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Semaine de la sensibilisation aux antibiotiques, novembre 2011

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<strong>Semaine</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>sensibilisation</strong> <strong>aux</strong> <strong>antibiotiques</strong>, <strong>novembre</strong> <strong>2011</strong>Daniel Thirion, Abou MounchiliTranscription: Marjo<strong>la</strong>ine Héberts’applique { d’autres types <strong>de</strong> bactéries, comme par exemple, leStreptococcus pneumoniae. Et ce qu’on voit surtout dans cettesituation l{, c’est vraiment l’usage inapproprié <strong>de</strong>s <strong>antibiotiques</strong>qui favorisent l’émergence <strong>de</strong> résistance. Donc <strong>la</strong> bactérie, elle a unhaut t<strong>aux</strong> <strong>de</strong> mutation, et sur exposition <strong>aux</strong> <strong>antibiotiques</strong> va créer<strong>la</strong> résistance en cours <strong>de</strong> traitements.Alors c’est dans ces situations l{ que le contrôle ou l’amélioration<strong>de</strong>s pratiques au niveau d’usage <strong>de</strong>s <strong>antibiotiques</strong> peut minimiserl’émergence à <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die résistante. Alors c’estpour ça que pour le Streptococcus pneumoniae, le choix <strong>de</strong>s agentsutilisés au sein d’une popu<strong>la</strong>tion, par exemple, <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionquébécoise, aura un impacte sur <strong>la</strong> résistance du Streptococcuspneumoniae.Alors dans ce contexte ci, y faut choisir le bon antibiotique pour <strong>la</strong>bonne durée, et essayer d’éviter l’usage <strong>de</strong>s <strong>antibiotiques</strong> dans <strong>de</strong>ssituations d’infections virales, par exemple.Alors, ce que vous avez vu, ce qu’on a vu jusqu’{ maintenant, je saisqu’on va très vite sur cette présentation, c’est le, les conceptsd’impacte <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance sur les ma<strong>la</strong>dies infectieuses et sur <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion. On a vu les mécanismes <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> <strong>la</strong>résistance. On a vu comment se transmet <strong>la</strong> résistance.Et maintenant je vous présente qu’est-ce qu’on peut faire poursurvenir à <strong>la</strong> résistance chez un patient particulier, et qu’est-cequ’on peut faire au niveau <strong>de</strong> nos, <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Alors ce qu’onpeu faire pour un patient en particulier, d’abord c’est <strong>de</strong> choisir lesagents <strong>de</strong> première ligne qui sont recommandés. Et c’est ce qu’onsuggère <strong>de</strong> faire à travers les lignes québécoises pour les infectionsacquises en milieu communautaire. Pour les situationshospitalières, généralement, y a <strong>de</strong>s lignes directrices au sein <strong>de</strong>chacune <strong>de</strong>s institutions.On peut, dans <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> résistance, ben c’est-à-dire, dans <strong>de</strong>s casd’échecs { <strong>la</strong> thérapie, y faut bien évaluer ces échecs. Les échecspeuvent être dus à différentes causes, par exemple, l’|in- ? 21 :31|<strong>de</strong>s patients <strong>aux</strong> <strong>antibiotiques</strong>. Y peut avoir <strong>de</strong>s interactionsmédicamenteuses qui mènent à <strong>de</strong>s échecs. Ça peut être unmauvais dosage, ça peut être une non-absorption <strong>de</strong> l’antibiotiquePUBLIC HEALTH AGENCY of CANADA//AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE du CANADA 9

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