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I- Impact de la mondialisation sur le marché de travail féminin : - ULB

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Pour <strong>le</strong>s femmes, <strong>le</strong> fléchissement du taux d'activité est dû au retrait ou àl'ajournement d'entrée dans <strong>la</strong> vie active <strong>de</strong> certaines franges <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion féminine.Ceci dénote l'existence d'une popu<strong>la</strong>tion inactive <strong>la</strong>tente 10 .Le taux du chômage dans <strong>le</strong>s trois pays du Maghreb oscil<strong>le</strong> entre 15 et 20%, Lestaux <strong>de</strong> chômage révélés par <strong>le</strong> recensement en Tunisie <strong>de</strong> 1994 sont respectivement <strong>de</strong>15% pour <strong>le</strong>s hommes et 17,2 % pour <strong>le</strong>s femmes. En 1994, <strong>le</strong> taux <strong>de</strong> chômage est plusé<strong>le</strong>vé chez <strong>le</strong>s femmes que chez <strong>le</strong>s hommes 11 ,En plus, <strong>la</strong> composante féminine <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion a particulièrement ressentil’augmentation du chômage au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers années , c’est ce qui signifie uneexposition plus gran<strong>de</strong> du milieu social à <strong>la</strong> conjoncture économique négative 12 .En ce qui concerne <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l’écart entre <strong>le</strong>s hommes et <strong>le</strong>s femmes aumon<strong>de</strong> du <strong>travail</strong> ; est jugé frappant. En Algérie ,Sur <strong>le</strong>s millions <strong>de</strong> femmes en âge <strong>de</strong><strong>travail</strong>, il n’y en a aujourd’hui que 610 000 environ qui occupent effectivement <strong>de</strong> poste<strong>de</strong> <strong>travail</strong> , soit un taux d’activité global <strong>de</strong> 13,2 %. Et pour <strong>de</strong>s raisons autantsociologiques qu’économiques (<strong>le</strong> taux <strong>de</strong> chômage global avoisine <strong>le</strong>s 30 %), <strong>le</strong> tauxréel d’activité <strong>de</strong>s femmes est faib<strong>le</strong>. Alors que <strong>le</strong>s femmes ne représentent pas ici, plus<strong>de</strong> 5 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion active. Et <strong>le</strong> taux d’activité <strong>de</strong>s femmes est très diffèrent etmême inégal d’une région à l’autre, avec <strong>de</strong>s très nets écarts entre vil<strong>le</strong>s et campagnes 13 .I-1-2 : <strong>la</strong> structure sectoriel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’emploi féminin :Le nouvel ordre économique a entraîné une ségrégation sexuel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> du<strong>travail</strong>. Dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, <strong>le</strong>s femmes étaient assignées aux tâches reproductives et<strong>le</strong>s hommes se chargeaient <strong>de</strong>s activités productives. Ainsi, <strong>la</strong> nature même <strong>de</strong>s activitéset <strong>la</strong> rémunération étaient différentes selon <strong>le</strong>s sexes,toutefois, <strong>le</strong>ur position varie d'unsecteur à l'autre.10 - http://www.statistic.gov.ma/activrep30.html11 - http://www.retelilith.it/ee/host/maghreb/htm/magh6.htm12 - http:// www.eurp<strong>la</strong>ce .org /orga/cife/femmes.html13 -http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs/doc02/FDOC9487.htm5

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