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CHARRUE — CHARRUE

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<strong>CHARRUE</strong> 294Il existe un assez grand nombre de charrues ayant des dispositifs plusou moins perfectionnés de régulateurs primaires. Le type le plus parfaitest la charrue àsupport français,applique surtoutaux charrues Brabantsimples oudoubles.La partie essentiellede ce supportconsiste endeux roues d'égaldiamètre disposéesde manièreque leurs pointsd'appui sur le solfixent invariablementles dimensionsduFIG. 963. — Labour. Largeur de la raie (L) ; Hauteur (H).labour.Un bon régulateur doit remplir les conditions suivantes : 1° les déplacementsverticaux et horizontaux du point d'attache de la traction doiventse faire indépendamment les uns des autres ; 2° ces déplacements doiventFIG. 966. — Manoeuvre du verrou liant l'age au support français.Des pièces spéciales permettent de placer les roues suivant la largeur etla profondeur du labour que l'on veut effectuer. La figure 965 montre lesupport français en position de travail.L'essieu est incliné, une des roues roule sur le guéret, l'autre dans le fondde la raie précédemment ouverte. Cette inclinaison évite un frottement inutilede cette roue contre la muraille du labour, ce qui aurait lieu si on avaitconservé l'essieu horizontal. La largeur de la bande de terre est égale à ladistance L entre la partieinférieure de la roue situéedu côté du versoiret le plan vertical passantpar le tranchant ducoutre. Il suffira donc dedéplacer la roue le longde la fusée de l'essieu,en mettant des baguesou flottes en dedans ouen dehors du moyeu,pour changer la largeurdu labour.La profondeur est représentéepar la distancedes plans horizontauxpassant par la partie inférieurede la roue quiroule sur le guéret et parle tranchant du soc. Onfait varier cette quantitéan moyen de la vis deterrage A.L'action de cette vissur l'age s'exerce de lafaçon suivante :Deux montants M, boulonnésà l'essieu, formentle « chignon » du supportdestiné, d'une part,a guider la traverse T et,d'autre part, à servir decollier de frottement à lavis. L'écrou de la vis est relié par deux tringles N à la traverse et celle-ciporte un long coussinet ( écamoussure) destiné à recevoir la partie antérieurede l'axe. Cette extrémité de l'age est cylindrique, de façon à tournerlibrement dans l'écamoussure pour permettre à l'essieu de prendre l'inclinaisonconvenable.Cette rotation de Page est commode pour exécuter les tournées sansefforts, en renversant la charrue sur son versoir, les deux roues-supportrestant toujours en contact avec le sol. Pendant le travail, l'age est rendusolidaire du support par un verrou qui s'engage dans les clichets B du support.L'enclenchement et le dégagement du verrou se font au moyen d'unetringle poussée par un ressort et manœuvrée par un levier placé à l'arrièrede la charrue (fig. 966). On donne l'inclinaison convenable à l'essieu, leplan du coutre et de Page étant vertical, en montant ou descendant lesclichets le long du support, au moyen d'écrous destinés à cet usage.Régulateurs de traction ou régulateurs secondaires. — Les régulateurssecondaires de profondeur et de largeur complètent les précédents end dirigeantles réactions réciproques de l'attelage et du sol sur la charrue de tellefaçon que les roues-support ne tendent ni à quitter le sol, ni à s'y enfoncertrop profondément.Le principe de ces régulateurs consiste à opposer aussi directement quepossible l'action de l'attelage et la réaction de la charrue.Ces appareils devront donc permettre de hausser ou de baisser le pointd'attache du tirage, de le porter à droite ou à gauche, suivant les variationsdes dimensions du labour ou de la nature du sol.s'exécuter progressivement et être d'une amplitude suffisante ; 3° le pointd'attache doit conserver pendant le travail la position qui lui a été donnée,malgré les secousses que peut subir la charrue; 4° les régulateurs doiventêtre simples et solides.Comme exemple de régulateurs secondaires, on peut citer l'appareil classiquede Howard (fig. 967).Le crochet de tirage est à l'extrémité d'une tringle C soutenue par la tigeverticale T. Celle-ci peut s'abaisser ou se lever en passant dans une mortaisede l'étrier AB ; un boulon de serrage Bfixe T dans la position choisie. L'étrier peuttourner autour de l'axe A dans le plan horizontalet on arrête sa position définitive aumoyen de la broche C qui s'engage dans lestrous correspondants de l'étrier et du secteurDD.La position convenable du point de tractionne peut être déterminée qu'après avoirfait déplacer la charrue d'une certaine longueur,15 à 20 mètres environ. Les tâtonnementssuccessifs se feront d'après les remarquessuivantes :1° Quand on abaisse le point d'attache enagissant sur le régulateur secondaire de profondeur,la traction devenant plus verticaletend à diminuer la profondeur du labour. Sion élève le point d'application du tirage, l'entrurede la charrue augmente ;2° Si on déplace horizontalement le point nu. 967. — Régulateur second'attacheen le portant du côté du labour ou daire de largeur ou de profonduversoir, la charrue tend à mordre, à pépé- deur Howard.trer dans le guéret, la largeur s'accroit. Si aucontraire on porte le point d'attache du côté du guéret, c'est-à-dire à l'opposédu versoir, la charrue tend à dérayer, la largeur diminue.Ces dernières remarques sont utilisées pour obtenir un bordayageconvenable de la roue qui se déplace dans le fond de la raie. Les mancheronscomplètent les régulateurs de traction. Nous les étudierons avec lesaraires.Classification des charrues. — La classification des charrues est peu précise: quelle que soit la base choisie, une charrue déterminée peut êtreconsidérée comme appartenant simultanément à plusieurs groupes d'unemême classification. Nous étudierons, dans l'ordre suivant, les principauxtypes :Nous désignerons par labours ordinaires les façons données au sol anmoyen d'une charrue n'ouvrant qu'une seule raie a la fois, versant la terretoujours du même côté de l'age et dont la profondeur d'action ne dépassepas 25 à 30 centimètres.1° Charrues pour labours ordinaires. — Araire. — La charrue la plussimple utilisée pour ces labours est l'araire (fig. 968). L'araire comporte lespièces travaillantes déjà décrites, coutre, soc et versoir, montées sur l'ageet les étançons ; des régulateurs de traction et des mancherons permettent dele diriger. Il est dépourvu de régulateurs de dimensions.L'araire ne peut servir qu'à des labours légers ou moyens ne dépassantpas 15 à 20 centimètres de profondeur. Cette charrue présente le maximumde souplesse et se prête à tous les mouvements, mais elle' exige un ouvrier-adroit et exercé, faisant constamment effort sur les mancherons pour conserverla rectitude et les dimensions du labour.Les mancherons sont nécessaires dans les charrues dépourvues de régulateursde dimensions pour contre-balancer la tendance à tourner dans unplan horizontaL La longueur des mancherons est en raison de la force dela charrue et leur hauteur au-dessus du sol doit être proportionnée à la

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