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Semaine de la sensibilisation aux antibiotiques, novembre 2011

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<strong>Semaine</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>sensibilisation</strong> <strong>aux</strong> <strong>antibiotiques</strong>, <strong>novembre</strong> <strong>2011</strong>Daniel Thirion, Abou MounchiliTranscription: Marjo<strong>la</strong>ine Hébert<strong>de</strong> complication, <strong>de</strong>s patients qui étaient en choc septique <strong>aux</strong>soins intensifs. Et l{, on regar<strong>de</strong> c’est quoi <strong>la</strong> conséquence <strong>de</strong>choisir un antibiotique approprié, selon le pathogène en cause. Sivous regar<strong>de</strong>z par exemple, au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> première ligne pour lespatients qui avaient une pneumonie, le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> mortalité, si onchoisissait le bon antibiotique où le t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> survie était proche <strong>de</strong>50%. Et si on choisissait un mauvais antibiotique au premier jour<strong>de</strong> traitement qui ne concordait pas avec les pathogènes en causele t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> survie était beaucoup plus faible, so autour <strong>de</strong> 10%.Alors, ce qui est important à retenir pour les praticiens qui sontsurtout <strong>aux</strong> soins intensifs, c’est qu’ y faut vraiment essayer <strong>de</strong>choisir le bon antibiotique selon les pathogènes en cause. Mais cequi faut aussi retenir, c’est que pour les patients qui ne reçoiventpas les bons <strong>antibiotiques</strong> selon le pathogène, ça peut entraîner<strong>de</strong>s conséquences importantes.Si on regar<strong>de</strong> au niveau du milieu communautaire, l’impacte <strong>de</strong> <strong>la</strong>résistance <strong>aux</strong> <strong>antibiotiques</strong> est beaucoup moins c<strong>la</strong>ir, surtout auniveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> mortalité. On voit pas une nette différence. C’est parceque les patients, si ils sont capables <strong>de</strong> traiter eux même leurpropre infection sans antibiotique, y aura aucune conséquence <strong>de</strong><strong>la</strong> résistance. Y sont capable <strong>de</strong> survivre. Alors ce qu’on voit dansquelques situations, c’est qu’on a <strong>de</strong>s patients qui sont pascapables <strong>de</strong> guérir sans <strong>antibiotiques</strong>, et lorsque qu’on donne unantibiotique inadéquat, c’est l{ qu’on voit l’augmentation <strong>de</strong>scomplications.Alors dans certaines situations on va avoir un échec en |incomp11 :28|thérapie, progression <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, ce qui mène à d’autresmesures diagnostiques, dans certains cas y vont se ramasser <strong>aux</strong>soins intensifs, et dans <strong>de</strong>s rares cas y vont aussi décédé <strong>de</strong>scomplications.Alors, si jamais vous voulez lire un petit peu plus, je vous présenteun article <strong>de</strong> revue sur cette diapo qui présente un peu lesconséquences d’une perspective <strong>de</strong> société <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance <strong>aux</strong><strong>antibiotiques</strong>. Ils ont pris différentes situations, par exemple, leMRSA, le Staphylococus Aureus résistant <strong>aux</strong> Pénicillines, soit <strong>la</strong>Méthicilline, <strong>la</strong> Cloxaciline, ou l’Oxacilline. Et on voit qu’y a unePUBLIC HEALTH AGENCY of CANADA//AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE du CANADA 5

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