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Lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l'égard de la ...

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LUTTER CONTRE LA STIMATISATION ET LA DISCRIMINATIONÀ L’ÉGARD DE LA SANTÉ MENTALE AU CANADA :FAIRE RAYONNER LE CHANGEMENT DEPUIS L’ÉCOLELe Centre d’excellence provincial au CHEO en santé mentale <strong>de</strong>s enfants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s adosMention <strong>de</strong> source : Artistes ayant participé au proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> peinture murale en 2006 — C<strong>la</strong>ire Brascoupé, A<strong>la</strong>n Hay, Sébastien Lemire-Mu<strong>la</strong>to <strong>et</strong> Angeliqua Pauzé — sous <strong>la</strong> direction d’Adam Davidson <strong>de</strong>l’École d’art d’Ottawa.Un mon<strong>de</strong> sans <strong>stigmatisation</strong> serait...un mon<strong>de</strong> où règnent <strong>la</strong> paix <strong>et</strong> l’égalité <strong>et</strong> où l’énergiepositive <strong>et</strong> le bonheur abon<strong>de</strong>nt;un mon<strong>de</strong> où l’acceptation <strong>et</strong> l’ai<strong>de</strong> vont <strong>de</strong> soi;un mon<strong>de</strong> où chacun est inclus <strong>et</strong> où les différences ne sontpas <strong>de</strong>s obstacles;un mon<strong>de</strong> d’unité où l’importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> singu<strong>la</strong>rité estreconnue.Ces mots, formulés par un groupe d’élèves artistes, traduisentl’inspiration ayant mené il y a quelques années à <strong>la</strong>conception d’une murale qui trône fièrement aujourd’huiau Centre d’excellence provincial en santé mentale <strong>de</strong>s enfants <strong>et</strong><strong>de</strong>s ados au Centre hospitalier pour enfants <strong>de</strong> l’est <strong>de</strong> l’Ontario(CHEO). L’œuvre est un rappel constant <strong>de</strong> ce qu’un mon<strong>de</strong> sans<strong>stigmatisation</strong> est beaucoup plus qu’un simple rêve : c’est unenécessité absolue pour que chaque enfant <strong>et</strong> chaque adolescente<strong>et</strong> adolescent bénéficie <strong>de</strong>s conditions les plus propices à sonépanouissement.Selon <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé mentale du Canada :Le terme <strong>stigmatisation</strong> désigne les façons négatives <strong>et</strong>préjudiciables utilisées pour étiqu<strong>et</strong>er les personnes quivivent avec une ma<strong>la</strong>die mentale. Souvent, les personnessont étiqu<strong>et</strong>ées comme n’étant rien <strong>de</strong> plus que <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>dieelle-même. La <strong>stigmatisation</strong> correspond à une attitu<strong>de</strong> <strong>et</strong>à une croyance qu’entr<strong>et</strong>iennent les personnes, souvent ausuj<strong>et</strong> d’une minorité comme les personnes vivant avec unema<strong>la</strong>die mentale.Le terme <strong>discrimination</strong> désigne <strong>la</strong> façon dont lespersonnes vivant avec une ma<strong>la</strong>die mentale sont traitées,intentionnellement ou non, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong>.Souvent traitées sans respect, ces personnes font l’obj<strong>et</strong><strong>de</strong> comportements tels que l’exclusion, l’intimidation,l’agression, les railleries <strong>et</strong> <strong>la</strong> dépréciation. La <strong>discrimination</strong>peut engendrer <strong>de</strong>s limites <strong>et</strong> <strong>de</strong>s obstacles auxnombreuses possibilités qu’offre <strong>la</strong> vie. COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA. Lutte <strong>contre</strong> <strong>la</strong><strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> — P<strong>la</strong>n opérationnel, Calgary, [En ligne], juin 2008.[http://www.mentalhealthcommission.ca/SiteCollectionDocuments/Anti-Stigma/FR_AS_CampaignOpP<strong>la</strong>n2008.pdf ] (Consulté le 4 février 2009).


| LUTTER CONTRE LA STIMATISATION ET LA DISCRIMINATION |De 15 à 20 p. 100 <strong>de</strong>s enfants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s jeunes sont atteints d’une formeou d’une autre <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die mentale, mais à peine un sur six obtientl’ai<strong>de</strong> dont il a tant besoin. Divers facteurs contribuent à ce manque<strong>de</strong> soutien étonnant, mais <strong>la</strong> prévalence <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> comptent parmi les plus persistants <strong>et</strong> les pluscomplexes, atteignant <strong>de</strong>s personnes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> tous âges,les empêchant d’aller chercher un soutien précieux <strong>et</strong> alimentantleur sentiment <strong>de</strong> honte <strong>et</strong> <strong>de</strong> culpabilité. La <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong><strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> sont <strong>de</strong>s obstacles à <strong>la</strong> réalisation d’un pleinpotentiel <strong>et</strong> à l’expérience d’une vie comblée.La société canadienne offre peu <strong>de</strong> refuge <strong>contre</strong> ces <strong>de</strong>ux facteurs.Les familles, les groupes, les organismes, les lieux <strong>de</strong> travail,les services <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> les écoles présentent chacun leur mo<strong>de</strong>unique d’isolement <strong>et</strong> leurs stéréotypes propres à l’égard <strong>de</strong>spersonnes atteintes d’un trouble <strong>de</strong> santé mentale.Il ne sera pas facile <strong>de</strong> comprendre ces difficultés afin <strong>de</strong> s’attaquerau coeur du problème. Où commencer?Il est <strong>de</strong> plus en plus évi<strong>de</strong>nt que les écoles, compte tenu <strong>de</strong>leur rôle prépondérant dans <strong>la</strong> vie <strong>de</strong>s enfants, <strong>de</strong>s familles <strong>et</strong><strong>de</strong>s collectivités, sont le milieu idéal où commencer à façonnerun mon<strong>de</strong> libre <strong>de</strong> toute <strong>stigmatisation</strong>. Les salles <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sseperm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> joindre un grand nombre d’élèves en leur offrant<strong>de</strong> l’information <strong>et</strong> <strong>de</strong>s programmes conçus spécialement pourfavoriser les attitu<strong>de</strong>s <strong>et</strong> les comportements sains à l’égard <strong>de</strong><strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die mentale. Des travaux <strong>de</strong> recherche révèlent que lesjeunes cerveaux sont loin d’être figés <strong>et</strong> qu’enfants <strong>et</strong> ados peuventcontribuer à en faire beaucoup plus pour <strong>la</strong> communauté sco<strong>la</strong>ire.Les programmes en milieu sco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>vraient par ailleurs perm<strong>et</strong>tred’avoir une inci<strong>de</strong>nce sur les quartiers, les villes, les provinces <strong>et</strong>,au bout du compte, le pays entier.Bien que <strong>de</strong> nombreuses écoles s’intéressent déjà au problème<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> à l’égard <strong>de</strong> <strong>la</strong> race,<strong>de</strong> l’origine <strong>et</strong>hnique <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’orientation sexuelle, les questions <strong>de</strong>santé mentale en <strong>de</strong>meurent plutôt absentes. Il ne faut d’ailleurspas s’en surprendre, car il s’agit d’une tendance courante dansl’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> société.Malgré le potentiel énorme que pourraient offrir les programmessco<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> lutte <strong>contre</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong>associées à <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die mentale, il existe peu <strong>de</strong> données indiquantce qu’ils <strong>de</strong>vraient être, quand ils <strong>de</strong>vraient être offerts <strong>et</strong> commenten mesurer les r<strong>et</strong>ombées. La Commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé mentaledu Canada a déterminé que les enfants <strong>et</strong> les jeunes formeraientun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes ciblés par sa campagne nationale <strong>de</strong> lutte<strong>contre</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> (l’autre étant composé <strong>de</strong>s spécialistes <strong>de</strong>ssoins <strong>de</strong> santé), mais même c<strong>et</strong> organisme éprouve <strong>de</strong>s difficultésà trouver <strong>de</strong>s approches al<strong>la</strong>nt au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’enrichissement <strong>de</strong>sconnaissances <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s perceptions. Pour régler leproblème efficacement, il faut également trouver <strong>la</strong> façon <strong>de</strong>modifier les comportements discriminatoires néfastes qui sontperpétués à l’âge adulte.Alors, comment y parvenir? Pour répondre à c<strong>et</strong>te question,le Centre a entrepris une analyse documentaire systématique <strong>de</strong>sinterventions en milieu sco<strong>la</strong>ire visant à atténuer ou à enrayer <strong>la</strong><strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> à l’égard <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé mentale.C<strong>et</strong>te démarche n’a pas permis <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong> panacée, mais a mené à<strong>la</strong> tenue à Toronto d’une réunion <strong>de</strong> spécialistes d’ici <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’étrangerau cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle un éventail compl<strong>et</strong> <strong>de</strong> parties intéressées ontdébattu <strong>de</strong> pratiques prom<strong>et</strong>teuses <strong>et</strong> se sont engagées à promouvoirun programme <strong>de</strong> recherche afin <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s éléments probantsqui pourront être mis en œuvre dans les écoles du Canada <strong>et</strong> dumon<strong>de</strong> entier.Les spécialistes conviennent généralement qu’il n’y a pas <strong>de</strong> tempsà perdre lorsqu’il est question d’empêcher ou d’annuler l’acquisition<strong>de</strong> préjugés <strong>et</strong> <strong>de</strong> comportements discriminatoires. Il importe d<strong>et</strong>oucher les enfants le plus tôt possible à l’ai<strong>de</strong> d’interventions quiconviennent à leur groupe d’âge <strong>et</strong> serviront <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>ment à <strong>de</strong>sprogrammes ultérieurs, plus complexes <strong>et</strong> plus ciblés. L’élève <strong>de</strong> sixans n’aura vraisemb<strong>la</strong>blement aucun intérêt à écouter une leçonsur les symptômes <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépression, mais discuter souvent d’unevaste gamme d’émotions pourrait l’ai<strong>de</strong>r à comprendre que lescomportements sont intimement liés aux sentiments.Les spécialistes conviennent également que toute mesure <strong>de</strong> lutte<strong>contre</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> doit tenir compte dufacteur humain. Enseigner aux enfants <strong>et</strong> aux jeunes ce que sont lesproblèmes <strong>de</strong> santé mentale n’est pas suffisant : il faut donner vie auxfaits <strong>et</strong> aux statistiques en incitant les élèves à entr<strong>et</strong>enir un contactpersonnel approprié à leur groupe d’âge avec <strong>de</strong>s personnes quipeuvent étayer les messages véhiculés. Interagir régulièrement avecune personne atteinte <strong>de</strong> troubles psychologiques peut perm<strong>et</strong>treaux enfants d’un certain âge <strong>et</strong> aux jeunes <strong>de</strong> mieux comprendre lesproblèmes <strong>et</strong> les émotions dont c<strong>et</strong>te personne fait l’expérience auquotidien.Les initiatives sco<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> lutte <strong>contre</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong><strong>discrimination</strong> ont en outre l’avantage <strong>de</strong> contribuer au dépistage<strong>et</strong> au traitement rapi<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> santé mentale chez lesenfants <strong>et</strong> les jeunes. Une approche coordonnée <strong>et</strong> stratégique àc<strong>et</strong> égard rendrait les élèves plus à l’aise <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>et</strong>inciterait tout le personnel <strong>de</strong> l’établissement à leur fournir dans un<strong>et</strong>elle situation un soutien sain <strong>et</strong> efficace.Bien sûr, <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> sont associées à <strong>de</strong>sproblèmes beaucoup plus graves que ceux qu’une personne, uneécole ou une profession peut régler seule. Le personnel enseignant,administratif <strong>et</strong> <strong>de</strong> soutien, les parents, le personnel <strong>de</strong>s conseils oucommissions sco<strong>la</strong>ires, les gouvernements, les spécialistes <strong>de</strong> <strong>la</strong> santémentale <strong>et</strong> les services communautaires ont tous un rôle à jouerpour susciter l’avènement d’un mon<strong>de</strong> exempt <strong>de</strong> <strong>stigmatisation</strong>.Au Centre, nous avons mis au point diverses ressources pour ai<strong>de</strong>rles écoles <strong>et</strong> le personnel enseignant à lutter <strong>contre</strong> <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong><strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> tant à l’intérieur qu’à l’extérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong>c<strong>la</strong>sse.


| LUTTER CONTRE LA STIMATISATION ET LA DISCRIMINATION |Programme oser rêverAu Centre, nous avons découvert que les élèves eux-mêmes sontsouvent les plus ar<strong>de</strong>nts défenseurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> sensibilisation à <strong>la</strong> santémentale, mais que leur esprit d’initiative <strong>et</strong> leur créativité <strong>de</strong>meurentessentiellement <strong>de</strong>s ressources inexploitées. En Ontario, les jeunes<strong>et</strong> leurs mentors sont incités à découvrir le Programme oser rêver(www.programmeoserrever.ca), qui finance à hauteur d’au plus5000 $ <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s d’élèves <strong>de</strong>stinés à sensibiliser <strong>la</strong> communautésco<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> <strong>la</strong> collectivité en général à <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die mentale.YooMagazine.n<strong>et</strong>YooMagazine.n<strong>et</strong> est un programme interactif qui perm<strong>et</strong> auxjeunes, à leurs parents <strong>et</strong> au personnel enseignant d’approfondirleurs connaissances sur <strong>la</strong> santé mentale <strong>et</strong> physiologique. Crééau Centre par le D r Darcy Santor, YooMagazine.n<strong>et</strong> est fondé surle principe vou<strong>la</strong>nt que <strong>la</strong> santé mentale soit inhérente à <strong>la</strong> santé.En traitant les troubles psychologiques précisément <strong>de</strong> <strong>la</strong> mêmemanière qu’elle le fait pour <strong>la</strong> nutrition, l’exercice <strong>et</strong> le tabagisme, c<strong>et</strong>cyberoutil contribue à combler le fossé qui, en matière d’acceptation,existe entre les ma<strong>la</strong>dies physiologiques <strong>et</strong> les ma<strong>la</strong>dies mentales.YooMagazine.n<strong>et</strong> enrichit les connaissances <strong>de</strong>s jeunes <strong>et</strong> leurprocessus décisionnel re<strong>la</strong>tivement à <strong>la</strong> santé mentale en leurfournissant <strong>de</strong> l’information exacte à ce suj<strong>et</strong>, <strong>et</strong> ce, selon diversformats. L’outil perm<strong>et</strong> en outre aux écoles participantes d’évaluerles besoins en santé mentale <strong>de</strong> leurs élèves grâce à un cybersondageannuel dont les résultats, anonymes <strong>et</strong> personnalisés pour chaqueétablissement, présentent un instantané <strong>de</strong>s besoins <strong>et</strong> <strong>de</strong>s tendancesnouvelles à ce suj<strong>et</strong>.Nouvelle mentalitéNouvelle mentalité est un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> mobilisation <strong>de</strong>s jeunesqu’appuie le Centre en col<strong>la</strong>boration avec Santé mentale pourenfants Ontario. Des groupes d’adolescentes <strong>et</strong> d’adolescents d<strong>et</strong>oute <strong>la</strong> province communiquent avec <strong>de</strong>s partenaires adultes <strong>et</strong>entre eux afin <strong>de</strong> créer un réseau dynamique <strong>et</strong> durable qui vise àaccroître <strong>la</strong> sensibilisation aux problèmes <strong>de</strong> santé mentale chez lesenfants <strong>et</strong> les jeunes ainsi qu’à atténuer <strong>la</strong> <strong>stigmatisation</strong> connexe.Speak Up!En cours d’é<strong>la</strong>boration au Centre, Speak Up! About Stigma andMental Illness est un outil à utiliser en c<strong>la</strong>sse afin <strong>de</strong> faire découvriraux élèves <strong>de</strong> 7 e <strong>et</strong> <strong>de</strong> 8 e année le concept <strong>de</strong> <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong>sa re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die mentale. Speak Up! est constituéd’une présentation en quatre vol<strong>et</strong>s accompagnée d’un gui<strong>de</strong>pédagogique exhaustif qui comprend <strong>de</strong> <strong>la</strong> documentation générale,<strong>de</strong>s recoupements avec le curriculum, <strong>de</strong>s notes pour animer lesleçons, <strong>de</strong>s activités <strong>et</strong> d’autres ressources. Le proj<strong>et</strong> est mis à l’essaidans quelques écoles <strong>de</strong> l’Ontario <strong>et</strong> <strong>de</strong>vrait être offert à plus gran<strong>de</strong>échelle d’ici <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année.La santé mentale nous concerne toutes <strong>et</strong> tous. Puisque <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion canadienne éprouveront <strong>de</strong>sproblèmes <strong>de</strong> c<strong>et</strong> ordre à un moment ou à un autre <strong>de</strong> leur vie,il incombe à chacune <strong>et</strong> chacun <strong>de</strong> nous <strong>de</strong> faire sa part pourveiller à ce que ces personnes soient traitées avec respect <strong>et</strong> dignité.La <strong>stigmatisation</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>discrimination</strong> qui y sont associéesempêchent <strong>la</strong> société d’accor<strong>de</strong>r aux ma<strong>la</strong>dies mentales l’importancequ’elles méritent <strong>et</strong> d’offrir l’ai<strong>de</strong> qui fait tant défaut.Les programmes sco<strong>la</strong>ires ne régleront pas le problème, mais ilsoffrent néanmoins une occasion sans pareille <strong>de</strong> donner le jour à unCanada <strong>et</strong> à un mon<strong>de</strong> exempts <strong>de</strong> <strong>stigmatisation</strong>.Au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong>s auteursLe Centre d’excellence provincial au CHEO en santé mentale<strong>de</strong>s enfants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ados réunit capital humain <strong>et</strong> savoir afin <strong>de</strong>promouvoir une santé optimale pour chaque enfant <strong>et</strong> chaquejeune. Son équipe contribue à renforcer le système <strong>de</strong> santé,<strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention à l’intervention intensive, en enrichissant lesconnaissances, en renforçant les capacités <strong>et</strong> en é<strong>la</strong>rgissant lespartenariats qui sont nécessaires pour le soutenir. Pour obtenir <strong>de</strong>plus amples renseignements, visitez le www.onthepoint.ca/in<strong>de</strong>x_f.htm.Suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> page 324.Autres ressources proposées dans le site Web. Mentionnons une section sur l’éducation en matière <strong>de</strong> santé sexuelle pour lesjeunes ayant <strong>de</strong>s déficiences physiques ou intellectuelles ainsi qu’une trousse <strong>de</strong> communication exhaustive renfermant <strong>de</strong>s conseils,<strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>et</strong> <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> l<strong>et</strong>tre pour informer les parents <strong>et</strong> les parties intéressées <strong>et</strong> les inciter à faire preuve d’ouverture d’esprità l’égard <strong>de</strong>s programmes d’éducation en matière <strong>de</strong> santé sexuelle. L’accent est mis sur l’absence <strong>de</strong> préjugés <strong>et</strong> <strong>la</strong> compréhension<strong>de</strong>s divers points <strong>de</strong> vue. On y trouve en outre <strong>de</strong>s stratégies perm<strong>et</strong>tant à l’enseignant ou l’enseignante <strong>de</strong> tirer le maximum <strong>de</strong>sressources sco<strong>la</strong>ires <strong>et</strong> communautaires <strong>et</strong> d’offrir ainsi aux élèves le meilleur programme d’éducation possible en matière <strong>de</strong> santésexuelle, compte tenu <strong>de</strong>s moyens dont il dispose.À propos <strong>de</strong> l’auteurDoug<strong>la</strong>s M c Call est le directeur général <strong>de</strong> l’Association canadienne pour <strong>la</strong> santé en milieu sco<strong>la</strong>ire, formée <strong>de</strong> 12 coalitions provinciales<strong>et</strong> territoriales <strong>et</strong> dont les membres font <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s enfants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s jeunes en milieu sco<strong>la</strong>ire.

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