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1. les origines de la villeaau confluent de la lyset de l’escaut (… – 1200)Voir texte dans la sallebSur les cartes, la partie urbanisée deGand apparaît en gris. Les vestigesantérieurs au Moyen Âge sont rares ettrès disséminés. L’occupation intensivedu territoire du Moyen Âge <strong>à</strong> nosjours les a en grande partie détruits. répartition <strong>des</strong> sitesde l’âge de la pierre mis au jour(vers 70 000 – 2000 av. j.-c.)À l’intérieur <strong>des</strong> limites de la ville,<strong>des</strong> sites de l’âge de la pierre ont étédécouverts <strong>à</strong> différents endroits :<strong>à</strong> Port Arthur au nord du noyauurbain, dans la Tweekerkenstraat etsur la Goudenleeuwplein dans le centre.Les découvertes archéologiquesrévèlent que <strong>des</strong> populations vivantde la chasse et de la pêche, ainsi quede la cueillette, sillonnent alors la région.Les crêtes sablonneuses le long de ladépression du Moervaart et du Kale,du Moervaart et du Durme sontaussi attrayantes pour les chasseurscueilleursdu mésolithique que pourles paysans du néolithique. Les nombreuxétablissements échelonnésle long <strong>des</strong> rives de ces cours d’eauen sont la preuve.crépartition <strong>des</strong> tertresfunéraires de l’âge du bronze(vers 2000 – 750 av. j.-c.)L’archéologie aérienne, qui permetde repérer <strong>des</strong> structures anciennes dansun paysage, a révélé l’existence d’élémentscirculaires dans la régionde Gand. Il s’agit de tertres funérairesde l’âge du bronze entourés de fosséscirculaires de trois sortes différentes :les tertres funéraires simples, <strong>à</strong> un seulfossé ; les tertres doubles <strong>à</strong> deux fossésconcentriques et les tertres funérairesmultiples <strong>à</strong> trois fossés ou davantage.Ces différences renvoient <strong>à</strong> la structurehiérarchique de la communauté. Ensurface, rien n’a subsisté <strong>des</strong> monumentseux-mêmes dans le paysage actuel.drépartition <strong>des</strong> sites del’âge du fer (750 – 58 av. j.-c.)Dans la région de Gand, les vestiges<strong>des</strong> établissements de l’âge du fer sontplutôt limités. Ce sont en général <strong>des</strong>fossés ou <strong>des</strong> cavités, montrant simplementqu’il s’agissait d’établissementshumains. Les traces d’exploitationsagricoles complètes avec un plan identifiable<strong>des</strong> bâtiments sont plutôt rares.Des fouilles récentes <strong>à</strong> Westrem-Saint-Denis ont montré que ces établissementssont structurés selon un plan soigneusementétabli. Ainsi, l’espace découvertavec un alignement de fosses, au centre,a probablement une signification sacréeou rituelle. À Destelbergen-Eenbeekeinde,un important cimetière de cettezaalteksten fr.indd 3 17/12/11 14:11


1. les origines de la villeépoque a livré les vestiges de plusd’une centaine de tombes <strong>à</strong> crémation.e répartition <strong>des</strong> sites de la périoderomaine (58 av. j.-c. – 425 ap. j.-c.)Au cours <strong>des</strong> premiers siècles de notreère, le nombre de noyaux d’habitataugmente considérablement. Peut-êtreest-ce pour cette raison que <strong>des</strong> endroitsmoins bien situés sont également utilisés.La carte de la répartition <strong>des</strong> sitesarchéologiques romains ne montre queles endroits où les fouilles ont fourni<strong>des</strong> données cohérentes et structurellesen nombre suffisant. Ces sites se situentsurtout <strong>à</strong> la périphérie du centre-villeactuel : Destelbergen, Drongen, Evergem,Merendree, Merelbeke et Westrem-Saint-Denis. En réalité, les sites sontévidemment beaucoup plus nombreux.À l’heure actuelle, c’est la zone <strong>à</strong> l’ouestde Gand qui est relativement bienconnue. De nouvelles recherches — dontles résultats sont relayés en permanencepar le site www.archeoweb.gent.be —révéleront peut-être <strong>des</strong> vestigesd’établissements le long de l’Escautet du Moervaart.f<strong>des</strong> objets préhistoriquesCes objets préhistoriques témoignentd’une présence humaine <strong>à</strong> Gand et dansses environs <strong>à</strong> partir du paléolithique.Le passage de la pierre au métal pourla fabrication d’armes et d’outils varadicalement modifier la vie économiqueet sociale. Les matériaux de base quesont le cuivre et l’étain faisant défautdans le sol gantois, les objets en bronzetémoignent de contacts commerciauxavec les Îles britanniques et l’ouest dela France. Vers 700 av. J.-C., l’économieconnaît un nouvel essor grâce <strong>à</strong> l’introductiondu fer, essentiellement importéde la région de la Sambre et de la Meuse.g<strong>des</strong> noyaux d’habitat<strong>à</strong> la ville médiévale (… – 1200)Voir texte dans la sallehganda et blandiniumDeux abbayes vont jouer un rôle crucialdans le développement de la ville deGand : Blandinium et Ganda. La première,située sur le flanc méridionaldu mont Blandin, deviendra l’abbayeSaint-Pierre ; la seconde, située <strong>à</strong> l’estdu confluent de la Lys et de l’Escaut,deviendra l’abbaye Saint-Bavon. Toutesdeux ont été fondées par Amand(vers 600 – 679), un missionnaire venud’Aquitaine. Dans la tradition <strong>des</strong>moines irlandais et avec le soutiendu roi mérovingien Dagobert i er (vers603 – 639), il va en effet se livrerzaalteksten fr.indd 4 17/12/11 14:11


1. les origines de la villevivent une époque faste. La languevéhiculaire est le latin. Quantité demonastères s’enrichissent de manuscrits,qui sont souvent spectaculaires et généralementproduits dans leur proprescrip torium. Les nombreux documents<strong>des</strong> deux abbayes de Gand qui noussont parvenus nous donnent un aperçudu type d’enseignement dispensé dansles écoles abbatiales. C’est le cas del’impressionnante collection de luxueuxmanuscrits rassemblée par Raphaëlde Mercatel (vers 1437 – 1507), filsillégitime du duc Philippe le Bon(1396 – 1467) et futur abbé de Saint-Bavon. <strong>à</strong> la veille de sa mort, il possédaitquatre-vingts manuscrits, dontune soixantaine ont été conservés.Ils ont été réalisés <strong>à</strong> Bruges et <strong>à</strong> Gand,sur commande de l’abbé de Gand.Cette collection nous montre l’intérêtde Mercatel pour les auteurs classiques,les humanistes italiens, l’histoire etla géographie, l’astronomie et l’astrologie,la médecine et la mythologie, laphilosophie et la morale.Éginhard, le monastère de Ganda,qui possède notamment les reliquesde saint Bavon, devient l’un <strong>des</strong> plusriches de nos régions. Les invasionsnorman<strong>des</strong> précipitent certes l’abbayedans une période de déclin mais, grâceau soutien de l’empereur germaniqueOtton ii (955 – 983), elle retrouveprogressivement sa position de forceet sa richesse. Aux xi e et xii e siècles,Saint-Bavon est redevenue une abbayepuissante et fortunée. D’intenses disputespour la possession de reliques entraînerontune concurrence farouche avecl’abbaye Saint-Pierre.mrichesse et puissancede saint-bavonDans la première moitié du ix e siècle,l’abbaye Saint-Bavon connaît son âged’or. Avec l’appui de l’empereur Louisle Pieux (778 – 840), Einhard ouÉginhard (vers 770 – 840), le célèbrebiographe de Charlemagne, devientl’abbé laïque <strong>des</strong> deux abbayes gantoises,qu’il réforme en profondeur tant surle plan matériel que spirituel. Souszaalteksten fr.indd 7 17/12/11 14:11


1. les origines de la ville | étiquettes objets1.06aparures en bronze trouvées sur le site de port arthur1100 – 750 av. j.-c.Un ensemble exceptionnel d’objets en bronze a été découvertpendant la Première Guerre mondiale lors de travauxd’extension du port de Gand, <strong>à</strong> proximité d’un ancien brasde la Lys, sur le site de Port Arthur. L’ensemble, qui provientprobablement du nord de la France, témoigne <strong>des</strong> relationscommerciales de l’époque. Gand, Université de Gand,Unité de d’enseignement et de recherche en archéologie1.13gourde contenant une collection de pièces carolingiennesvers 870 – 880En effectuant <strong>des</strong> travaux routiers <strong>à</strong> Ertvelde — Zelzate,on a découvert en 1949 cette gourde contenant une collectionde 460 pièces d’argent de l’époque de Louis le Pieux (814– 840),frappées entre autres <strong>à</strong> Gand, Bruges, Paris, Amiens, Tournai,Thérouanne, Quentovic et Reims. Leur propriétaire les avaitprobablement cachées l<strong>à</strong> lors <strong>des</strong> pillages <strong>des</strong> Normandsdans la région. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 5821.16plats gravés en bronze avec représentation <strong>des</strong> vertus et <strong>des</strong> vicesxii e siècleDe tels plats se rencontrent en Rhénanie, en Lorraine,sur le territoire actuel de la Belgique et en Angleterre etsont décorés selon différents thèmes. Les plats avec les viceset les vertus constituent le groupe le plus important et sont<strong>à</strong> situer dans le cadre <strong>des</strong> couvents. Les représentationsfont référence aux nombreux traités et écrits qui circulentdans ces institutions.En 1885, quatre plats ont été trouvés dans l’Escaut, aulieu-dit le Reep, <strong>à</strong> hauteur de l’écluse <strong>des</strong> Braamgaten. Gand,<strong>STAM</strong>, Inv. 868 et 871zaalteksten fr.indd 8 17/12/11 14:11


1. les origines de la ville | étiquettes objets1.38linteau sculpté bifacevers 1160Le linteau était initialement fixé au-<strong>des</strong>sus d’une embrasurede porte et provient de l’abbaye Saint-Bavon. Il représenteprobablement saint Amand, saint Bavon et leurs disciples.D’une côté, un groupe de disciples se tient en adoration autourd’un autel ; de l’autre, un prédicateur, peut-être saint Amand,est représenté avec son auditoire. Gand, Abbaye Saint-Bavon1.47portraits <strong>des</strong> comtes de flandre et <strong>des</strong> membresde leur famille enterrés <strong>à</strong> l’abbaye saint-pierreaprès 1497<strong>à</strong> partir du x e siècle et jusqu’au milieu du xi e siècle, les comtesde Flandre choisissent l’église de l’abbaye Saint-Pierre commelieu de sépulture privé. Grâce <strong>à</strong> leur soutien et <strong>à</strong> de généreudons,l’abbaye se développe pour devenir une puissante institution.Le tableau est un souvenir <strong>des</strong> monuments funérairesqui furent détruits pendant la Fureur iconoclaste de 1578.Y sont représentés Mathilde, épouse de Baudouin iii, le filsde celle-ci Arnulf ii et son épouse Suzanna ou Rozala, leur filsBaudouin iv, son épouse Ogiva et la sœur de celle-ci Gisla.L’ « Ama nesciri » en bas <strong>à</strong> droite signifie « aime être inconnu ».Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 779zaalteksten fr.indd 9 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200 – 1600)3.06 3.133.15 3.25d3.663.303.42bc3.483.653.04 a a e 3.32 fzaalteksten fr.indd 10 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200–1600)ala grande ville médiévale(1200 – 1600)Voir texte dans la sallebgand et son administrationJusque vers 1300, la ville est dirigéepar 39 échevins, qui appartiennent tousau patr<strong>ici</strong>at gantois. Le roi de FrancePhilippe iv (1268 – 1314) met un termeau monopole <strong>des</strong> patr<strong>ici</strong>ens. Il espèreainsi obtenir le soutien politique <strong>des</strong>métiers et <strong>des</strong> classes moyennes de laprincipale ville du comté de Flandre.En 1301, par la charte de Senlis, il créedeux bancs d’échevins, la Keure et lesParchons (Gedele), de sorte qu’un anplus tard, les métiers bénéf<strong>ici</strong>ent d’undroit de parole et d’une responsabilitédans l’administration de la ville. Chaqueannée, huit électeurs, choisis moitiépar la ville, moitié par le comte, élisent26 échevins, répartis en deux groupesde treize. Nulle part la part<strong>ici</strong>pationdu peuple n’a été poussée aussi loin niaussi précocement qu’<strong>à</strong> Gand. Bienque l’influence <strong>des</strong> métiers ait été restreintepar Charles Quint dès 1540,puis par plusieurs de ses successeurs,ce système s’est formellement maintenujusqu’en 1795.cgand et ses voies navigablesPour Gand, sa situation au confluentde la Lys et de l’Escaut est un atoutconsidérable car ces deux fleuves génèrentun important hinterland en Flandre.Au Moyen Âge, Gand est une plaquetournante sur la route commercialeentre la mer du Nord et la Rhénanie.Avec le percement de la Lieve, entre1251 et 1269, la ville s’assure une liaisondirecte avec la mer. Le canal devientune artère vitale du commerce gantois.Les canaux de la Moer, dans le nord del’actuelle province de Flandre orientale,sont creusés vers 1300. Ils sont d’uneimportance déterminante pour le transportde la tourbe, qui est alors le combustiblepar excellence. À partir de lafin du xiii e siècle, le port fluvial sur laLys, entre le Sint-Michielsbrug et leGrasbrug, devient le cœur <strong>des</strong> activitéscommerciales. La laine est importéed’Angleterre, et le drap gantois estexporté <strong>à</strong> travers toute l’Europe. Leport joue aussi un rôle crucial dans leravitaillement de la ville. Au cours duxiv e siècle, la ville acquiert le droitd’étape sur le grain. Toute importationde grain dans le comté de Flandre doitdésormais transiter par Gand et toutnavire chargé de grain doit y laisserun quart de sa cargaison. Le grain eststocké dans <strong>des</strong> entrepôts au bordde la Lys, comme celui de la Graslei.Le ravitaillement de la ville est dès lorsgaranti en permanence, même dansles temps diff<strong>ici</strong>les.dpatr<strong>ici</strong>ens, artisans et ouvriersDans un premier temps, les patr<strong>ici</strong>ensjouissent d’un contrôle total sur laproduction drapière. En tant que marchands-entrepreneurs,ils importentzaalteksten fr.indd 11 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200–1600)la meilleure laine, notamment d’Angleterreet plus tard d’Espagne, et la livrent<strong>à</strong> <strong>des</strong> artisans spécialisés — tisserands,foulons et teinturiers — avant d’écoulerle précieux drap en guise de produit fini.À partir de 1302, les maîtres-drapierscontrôlent également la production ausein de leur corporation. Les ouvriers,non qualifiés et non organisés, constituentles classes inférieures de la sociétéurbaine. À l’intérieur même de la ville,<strong>des</strong> luttes pour le pouvoir opposentrégulièrement patr<strong>ici</strong>ens, artisans etouvriers. Conflits et inimitiés tournentsouvent <strong>à</strong> la bagarre, voire aux meurtreset aux assassinats.<strong>des</strong> parties <strong>des</strong> pignons latéraux et <strong>des</strong>caves ont été conservées.fune ville obstinée (1200 – 1600)Voir texte dans la salleegand et ses « stenen »Les plus anciennes maisons de pierresont de plan plus ou moins carré etoccupent le centre d’une propriété,alors que les maisons bourgeoises plusrécentes se dressent le long <strong>des</strong> ruesprincipales et sur les places. Pour leursdemeures, les marchands cherchentl’inspiration dans les maisons aristocratiqueset les fortifications. La sallela plus basse et la plus haute servent <strong>à</strong>entreposer les marchandises. Aujourd’huiencore, le Borluutsteen sur le Korenmarkt,le Kleine Sikkel de la famillevan der Sickelen au Nederpolder, leBraemsteen et le Simon Rijkensteen,également connu sous le nom de Ryhovesteen,dans l’Onderstraat portent le nom<strong>des</strong> riches familles gantoises qui les ontfait construire. Si nombre de leursfaça<strong>des</strong> se sont modifiées au fil du temps,zaalteksten fr.indd 12 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200–1600) | étiquettes objetsPour <strong>des</strong> raisons de conservation, ces deux plans sont exposés<strong>à</strong> tour de rôle.3.04adominicus de waghemakere et rombout ii keldermansprojet de façade de la maison <strong>des</strong> échevins de gedele(hôtel de ville), aile sur le botermarkt1518 – 1519Les architectes ont conçu un bâtiment en L avec une ailesur la Hoogpoort et une autre sur le Botermarkt. L’aile surle Botermarkt — <strong>des</strong>tinée aux échevins de Gedele — n’est pasréalisée par manque d’argent. En lieu et place, la ville faitériger un bâtiment de style Renaissance entre 1595 et 1621.Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 4733.04bdominicus de waghemakere et rombout ii keldermansprojet de façade de la maison <strong>des</strong> échevins de la keure(hôtel de ville), aile de la hoogpoort1518 – 1519Les architectes conçurent un bâtiment en forme de L avecune aile sur la Hoogpoort et l’autre sur le Botermarkt.Par manque de fonds, ils réalisèrent seulement, sous formeréduite, la maison <strong>des</strong> échevins de la Keure sur la Hoogpoort.En Flandre, c’est un superbe exemple de gothique brabançontardif, flamboyant. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 472zaalteksten fr.indd 13 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200–1600) | étiquettes objets3.06ébauche du beffroi1300 – 1323En 1380, la construction de la tour du beffroi est enfin achevée.Le beffroi est le symbole de la puissance, de l’autonomie etde la liberté de la ville. Les privilèges et les franchises sontenfermés dans <strong>des</strong> coffres et conservés dans le secret de la tour.Le carillon au sommet de la tour ne sonne pas seulement lesheures, mais avertit également en cas de danger, de tempête,d’incendie et de festivités. La plus célèbre cloche du carillonest le bourdon surnommé Klokke Roeland. En 1377, la tourreçoit en guise de couronnement un dragon crachant du feu.Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 4623.13pierre tombale avec les armoiries <strong>des</strong> patr<strong>ici</strong>ens willem wenemaer(†1325) et de son épouse margaretha sbrunen (†1352)deuxième moitié du xiv e siècleWillem Wenemaer et sa femme Margaretha Sbrunen appartiennent<strong>à</strong> l’élite <strong>des</strong> riches marchands de Gand. En 1323,le couple fonde un hospice pour personnes âgées mala<strong>des</strong>et nécessiteuses sur la Sint-Veerleplein. Willem Wenemaertombe sur le champ de bataille en 1325, près de Deinze, entant que capitaine au service du comte de Flandre Louis deNevers. Sa veuve poursuit le développement de la fondation.En 1330, elle s’y installe elle-même, faisant don de tous ses biens<strong>à</strong> l’hospice. Le couple y est inhumé. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 352, 353 & 3583.15livre de corporation ou cartulaire <strong>des</strong> menuisiers gantoismilieu du xv e siècleLa miniature a une composition analogue <strong>à</strong> celle du livrede la corporation <strong>des</strong> brasseurs, qui est exposé ci-contre.Elle représente <strong>à</strong> gauche saint Amand en patron de la guildeet <strong>à</strong> droite les membres de la corporation. Divers outilsde menuiserie sont illustrés dans la vignette. Gand, Archivesde la villezaalteksten fr.indd 14 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200–1600) | étiquettes objets3.25gillis van sint-peterdeux mesures-étalons en bronze1281L’inscription « Mester Gilis van S. Pieter makende mi »(fait par Maître Gilles de Saint-Pierre) sur les étalons renvoieau nom du fondeur. L’année est également indiquée. Surle deuxième exemplaire, quatre portes de la ville sont enoutre représentées au-<strong>des</strong>sus de la frise de texte. Les mesuresen bronze sont utilisées pour l’étalonnage annuel <strong>des</strong> mesures<strong>à</strong> céréales en bois. L’opération s’effectue <strong>à</strong> l’hôtel-Dieude Sint-Jan-ten-Dullen, qui bénéf<strong>ici</strong>ait du privilège del’étalonnage. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 458 & 4593.30vue panoramique de gand1534Il s’agit de la plus ancienne vue peinte de Gand, probablementréalisée <strong>à</strong> la demande de l’abbé de l’abbaye Saint-Bavon.Elle représente la ville de Gand au Moyen Age, juste avantla démolition de l’abbaye Saint-Bavon sous l’empereurCharles Quint en 1540. L’abbaye ceinte d’un mur, avecla grande église monacale, et le village de Saint-Bavon sontvisibles au premier plan. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 4743.32vitrail1320 – 1325En 1889, l’architecte Leclerc-Restiaux vendit <strong>à</strong> la ville deuxmédaillons presque identiques provenant de l’église <strong>des</strong>Dominicains, démolie entre-temps. Ils correspondent parfaitement,par leur style et leur exécution, aux fragments découvertslors de la restauration du couvent <strong>des</strong> Dominicains (le « Pand »).Chose exceptionnelle, le sertissage de plomb original <strong>des</strong>médaillons a lui aussi été conservé. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 13 043zaalteksten fr.indd 15 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200–1600) | étiquettes objets3.42cornelis de bont et melchior vanden abeelequatre insignes <strong>des</strong> messagers de la ville de gandavec boîte de rangement1482 – 1483La ville dispose de toute une troupe de messagers chargésde diffuser différents documents, communiqués et messages.Au xv e siècle, Gand a six trompettes et quatre ménétriers,aussi appelés joueurs de pipeau, qui assument égalementla tâche de messager. Ils sont présents <strong>à</strong> chaque événementimportant et portent un insigne de circonstance.Cornelis de Bont forge <strong>à</strong> la demande de la ville quatre insignesoriginaux en vermeil. Le symbole de la ville, la Vierge de Gand,et les armes de la ville y sont représentés. En 1483, Melchiorvanden Abeele fabrique <strong>des</strong> étuis de cuir pour les insignes.Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 438 & 4673.48l’escaut au lieu-dit le « reep »vers 1562Sur la rive occidentale de l’Escaut, nous voyons de gauche<strong>à</strong> droite la Braampoort, le château de Gérard le Diable,le Wijdenaard (aujourd’hui Bisdomplein) avec le pont etl’appontement du Nieuwbrug. Gand, Bibliothèque de l’université3.65agnes vanden bossche (attribué <strong>à</strong>)étendard militaire de la milice gantoise avec la vierge de gandvers 1482L’étendard est orné d’une représentation de la Vierge de Gand,le symbole qui est adopté par les Gantois <strong>à</strong> partir du xiv esiècle comme blason de la ville. Ce blason expressif, où laVierge fait office de symbole de la Ville et où le lion rampantillustre la combativité <strong>des</strong> Gantois, l’emportait ainsi sur l’écuavec le lion blanc sur champ noir. <strong>à</strong> l’origine, le lion étaitargenté. Seules quelques traces microscopiques de la feuilled’argent ont été conservées. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 787zaalteksten fr.indd 16 17/12/11 14:11


3. la métropole (1200–1600) | étiquettes objets3.66atelier d’adrien hubert bressers — leopold blanckaertle défilé <strong>des</strong> milices gantoises conduites par les chaperons blancsvers 1861Ce calque du xix e siècle est une reproduction minutieuse dela plus ancienne représentation <strong>des</strong> milices armées gantoises,les fresques du xiv e siècle de la chapelle de l’hospice deSaint-Jean et Saint-Pauwel. Cet hospice, aussi appelé Leugemeete,fondé vers 1316, est une <strong>des</strong> premières institutions decharité de la ville. La chapelle avec les fresques a été démolieen 1911. Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 9555Pour <strong>des</strong> raisons de conservation, les calques sontalternativement recouverts d’une copie.zaalteksten fr.indd 17 17/12/11 14:11


4. charles quintdcdab4.01zaalteksten fr.indd 18 17/12/11 14:11


4. charles quint | étiquettes objets4.01buste de charles quintLe buste en plâtre et terre de pipe polychrome est une copied’après un buste de 1515 – 1519 et montre Charles Quintadolescent. C’est le moment où il fut déclaré majeur etnommé empereur.Il porte le collier de la Toison d’Or, dont il était membredepuis le tout début de sa vie. Gand, Musée <strong>des</strong> Beaux-Artszaalteksten fr.indd 21 17/12/11 14:11


5. une époque paisible(1600 – 1800)dghj5.115.175.16ei5.105.155.12a5.38cbf5.69zaalteksten fr.indd 22 17/12/11 14:11


5. une époque paisible (1600–1800)adomptée, mais inébranlable(1600 – 1800)Voir texte dans la salleb« avec affection et libéralité »:les préoccupations socialesdans la société moderneDurant cette période, la misère etle vagabondage restent <strong>des</strong> problèmessociaux majeurs. Le nombre de pauvreset de mendiants ne cesse d’augmenter<strong>à</strong> Gand, surtout <strong>à</strong> la fin du xvii e siècleet dans le courant du xviii e . Les difficultéséconomiques, qui vont perdurerjusqu’aux environs de 1750, sont laprincipale cause de cette situation. Enoutre, le niveau de vie dans les campagnesrégresse, ce qui pousse les paysanset les travailleurs sans terre <strong>à</strong> gagnerde plus en plus nombreux la ville dansl’espoir d’une autre vie.L’autorité centrale et l’Église développentdiverses formes d’accueil pour lespauvres et les classes défavorisées. Avecl’approbation <strong>des</strong> archiducs Albert etIsabelle, gouverneurs <strong>des</strong> Pays-Bas de1598 <strong>à</strong> 1621, un Mont-de-piété ouvreses portes rue Abraham. Chacun peuty obtenir <strong>des</strong> prêts sur gages <strong>à</strong> un tauxd’intérêt moyen de 15 %. En 1641, l’évêquede Gand Antoon Triest (1577– 1657)souhaite aller plus loin en créant uneCaisse gratuite, une initiative uniqueen son genre qui remporte un vif succèscar les moins favorisés peuvent y emprunterde l’argent sans intérêt. Des orphelinatsaccueillent les garçons et fillesabandonnés. La Maison de Force dela Coupure, édifiée entre 1772 et 1775,est une maison de correction pourmendiants et vagabonds.cles guil<strong>des</strong> d’arbalétriersÀ cette époque, les guil<strong>des</strong> d’arbalétriersont perdu leur rôle militaire pour remplirdésormais une fonction purementsociale et protocolaire, part<strong>ici</strong>pant auxfestivités en tant que garde d’honneurde la ville. Leurs propres fêtes et exercicesde tir se déroulent sur le Kouter,au cœur même de la vie sociale gantoise.À leurs concours de tir ordinairess’ajoute, une fois l’an, une compétitionpour le titre de roi. La cible est un oiseaufactice ou papegaai (perroquet). Celuiqui l’abat devient roi et reçoit <strong>des</strong> mainsdu commandant de la guilde le « prixde l’arbalète »: un collier de guilde,généralement constitué d’une chaîne enargent ou dorée, <strong>à</strong> laquelle est accrochéle symbole de sa royauté temporaire :l’oiseau du roi ou papegaai.dla ville décorée, pour le plaisiret le divertissement de chacunÀ Gand, les défilés, cortèges et processionsrestent nombreux, notammentlors de la Joyeuse Entrée du souverainou de son représentant, le gouverneur.Mais le caractère de ces manifestationspubliques, appréciées depuis le MoyenÂge, se modifie quelque peu. C’esttoujours la mun<strong>ici</strong>palité qui en prendl’initiative et le rôle <strong>des</strong> voisinages,zaalteksten fr.indd 23 17/12/11 14:11


5. une époque paisible (1600–1800)En 1748, la guerre de Successiond’Autriche étant terminée, le calmerevient et l’impératrice Marie-Thérèse(1717 – 1780) assied fermement sonautorité. La politique de relance et lesinterventions <strong>des</strong> autorités autrichiennesstimulent l’économie. Peu <strong>à</strong> peu, unnouvel esprit d’entreprise se développe<strong>à</strong> Gand. L’industrie linière traditionnellecède la place <strong>à</strong> une industrie textileplus moderne. Le paysage urbain estenvahi par <strong>des</strong> manufactures, ces entreprises<strong>à</strong> grande échelle dotées d’uneorganisation du travail de type capitaliste.Le succès <strong>des</strong> industries nouvelles,comme les raffineries sucrières et lesentreprises d’impression sur coton,annonce une ère nouvelle.hun nœud routier et fluvialau cœur d’un réseau urbainLe 20 juillet 1613, les archiducs Albertet Isabelle approuvent un plan de rénovation<strong>des</strong> ports flamands et le percementde nouveaux canaux. En 1624,le canal de Gand <strong>à</strong> Bruges et la liaisonentre Bruges et Ostende sont achevésquasi simultanément. Le Canal deBruges assure la fluidité du trafic montantet <strong>des</strong>cendant, tant <strong>des</strong> bateauxde marchandises que <strong>des</strong> barges pourle transport <strong>des</strong> passagers. Gand devientune importante plaque tournante entrela France et les Pays-Bas septentrionaux.La situation n’est cependant pas idéale,car le Canal de Bruges s’arrête <strong>à</strong> Gand<strong>à</strong> la Porte de Bruges et <strong>à</strong> Bruges auMinnewater. Ce problème de cul-de-sacne sera résolu qu’au milieu du xviii esiècle. Le 7 janvier 1751, Marie-Thérèseapprouve le creusement de « coupures »ou voies d’eau rectilignes, permettantl’accès <strong>des</strong> villes aux grands navires.À Gand, elles sont au nombre de trois :la Coupure entre le Canal de Bruges etla Lys, le Rommelwater entre la Lyset l’Escaut inférieur et une troisièmeentre l’Escaut supérieur et l’Escautinférieur. La Coupure, avec son Entrepôtimpérial, symbolise le modernismede Gand et son importance renouveléeen tant que ville portuaire. Le réseauroutier est également amélioré et étendu,surtout par la création de chausséesentre les principales villes flaman<strong>des</strong>.La chaussée de Gand <strong>à</strong> Bruxelles,aménagée entre 1704 et 1708, est lapremière route empierrée de la ville.ile corporatisme urbainEntre 1600 et 1800, les rapports sociauxau sein <strong>des</strong> villes connaissent <strong>des</strong> modificationsconsidérables. Au début, lesmétiers parviennent encore <strong>à</strong> s’imposeret diverses actions collectives fontconnaître leurs souhaits <strong>à</strong> la mun<strong>ici</strong>palité.Les activités de leurs membres lesplus éminents se focalisent sur l’immobilier.L’âge d’or de la draperie traditionnelleest depuis longtemps révolu,mais Gand reste un marché linier depremière importance. La constructionayant le vent en poupe, les maçons tirentaussi leur épingle du jeu. Les membres<strong>des</strong> métiers se font également valoir dansla vie associative. Mais, au xviii e siècle,zaalteksten fr.indd 25 17/12/11 14:11


5. une époque paisible (1600–1800)l’avènement d’une pensée économiqueplus moderne, basée sur le commercede gros, qui remet en question l’impact<strong>des</strong> métiers et les considère comme unfrein <strong>à</strong> la libre entreprise et au progrès,bouleverse cette situation. Les réactions<strong>des</strong> métiers eux-mêmes vont en sensdivers. Les uns souhaitent se repliersur eux-mêmes, quitte <strong>à</strong> se donner uncaractère héréditaire. D’autres, commeles merciers ou les petits détaillants,s’ouvrent aux nouveaux venus, femmescomprises. D’autres encore souhaitentaffirmer leur statut en se faisantconstruire de prestigieuses maisonsde corporations dans les styles architecturauxalors en vogue. C’est notammentle cas <strong>des</strong> bateliers non francs dans laGraslei (1739) et <strong>des</strong> négociants en vindans la Kraanlei (1755).jla porcelaine hollandaise <strong>à</strong> gandDurant la seconde moitié du xvii e siècle,Delft est le principal centre de productionde la faïence et de la majolique dansles Pays-Bas septentrionaux. Mais, peu<strong>à</strong> peu, son savoir-faire se communique <strong>à</strong>d’autres régions. Quelques ateliers demajolique s’installent <strong>à</strong> Gand, notammentdans l’actuelle Kortrijksepoortstraatet dans le château de Gérard leDiable. D’après les archives, une bonnepartie de la porcelaine dite « hollandaise »est en fait fabriquée dans les ateliersgantois. De Gand, la faïence et la majoliquesont exportées vers Bruges et lenord de la France.zaalteksten fr.indd 26 17/12/11 14:11


5. une époque paisible (1600–1800) | étiquettes objets5.69antonius sanderus et hendrik hondiuscarte de gand1641Les bastions triangulaires avancés sont clairement visiblessur cette carte. Ils furent construits sous la Républiquecalviniste (1577 – 1584) et furent les dernières gran<strong>des</strong> fortificationsde la ville. En haut brillent les armes de Flandre et dela ville de Gand, en bas <strong>à</strong> gauche apparaît la Vierge de Gand.Gand, Bibliothèque de l’université (reproduction)zaalteksten fr.indd 29 17/12/11 14:11


6. les juges intègresacbzaalteksten fr.indd 30 17/12/11 14:11


6. les juges intègresala disparition <strong>des</strong> juges intègresVoir texte dans la sallebEn 1939, Jozef Van der Veken, spécialisterenommé de la restauration <strong>des</strong>Primitifs flamands, propose, de sa propreinitiative, de peindre une copie dupanneau <strong>des</strong> Juges intègres. Il se basesur une copie de l’Agneau mystiqueréalisée de 1557 <strong>à</strong> 1559 <strong>à</strong> la demandede Philippe ii, par le peintre malinoisMichiel Coxcie (1499 – 1592). Depuis1945, la <strong>version</strong> <strong>des</strong> Juges intègres due<strong>à</strong> Van der Veken remplace le panneauvolé de l’Agneau mystique. La ressemblanceentre la copie et l’original estsi frappante que certains ont cru voirdans la copie le panneau volé lui-même.D’autres pensent reconnaître dansle visage d’un <strong>des</strong> juges, le deuxième <strong>à</strong>gauche, coiffé de rouge et vêtu de vert,les traits du roi Léopold iii, monté surle trône en 1934, l’année du vol. Pourajouter au mystère, au dos de la copiefigure une inscription de la main deVan der Veken, que l’on pouvait lireautrefois et qui n’est plus visibleaujourd’hui qu’<strong>à</strong> la radiographie. Elleprésente une surprenante distractionorthographique : « Uit liefde / als plicht/ verrricht [sic] / en om te wreken /voor streken / niet geweken / Jef Vanderveken/ Oktober 1945 » (« Réaliséepar amour et par devoir, et pour mevenger <strong>des</strong> mesquineries qui ne m’ontpas fait plier »). Dans une lettre, Vander Veken, faisant sans doute allusionaux discussions ayant entouré le paiementde ses honoraires, donne l’explicationsuivante : « Avant tout, j’ai peintce texte pour exprimer mes remerciements<strong>à</strong> ceux qui m’ont soutenu. Etceux qui m’ont contrarié me comprendrontcertainement ».cligne du temps1432 gandL’Agneau mystique est exposé pour lapremière fois dans la chapelle Vijdt del’église Saint-Jean (actuelle cathédraleSaint-Bavon).1566 gandL’Agneau mystique, caché dans une <strong>des</strong>tours de la cathédrale, échappe <strong>à</strong> la fureuriconoclaste.1578 gandLes calvinistes tentent de vendre l’Agneaumystique <strong>à</strong> la reine d’Angleterre.1785 gandLe chapitre juge les panneaux latéraux« de faible valeur religieuse ». Ils sont transférésdans la maison du chapitre, hors dela vue du public.1794 parisLes Français emportent les quatre panneauxcentraux <strong>à</strong> Paris.1816 gandLes panneaux centraux réintègrent lacathédrale. La fabrique d’église vend lespanneaux latéraux (sauf Adam et Ève).zaalteksten fr.indd 31 17/12/11 14:11


6. les juges intègres1821 berlinVia un collectionneur britannique, lespanneaux latéraux se retrouvent <strong>à</strong> Berlin.1822 gandDans la cathédrale, un incendie causépar la foudre endommage les panneauxcentraux.1861 bruxellesLa fabrique d’église vend les panneauxlatéraux d’Adam et Ève <strong>à</strong> l’État belge.L’Agneau mystique est désormais disperséentre Gand, Bruxelles et Berlin.1914 gandPendant la Première Guerre mondiale,les quatre panneaux centraux sont cachésdans deux demeures gantoises.1918 gandLe hasard veut qu’une maison abritantdeux <strong>des</strong> panneaux centraux soit occupéepar les Allemands. À leur insu, les panneauxsont transférés dans l’église Saint-Étienne de Gand.1920 gandGrâce au Traité de Versailles (1919), lespanneaux de l’Agneau mystique sont enfinréunis dans la chapelle Vijdt, 135 ansaprès. L’œuvre est dotée d’un nouvel encadrementmétallique de sécurité.1940 pauJuste avant la Seconde Guerre mondiale,l’Agneau mystique (sans les Juges intègres)est mis en sûreté <strong>à</strong> Pau, en France.1942 schwangauL’Allemagne triomphante proclame le triptyque« propriété allemande ». Hitler envoiel’Agneau mystique au château de Neuschwanstein<strong>à</strong> Schwangau, en Allemagne.1944 altausseeLes Allemands cachent l’Agneau mystiquedans les mines de sel d’Altaussee, enAutriche.1945 gandEn novembre 1945, après la capitulationallemande, l’Agneau mystique retrouvela chapelle Vijdt.peu après 1945 gandLe panneau volé <strong>des</strong> Juges intègresest remplacé par une copie réaliséepar Jozef Van der Veken.1986 gandL’Agneau mystique quitte la chapelle Vijdtpour rejoindre un environnement sécurisé,la chapelle Villa.1934 gandUn ou plusieurs inconnus volent lespanneaux <strong>des</strong> Juges intègres et deJean-Baptiste. Ce dernier est restitué.zaalteksten fr.indd 32 17/12/11 14:11


7. la ville de l’industrie(1800 – 1950)c d e f7.43 7.47 7.48 a7.39bagzaalteksten fr.indd 33 17/12/11 14:11


7. la ville de l’industrie (1800–1950)ala cité de l’industrie (1800 – 1950)Voir texte dans la sallebla ville moderne (1800 – 1950)Voir texte dans la sallecindustrie, port, mouvement ouvrierTout au long du xix e siècle, les industriescotonnière et linière constituentla principale activité industrielle gantoise.Le nombre d’entreprises textilespasse de 107 en 1846 <strong>à</strong> 212 en 1896.Dans la partie nord de la ville en particulier,les usines et les impasses envahissentl’espace urbain. Après la miseen service du canal Gand-Terneuzen en1827, Gand se lance dans le développementd’une infrastructure portuairemoderne, en perpétuelle extension.<strong>à</strong> Gand, un mouvement ouvrier socialisteapparaît dès les années 1870. Vers1900, la coopérative Vooruit comprendune boulangerie, <strong>des</strong> maisons du peuple,<strong>des</strong> pharmacies, <strong>des</strong> épiceries, <strong>des</strong> ateliersde tailleurs et <strong>des</strong> magasins de charbon.En 1902, un imposant temple socialiste— « Ons Huis » — est inauguré sur leVrijdagmarkt. L’ouverture du nouveaulocal de fêtes du Vooruit, dans la Sint-Pietersnieuwstraat, dont l’inaugurationétait prévue pour août 1914, symbolisele succès politique et commercial dumouvement.dgand poseAu xix e siècle, quelques Gantois jouentun rôle majeur dans le développementde la photographie. En 1853, le Wegwyzervan Gent fait pour la premièrefois mention de l’existence de photographes.Au départ, le nombre de studiosreste limité mais, <strong>à</strong> partir de 1890, ilgrimpe en flèche. La « photographiepopulaire » se développe progressivement: les photographes proposent <strong>des</strong>portraits et <strong>des</strong> photos cartes de visite<strong>à</strong> <strong>des</strong> prix démocratiques. Beaucoup degens se font tirer le portrait : individusisolés, familles, groupes d’amis ou decollègues, membres de clubs ou d’associations…eassainissement, développement,exposition universelle de 1913<strong>à</strong> la fin du xix e siècle, la mun<strong>ici</strong>palitélibérale décide de s’attaquer <strong>à</strong> la proliférationanarchique <strong>des</strong> usines et <strong>des</strong>logements. Le centre-ville bénéf<strong>ici</strong>ede mesures d’assainissement. Après lesdébordements du Vieil Escaut pollué,la mun<strong>ici</strong>palité fait voûter le Reep dansles années 1880. Divers canaux, dontl’eau stagnante empeste, sont comblés :Schepenvijver, Ottogracht, Plotersgracht,Meerhem, Tichelrei, Sint-Jansvest,Oude Houtlei. Des rues sont rectifiées,de nouveaux quartiers se créent.En vue de l’Exposition universelle de1913, le centre historique est radicalementrénové. Des monuments commela cathédrale Saint-Bavon, le beffroi etzaalteksten fr.indd 34 17/12/11 14:11


7. la ville de l’industrie (1800–1950)l’église Saint-Nicolas sont dégagés deleurs gangues de maisons. C’est l’originede la célèbre enfilade <strong>des</strong> troistours de Gand.fsous l’œil du photographeDescendant d’une célèbre familled’imprimeurs gantois, Arnold VanderHaeghen (1869 – 1942), éditeur etimprimeur, est aussi un photographeamateur enthousiaste. Il parcourt la villeavec son appareil pour immortaliser lavie quotidienne <strong>des</strong> Gantois : flâneurssur le Kouter, enfants en train de jouer,attractions de la foire de la mi-Carêmesur la Sint-Pietersplein, para<strong>des</strong> etcortèges, ambiance du champ de coursesde Westrem-Saint-Denis et du vélodromede Gand. Ses photographies dela grève pour l’obtention du suffrageuniversel en 1893 sont restées célèbres.Haeghen (1830 – 1913) — qui réunitdépliants publ<strong>ici</strong>taires, prospectus,listes de prix, catalogues, etc. — jetteun éclairage fascinant sur les conditionsde vie <strong>des</strong> Gantois vers 1900.Dans la seconde moitié du xix e siècle,la politique belge est dominée par l’oppositionidéologique entre catholiqueset libéraux. <strong>à</strong> Gand, les luttes partisanesprennent une tournure impitoyable.Lors <strong>des</strong> élections, les journaux électorauxet de combat durcissent le ton.Après l’instauration du suffrage universelmasculin en 1893, les socialistesse jettent <strong>à</strong> leur tour dans la mêlée.gfeuilles volantesAu milieu du xix e siècle, beaucoupd’usines, de firmes et de magasinsemploient encore <strong>des</strong> cartes porcelainepour se recommander de façon discrète<strong>à</strong> leurs clients. <strong>à</strong> mesure que le pouvoird’achat <strong>des</strong> Gantois augmente, la publ<strong>ici</strong>téopère une percée remarquée.Laissant leurs scrupules au vestiaire,commerçants et négociants n’hésitentplus <strong>à</strong> vanter les nombreux atouts deleurs marchandises. <strong>à</strong> la bibliothèquede l’Université de Gand, la célèbrecollection <strong>des</strong> « Feuilles volantes »du bibliothécaire Ferdinand Vanderzaalteksten fr.indd 35 17/12/11 14:11


7. la ville de l’industrie (1800–1950) | étiquettes objets7.39ingénieurs compyn et soenenplan de gand avec cotes de niveau1912Le plan reproduit globalement la situation de Gand et de sesenvirons immédiats en 1912, avec entre autres la nouvelle gareSaint-Pierre sur la Maria Hendrikaplein. Le relevé détaillé<strong>des</strong> niveaux servait au contrôle <strong>des</strong> inondations au centrede la ville. Outre l’attention portée aux marques de niveau,l’enregistrement <strong>des</strong> usines, avec mention de la nature de l’activitéindustrielle, est un élément très frappant. Gand, Service <strong>des</strong>routes, ponts et cours d’eau7.43masse, assiette et verres de la loge maçonnique gantoisedu septentrionfin du xviii e siècle – xix e siècleLa masse, fabriquée par l’orfèvre L. A. Van Lancker, appartenait<strong>à</strong> l’avocat gantois Hippolyte Metdepenningen. Metdepenningenfut pendant longtemps <strong>à</strong> la tête de la loge du Septentrionet était aussi un fervent orangiste. Sa statue trône aujourd’huisur la Koophandelsplein, devant l’ancien palais de justice.Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. V.109, V.93, V.113 & V.1147.47truelle cérémonielle et médailles commémoratives1844 et xix e siècleLa truelle d’argent, livrée par l’orfèvre bruxellois J. Heremans,fut utilisée par Léopold i er lors de la pose de la premièrepierre de l’entrepôt sur le Handelsdok le 11 juillet 1844.Les médailles commémorent de nombreux évènements,l’achèvement de bâtiments et l’inauguration d’installations.Gand, <strong>STAM</strong>, Inv. 9541, N.121, N.143, N.386, N.387, N.749, N. 872, N. 902, N. 1019,N.92 & N.2040zaalteksten fr.indd 36 17/12/11 14:11


7. la ville de l’industrie (1800–1950) | étiquettes objets7.48aanamorphose d’un cheval et disques de fantascopede joseph plateau et un téléphone, un appareil photographiqueet une visionneuse en bakéliteJoseph Plateau (1801 – 1883), professeur de physique <strong>à</strong> l’universitéde Gand, fut l’un <strong>des</strong> pères de la cinématographie. LeoBaekeland (1863 – 1944) était un chimiste belge et fut brièvementassistant <strong>à</strong> l’université de Gand. Après avoir émigréaux états-Unis, il inventa le papier photo velox et la bakélite.La bakélite était une matière synthétique bon marché d’usageuniversel et est <strong>à</strong> la base du plastique. Gand, Université de Gand,Musée d’Histoire <strong>des</strong> Scienceszaalteksten fr.indd 37 17/12/11 14:11


8. une ville en croissance(1950 – …)8.02b8.01azaalteksten fr.indd 38 17/12/11 14:11


8. une ville en croissance (1950–aujourd’hui)ala morne ville industrielledevient un pôle urbain dynamique(1950 – aujourd'hui)Voir texte dans la sallebconcours « gand demain » 1971En 1971, l’asbl Foire internationaleannuelle de Gand organisa le concoursd’urbanisme « Gand Demain ». Les part<strong>ici</strong>pants<strong>à</strong> ce concours d’idées étaientinvités <strong>à</strong> réfléchir au Gand de l’an 2000.Ils devaient développer une vision urbanistiquedu « Kuip » historique et del’agglomération dans son ensemble.Un jury international couronna 9 projetsparmi les 65 envois en provenancede 29 pays. Le jury estima que deuxprojets étaient porteurs <strong>des</strong> idées lesplus valables : celui de l’équipe grécoaméricainede Georgia et Nicos Polydori<strong>des</strong>et le projet ci-contre, de l’équipebelge « Groep Gent Morgen ».zaalteksten fr.indd 39 17/12/11 14:11


8. une ville en croissance (1950–aujourd’hui) | étiquettes objets8.01g.g.m. — « groep gent morgen »: h. de witte, p. monteyne, p. cottenier,o. van severen, l. van den broeck, w. verstraete, h. van den daele,h. hendrickx, h. vyncke, v. dubois, r. van de cappelle, l. daelsmaquette d’un projet urbanistique pour le concours « gand demain »1971Ce projet pour le concours « Gand Demain » est un <strong>des</strong> projetslauréats. L’envoi a été primé pour son réalisme, sa qualité etl’attention accordée au paysage. Un grand complexe au Sudsaute directement aux yeux. Une gare ferroviaire souterrainey est notamment prévue. <strong>à</strong> noter également que les auteursdu projet proposent de combler le canal du Ketelvaart et,<strong>à</strong> certains endroits, la Lys et l’Escaut. Bruxelles, Sint-Lucasarchiefvzw8.02jurg lang et helmut schulitzmaquette d’un projet urbanistique pour le concours « gand demain »1971Cette maquette montre une partie du projet <strong>des</strong> architectesLang et Schulitz pour le concours « Gand Demain ». Leurprojet prévoyait notamment l’aménagement d’un monorailautour du Kuip, parallèlement au Ketelvaart, avec en outre<strong>des</strong> constructions selon un quadrillage. Ce projet est un <strong>des</strong>9 envois primés. Braunschweig, Schulitz + Partner Architekten BDAzaalteksten fr.indd 40 17/12/11 14:11


9. la ville de demaina9.029.01b9.03 9.04 9.05zaalteksten fr.indd 41 17/12/11 14:11


9. la ville de demainala ville de demainVoir texte dans la sallebhistoire — une nouvelle viedans les anciens docksLe nom du terrain est révélateur de sonriche passé. Sur place, vous voyez etressentez encore l’activité industrielleportuaire. Le nouveau quartier ne sedébarrasse pas de cette histoire et enconserve autant que possible les élémentsmonumentaux.Au Moyen Âge, le site que l’on connaîtaujourd’hui comme les ‘Anciens Docks’se situait juste en dehors <strong>des</strong> fortificationsde la ville. <strong>à</strong> cette époque, il étaitsurtout utilisé <strong>à</strong> <strong>des</strong> fins stratégiques,comme tous les flancs situés au nordde la ville intra muros. Afin de protégerla ville contre les envahisseurs, il étaitrégulièrement complètement inondé.Pendant longtemps, le terrain marécageuxdu site ne s’est pas prêté <strong>à</strong> laconstruction.Au début du xix ème siècle, l’industriecotonnière de Gand a connu une trèsforte expansion. La nécessité d’uneliaison rapide avec la mer se fit très vitesentir. Pour cette raison, Guillaume i er ,alors roi <strong>des</strong> Pays-Bas réunis, fit creuserle canal Gand-Terneuzen, qui partaitde l’écluse du Tolhuis.les anciens docks prennent formeLa Ville de Gand a en même tempsbeaucoup œuvré pour son infrastructureportuaire. Dès l’ouverture du canalGand-Terneuzen, on a creusé le Handelsdok— relié au canal — entre le Dampoortet le Sassepoort. Il fut off<strong>ici</strong>ellementinauguré en 1829. Ce fut la premièregrande réalisation qui contribua <strong>à</strong> laforme actuelle <strong>des</strong> Anciens Docks.Les années suivantes, la Ville de Ganda multiplié ses efforts pour développerl’infrastructure portuaire : en 1844, ona posé la première pierre du Stapelhuis(on y trouve aujourd’hui le Handelsdokcenter),on y a construit <strong>des</strong> hangarset <strong>des</strong> pontons, <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> gruesy furent utilisées. Et l’économie continuait<strong>à</strong> croître. Le déchargement <strong>des</strong>navires se passait dans l’eau, ce quientravait le transport du bois et d’autresactivités dans le dock. C’est ce quiexplique l’aménagement du Houtdok.Dans les grands hangars, le bois pouvaitdésormais être stocké dans de bonnesconditions. Dès l’inauguration off<strong>ici</strong>elledu Houtdok par le roi Léopold ii en 1881,le port a commencé <strong>à</strong> se déve loppervers le nord. L’avant-port fut construiten 1886, le Grootdok (comprenant lesDocks Nord, Central et Sud) fut creuséau début du xx ème siècle. Ce fut ledébut de ce qui constitue aujourd’hui lazone portuaire de Gand.le début de la finou un nouveau départ ?La crise économique <strong>des</strong> années 30du siècle passé a fait arrêter les travauxd’expansion du port jusqu’<strong>à</strong> la SecondeGuerre mondiale. Dans la seconde moitiédu xx ème siècle, les activités portuairesont commencé peu <strong>à</strong> peu <strong>à</strong> se déplacerzaalteksten fr.indd 42 17/12/11 14:11


9. la ville de demaindu site autour <strong>des</strong> Anciens Docks versle nouveau port. Les autorités portuairesont alors décidé de se retirer définitivementde l’ancien site portuaire.Les activités liées <strong>à</strong> l’eau ont été remplacéespar d’autres activités économiquestrès diverses. Cela s’est passé d’unefaçon peu organisée, de sorte que le sitelaisse désormais une impression assezdéstruc turée.zaalteksten fr.indd 43 17/12/11 14:11


9. la ville de demain | étiquettes objets9.01service d’information de la ville de gand & change <strong>des</strong>ignersles vieux docks aujourd’hui2009 – 2010Photos de l’état actuel <strong>des</strong> Vieux Docks. Gand, Ville de Gand9.02nero architectuur — <strong>des</strong>ign — stedenbouw en ruimtelijke ontwikkelingsimulation 3d <strong>des</strong> vieux docks2010Ce film en 3D réalisé pendant le processus de planificationoffre une idée de ce que pourraient être les Vieux Docks dans15 <strong>à</strong> 20 ans. Gand, Entreprise mun<strong>ici</strong>pale autonome de l’Urbanisation9.03feichtinger architectesmaquette de la passerelle pour piétons et cyclistesentre la stapelplein et la koopvaardijlaan (1/100)2009Trois nouvelles passerelles pour piétons et cyclistes assurentla liaison entre les deux rives <strong>des</strong> Vieux Docks. Les auteursdu projet sont le bureau parisien Feichtinger Architectes.La partie centrale peut chaque fois être relevée pour laisserpasser les bateaux. Les deux passerelles les plus longues ontété conçues de manière <strong>à</strong> ce que piétons et cyclistes puissenttoujours traverser, même lorsque les passerelles sont en mouvement.Gand, Entreprise mun<strong>ici</strong>pale autonome de l’Urbanisationet Waterwegen en Zeekanaal NVzaalteksten fr.indd 44 17/12/11 14:11


9. la ville de demain | étiquettes objets9.04oma — office for metropolitan architecturemaquette du projet urbanistique vieux docks2004En 2004, le bureau d’architectes OMA a remporté leconcours urbanistique portant sur les Vieux Docks. Dansce projet, l’eau n’est plus une frontière entre le centre historiquede la ville et le futur quartier, mais les rives sont reliéesl’une <strong>à</strong> l’autre, notamment par quelques passerelles et parl’orien tation transversale <strong>des</strong> bâtiments et <strong>des</strong> zones vertespar rapport <strong>à</strong> l’eau. Un schéma de zones ouvertes et de zonesbâties <strong>des</strong> deux côtés de l’eau renforce la cohérence entre lesrives. Des éléments industriels existants, comme les gruespar exemple, sont intégrés dans l’ensemble. Gand, Entreprisemun<strong>ici</strong>pale autonome de l’Urbanisation9.05nero architectuur — <strong>des</strong>ign — stedenbouw en ruimtelijke ontwikkelingvision d’avenir <strong>des</strong> vieux docks2010Le Ruimtelijk Uitvoeringsplan <strong>des</strong> Vieux Docks établit ce quipeut ou ne peut pas être construit sur chaque parcelle de lazone. Où y aura-t-il <strong>des</strong> bâtiments ? Quelle hauteur peuvent-ilsavoir ? Où seront les zones vertes ? Ces éléments et une fouled’autres règles sont précisés dans le plan. Sur la base de cesprescriptions, les architectes du bureau gantois Nero ont faitcette simulation. Au moment où elle a été <strong>des</strong>sinée, le plann’était pas encore définitif. Les croquis sont une visiond’avenir, une simulation de ce <strong>à</strong> quoi les Vieux Docks pourraientressembler. Gand, <strong>STAM</strong> et Entreprise mun<strong>ici</strong>pale autonomede l’Urbanisationzaalteksten fr.indd 45 17/12/11 14:11


12.2011zaalteksten fr.indd 46 17/12/11 14:11

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