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Les grenouilles - Science en ligne

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<strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong>3 e cycle


Un amphibi<strong>en</strong> fait partie des vertébrés. C’est un animal ovipare (il pond des oeufs)et la larve vit dans l’eau.La gr<strong>en</strong>ouille fait partie des amphibi<strong>en</strong>s comme le crapaud, le triton ou lasalamandre. Qu’elle soit verte ou brune, la gr<strong>en</strong>ouille s’éloigne peu des mares etdes rivières.La peau de la gr<strong>en</strong>ouille ne porte ni poils, ni plumes, ni écailles, on dit qu’elleest nue. La peau est égalem<strong>en</strong>t mince et humide, c’est elle qui permet à lagr<strong>en</strong>ouille de respirer. En effet, même si la gr<strong>en</strong>ouille a deux poumons, ils sontsi petits qu’ils ne suffis<strong>en</strong>t pas à sa respiration.


Au départ, le têtard respire comme le poisson à l’aide de branchies. Il nepeut vivre que dans l’eau. Ensuite, il va de plus <strong>en</strong> plus souv<strong>en</strong>t à lasurface de l’eau pour respirer car deux poumons se sont développés.Sur terre, la gr<strong>en</strong>ouille se déplace <strong>en</strong> sautant et dans l’eau elle nage <strong>en</strong>dét<strong>en</strong>dant ses pattes de derrière.<strong>Les</strong> pattes de derrière sont longues et musclées, repliées <strong>en</strong> Z au repos. Il y acinq doigts réunis par une fine peau : on parle de pattes palmées. <strong>Les</strong> pattes dedevant sont plus courtes et terminées par quatre doigts séparés.


Schéma du cycle de vie de la gr<strong>en</strong>ouille (6 stades) :Des oeufs / un têtard après éclosion / un têtard de 2 mois (pattes de derrière) /un têtard de 2 mois et demi (4 pattes) / un têtard de 4 mois (queue raccourcie,sorti de l’eau) / une gr<strong>en</strong>ouille adulte


Le sommeilEn état de repos, certaines <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> ne connaiss<strong>en</strong>t pas d’abaissem<strong>en</strong>t de lavigilance mais, chez la plupart d’<strong>en</strong>tre elles, notamm<strong>en</strong>t chez les espècesarboricoles, le sommeil existe.La gr<strong>en</strong>ouille résiste bi<strong>en</strong> au froid mais elle ne vit activem<strong>en</strong>t que si latempérature n’est pas trop basse. Dès qu’il comm<strong>en</strong>ce à faire froid, elle perdbeaucoup de sa vitalité et devi<strong>en</strong>t comme à demi <strong>en</strong>dormie. Elle se terre alorsdans le sol, dans la boue des rivières, où elle n’a, jusqu’au retour du printemps,qu’une vie lat<strong>en</strong>te. Dép<strong>en</strong>sant très peu d’énergie, cet animal à sang froid peutjeûner très longtemps (2 ans <strong>en</strong>viron).On peut susp<strong>en</strong>dre les fonctions vitales d’une gr<strong>en</strong>ouille <strong>en</strong> la congelant. Ilfaudra <strong>en</strong>suite une dizaine de minutes, une fois décongelée, pour la faire rev<strong>en</strong>irà la vie. Dans son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t naturel, l’animal peut être pris par la glacelorsqu’il hiberne dans la vase du fond des mares. Après la fonte de celle-ci, il nesortira de sa torpeur qu’au bout de plusieurs heures. <strong>Les</strong> organes internesutilis<strong>en</strong>t un antigel naturel (le glucose, parfois le glycérol).


L'appareil respiratoireL’équilibre physiologique de la gr<strong>en</strong>ouille se réalise dans un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t à fortehygrométrie. Dans une atmosphère peu humide, la gr<strong>en</strong>ouille se déshydrate parévaporation et comm<strong>en</strong>ce à haleter.<strong>Les</strong> poumons sont de simples sacs aux parois très minces et bi<strong>en</strong> pauvres <strong>en</strong>vaisseaux sanguins. Pour faire <strong>en</strong>trer l’air dans ses poumons, la gr<strong>en</strong>ouille l’avale.Contrairem<strong>en</strong>t aux mammifères, la gr<strong>en</strong>ouille ne peut ni dilater ni contracter sespoumons car elle est dépourvue de cage thoracique.


La peau est très vascularisée et r<strong>en</strong>ferme un grand nombre de glandes quisécrèt<strong>en</strong>t du mucus, dont le rôle est de lui conserver humidité et élasticité. Larespiration cutanée (plus importante que la respiration pulmonaire) est ainsifacilitée car il ne se produit d’échange gazeux à travers une paroi que si celle-ciest humide.Ci-contre une gr<strong>en</strong>ouille est placée dans un récipi<strong>en</strong>t rempli d'air chloroformé. Satête passe à travers une membrane fermant hermétiquem<strong>en</strong>t le bocal. Lagr<strong>en</strong>ouille peut donc respirer de l'air pur. Pourtant, au bout de quelques minutes,elle est anesthésiée. L'air chloroformé a traversé sa peau.


La circulation sanguineLa gr<strong>en</strong>ouille adulte possède deux circulations : une petite assurant le circuitcoeur-poumons et une grande qui assure le circuit coeur-organes.La température ambiante peut moduler le rythme cardiaque.


Le squeletteLa taille de la gr<strong>en</strong>ouille varie de 0,5 à 1,5 cm de long (rainette bicolore duQue<strong>en</strong>sland) jusqu’à 40 cm (gr<strong>en</strong>ouille Goliath du Cameroun). Le squelettecomporte de 7 à 10 vertèbres. Leurs côtes sont courtes, très rudim<strong>en</strong>taires et nonsoudées au sternum, ce qui supprime la cage thoracique. Ri<strong>en</strong> ne sépare lacavité intestinale des côtes : le diaphragme n’existe pas.La boîte crâni<strong>en</strong>ne est large mais courte. Leur cerveau est simple. Comme leursactes principaux (la nage et le saut) sont des mouvem<strong>en</strong>ts simples, le cervelet quiles commande est rudim<strong>en</strong>taire.<strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> occup<strong>en</strong>t l’avant-dernièreplace dans l’échelle d’intellig<strong>en</strong>ce desvertébrés, précédant seulem<strong>en</strong>tles poissons.


La différ<strong>en</strong>ciation mâle/femelleLa différ<strong>en</strong>ciation sexuelle est postérieure à la métamorphose et a lieu lors de lacroissance.Le mâle possède une taille légèrem<strong>en</strong>t plus petite que la femelle.


Le choix du part<strong>en</strong>aireEn mars, les <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> sort<strong>en</strong>t de leur hibernation. Dès que la températureextérieure atteint <strong>en</strong>viron 7°C, les individus se mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> route vers le site dereproduction, s’il n’était pas déjà sur place. Chez la plupart des espèces,l’accouplem<strong>en</strong>t a lieu dans l’eau.<strong>Les</strong> femelles, <strong>en</strong>core à quelques kilomètres de distance, perçoiv<strong>en</strong>t le cri nuptialémis par leurs congénères grâce aux gonflem<strong>en</strong>ts des sacs vocaux.Gonflem<strong>en</strong>t des sacs vocaux permettant l'émission deson.


Chanter la bouche ferméeElle ferme la bouche et pince les narines. Après avoir inspiré profondém<strong>en</strong>t, elle faitfaire à l’air un va-et-vi<strong>en</strong>t de façon répétée <strong>en</strong>tre le larynx et le sac vocal qu’elle adans sa gorge ou sur les côtés de sa tête. Chez certaines espèces, ce sac vocals’<strong>en</strong>fle tellem<strong>en</strong>t qu’il est presque aussi gros que la gr<strong>en</strong>ouille elle-même! Lorsqu’ellechante, on a l’impression qu’elle fait des bulles avec de la gomme à mâcher!De façon surpr<strong>en</strong>ante, la plupart des femelles ont une voix très faible, voireinexistante. Elles se cont<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t d’écouter les chants des mâles. Cep<strong>en</strong>dant, necroyez pas qu’une femelle réponde à l’appel de n’importe quel mâle. Elle ne réagitqu’aux cris de ceux de sa propre espèce.


L'audition<strong>Les</strong> amphibi<strong>en</strong>s n’ont pas d’oreille externe : les tympans, généralem<strong>en</strong>t placésderrière les yeux, sont à fleur de peau, et non au c<strong>en</strong>tre du conduit auditif.L’appareil auditif évolué annonce celui des vertébrés supérieurs. La gr<strong>en</strong>ouille<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d moins bi<strong>en</strong> que le crapaud.L’audition et le tact sont développés et peuv<strong>en</strong>t fonctionner de manière couplée,notamm<strong>en</strong>t lors de l’accouplem<strong>en</strong>t.


Le toucher<strong>Les</strong> pattes avants de la gr<strong>en</strong>ouille n’ont que 4 doigts. Le pouce n’existe pas. <strong>Les</strong>pattes arrières ont 5 doigts.Chez les espèces arboricoles, le bout des doigts est composé de pelotes adhésivesmolles leur permettant de s’accrocher aux arbres.La peau simple des batraci<strong>en</strong>s est s<strong>en</strong>sible aux agressions physiques oubiologiques. La peau est totalem<strong>en</strong>t nue : ni poils, ni plumes, ni écailles. Certainesespèces de <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> ont des pattes arrières velues. Ces poils leur serv<strong>en</strong>t pourrespirer.


L'odoratL’odorat est rudim<strong>en</strong>taire. <strong>Les</strong> narines s’ouvr<strong>en</strong>t à l’intérieur, directem<strong>en</strong>t dansla partie intérieure du palais.


Le goût<strong>Les</strong> amphibi<strong>en</strong>s aval<strong>en</strong>t leur proie, sans la mâcher. Ils ne peuv<strong>en</strong>t pas mordre etne sont donc pas dangereux. <strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> ne mâch<strong>en</strong>t pas mais peuv<strong>en</strong>técraser leur victime avec leurs maxillaires. La langue est quelquefois fixée à lapartie antérieure de la bouche ce qui lui permet de se retourner vers l’extérieurd’une manière très caractéristique. Visqueuse et collante, elle sert à la capturedes insectes. Comme chez les reptiles et les oiseaux, le tube digestif desamphibi<strong>en</strong>s se termine par un cloaque.


La vueSitués sur le sommet de la tête, les yeux de la gr<strong>en</strong>ouillelui permett<strong>en</strong>t de voir sans être vue lorsqu’elle setrouve dans l’eau. Chaque oeil est garni de deuxpaupières. Une troisième, transpar<strong>en</strong>te, protègel'oeil dans l'eau et garde l'oeil humide <strong>en</strong> dehors.La vision de la gr<strong>en</strong>ouille est moins bonne sur terre car l’accommodation se fait pardéplacem<strong>en</strong>t du cristallin. Elle pourrait discerner la plupart des couleurs, avec unes<strong>en</strong>sibilité plus importante au bleu et aux couleurs sombres. La vision crépusculaireest vraisemblablem<strong>en</strong>t partielle. Lorsqu’un objet (ou son ombre) est gros et serapproche, la gr<strong>en</strong>ouille le perçoit comme un prédateur év<strong>en</strong>tuel et s’<strong>en</strong>fuit.Lorsqu’un petit point sombre ou brillant s’éloigne, la gr<strong>en</strong>ouille projette sa languepour le happer. Elle ne s’intéresse donc à des proies pot<strong>en</strong>tielles que quand cellescisont <strong>en</strong> mouvem<strong>en</strong>t


<strong>Les</strong> proies<strong>Les</strong> têtards sont ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t herbivores.<strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> sont presque exclusivem<strong>en</strong>tcarnivores. La capture de la proie est effectuée<strong>en</strong> plein bond ou immobile grâce à la langue etaux mâchoires. <strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> consomm<strong>en</strong>tbeaucoup d’insectes et de mollusques. Certaines espèces se nourriss<strong>en</strong>t depoissons, de tritons, de salamandres et même de petites <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> de leur espècevoire d’autres <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> et de crapauds adultes. En effet, le cannibalisme estfréqu<strong>en</strong>t.Certaines <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> dévor<strong>en</strong>t de jeunes couleuvres. La gr<strong>en</strong>ouille taureau, unedes plus grosses <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> chasse même des oiseaux.


<strong>Les</strong> prédateursIl existe de nombreux prédateurs de <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> : couleuvres aquatiques, hérons,cigognes, loutres, belettes, taupes ou <strong>en</strong>core r<strong>en</strong>ards quand ils sont affamés. <strong>Les</strong>dytiques, des coléoptères aquatiques, mang<strong>en</strong>t les têtards. Le prédateur le plusredoutable est cep<strong>en</strong>dant l’homme. Parmi les batraci<strong>en</strong>s, les anoures sont ceux quiont le moins de capacités de régénération d’un membre amputé.La peau comporte de nombreuses glandes cutanées dont certaines produis<strong>en</strong>t duv<strong>en</strong>in. La gr<strong>en</strong>ouille n’a pas d’appareil inoculateur de v<strong>en</strong>in. Celui-ci se répand parpression des glandes et peut paralyser de manière foudroyante un singe ou unoiseau. <strong>Les</strong> colorations vives et variées de beaucoup de <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> tropicalesindiqu<strong>en</strong>t aux év<strong>en</strong>tuels prédateurs la toxicité de leur chair.


Quelques espèces québécoisesLa gr<strong>en</strong>ouille des MaraisIl s'agit d'une vraie gr<strong>en</strong>ouille de taillemoy<strong>en</strong>ne dont la peau est douce et ocre.Elle a des crêtes dorso-latérales jaunesproémin<strong>en</strong>tes et son v<strong>en</strong>tre ainsi que lesfaces antérieures de ses pattespostérieures sont d'un jaune vif. Elle sedistingue des autres <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> par lesrangées parallèles de taches foncées etde forme carrée sur le dos. <strong>Les</strong> adultespeuv<strong>en</strong>t atteindre une taille de presque 9cm.Le cri de la gr<strong>en</strong>ouille des marais est un doux ronflem<strong>en</strong>t qui ressembleun peu au beuglem<strong>en</strong>t d'une vache. Il ne se r<strong>en</strong>d pas très loin et n'estsouv<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du lors des <strong>en</strong>quêtes sur les cris. <strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> desmarais pouss<strong>en</strong>t leur cri sous l'eau. Il ressemble à celui de la gr<strong>en</strong>ouilleléopard mais n'a pas les courts grognem<strong>en</strong>ts du cri complet de celle-ci.


<strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> des marais se reproduis<strong>en</strong>t de la moitié à la fin du printemps,un peu plus tard que pour les <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> léopards dans la même région. Desmasses d'œufs comptant de 2000 à 3000 œufs sont pondus dans des eauxcalmes et ils éclos<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 11 à 21 jours. <strong>Les</strong> têtards se transform<strong>en</strong>t après<strong>en</strong>viron 80 jours.<strong>Les</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> des marais pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t deux à trois années avant d'atteindre leurmaturité et elles viv<strong>en</strong>t normalem<strong>en</strong>t jusqu'à quatre ans. Elles se nourriss<strong>en</strong>td'escargots, de petits écrevisses et d'une variété d'insectes.


L'accouplem<strong>en</strong>t a lieu plus tard que chez la plupart des autres <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> et il seproduit généralem<strong>en</strong>t de la mi-juin à la fin juillet durant des nuits chaudes,humides ou pluvieuses. <strong>Les</strong> masses d'œufs peuv<strong>en</strong>t cont<strong>en</strong>ir jusqu'à 20 000œufs et se répandre sur la surface de l'eau lorsqu'elles sont tout d'abordpondues. <strong>Les</strong> têtards ont une croissance pouvant durer jusqu'à trois ans avantqu'ils se transform<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong>.<strong>Les</strong> ouaouarons mâles atteign<strong>en</strong>t la maturité <strong>en</strong>viron trois ans après leurtransformation alors que les femelles peuv<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>dre cinq années oudavantage pour atteindre la leur. Dans la nature, ils sont connus pour vivrejusqu'à neuf ans après leur transformation. <strong>Les</strong> ouaouarons sont reconnus pourleur appétit vorace et les plus petites <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> (y compris d'autresouaouarons!) constitu<strong>en</strong>t une importante part de leur régime alim<strong>en</strong>taire, <strong>en</strong> plusdes insectes, des petits mammifères et même des petits oiseaux à l'occasion.L'hiver, les ouaouarons hibern<strong>en</strong>t dans de grands étangs profonds, des lacs etdes rivières.


La rainette CrucifèreLa rainette Crucifère est une rainette typique puisqu'elle est petite, avec degrosses v<strong>en</strong>touses, et qu'elle varie <strong>en</strong> coloration de l'ocre au gris. Elle sedistingue des autres rainettes par un X sur le dos. Ces petites <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong>n'atteign<strong>en</strong>t pas plus de 3 cm.Bi<strong>en</strong> que la rainette crucifère soitrépandue et abondante, et que son cri soitfamilier pour plusieurs personnes, celademande beaucoup de pati<strong>en</strong>ce et depersistance pour <strong>en</strong> voir une.<strong>Les</strong> rainettes crucifères hibern<strong>en</strong>t sous lesrondins et les écorces qui sont détachées.En outre, elles sont tolérantes au gel.Il est parfois possible d'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre ànouveau leur cri à l'automne, mais cela nese traduit pas par une activité dereproduction.


D’autres <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> et crapauds …<strong>Les</strong> crapauds cornus viv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Asie. <strong>Les</strong> excroissancesau-dessus de leurs paupières leur permett<strong>en</strong>t de secamoufler de jour <strong>en</strong> imitant les feuilles mortes.D<strong>en</strong>drobate bleuCrapaudcornuD<strong>en</strong>drobate bleu ou gr<strong>en</strong>ouille tueuse oubi<strong>en</strong> gr<strong>en</strong>ouille vénéneuse ou <strong>en</strong>coregr<strong>en</strong>ouille à flèches empoisonnées. Ellessont appelées ainsi car les Américains d’Amazonie recouvrai<strong>en</strong>t lapointe de leur flèche avec leur v<strong>en</strong>in pour chasser à la sarbacane ouà l’arc. Ils récupérai<strong>en</strong>t le v<strong>en</strong>in <strong>en</strong> faisant cuire l’animal, car <strong>en</strong>mourant, elle sécrète tout son v<strong>en</strong>in.


Gr<strong>en</strong>ouille singeMicrohylidedu ZimbabweLorsqu’elles s’expos<strong>en</strong>t au soleil, ces<strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong> sécrèt<strong>en</strong>t un écran solaireavec les glandes de leur dos, qu’elless’appliqu<strong>en</strong>t sur tout le corps.Gr<strong>en</strong>ouille tomate deMadagascarCes <strong>gr<strong>en</strong>ouilles</strong>s’<strong>en</strong>fouiss<strong>en</strong>tdans la terre.Elles march<strong>en</strong>tà reculonslorsqu’ellesfouiss<strong>en</strong>t, utilisant lestubercules cornés de sespattes postérieures pourremuer le sol.Elles mesur<strong>en</strong>t 9 ou 10 cm. Ellespeuv<strong>en</strong>t se gonfler quand elles sontdérangées ou irritées. Elles peuv<strong>en</strong>tégalem<strong>en</strong>t créer une sécrétiondermique très poisseuse qui lesprotège des prédateurs.

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