La Norme NF EN ISO/CEI 17025 - Management Qualité Informatisé ...
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NOTE DE SYNTHESE<br />
Analyse de la norme<br />
<strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : Septembre 2005<br />
par rapport aux systèmes de management<br />
Décembre 2005
Version du 01/12/2005<br />
<strong>La</strong> <strong>Norme</strong> <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong><br />
TABLE DES MATIERES<br />
RESUME................................................................................................................................................3<br />
1. Contexte..........................................................................................................................................4<br />
2. Les évolutions de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> point par point..............................................5<br />
2.1. Introduction............................................................................................................................5<br />
2.2. Généralités .............................................................................................................................6<br />
2.2.1. Introduction.....................................................................................................................6<br />
2.2.2. Domaine d’application....................................................................................................6<br />
2.2.3. Références normatives ....................................................................................................6<br />
2.2.4. Termes et définitions.......................................................................................................6<br />
2.3. Exigences techniques.............................................................................................................7<br />
2.4. Exigences relatives au management ....................................................................................10<br />
3. L'approche processus dans la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong>......................................................17<br />
4. <strong>La</strong> place de l’amélioration continue dans la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> ...............................22<br />
CONCLUSION ....................................................................................................................................26<br />
ANNEXE A..........................................................................................................................................27<br />
Références documentaires................................................................................................................27<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 2 / 27
<strong>La</strong> <strong>Norme</strong> <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong><br />
Cette norme présente deux axes majeurs :<br />
une partie technique sur le fonctionnement d’un laboratoire est associée à<br />
un système de management qui assure la maîtrise de l’ensemble<br />
et son amélioration continue.<br />
RESUME<br />
Il a été clairement nécessaire de rendre la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2000 cohérente avec les<br />
autres référentiels de systèmes de management. En particulier, des éléments aujourd’hui<br />
incontournables et communément adoptés en était absents ou étaient difficilement perceptibles.<br />
Dans la nouvelle version présentée ici, l’approche processus est encore sous-jacente mais elle est<br />
tellement adaptée aux objectifs de la norme dans son ensemble qu’elle s’impose d’elle-même.<br />
Le principe d’amélioration continue de l'efficacité du système de management de la qualité est<br />
en revanche explicitement et fortement mis en avant, en reprenant les éléments correspondants des<br />
référentiels des autres systèmes de management qualité (<strong>ISO</strong> 9001:2000) environnemental (<strong>ISO</strong><br />
14001) et sécurité (OHSAS 18001).<br />
Malgré tout l’évolution proposée par la version 2005 de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> n’apporte<br />
pas de modifications fondamentales aux systèmes déjà en place dans les laboratoires accrédités.<br />
Les outils de l’amélioration continue font déjà partie des exigences du référentiel actuel (<strong>NF</strong> <strong>EN</strong><br />
<strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2000) ; ils correspondent à un système qualité statique que la nouvelle version se<br />
propose de mettre en mouvement pour en faire un système de management dynamique.<br />
Cependant, la mobilisation d’éléments qui sont, dans la pratique, des "poids lourds" du système ne<br />
peut se faire sans une dépense d’énergie importante, mise en œuvre sur une durée significative.<br />
Bien entendu les laboratoires qui ont déjà compris l’intérêt d'utiliser la dynamique de l’amélioration<br />
continue pour optimiser l’efficacité de leurs processus n’ont que peu d’adaptation à réaliser.<br />
Les autres laboratoires ont à travailler pour se mettre à niveau. Il leur faut abandonner la notion<br />
"d’assurance qualité des essais/étalonnages" pour passer au "management de la qualité" de leurs<br />
prestations. Cette mise en mouvement de leur organisation qualité est le principal travail à réaliser.<br />
L’évolution en cours permet en tout état de cause de rendre les systèmes de management des<br />
laboratoires cohérents et homogènes avec les autres systèmes de management (qualité,<br />
environnement, etc.). C’est une facilitation à terme dans la vie des laboratoires qui sont intégrés à des<br />
organisations certifiées ou ont, comme clients de ces organisations, les mêmes exigences à satisfaire.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 3 / 27
1. Contexte<br />
<strong>La</strong> norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> a été publiée en 2000. Elle contient des prescriptions d’assurance<br />
de la qualité correspondant aux référentiels <strong>ISO</strong> de la série 9000 de l’époque, et en particulier aux<br />
<strong>ISO</strong> 9001 : 1994 et <strong>ISO</strong> 9002 : 1994.<br />
Ces référentiels ayant été révisés profondément en décembre 2000, il est devenu nécessaire de faire<br />
évoluer la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> pour la rendre cohérente avec ces systèmes de management<br />
de la qualité. Afin de ne pas pénaliser trop fortement les laboratoires accrédités et conserver à la<br />
norme son aspect "métier" avec une priorité aux exigences techniques, les évolutions sont limitées à<br />
la partie correspondant au système qualité.<br />
Ces différentes évolutions des normes <strong>ISO</strong> entrent dans le cadre logique de l’amélioration continue<br />
prônée par les référentiels et qu’ils appliquent naturellement à eux-mêmes.<br />
<strong>La</strong> version 2000 de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> a pour objectif de permettre la reconnaissance<br />
de la compétence d'un laboratoire. Par rapport aux référentiels qu'elle a remplacés (norme <strong>EN</strong><br />
45001 et guide <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> 25), elle est beaucoup plus orientée vers le client du laboratoire (influence<br />
certaine des normes <strong>ISO</strong> 9000) et elle responsabilise davantage le laboratoire. Ce client exprime des<br />
besoins et, implicitement, a des attentes : ces besoins et ces attentes sont traduits en exigences par le<br />
laboratoire qui ne s'arrête donc pas aux seules spécifications du client mais qui tient compte<br />
également, entre autres, de ce dont le client aura besoin pour utiliser l'information qui lui sera<br />
remise ; les clients y verront une amélioration notable des services qui leur sont rendus.<br />
<strong>La</strong> norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2000 ouvre le champ de l'accréditation en permettant de ne pas<br />
limiter le laboratoire à un rôle d'exécutant, de manipulateur d'équipements mais en encourageant une<br />
démarche d'expérimentation avec reconnaissance des compétences mises en œuvre en amont des<br />
essais/étalonnages (méthode normalisée ou élaborée par le laboratoire, adaptation-développement de<br />
méthodes) et également mises en œuvre en aval (rapport sur les résultats ou dans le cadre de<br />
l'interprétation des résultats par exemple). En conséquence, la portée d'accréditation est plus que<br />
jamais le reflet fidèle du savoir-faire du laboratoire. Elle constitue réellement le moyen de connaître<br />
l'ensemble des services susceptibles d'être apportés dans le cadre de l'accréditation. Elle contient des<br />
informations claires, précises et homogènes compréhensibles par le personnel du laboratoire, les<br />
clients potentiels du laboratoire, le Cofrac et les auditeurs.<br />
<strong>La</strong> version 2005 de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> reprend intégralement ces principes en mettant<br />
davantage l'accent sur le principe d'amélioration continue. Elle reste encore timorée sur l'approche<br />
processus.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 4 / 27
2. Les évolutions de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> point par point<br />
2.1. Introduction<br />
Tout d’abord, revenons sur la structure de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong>. Le chapitre 4 comporte<br />
les exigences relatives au management (de la qualité), et le chapitre 5, les exigences techniques.<br />
Version : D<br />
management services<br />
Exigences - <strong>ISO</strong> <strong>17025</strong><br />
4 Exigences relatives au management<br />
4.1 Organisation<br />
4.2 Système de management<br />
4.3 Maîtrise de la documentation<br />
4.4 Revue des demandes, appels d’offres et contrats<br />
4.5 Sous-traitance des essais et des étalonnages<br />
4.6 Achats de services et de fournitures<br />
4.7 Services au client<br />
4.8 Réclamations<br />
4.9 Maîtrise des travaux d ’essai et/ou d ’étalonnage non conformes<br />
4.10 Amélioration<br />
4.11 Actions correctives<br />
4.12 Actions préventives<br />
4.13 Maîtrise des enregistrements<br />
4.14 Audits internes<br />
4.15 Revues de direction<br />
<strong>Management</strong> (de la qualité)<br />
du laboratoire<br />
5 Exigences techniques<br />
5.1 Généralités<br />
5.2 Personnel<br />
5.3 Installations et conditions ambiantes<br />
5.4 Méthodes d’essais et d’étalonnage et validation des méthodes<br />
5.5 Equipements<br />
5.6 Traçabilité du mesurage<br />
5.7 Echantillonage<br />
5.8 Manutention des objets d’essai et d’étalonnage<br />
5.9 Assurer la qualité des résultats d’essais et d’étalonnage<br />
5.10 Rapport sur les résultats<br />
<strong>Management</strong> de la technique<br />
Toute reproduction intégrale ou partielle faite en dehors d'une autorisation expresse de management services ou de ses ayants droit ou de ses ayants cause, est illicite.<br />
Une lecture rapide de la norme tendrait à considérer que ces deux thèmes coexistent sans se<br />
mélanger. Ce n'est pas la vision du Cofrac, vision développée dans le chapitre "Avant-propos" du<br />
document Cofrac LAB REF 02.<br />
De plus, en y regardant plus en détail, on constate que le chapitre 4- consacré au « management (de la<br />
qualité) » correspond à tous les éléments "système" de la norme <strong>ISO</strong> 9001 : 2000.<br />
Un laboratoire intégré à une organisation qui est certifiée <strong>ISO</strong> 9001 : 2000 par ailleurs, y trouve donc<br />
les éléments du « système de management » nécessaire à son accréditation.<br />
Les évolutions du référentiel proposées dans la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2005 sont très<br />
limitées : la version 2005 comporte 23 lignes supplémentaires par rapport aux 1000 lignes environ de<br />
la version 2000 ! Elles ne touchent en fait que la partie « relative au management » et il n’y a<br />
pratiquement pas de modification dans les « exigences techniques ».<br />
L’évolution de la norme ne remet donc pas en cause l’organisation technique des laboratoires. Il reste<br />
pour les laboratoires à consolider leur système, sans qu'il soit nécessaire qu'ils mettent en œuvre, et<br />
encore moins possèdent, la norme <strong>ISO</strong> 9001 : 2000.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 5 / 27
2.2. Généralités<br />
Le titre de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2005, Exigences générales concernant la compétence<br />
des laboratoires d'étalonnages et d'essais, voit le terme "exigences" substitué à "prescriptions", ceci<br />
en vue de rendre homogène l'appellation des normes pour l'évaluation de la conformité pour<br />
lesquelles le mot "exigences" est utilisé. De même, dans le corps du texte, "exigence" remplace<br />
"prescription".<br />
Avant de présenter ses exigences, la norme comporte des chapitres généraux.<br />
2.2.1. Introduction<br />
Tout d’abord, on notera sans surprise que les termes « système qualité » de la version actuelle sont<br />
remplacés par « système de management » sans que cela change grand chose pour l’application du<br />
référentiel…<br />
De même, on fait référence à l’<strong>ISO</strong> 9001 : 2000 seule, et non plus aux <strong>ISO</strong> 9001 et <strong>ISO</strong> 9002 (cette<br />
dernière n’existant plus).<br />
Ce chapitre comporte des éléments sur le positionnement de l'accréditation vis-à-vis de la<br />
certification et vice-versa. On retrouve aussi des éléments au point 1.4 du chapitre 1, Domaine<br />
d'application. Sur ce sujet, on consultera le communiqué commun IAF/ILAC/<strong>ISO</strong> du 18 juin 2005<br />
(cf. www.cofrac.fr).<br />
2.2.2. Domaine d’application<br />
<strong>La</strong> version 2005 de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> affiche clairement que ce texte n'est pas à<br />
utiliser à des fins de certification de systèmes de laboratoires (cf. communiqué commun<br />
IAF/ILAC/<strong>ISO</strong> du 18 juin 2005 sur le site www.cofrac.fr).<br />
2.2.3. Références normatives<br />
Pas de surprise, référence est faite à l’<strong>ISO</strong> 9001 : 2000 en remplacement de l’<strong>ISO</strong> 9001:1994 et<br />
suppression de l’<strong>ISO</strong> 9002.<br />
NOTA B<strong>EN</strong>E : <strong>La</strong> norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2005 n'exige pas des laboratoires qu'ils possèdent<br />
la norme <strong>ISO</strong> 9001 : 2000, ni qu'ils la mettent en œuvre. Ceci n'est donc pas exigé lors des<br />
évaluations menées dans le cadre de l'accréditation.<br />
2.2.4. Termes et définitions<br />
De façon logique, les définitions sont renvoyées vers la norme <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> 17000, le VIM ou la norme<br />
<strong>ISO</strong> 9000 qui a remplacé l’<strong>ISO</strong> 8402.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 6 / 27
2.3. Exigences techniques<br />
Pour faciliter la lecture de ce qui suit, les exigences de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> sont reprises<br />
en italique dans le texte, et en rouge pour les modifications introduites dans la version 2005.<br />
L’analyse est proposée en deux parties : l’une du point de vue des laboratoires accrédités, l’autre des<br />
auditeurs.<br />
§ 5.2.2 <strong>La</strong> direction du laboratoire doit formuler les objectifs en ce qui concerne la formation<br />
initiale, la formation continue et les compétences du personnel du laboratoire. … L’efficacité des<br />
actions de formation mises en œuvre doit être évaluée.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Rien de neuf dans la première phrase, dont la<br />
traduction de la version anglaise de la norme a<br />
été améliorée.<br />
En revanche, avec la phrase suivante, la norme<br />
exige désormais d’évaluer, en plus du<br />
prestataire de formation (au §4.6), l’efficacité<br />
de la formation elle-même, qui dépend non<br />
seulement de la performance du formateur mais<br />
aussi de l’adéquation de la formation aux<br />
besoins du laboratoire.<br />
L’auditeur recherche la preuve de la mise en<br />
œuvre des méthodes définies par le laboratoire<br />
(questionnaire à chaud, à froid, entretien<br />
annuel, etc…)<br />
En plus de l’examen des disposition et des<br />
enregistrements du laboratoire, il s’efforce de<br />
vérifier par lui-même si les formations ont<br />
atteint l’objectif attendu par exemple en<br />
auditant, dans la limite du réalisable, les<br />
personnels sur le thème de la formation qu’ils<br />
ont reçue.<br />
§ 5.4.2 Le laboratoire doit assurer qu'il utilise la dernière édition de la norme, sauf si cela n'est pas<br />
approprié ou possible.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
"Assurer" remplace "s'assurer". Cette<br />
rectification n’est pas anodine. « S’assurer »<br />
pouvait être interprété comme « vérifier a<br />
posteriori » que la situation est satisfaisante ;<br />
« assurer » implique que le laboratoire<br />
démontre a priori que la situation sera<br />
satisfaisante. Il faut donc que le laboratoire<br />
décrive les dispositions qui sont suivies pour<br />
maîtriser un processus ou une action donnés.<br />
L’auditeur examinera la pertinence des<br />
dispositions prises et en vérifiera l’efficacité<br />
sur des cas réels.<br />
§ 5.4.6.2 Dans certains cas, la nature de la méthode d'essai exclut un calcul rigoureux,<br />
métrologiquement et statistiquement valide, de l'incertitude de mesure.<br />
"Valide" remplace "valable". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction ne devant poser aucun<br />
souci d'application ou d'évaluation.<br />
§ 5.5.1 Dans les cas où le laboratoire doit utiliser un équipement qu'il ne contrôle pas en<br />
permanence, il doit assurer que les exigences de la présente <strong>Norme</strong> internationale sont satisfaites.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 7 / 27
Même commentaire que pour le § 5.4.2.<br />
§ 5.5.12. L'équipement d'essai et d'étalonnage, y compris le matériel informatique et les logiciels,<br />
doivent être protégés contre des réglages qui invalideraient les résultats d'essai et/ou d'étalonnage.<br />
Il s'agit bien ici du matériel informatique ; cela était déjà précisé dans le LAB REF 02 – Rév. 01.<br />
§ 5.6.2.1.1 Note 1 Un certificat d'étalonnage arborant le logo d'un organisme d'accréditation émis<br />
par un laboratoire d'étalonnages accrédité selon la présente <strong>Norme</strong> internationale pour l'étalonnage<br />
concerné constitue une preuve suffisante de la traçabilité des données d'étalonnage rapportées.<br />
"Rapportées" remplace "consignées dans le rapport". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction<br />
ne devant poser aucun souci d'application ou d'évaluation.<br />
§ 5.6.2.2.2 Lorsqu'il est impossible d'établir la traçabilité des mesures à des unités Sl et/ou<br />
lorsqu'elle n'est pas pertinente, les mêmes exigences en matière de traçabilité (par exemple au moyen<br />
de matériaux de référence certifiés, méthodes agréées et/ou étalons consensuels) sont requises<br />
comme dans le cas des laboratoires d'étalonnages (voir 5.6.2.1.2).<br />
"Comme" remplace "que". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction ne devant poser aucun souci<br />
d'application ou d'évaluation.<br />
§ 5.9.2 Les données de maîtrise de la qualité doivent être analysées et, ...<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Il ne suffit pas de participer à des comparaisons<br />
interlaboratoires, de faire des mesures de<br />
corrélation, et autres travaux de saisie de<br />
résultats, il est indispensable d’exploiter les<br />
informations fournies et donc de les analyser.<br />
L’auditeur devrait pouvoir trouver des<br />
enregistrements de l’exploitation des données<br />
(graphiques, comptes rendus de réunion,<br />
données d’entrée de revue de direction,…). <strong>La</strong><br />
formalisation de la procédure suivie serait un<br />
plus pour assurer que le traitement sera toujours<br />
adéquat.<br />
§ 5.9.2 ... lorsqu’elles [les données] ne satisfont pas à des critères prédéfinis, une action programmée<br />
doit être prise pour corriger le problème et éviter de rapporter des résultats incorrects.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Concrètement, le laboratoire doit réagir si les<br />
résultats de la surveillance font apparaître des<br />
incohérences ou des erreurs. 2 points à<br />
remarquer dans cette exigence :<br />
- le laboratoire doit avoir prédéfini des<br />
indicateurs pour action ;<br />
- en cas d’atteinte de ces indicateurs, il doit<br />
mettre en œuvre un plan d’action (quoi,<br />
qui, quand, comment,…) pour remédier au<br />
problème. Ce sont des « Actions<br />
Correctives » au sens du management de la<br />
qualité.<br />
L’auditeur peut s’appuyer sur des exemples<br />
réels de problèmes rencontrés par le<br />
laboratoire. Il vérifie la présence d’un plan<br />
d’action et juge de la pertinence et de<br />
l’efficacité des actions mises en place.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 8 / 27
§ 5.10.1 Rapport sur les résultats - Généralités<br />
A maintes reprises, "rapporté" remplace "consigné dans le rapport". Il s'agit d'une correction d'erreur<br />
de traduction ne devant poser aucun souci d'application ou d'évaluation.<br />
§ 5.10.2 A moins que le laboratoire n'ait des raisons valides pour ne pas le faire,<br />
"Valides" remplace "valables". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction ne devant poser aucun<br />
souci d'application ou d'évaluation.<br />
§ 5.10.4.3 Lorsqu'un instrument à étalonner a été ajusté ou réparé, les résultats d'étalonnage avant<br />
et après l'ajustage ou la réparation, s'ils sont disponibles, doivent être rapportés.<br />
"Rapportés" remplace "consignés". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction ne devant poser<br />
aucun souci d'application ou d'évaluation.<br />
§ 5.10.6 Le sous-traitant doit rapporter les résultats par écrit ou sous forme électronique.<br />
"Rapporter" remplace "consigner". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction ne devant poser<br />
aucun souci d'application ou d'évaluation.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 9 / 27
2.4. Exigences relatives au management<br />
L’objectif déclaré pour les travaux de révision est "d’aligner" la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> sur la<br />
norme <strong>ISO</strong> 9001 : 2000.<br />
Cet alignement est rendu d’autant plus nécessaire que certains laboratoires accrédités sont intégrés à<br />
des organisations plus vastes, elles-mêmes certifiées selon ce dernier référentiel. Cet amendement est<br />
fait pour leur simplifier la vie !<br />
Dans cet esprit, seuls sont modifiés les articles pour lesquels cela s’est révélé nécessaire au vu de<br />
l’<strong>ISO</strong> 9001 : 2000. Entre autres, "Système de management" s'est substitué à "système qualité".<br />
Pour les autres laboratoires, la prise en compte de cette révision de la norme demandera un peut de<br />
travail, mais pour leur propre bénéfice. Au final, tous les laboratoires devraient y trouver leur compte.<br />
§ 4.1.5 Le laboratoire doit<br />
a) avoir un personnel d'encadrement et technique ayant, indépendamment de toute autre<br />
responsabilité, l'autorité et les ressources nécessaires pour accomplir ses fonctions, y compris la<br />
mise en œuvre, le maintien et l'amélioration du système de management, pour identifier les écarts<br />
survenant par rapport au système de management ou aux procédures d'exécution des essais et/ou<br />
étalonnages et pour engager des actions visant à prévenir ou à minimiser de tels écarts (voir aussi<br />
5.2) ;<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Cette phrase insiste sur le fait que les actions<br />
quotidiennes du personnel du laboratoire<br />
intègrent les éléments du système qualité, au<br />
même titre que leurs activités opérationnelles.<br />
Il n’y a pas, dans le laboratoire, les<br />
responsables du système de management et le<br />
reste du personnel qui s’occupe des essais et/ou<br />
étalonnages : « la qualité est l’affaire de tous ».<br />
L’audit de cette exigence reste du domaine de<br />
l’évaluation des compétences du personnel en<br />
question, de sa connaissance et de sa sensibilité<br />
aux principes des systèmes de management.<br />
<strong>La</strong> notion d’autorité peut être vue dans<br />
l’organigramme du laboratoire et/ou dans les<br />
définitions de fonction.<br />
§ 4.1.5 Le laboratoire doit<br />
k) assurer que son personnel est conscient de la pertinence et de l’importance de ses activités et de la<br />
façon dont il contribue à atteindre les objectifs du système de management.<br />
Cet item est totalement nouveau dans la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2005. Il correspond mot<br />
pour mot à la même exigence en <strong>ISO</strong> 9001 (§ 6.2.2 d)) et aux concepts développés en <strong>ISO</strong> 14001 et<br />
OHSAS 18001 aux § 4.2.2<br />
Cela apporte donc une cohérence entre les référentiels de management. Dans le cas d’un laboratoire<br />
intégré à une organisation certifiée par ailleurs, celle-ci a dû mettre en place la réponse appropriée.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Comme pour les systèmes de management, le<br />
laboratoire doit réaliser des sessions<br />
d’information, de sensibilisation et s’assurer<br />
que le personnel est réceptif : campagnes de<br />
tests, jeux-concours, etc.<br />
L’imagination est au pouvoir !<br />
L’audit peut se faire en deux temps :<br />
o au travers des réponses des audités et de leurs<br />
réactions et attitudes ;<br />
o en consultant les (éventuelles) feuilles de<br />
présence aux séances de formation<br />
/sensibilisation.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 10 / 27
§ 4.1.6 <strong>La</strong> direction doit assurer que des processus de communication appropriés sont établis au<br />
sein du laboratoire et que la communication relative à l’efficacité du système de management est<br />
mise en place.<br />
Comme pour le point précédent, cet item est nouveau dans la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2005. Il<br />
correspond également, au mot près, à la même exigence en <strong>ISO</strong> 9001 (§ 5.5.3) et aux concepts<br />
développés en <strong>ISO</strong> 14001 et OHSAS 18001 aux § 4.4.3 a).<br />
Cela correspond toujours à un souci de cohérence entre les différents référentiels de management.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
On peut comprendre 2 niveaux d’exigence :<br />
o la communication en général, sur le<br />
fonctionnement du laboratoire ;<br />
o les informations spécifiques au système<br />
de management.<br />
Tout moyen est le bienvenu : affichage de<br />
tableaux de bord, réunions d’information,<br />
journal interne (papier ou informatisé…)<br />
L’audit se fait encore en deux temps :<br />
o examen des informations disponibles sous<br />
leur forme standard : clarté, pertinence,<br />
mise à jour, etc… ;<br />
o analyse des réponses des opérateurs<br />
audités : sont-ils informés de la mise en<br />
place de cette communication, l’utilisentils,<br />
la comprennent-ils ?<br />
§ 4.2.2 Les politiques qualité du système de management du laboratoire, y compris une déclaration<br />
de politique qualité, doivent être définies dans un manuel qualité (quel que soit son titre). Les<br />
objectifs généraux doivent être établis, puis doivent être revus pendant la revue de direction. <strong>La</strong><br />
déclaration de politique qualité doit être publiée sous l'autorité de la direction.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
<strong>La</strong> déclaration de politique qualité doit être<br />
présente dans le manuel.<br />
Cette politique est ensuite déclinée en objectifs<br />
(associés à des indicateurs et des plans<br />
d’actions) ; il est rappelé ici qu’ils sont<br />
examinés et ajustés lors des revues de direction<br />
suivantes.<br />
L’exigence est assouplie par rapport à celle de<br />
la version 2000 qui demandait que les objectifs<br />
du système soient formalisés dans le manuel<br />
qualité.<br />
L’auditeur est normalement familier de ces<br />
exigences : il vérifie la présence dans le manuel<br />
d’une déclaration de politique qualité et sa<br />
cohérence avec les objectifs du système définis<br />
par ailleurs.<br />
§ 4.2.2 Elle [la politique] doit inclure (...) :<br />
c) le but du système de management de la qualité ;<br />
e) l'engagement de la direction du laboratoire à se conformer à la présente <strong>Norme</strong> internationale et<br />
à améliorer continuellement l'efficacité du système de management.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Le principe d’amélioration continue apparaît Ce point de formalisme est facile à vérifier.<br />
clairement, et pour la première fois dans le<br />
référentiel. A ce niveau, c’est une simple<br />
déclaration formelle qui est attendue.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 11 / 27
§ 4.2.3 <strong>La</strong> direction doit fournir des preuves de l’engagement pour le développement et la mise en<br />
œuvre du système de management et pour l'amélioration continue de son efficacité.<br />
C’est une exigence commune à tous les systèmes de management ; c’est un élément de mise en<br />
cohérence de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong>.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
<strong>La</strong> simple déclaration d’intention ne suffit pas !<br />
<strong>La</strong> direction doit donc trouver le moyen de<br />
prouver ses actions vis-à-vis de l’amélioration<br />
continue du système de management : actions<br />
spécifiques, notes internes, séminaires, etc.<br />
L’auditeur doit rechercher des preuves<br />
concrètes de cet engagement, et vérifier en<br />
particulier que des ressources particulières sont<br />
allouées à la mise en œuvre et au<br />
développement du système.<br />
§ 4.2.4 <strong>La</strong> direction doit communiquer à l’organisation l’importance de satisfaire aux exigences du<br />
client ainsi qu’aux exigences réglementaires et légales.<br />
Encore une exigence commune à tous les systèmes de management, et reprise au mot à mot de l’<strong>ISO</strong><br />
9001 : 2000 (§ 5.1 a)) ; c’est encore un élément de mise en cohérence de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong><br />
<strong>17025</strong>.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
On trouve comme réponses la mise en place de<br />
séances d’information du personnel,<br />
l’utilisation de documents divers : affichages,<br />
courriers, journal interne, etc.<br />
Dans le cadre des systèmes de management de<br />
la qualité de type "<strong>ISO</strong> 9001", cette approche<br />
est quelque fois connue sous le nom<br />
"d’orientation client ".<br />
A noter que la loi et la réglementation sont à<br />
considérer comme les représentantes de<br />
l’ensemble de la Société, donc de la Clientèle<br />
en général dont elles concrétisent les exigences.<br />
L’auditeur recherche les preuves concrètes de<br />
cette communication en examinant les moyens<br />
de communication utilisés, le discours tenu au<br />
personnel et le résultat de ce processus, c’est-àdire<br />
la connaissance et la sensibilité du<br />
personnel aux besoins du clients et de la<br />
réglementation.<br />
§ 4.2.5 Le manuel qualité doit comprendre les procédures associées, y compris les procédures<br />
techniques, ou y faire référence. Il doit présenter les grandes lignes de la structure de la<br />
documentation utilisée dans le système de management.<br />
<strong>La</strong> nouvelle rédaction ne modifie par le sens profond de l'exigence ; elle est plus en cohérence avec<br />
les autres référentiels.<br />
Le fait que les procédures soient documentées correspond au même souci qu'auparavant.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 12 / 27
§ 4.2.7 Lorsque des changements dans le système de management sont planifiés et mis en œuvre, la<br />
direction doit assurer que l’intégrité du système de management est maintenue.<br />
Cette phrase est reprise in extenso de la norme <strong>ISO</strong> 9001:2000 (§ 5.4.2 b) « planification du système<br />
de management de la qualité ». C’est une implication du principe d’amélioration continue.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Chaque fois que le laboratoire met en place une<br />
modification significative dans son<br />
fonctionnement, dans son organisation ou dans<br />
le système de management lui-même, celui-ci<br />
doit être conservé en état de fonctionner<br />
efficacement. S’il a été construit de façon<br />
robuste, il porte en lui-même les outils et<br />
méthodes de maîtrise. Dans le cas contraire, on<br />
doit mettre en place un plan d’action pour gérer<br />
le projet spécifique.<br />
L’auditeur vérifie que le laboratoire a prévu de<br />
s’interroger sur l’impact de tout changement<br />
sur le bon fonctionnement et l’efficacité du<br />
système. En application, il examine la<br />
pertinence de la planification des actions<br />
(déménagement/réaménagement du laboratoire,<br />
remplacement de personnel clé, changement de<br />
stratégie de raccordement des instruments de<br />
mesure, etc…)<br />
§ 4.3.2.2 Les procédures adoptées doivent assurer que<br />
c) les documents non valides ou périmés sont rapidement retirés de tous les points de diffusion ou<br />
d'utilisation, ou traités de manière prévenant une utilisation non intentionnelle ;<br />
"Rapidement" se substitue à "aussitôt" pour signifier qu'il n'est pas attendu que les documents non<br />
valides ou périmés soient retirés immédiatement, sur le champ. <strong>La</strong> norme, assez réaliste, concède un<br />
certain délai d'où le "rapidement" ; mais attention, ce délai ne doit pas être trop long !<br />
§ 4.3.3.3 Si le système de maîtrise des documents du laboratoire (...)<br />
"Des documents" remplace "de la documentation". Il s'agit d'une correction tendant à rendre<br />
homogène le paragraphe 4.3.3 dont le titre est "Modification des documents". Dans tous ce<br />
paragraphe, "document" était utilisé sauf au § 4.3.3.3. C'est chose faite maintenant. Cette<br />
modification ne doit poser aucun souci d'application ou d'évaluation.<br />
§ 4.7 Services au client<br />
"A la clientèle" a été remplacé par "au client " sans qu’on puisse y voir d’incidence particulière pour<br />
la mise en œuvre dans le laboratoire.<br />
Cela permet par contre d’être cohérent avec les autres référentiels de management et la définition qui<br />
est donnée dans l’<strong>ISO</strong> 9000 (« 3.3.5 client : organisme ou personne qui reçoit un produit »).<br />
§ 4.7 Le laboratoire doit chercher à coopérer avec ses clients, ou leurs représentants, dans la<br />
clarification de la demande du client et dans la surveillance de l'exécution par le laboratoire des<br />
travaux qu'il effectue, à condition que le laboratoire puisse assurer la confidentialité vis-à-vis de ses<br />
autres clients.<br />
<strong>La</strong> nouvelle rédaction ne modifie par le sens profond de l'exigence sans qu’on puisse y voir<br />
d’incidence particulière pour la mise en œuvre dans le laboratoire ou son évaluation. Elle rejoint le<br />
principe d’amélioration continue.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 13 / 27
§ 4.7 NOTE 2 Les clients attachent de la valeur au maintien d'une bonne communication, aux<br />
conseils et recommandations d'ordre technique, ainsi qu'aux avis et interprétations fondés sur les<br />
résultats. <strong>La</strong> communication avec le client, notamment lorsqu'il s'agit d'importants contrats, devrait<br />
être maintenue tout au long des travaux. Il convient que le laboratoire informe le client de tout retard<br />
ou écart important dans l'exécution des essais et/ou des étalonnages.<br />
"Conseils" remplace "avis".<br />
"Recommandations" remplace "conseils".<br />
"Avis" remplace "opinions".<br />
"Le client" remplace "la clientèle".<br />
Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction pour les trois premiers changements, et de la mise en<br />
valeur de l'orientation client pour le dernier.<br />
Pour l'application et l'évaluation de cet aspect, on consultera le chapitre consacré aux Avis et<br />
interprétation du document Cofrac LAB REF 02.<br />
§ 4.7.2 Le laboratoire doit s’efforcer d’obtenir des retours d’information, tant négatifs que positifs,<br />
de ses clients. Ces retours d’information doivent être utilisés et analysés afin d’améliorer le système<br />
de management, les activités d’essais et d’étalonnages et le service au client.<br />
NOTE Des exemples de types de retour d’information comprennent des enquêtes de satisfaction des<br />
clients et la revue de rapports d’essai ou d’étalonnage avec les clients.<br />
Au-delà de la prise en compte des réclamations des clients, cette exigence demande d’aller au-devant<br />
de ceux-ci pour obtenir des informations sur la perception qu’ils ont des prestations du laboratoire et<br />
de son niveau de service, au-delà du "simple" rapport présentant les résultats. Cela correspond à<br />
l’exigence de § 8.2.1 « satisfaction du client » de l’<strong>ISO</strong> 9001 : 2000.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Le laboratoire doit être pro-actif et s’intéresser<br />
à la perception de ses clients. <strong>La</strong> note qui suit<br />
l’exigence donne les pistes les plus classiques<br />
qui sont à sa disposition. Cependant, il a toute<br />
latitude pour trouver et mettre en œuvre des<br />
solutions simples plus appropriées.<br />
L’audit de cette exigence ne présente pas de<br />
difficulté particulières.<br />
Il convient de privilégier les preuves formelles,<br />
du type rapports de visites, compte-rendus<br />
d’enquêtes, etc.<br />
L’exploitation faite par le laboratoire est<br />
désormais partie intégrante de l’audit.<br />
§ 4.9 Maîtrise des travaux d’essai et/ou d’étalonnage non conformes<br />
Les procédures doivent assurer que<br />
c) une correction est prise immédiatement, ainsi que toute décision concernant l'acceptabilité des<br />
travaux non conformes ;<br />
Le remplacement des termes présents dans la version 2000 de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> est<br />
particulièrement bien venu. <strong>La</strong> version 2000 évoque les actions correctives (qui) sont prises<br />
immédiatement…ce qui amène une ambiguïté, hélas classique, entre le traitement des non<br />
conformités (la correction ou remise en conformité) et les actions correctives évoquées par ailleurs<br />
dans le référentiel.<br />
Cette correction immédiate est aussi appelée "action curative" ou encore "correctrice", avec tous les<br />
risques de confusion qu’entraîne cette quasi-homonymie.<br />
Il est à noter que la même clarification est en cours dans le référentiel de management<br />
environnemental (<strong>ISO</strong> 14001) où cette ambiguïté existait également. <strong>La</strong> modification apportée y est<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 14 / 27
encore plus claire et la distinction plus évidente. Il peut être intéressant de s’y reporter pour bien<br />
mettre en évidence les trois niveaux d’action (curatif, correctif, préventif) qui sont requis par les<br />
référentiels.<br />
Ces éléments sont des étapes incontournables du processus d’amélioration continu évoqué par<br />
ailleurs.<br />
§ 4.10 Amélioration<br />
Le laboratoire doit améliorer en continu l’efficacité de son système de management par l’utilisation<br />
de la politique qualité, des objectifs qualité, des résultats d’audit, de l’analyse des données, des<br />
actions correctives et préventives et de la revue de direction.<br />
Encore une phrase reprise au mot près dans la norme <strong>ISO</strong> 9001:2000 (§ 8.5.1). Elle décrit le principe<br />
d’amélioration continue que nous avons tenté de détailler au chapitre 4 du présent document.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Ce principe d’amélioration continue peut être<br />
nouveau pour un laboratoire accrédité, ayant un<br />
système qualité "a minima" qui se satisfait de<br />
l’efficacité de son mode de fonctionnement.<br />
L’exigence ne fait que mettre en mouvement et<br />
orchestrer les éléments du système pour qu’ils<br />
concourent à optimiser l’efficacité de<br />
l’ensemble du système.<br />
On passe donc d’un système qualité statique<br />
vers un système de management dynamique.<br />
L'auditeur s’assure que les outils de<br />
management sont opérationnels, qu’ils<br />
s’enchaînent de façon cohérente et qu’ils<br />
aboutissent à l’amélioration de l’efficacité du<br />
système.<br />
En particulier, il pourra s’intéresser à la<br />
pertinence des indicateurs de performance<br />
définis par le laboratoire et à leur évolution.<br />
§ 4.12 Actions préventives<br />
§ 4.12.1 Les améliorations nécessaires et les sources possibles de non-conformités, techniques ou<br />
relatives au système de management, doivent être identifiées. Lorsque des opportunités<br />
d'amélioration sont identifiées ou lorsqu'une action préventive est nécessaire, des plans d'action<br />
doivent être développés, mis en œuvre et surveillés afin de réduire la probabilité d'occurrence de<br />
telles non-conformités et de tirer parti des possibilités d'amélioration.<br />
Les différentes corrections apportées à ce paragraphe permettent d’en clarifier la lecture et donc la<br />
compréhension par les laboratoires et les auditeurs.<br />
Par ailleurs le thème est classique des systèmes de management.<br />
§ 4.14.2 Lorsque les résultats de l'audit [interne] jettent un doute sur l'efficacité des opérations ou<br />
sur l'exactitude, (...)<br />
"Jettent" remplace "mettent". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction, déjà contenue dans le<br />
LAB REF 02 – Révision 01, ne devant poser aucun souci d'application ou d'évaluation.<br />
§ 4.15.1 <strong>La</strong> revue [de direction] doit tenir compte des éléments suivants :<br />
6° tiret : résultats d'essais de comparaison entre laboratoires ou d'essais d'aptitude ;<br />
"D'aptitude" remplace "de qualification". Il s'agit d'une correction d'erreur de traduction, déjà<br />
contenue dans le LAB REF 02 – Révision 01, ne devant poser aucun souci d'application ou<br />
d'évaluation.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 15 / 27
§ 4.15.1 <strong>La</strong> revue [de direction] doit tenir compte des éléments suivants :<br />
…/…<br />
10° tiret : recommandations pour l’amélioration ;<br />
Cette exigence complète la liste des éléments de la revue de direction et elle correspond au dernier<br />
maillon du cycle d’amélioration continue évoqué par ailleurs, et présent dans l’ensemble des autres<br />
systèmes de management.<br />
LABORATOIRES AUDITEURS<br />
Le principe d’amélioration continue doit être<br />
apparent dans la revue de direction.<br />
De façon pratique, on doit retrouver des<br />
décisions d’amélioration dans le compte-rendu<br />
de chaque revue.<br />
L’auditeur vérifiera que les pistes<br />
d’amélioration dégagées par le système, en<br />
particulier lors des revues précédentes, ont été<br />
exploitées, et que de nouvelles pistes<br />
d’amélioration sont dégagées à l’issue de<br />
chaque revue.<br />
§ 4.15.2 Les résultats des revues de direction et les actions qui en découlent doivent être enregistrés.<br />
<strong>La</strong> direction doit assurer que ces actions sont mises en oeuvre dans des délais appropriés et<br />
convenus.<br />
Même commentaire que pour le § 5.4.2.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 16 / 27
3. L'approche processus dans la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong><br />
Bien que la nouvelle version de la norme (<strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2005), comme la version<br />
précédente d'ailleurs (<strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2000), ne fait pas explicitement référence au concept<br />
de processus, ce concept est encore sous-jacent dans la nouvelle version 1 . Mais l'approche processus<br />
elle est tellement riche d’apport en clarification et logique d’ensemble qu’elle s’impose d’ellemême…<br />
Pour expliquer ce qu’est l’approche processus, il est nécessaire de définir tout d’abord ce qu’est un<br />
processus :<br />
« Ensemble d’activités corrélées ou<br />
interactives qui transforme des éléments<br />
d’entrée en éléments de sortie ... »<br />
nous dit la norme <strong>ISO</strong> 9000:2000, cette définition peut être illustrée de la façon suivante :<br />
Elément<br />
d’entrée<br />
PROCESSUS<br />
« Activités »<br />
Eléments<br />
de sortie<br />
Nous pouvons appliquer ce principe au fonctionnement d’un laboratoire. Dans celui-ci, nous<br />
trouvons un enchaînement d’activités : les essais ou les étalonnages eux-mêmes, depuis la réception<br />
de la demande du client (élément d’entrée), jusqu’à la fourniture du résultat de la prestation de<br />
mesure (l’élément de sortie).<br />
Le processus représenté ci-dessus devient alors :<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
« Éléments d’entrée »<br />
Demande<br />
du Client s<br />
Processus<br />
du laboratoire<br />
(essais, étalonnage)<br />
« Éléments de sortie »<br />
Résultats fournis<br />
au Clien<br />
t<br />
CLI<strong>EN</strong><br />
T<br />
Une nouvelle notion apparaît ici : le client. En effet, tout processus n’a de raison d’exister que parce<br />
qu’il répond au besoin d’un client (si possible de plusieurs…).<br />
En cela, un processus « apporte une valeur ajoutée » aux éléments d’entrée ; dans le cas d’un<br />
laboratoire, il est clair que le résultat transmis au client demandeur, apporte à celui-ci une information<br />
qui a une valeur et qu’il pourra utiliser par ailleurs (constat, décision, etc.).<br />
1 On dénombre l'utilisation du mot processus à 5 reprises : § 4.1.6 processus de communication, §<br />
4.4.5 processus de revue de contrat, § 4.12.2 note 1 processus d'action préventive, § 4.13.2.1. Note 2<br />
processus spécifiés de conduite d'essais et /ou d'étalonnages, § 5.8.4 note 1 processus de manutention,<br />
d'essais ou de stockage/mise en attente.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 17 / 27
On trouve en fait dans ce "processus du laboratoire" toutes les tâches accomplies par ce laboratoire :<br />
o depuis la prise en compte de la demande,<br />
o la réception de l’objet à tester (appareil à étalonner ou échantillon à analyser),<br />
o sa mise en condition physique (conditionnement)<br />
o et administrative (identification, dossier d’essai, etc.),<br />
o la réalisation de la mesure elle-même (essai ou étalonnage),<br />
o l’exploitation des résultats (traitement, interprétation, etc.),<br />
o la rédaction d’un compte-rendu (rapport d’essai, certificat, etc.)<br />
o jusqu’à la transmission de ce compte-rendu au client.<br />
Cet enchaînement de tâches correspond au « processus de réalisation » (ou processus opérationnel)<br />
décrit dans le Fascicule de Documentation "FD X 50-176 : <strong>Management</strong> des processus".<br />
Ce processus est clairement la raison d’être du laboratoire, le cœur du métier ; il devra donc être<br />
privilégié dans toute approche processus.<br />
Cependant, il est évident que ce processus de réalisation ne peut fonctionner seul. Il faut lui apporter<br />
des éléments d’aide au bon déroulement de ses activités ; ce sont les « processus supports » qui<br />
assurent ce rôle indispensable, mêmes s’ils ne sont pas productifs de valeur directement perceptible<br />
par le client..<br />
Dans le cas d’un laboratoire, ces processus supports concernent :<br />
o la gestion des compétences essentielles à la réalisation des mesures qui est intégrée au<br />
processus de réalisation. On y retrouve le recrutement, les formations du personnel,<br />
l’évaluation des compétences, le suivi administratif du personnel, etc. ;<br />
o la mise en place des équipements de mesure et d’essai, ainsi que la maintenance de ceux-ci,<br />
en particulier du point de vue métrologique (raccordement, vérification, etc.) ;<br />
o la mise à disposition d’un environnement de travail adapté (locaux, éclairage, température,<br />
hygrométrie, etc.) et son entretien ;<br />
o l’utilisation d’un outil d’exploitation, de communication et de conservation des informations,<br />
souvent informatisé ;<br />
o etc.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 18 / 27
<strong>La</strong> représentation schématique intégrant ce nouveau processus peut être proposée sous la forme<br />
suivante :<br />
Processus supports<br />
Processus<br />
CLI<strong>EN</strong>T du laboratoire<br />
« Éléments d’entrée »<br />
Demandes<br />
du Client<br />
(essais, étalonnage)<br />
« Éléments de sortie »<br />
Résultats fournis<br />
au Client<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
Avec ces deux types de processus, nous avons la représentation de la partie technique traditionnelle<br />
d’un laboratoire. Elle correspond au chapitre 5- « Prescriptions techniques » de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong><br />
<strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong>. C’est le chapitre correspondant au métier des laboratoires, ce qui est cohérent par<br />
rapport à l’approche proposée ci-dessus.<br />
A cet aspect technique, le chapitre 4 du référentiel <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> associe des<br />
« Prescriptions relatives au management ».<br />
Dans ce chapitre, on peut distinguer deux thèmes :<br />
o le système de management lui-même, avec ses outils,<br />
o les éléments d’amélioration continue, avec leurs méthodes.<br />
Les processus liés au système de management, quelquefois appelés « processus de management »<br />
(ou encore « processus de direction »), correspondent à l’organisation générale du laboratoire, à la<br />
mise en place de la politique, aux définitions de responsabilités, à la part documentaire du système,<br />
etc.<br />
<strong>La</strong> représentation schématique devient :<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
Processus de management<br />
Processus supports<br />
Processus<br />
du laboratoire CLI<strong>EN</strong>T<br />
(essais, étalonnage)<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 19 / 27
Il reste à positionner le « processus d’amélioration continue » qui est en fait un concept général qui<br />
couvre l’ensemble du fonctionnement du laboratoire et s’applique donc à tous les processus définis<br />
par ailleurs .<br />
<strong>La</strong> représentation schématique peut être la suivante :<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
Processus de management<br />
Processus supports<br />
Processus<br />
du laboratoire<br />
(essais, étalonnage)<br />
Processus d’amélioration continue<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
Dans ce processus d’amélioration continue, on retrouve les éléments traitant les dysfonctionnements<br />
(travaux non-conformes) ainsi que les réclamations des clients. Ce processus intègre l’analyse des<br />
causes de ces dysfonctionnements : ce sont les actions correctives et préventives. Par ailleurs les<br />
audits internes permettent de s’assurer de la maîtrise des processus ; ils déclenchent également des<br />
actions correctives. <strong>La</strong> boucle de ce processus d’amélioration se referme lors des revues de direction.<br />
On arrive ainsi à la notion d’amélioration continue, souvent connue sous l’appellation « cycle<br />
PDCA » (Plan Do Check Act) et proposé historiquement par Edwards Deming.<br />
Positionné sur le schéma précédent, cela donne :<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
P<br />
Processus de management<br />
Processus supports<br />
Processus<br />
du laboratoire<br />
(essais, étalonnage)<br />
Processus d’amélioration continue<br />
A<br />
D<br />
C<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 20 / 27
Ce schéma sera complet avec deux éléments d’entrée :<br />
l’un en amont, qui correspond à<br />
la prise en compte des exigences<br />
des clients (§ 4.2.4)<br />
Amont<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
L’autre en aval, correspond au<br />
traitement des réclamations des clients<br />
(§ 4.8) et aus services au client (§ 4.7).<br />
P<br />
D<br />
Processus de management<br />
Processus supports<br />
Processus<br />
Processus d’amélioration continue<br />
A<br />
du laboratoire<br />
(essais, étalonnage)<br />
C<br />
CLI<strong>EN</strong>T<br />
Aval<br />
Cette approche illustre la mise en mouvement du système de management qui devient ainsi<br />
dynamique, recherchant l’amélioration continue de l’efficacité de ses processus. Ce dynamisme est<br />
clairement mis au service du client du laboratoire. Ceci implique la responsabilisation de chacun au<br />
sein de son processus et ce, quelle que soit la famille à laquelle il appartient (management,<br />
réalisation, support, etc.).<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 21 / 27
4. <strong>La</strong> place de l’amélioration continue dans la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong><br />
L’amélioration continue est un des concepts de base des systèmes de management de la qualité.<br />
Nous avons vu dans le paragraphe précédent l’intégration de ce concept dans l’approche processus et<br />
son intégration dans le « cycle PDCA ». Le point de départ de ce cycle est la définition de la<br />
« politique du laboratoire » (§ 4.2.2) ; elle est établie par la Direction du laboratoire. Celle-ci, outre<br />
sa volonté de mettre en œuvre des «bonnes pratiques professionnelles», doit prendre en compte les<br />
exigences du client, ce qui paraît relever du bon sens de base, sans oublier de respecter ce que lui<br />
impose la réglementation ou la loi.<br />
Cette politique doit être mise par écrit et communiquée à toute partie intéressée, en particulier aux<br />
collaborateurs du laboratoire.<br />
<strong>La</strong> représentation schématique peut être :<br />
Exigences<br />
du client<br />
§ 4.2.4<br />
Exig. Légales<br />
Réglementaires<br />
§ 4.2.4<br />
Politique<br />
§ 4.2.2<br />
Cette politique va servir à fixer « des objectifs » (§ 4.2.2) au laboratoire ; ces objectifs permettront<br />
de suivre la mise en œuvre et l’efficacité des processus :<br />
Exigences<br />
du client<br />
§ 4.2.4<br />
Exig. Légales<br />
Réglementaires<br />
§ 4.2.4<br />
Politique<br />
§ 4.2.2<br />
Objectifs<br />
§ 4.2.2<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 22 / 27
Ces objectifs sont déclinés sur les processus "techniques" (« réalisation » et « supports ») :<br />
Exigences<br />
du client<br />
§ 4.2.4<br />
Exig. Légales<br />
Règlement.<br />
§ 4.2.4<br />
Politique<br />
§ 4.2.2<br />
Le suivi de ces objectifs sera réalisé à l’aide<br />
d’indicateurs (par exemple), et les données<br />
qui en découlent devront être analysées<br />
(§ 4.10) pour en tirer des informations sur<br />
le fonctionnement de ces processus "techni-.<br />
ques". Cela permettra d’en assurer le pilotage.<br />
(Voir FD X 50-176 § 7 « Pilotage et<br />
amélioration des processus »).<br />
Objectifs<br />
§ 4.2.2<br />
§ 5 Processus supports<br />
§ 5 Processus<br />
du laboratoire<br />
(essais, étalonnage)<br />
Analyse des<br />
données<br />
§ 4.10<br />
Indicateurs<br />
Afin de continuer le bouclage du cycle d’amélioration continue, la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong><br />
demande de prendre en compte les « travaux d’essai et/ou d’étalonnage non conformes » (§ 4.9), les<br />
« réclamations » (§ 4.8) et les « audits internes » (§ 4.14) qui alimentent le cycle :<br />
Exigences<br />
du client<br />
§ 4.2.4<br />
Exig. Légales<br />
Règlement.<br />
§ 4.2.4<br />
Politique<br />
§ 4.2.2<br />
Actions<br />
correctives<br />
§ 4.11<br />
Actions<br />
préventives<br />
§ 4.12<br />
Objectifs<br />
§ 4.2.2<br />
Audits<br />
internes<br />
§ 4.14<br />
§ 5 Processus supports<br />
Non<br />
conformes<br />
§ 4.9<br />
§ 5 Processus<br />
du laboratoire<br />
(essais, étalonnage)<br />
Analyse des<br />
données<br />
§ 4.10<br />
Réclamations<br />
§ 4.8<br />
Indicateurs<br />
Ces dysfonctionnements déclenchent des « actions correctives » (§ 4.11) et des « actions<br />
préventives » (§ 4.12) qui permettent de travailler sur les causes des problèmes rencontrés afin de les<br />
éliminer définitivement.<br />
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Ce véritable apprentissage par l’expérience est une des bases essentielles du management de la<br />
qualité, souvent résumée par le slogan : "une erreur n’est pas une faute, mais une opportunité<br />
d’amélioration".<br />
Le cycle sera complet avec les « revues de direction » (§ 4.15) qui font périodiquement le bilan du<br />
fonctionnement du système de management. Les éléments sur lesquels se base cette revue sont issus<br />
des étapes qui précèdent dans le cycle d’amélioration continue :<br />
Exigences<br />
du client<br />
§ 4.2.4<br />
Exig. Légales<br />
Règlement.<br />
§ 4.2.4<br />
Bilan<br />
Politique<br />
§ 4.2.2<br />
Revues de<br />
direction<br />
§ 4.15<br />
Actions<br />
correctives<br />
§ 4.11<br />
Actions<br />
préventives<br />
§ 4.12<br />
Objectifs<br />
§ 4.2.2<br />
Audits<br />
internes<br />
§ 4.14<br />
§ 5 Processus supports<br />
Non<br />
conformes<br />
§ 4.9<br />
§ 5 Processus<br />
du laboratoire<br />
(essais, étalonnage)<br />
Analyse des<br />
données<br />
§ 4.10<br />
Réclamations<br />
§ 4.8<br />
Indicateurs<br />
Les éléments de sortie des revues de direction doivent comporter des décisions, reprises dans des<br />
plans d’action, avec pour but l’amélioration générale du système.<br />
<strong>La</strong> politique peut être revue à cette occasion, amendée ou complétée en fonction des évolutions du<br />
laboratoire et de son contexte (marché ou législation). Les objectifs sont confirmés ou modifiés, en<br />
fonction des résultats de la période écoulée.<br />
Le cycle d’amélioration continue est ainsi cohérent et peut être relancé pour une période. Il est<br />
classique de considérer qu’une périodicité annuelle est la plus naturelle pour la vie du système,<br />
comme pour celle du laboratoire. Elle est suggérée dans la Note 1 du § 4.15 de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong><br />
<strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong>.<br />
Par ailleurs, ce schéma appelle quelques explications complémentaires quant à la position, dans le<br />
chapitre sur le management de la qualité de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong>, de paragraphes liés au<br />
fonctionnement du laboratoire, ce qui les amènerait logiquement à être présentés dans le chapitre sur<br />
la réalisation des essais/étalonnages ou en support de ceux-ci. Ces paragraphes concernent :<br />
o « § 4.4 (la) Revue des demandes, appels d’offres et contrats »<br />
o « § 4.5 (la) Sous-traitance des essais et des étalonnages »<br />
o « § 4.6 (les) Achats de services et de fournitures ».<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 24 / 27
Par contre, on trouve dans les exigences techniques, un paragraphe typiquement "qualité" avec :<br />
o « § 5.9 Assurer la qualité des résultats d’essai et d’étalonnage ».<br />
Ces positionnements respectifs ne font qu’illustrer l’imbrication des éléments de système de<br />
management avec les outils de maîtrise technique : les uns ont besoins des autres pour fonctionner et<br />
ces derniers s’appuient sur eux pour exister et s’améliorer.<br />
Pour clarifier l’ensemble de ces concepts, il est pratique de faire la synthèse entre les prescriptions<br />
relatives au management et la notion d’amélioration continue. Pour cela il est tentant de<br />
positionner le cycle PDCA, symbole de cette dernière notion, sur le schéma que nous venons de<br />
construire pas à pas :<br />
Act<br />
Plan Plan<br />
Act<br />
Act<br />
P<br />
A<br />
Check<br />
Check<br />
D<br />
C<br />
Do<br />
Do<br />
Check<br />
Check<br />
Il est rassurant de constater qu’il y a une complète cohérence entre les exigences du référentiel et les<br />
principes de base de l’amélioration continue.<br />
Cette notion d’amélioration continue et le principe du cycle (PDCA) sont totalement communs à<br />
tous les systèmes de management. En effet, historiquement on retrouve cette exigence pour la<br />
première fois dans l’<strong>ISO</strong> 14001 (« <strong>Management</strong> environnemental ») dès la parution du référentiel en<br />
1996.<br />
Il faut cependant noter que cette notion de base remonte aux années 50 (et probablement avant) et a<br />
été proposée par Edwards DEMING dans le cadre des démarches de « management par la qualité »,<br />
plus souvent connues sous le vocable de « qualité totale ».<br />
En 1999, le guide OHSAS 18001 (« <strong>Management</strong> de la santé et de la sécurité au travail ») a pris le<br />
même parti, paraphrasant l’<strong>ISO</strong> 14001.<br />
Cofrac – Section <strong>La</strong>boratoires 25 / 27
Il a fallu attendre la version de l’<strong>ISO</strong> 9001 sortie en décembre 2000 pour retrouver explicitement<br />
cette notion d’amélioration continue dans le « <strong>Management</strong> de la qualité ».<br />
On peut donc conclure que l’ensemble des référentiels de système de management utilisent<br />
l’amélioration continue comme principe de base. <strong>La</strong> norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> ne fait pas<br />
exception à la règle.<br />
CONCLUSION<br />
<strong>La</strong> révision de la norme <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> est une bonne chose ; cependant, la nouvelle version<br />
(2005) reste timide sur l’approche processus qui n’est qu’indirectement présentée. Cette évolution<br />
sera donc naturellement suivie d’autres amendements (vers 2013 / 2014) qui, souhaitons-le,<br />
permettront à ce référentiel de rejoindre complètement les concepts du management de la qualité et<br />
ses deux principaux thèmes : l’amélioration continue et l’approche processus. On retrouve par contre<br />
plus clairement ce principe d’amélioration continue qui est commun à tous les référentiels de<br />
management.<br />
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Documents utilisés ou cités :<br />
ANNEXE A<br />
Références documentaires<br />
<strong>Norme</strong> <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2000 Prescriptions générales concernant la compétence des<br />
laboratoires d’étalonnage et d’essais<br />
<strong>Norme</strong> <strong>NF</strong> <strong>EN</strong> <strong>ISO</strong>/<strong>CEI</strong> <strong>17025</strong> : 2005 Exigences générales concernant la compétence des<br />
laboratoires d’étalonnage et d’essais<br />
<strong>Norme</strong> <strong>ISO</strong> 9000 : 2000 Systèmes de management de la qualité - Principes<br />
essentiels et vocabulaire<br />
<strong>Norme</strong> <strong>ISO</strong> 9001 : 2000 Systèmes de management de la qualité - Exigences<br />
<strong>Norme</strong> <strong>ISO</strong> 14001 Systèmes de management environnemental -<br />
Spécifications et lignes directrices pour son utilisation<br />
Guide OHSAS 18001 Systèmes de management de la santé et de la sécurité<br />
au travail - Spécifications<br />
Fascicule de Documentation FD X 50-176 <strong>Management</strong> de la qualité - <strong>Management</strong> des processus<br />
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