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Rapport Annuel 2012 - Fondation Mérieux

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C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C42 MESSAGE du PrésidentAlain Mérieux n PrésidentEn 1967, le Docteur Charles Mérieuxcréait la <strong>Fondation</strong> Mérieux. Son objectifétait, en ouvrant un dialogue Nord-Sud,de lutter contre les maladies infectieusesaffectant les pays en développement,sans frontières entre les continents, sansfrontières entre la médecine humaine etla médecine vétérinaire.Cela a été la grande aventure de la vaccinologieet de la médecine préventiveavec des étapes majeures pour la santépublique, telle la campagne de vaccinationau Brésil en 1974 ou la création deBioforce pour former les logisticiens del’action humanitaire. Plus tard, cela aété l’engagement dans la recherche surles pathogènes émergents avec enparticulier la création du laboratoire P4Jean Mérieux.Progressivement, sous l’impulsion duDocteur Christophe Mérieux, nousavons réorienté notre action sur le terrainau cœur des foyers infectieux, dans undomaine où nous avions une expertisereconnue : le diagnostic biologique.Parce que sans le diagnostic, la médecineest aveugle, nous avons choisi derenforcer les capacités de diagnosticdes pays en développement enconstruisant des laboratoires d’excellenceen infectiologie, les LaboratoiresRodolphe Mérieux, en les équipant desoutils les plus performants, en formant lespersonnels de santé, en les soutenantpar des programmes de rechercheappliquée. Autour de ces laboratoirescentraux, nous rénovons des laboratoiresd’analyses médicales d’hôpitaux967 <strong>2012</strong>45ans1974 Bamako (Mali)


apport annuel <strong>2012</strong> n Éditorial du directeur général 7Comment aurions-nous su positionnerle réseau GABRIEL ou le programmeRESAOLAB en Afrique de l’Ouest,sans une réflexion partagée avec nospartenaires pour définir ensemble uneambition commune face aux enjeuxinfectieux ?Depuis sa création en 1967, la <strong>Fondation</strong>Mérieux privilégie une approche partenarialequi permet d’associer des acteurspublic et privé, sans frontières, unisautour d’une mission commune pourune synergie de compétences et demoyens favorisant un accès plus équitableà la santé pour les populationsvulnérables.Cette approche partenariale s’est inscritedans les gènes de notre fondation,depuis son origine. Nous l’avonsréaffirmé ces dernières années, pourdévelopper des activités innovantes enréponse aux enjeux infectieux dans lespays en développement.De nouveaux partenariats en <strong>2012</strong>nous amènent sur d’autres territoirestels que l’Amazonie, le Tadjikistan et leBangladesh. Ils viennent renforcer notreapproche de santé globale, sans frontièresentre la médecine humaine etanimale, à l’écoute des acteurs locaux.Par l’implication croissante de nospartenaires, et forts de la confiance dela famille Mérieux, les équipes de la<strong>Fondation</strong> renforcent d’année en annéel’impact des projets conduits localementsur les terrains infectieux en faveur despopulations vulnérables.Ensemble, nous souhaitons renforcerles capacités locales et favoriser uneappropriation des programmes derecherche et de formation afin d’accroîtreglobalement les moyens de lutte contreles maladies infectieuses qui nousconcernent tous.1983 Les PensièresCentre de conférences


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C82 LUTTER CONTRELES MALADIES INFECTIEUSESUN MODÈLE D’ACTION ORIGINALLa <strong>Fondation</strong> Mérieux offre un modèled’action original, basé sur une approcheglobale en réponse aux problèmesde santé publique et une expertisehistorique en biologie clinique.2 Sa mission est de renforcerles capacités locales des paysen développement pourréduire l’impact des maladiesinfectieuses sur les populationsvulnérables.À la base de 70 % des décisionsmédicales, le diagnostic est en effetun élément indispensable à la santéindividuelle et collective. Par lapertinence et la fiabilité de ses résultats,il permet d’identifier l’agent pathogène,de prescrire le bon traitement pourchaque patient et d’en assurer le suivithérapeutique.Sur un plan collectif, le diagnostic estun outil indispensable pour mener unesurveillance épidémiologique et mettreen place des politiques de santé publiqueet de prévention adaptées.Or, bien souvent, les pays en développementne disposent pas de structuresd’analyses médicales et d’outils dediagnostic de qualité, ni de personnelsqualifiés et encore moins de capacitésde recherche efficaces.Renforcer l’accès àun diagnostic de qualitéest une priorité dela <strong>Fondation</strong> Mérieux.Pour cela, elle travailleen symbiose avecla <strong>Fondation</strong> Christopheet Rodolphe Mérieux,fondation familialeindépendante abritéepar l’Institut de France,et dont elle est le brasopérationnel surle terrain.967 <strong>2012</strong>45ans1986 Création du Colloquedes 100 Gardes dédié au Sidaaux Pensières


apport annuel <strong>2012</strong> n LUTTER CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSES 9UNE ACTIONEN RÉSEAUPour mener à bien ses missions desanté publique, la <strong>Fondation</strong> privilégieune action en réseau au niveau internationalet développe une politique activede partenariats dans toutes les disciplines.Elle travaille ainsi en liaison étroite avecles autorités de santé des pays endéveloppement, les acteurs de larecherche académique publics et privés,les organisations internationales, lesgouvernements, les banques de développement,les fondations, les ONG etles industriels de la santé.UNE ACTIONORIENTÉESUR 3 OBJECTIFS1. Renforcer lescapacités de recherchelocalement par des programmescollaboratifs sur des pathologiesspécifiques des pays défavorisés,en formant les chercheurs et endéveloppant des outils de diagnosticpour une meilleure identification desmaladies infectieuses.2. Accroître l’accès despersonnes vulnérablesau diagnosticpar le renforcement des capacités debiologie clinique dans les centresrégionaux de santé publique.3. Favoriser leséchanges et le partagedes connaissancesentre les acteurs de la santé pourcontribuer à la diffusion et audéveloppement des savoirs et desprojets innovants.DES RESSOURCES POURL’ACTIONn 100 personnes mobilisées dans le mondedans plus de 10 paysn Un réseau international de 13 centresde formation et de recherchen Plusieurs centaines d’experts en infectiologieimpliqués dans des programmes de formationet de santé publiquen Plusieurs milliers de professionnels de santéformés localement pour une meilleure priseen charge des populations vulnérablesn Des équipes de recherche intégréesrassemblant une quinzaine de chercheurs auLaboratoire des Pathogènes Émergents à Lyonet au Laboratoire Christophe Mérieux à Pékinn 15 unités de recherche de différents paysfédérées au sein du réseau GABRIEL*n Un budget annuel de près de 15 millionsd’eurosn Une fondation familiale basée à Lyon etreprésentée aux États-Unis, en Chine ainsi quedans une dizaine de pays en développement* Global Approach for Biological Research on InfectiousEpidemics in Low-income countries1999 Créationdu Laboratoire P4 Jean Mérieux


apport annuel <strong>2012</strong> n RENFORCER LES CAPACITÉS DE RECHERCHE 11Les chercheurs bénéficient d’un accèsprivilégié au Laboratoire P4 Jean Mérieux,unité de haute sécurité exclusivementdédiée à la recherche sur les pathogènesémergents, propriété de la <strong>Fondation</strong>et gérée par l’Inserm. Ils bénéficient égalementdes plateformes techniques dela CAMS à Pékin.Les équipes de la <strong>Fondation</strong> travaillent audéveloppement et à la validation d’outilsde diagnostic moléculaire destinés à lasurveillance des maladies infectieusesdans les laboratoires du réseau GABRIEL,situés dans les pays en développementou émergents. Avec ses partenaires, la<strong>Fondation</strong> participe à la constitution dedonnées épidémiologiques fiables etexploitables pour contribuer à la mise enplace de politiques de santé publiquepertinentes. Les programmes derecherche menés concernent égalementl’identification et la caractérisation denouveaux agents pathogènes ainsi quedes biomarqueurs associés à certainespathologies et à la résistance auxantibiotiques.En partenariat avec les acteursde santé locaux, la <strong>Fondation</strong> créedes laboratoires d’excellence, lesLaboratoires Rodolphe Mérieuxayant un double objectif de rechercheappliquée en infectiologie et de formation.Depuis 2005, six Laboratoires RodolpheMérieux ont été créés et peuvent ainsicontribuer à structurer les capacités derecherche appliquée, de formation etd’analyses biologiques dans les régionsoù ils sont implantés. Deux nouveauxprojets, au Brésil et au Bangladesh, sonten cours.AGIR EN RÉSEAUAVEC GABRIELLa <strong>Fondation</strong> privilégie une dynamiquede recherche collaborative multi-partenarialedont le catalyseur est GABRIEL(Global Approach for Biological Researchon Infectious Epidemics in Low-incomecountries). Son objectif est de développerdes échanges de connaissances et decompétences pour contribuer à la miseen œuvre de programmes de rechercheappliquée et d’études épidémiologiques,permettant d’améliorer le diagnostic, laprévention et le traitement des maladiesinfectieuses.Ce réseau de collaboration scientifiqueinternational créé par la <strong>Fondation</strong> estanimé par les laboratoires de recherchede Lyon et Pékin. Il rassemble différentsacteurs tels que les LaboratoiresRodolphe Mérieux, des laboratoiresd’excellence locaux, des centresde recherche académique et universitaire,la communauté hospitalière, desindustriels…GABRIEL connaît un déploiementimportant et associe aujourd’hui desreprésentants de 15 pays : Brésil,Cambodge, Cameroun, Canada, Chine,France, Géorgie, Haïti, Laos, Liban,Luxembourg, Madagascar, Mali,Mongolie, Paraguay. Une université2001 Créationde la <strong>Fondation</strong> Rodolphe Mérieux


apport annuel <strong>2012</strong> n RENFORCER LES CAPACITÉS DE RECHERCHE 13La tuberculose est responsablede 1,7 million de morts par an.Avec seulement 60 % des casidentifiés, un diagnostic souventdifficile et le développement deformes multirésistantes, cettemaladie représente un enjeumajeur de santé publique.Les pneumonies sontaujourd’hui la première causede mortalité chez les enfantsde moins de 5 ans.Chaque minute, 4 enfantssuccombent à ces pathologies.lutter contre LES INFECTIONS RESPIRATOIRESet les TUBERCULOSES MULTIRéSISTANTESAvec ses équipes de Lyon et Pékinet en liaison avec ses partenaires duréseau GABRIEL, la <strong>Fondation</strong> mènedes programmes collaboratifs derecherche sur 2 priorités : les infectionsrespiratoires et la tuberculose multirésistante.Elle travaille également sur d’autresmaladies infectieuses particulièrementlourdes et met en place des actionsau niveau local sur des thématiquesspécifiques de certaines régions :maladies diarrhéiques, fièvre typhoïde,paludisme, fièvres d’origine inconnue,maladies tropicales négligées, VIH ethépatites.Pr Ogobara DOUMBODirecteur du Malaria Research andTraining Center, Mali« Au sujet du paludisme, il y a de l’espoircar au-delà du vaccin que nousattendons, il y a des stratégies qui ontété développées, qui, appliquées àgrande échelle, pourraient réduire d’unemanière significative le nombre dedécès dus au paludisme et atteindre lesobjectifs du Millénaire. (…)Aujourd’hui, les maladies infectieuses - etnon infectieuses - n’ont pas de frontières.(…)La solution à ces problèmes c’estvraiment la solidarité et le partage.C’est ça qui nous permettrait d’aborderl’ensemble des solutions qui existentpar la voie de la technique et de latechnologie. C’est ça la démocratisationde la santé, c’est la santé globale :lorsque le plus grand nombre a accèsaux stratégies de santé publique, maisaussi lorsque les plus démunis y ontaccès. (…) L’avenir de la santé globalec’est ça, comment développer dansnos pays les capacités pour que lesgens puissent penser eux-mêmes etapporter les solutions eux-mêmes.Aujourd’hui cette dynamique estpossible et je l’ai vue concrètementpendant les journées de travail duréseau GABRIEL où 20 pays travaillentensemble dans le domaine des maladiesinfectieuses. Un réseau est quelquechose d’horizontal où chaque noyauapporte un “plus”.Nous sommes au Mali, un noyau de larecherche contre le paludisme et c’estcet apport qui constitue notre contributiondans la lutte contre le paludisme. C’estça la santé globale. »2005 Inaugurationdu Laboratoire Rodolphe Mérieux àBamako (Mali)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C14Avec ISARIC,comprendre lesinfectionsrespiratoiressévèresEn <strong>2012</strong>, le réseau GABRIEL a rejointISARIC (International Severe AcuteRespiratory Infection Consortium), unconsortium international sur les infectionsrespiratoires aigües, initié par le WellcomeTrust et soutenu par le MRC*, la Bill &Melinda Gates Foundation et l’Inserm.S’appuyant sur une collaboration multirégionalede réseaux de recherche,ISARIC a pour mission de conduire desactivités de recherche clinique internationalespendant la période interpandémiquede grippe. Il fournit uneplateforme collaborative à partir delaquelle des études cliniques pourrontêtre menées rapidement en réponse àl’émergence d’un nouveau pathogènerespiratoire ou à l’apparition d’unenouvelle épidémie infectieuse.*Medical Research CouncilIdentifier les causesde pneumonie chezl’enfantMenée par les membres du réseauGabriel dans 10 pays, une étude piloteépidémiologique multicentrique portantsur 2 200 enfants est en cours pouridentifier les agents viraux ou bactériensresponsables de pneumonies sévèreschez les enfants de moins de 5 ans.Les tests moléculaires utilisés ont étédéveloppés par le laboratoire desPathogènes Émergents de Lyon. Grâceau soutien de Sanofi Pasteur, l’étude apu être élargie à l’Inde sur deux sitessupplémentaires.Actuellement en cours en Chine, auCambodge, à Madagascar, au Mali, auBrésil, au Paraguay, au Liban, en Haïtiet en Mongolie, cette étude qui a faitl’objet d’une première publicationscientifique en <strong>2012</strong>, devrait être achevéefin 2013. L’analyse des donnéesobtenues est réalisée en partenariatavec l’Équipe Épidémiologie et SantéPublique, UMR CNRS 5558, l’UniversitéLyon 1 et l’Hôpital Édouard Herriot.Identifier les agentsviraux responsablesdu syndrome grippalEn <strong>2012</strong>, le Laboratoire ChristopheMérieux a documenté le rôle et la diversitédes agents pathogènes à l’origine dessyndromes grippaux observés dans leshôpitaux de Pékin. Pour améliorer la priseen charge des patients, il est importantde connaître le virus responsable del’infection afin d’adapter le traitement.Le laboratoire a ainsi publié 9 articlesscientifiques portant sur le virus de lagrippe, le virus syncytial respiratoire, lemetapneumovirus, le bocavirus, lesentérovirus et les adenovirus.Prévenir lesrésistances auxantibiotiques :séquençagegénomiqueDans le cadre de la lutte contre lestuberculoses résistantes, la <strong>Fondation</strong>Mérieux fédère un projet visant à identifierdes marqueurs génomiques de résistanceaux antibiotiques. La méthodologierepose sur le séquençage du génomebactérien complet par une plateformehaut-débit à partir d’isolats sélectionnéspour leur phénotype résistant. Ce projetrepose sur plusieurs collaborations etpartenariats : les isolats analysés en<strong>2012</strong> proviennent de Géorgie (NationalCenter for Tuberculosis and LungDiseases) et Haïti (Centres GHESKIO),le séquençage utilise la plateforme degénomique de l’Université de Lyon(ProfileXpert) et l’analyse secondaire ettertiaire est faite en collaboration avecla société Genostar. Une base dedonnées cliniques, biologiques etgénomiques est également en cours deconstitution.967 <strong>2012</strong>45ans2005 Inaugurationdu Laboratoire Rodolphe Mérieux àBamako (Mali)


apport annuel <strong>2012</strong> n RENFORCER LES CAPACITÉS DE RECHERCHE 15LE PRIX CHRISTOPHE MÉRIEUXREMIS AU Dr FIRDAUSI QADRI, MÉDECINCHERCHEUR AU BANGLADESH12 PUBLICATIONSSCIENTIFIQUESEN <strong>2012</strong>En <strong>2012</strong>, les équipes de recherchede la <strong>Fondation</strong> Mérieux ont été àl’origine de 12 publications dans desrevues scientifiques.Pour sa 6 ème édition, le Prix ChristopheMérieux a récompensé le DocteurFirdausi Qadri, Directrice du « Centredes Sciences du Vaccin au CentreInternational de Recherche des MaladiesDiarrhéiques », ICDDR,B à Dhakaau Bangladesh pour ses travaux derecherche remarquables sur les maladiesinfectieuses entériques, véritable fléaudes pays en développement.D’un montant de 500 000 euros, le PrixChristophe Mérieux, décerné par l’Institutde France au nom de la <strong>Fondation</strong>Christophe et Rodolphe Mérieux, estdestiné à soutenir la recherche sur lesmaladies infectieuses dans les pays endéveloppement et à récompenser deséquipes travaillant sur le terrain.Le Docteur Qadri étudie les réponsesimmunitaires provoquées par différentsvaccins contre les maladies entériques,s’intéressant particulièrement à trois typesde maladies : le V. cholerae, l’ETEC* etla Salmonella enterica. L’enjeu estd’améliorer la prévention et accélérer ladétection de ces maladies. Les résultatsobtenus soulignent la nécessité d’uneapproche globale multifactorielle dans laprévention de ces pathologies : immunité,nutrition, qualité de l’environnement etde l’eau, éducation…Aujourd’hui, les enjeux de la rechercheportent sur de nouveaux antigènes quipourraient stimuler la protection, ainsique sur de nouvelles stratégies d’immunisation.Ce domaine d’interventionest essentiel pour la santé publique despays en développement, où chaque année200 000 à 300 000 enfants meurent del’ETEC et 100 000 du choléra.* Escherichia coli entérotoxinogènen Potential implication of new torque tenomini viruses in parapneumonic empyema inchildren. Eur Respir J.n Influenza A/H1N1 2009 pandemic and respiratoryvirus infections, Beijing, 2009-2010.PLoS One.n Viral and atypical bacterial etiology of acuterespiratory infections in children under 5 yearsold living in a rural tropical area of Madagascar.PLoS One.n Differential seroprevalence of human bocavirusspecies 1-4 in Beijing, China. PLoS One.n Coxsackievirus A21, enterovirus 68, andacute respiratory tract infection, China. EmergInfect Dis.n Evolutionary dynamics analysis of humanmetapneumovirus subtype A2: genetic evidencefor its dominant epidemic. PLoS One.n Genetic diversity of human adenovirus inhospitalized children with severe acute lowerrespiratory infections in Paraguay. J Clin Virol.n Nonstructural protein NS1 immunodominantepitope detected specifically in dengue virusinfected material by a SELDI-TOF/MS basedassay. J Med Virol.n Crimean-Congo hemorrhagic fever virusinfectedhepatocytes induce ER-stress andapoptosis crosstalk. PLoS One.n Prevalence of human metapneumovirus inadults with acute respiratory tract infection inBeijing, China. J Infect.n A toolbox for tuberculosis diagnosis: an Indianmulticentric study (2006-2008): microbiologicalresults. PLoS One.n Multidrug-resistant tuberculosis in Port-au-Prince, Haiti. Rev Panam Salud Publica. <strong>2012</strong>Mar;31(3):221-4.Depuis le lancement de GABRIEL en2008, plus de 170 publicationsscientifiques ont pu être réalisées parses membres.20071 ère ConférenceChristophe MérieuxTRENDS IN VIROLOGYaux Pensières


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C162.ACCROÎTREL’ACCÈS AU DIAGNOSTICLa <strong>Fondation</strong> Mérieux bénéficie d’une expertise reconnueau niveau mondial dans la création et la réhabilitationd’unités de biologie clinique dédiées au diagnosticdes maladies infectieuses.967 <strong>2012</strong>45ans2007 Prix Christophe Mérieux attribuépour la première fois par l’Institut de Franceau Professeur Ogabara Doumbo (Mali)


apport annuel <strong>2012</strong> n ACCROÎTRE L’ACCÈS AU DIAGNOSTIC 17Autour des Laboratoires RodolpheMérieux, la <strong>Fondation</strong> Mérieuxconstruit ou rénove des laboratoiresd’analyses médicales au sein deshôpitaux et structures de soins enrégion, pour donner accès auxpopulations à un diagnostic de qualitéet ainsi améliorer les soins. Elle permetla mise en activité de ces laboratoiresen fournissant tous les équipementsnécessaires (paillasses, microscopes,outils de diagnostic,…), conformes auxstandards de qualité et de biosécuritéinternationaux. En parallèle elle formeles personnels aux techniques delaboratoire adaptées aux maladiesprévalentes dans les pays en développement.Elle crée des réseaux delaboratoires au niveau national et internationalpour favoriser le partaged’expériences et l’harmonisation despratiques, renforçant ainsi les systèmesde santé de ces pays.Depuis 10 ans, 15 laboratoires hospitaliersont ainsi été rénovés, ouvrantl’accès au diagnostic dans des régionssouvent reculées et faiblement équipéesen structures de soins. Conséquencedirecte pour les patients : des déplacementsmoindres et un gain de tempssouvent décisif pour la prise en chargeet le suivi de certaines pathologies.Des formations diplômantes ont égalementété créées : en Haïti et au Mali, laformation BAMS* pour les technicienssupérieurs de laboratoire et au Cambodge,le D.E.S. de Biologie Médicale, destiné auxmédecins et pharmaciens (voir page 22).*Bachelor en Biologie Médicale Appliquéediagnosticet téléphonie mobileLes technologies de l’information etde la communication les plus récentessont également utilisées pour améliorerles capacités de diagnostic. Ainsi, la<strong>Fondation</strong> Mérieux participe à des projetsinnovants utilisant la téléphoniemobile, tels que VOICES*, pour soignerles populations isolées et recueillirles données épidémiologiques. Desréseaux informatiques sont développéspour permettre aux biologistes de collaboreret améliorer leurs pratiques.* VOIce-based Community-cEntric mobile Servicesfor social development (voir page 31)2008 Lancement de RESAOLAB


apport annuel <strong>2012</strong> n ACCROÎTRE L’ACCÈS AU DIAGNOSTIC 19TADJIKISTANLaboratoire National de Référence en Santé Publiqueà DouchanbéBANGLADESHLaboratoire Rodolphe Mérieux à Chittagong(en cours)ChineLaboratoire Christophe Mérieux à PékinMyanmarLaboratoire de Santé Publique de MandalayLAOSLaboratoire Rodolphe Mérieux à VientianeLaboratoire de l’Hôpital de ThakhekLaboratoire de l’Hôpital de MahosotMADAGASCARLaboratoire Rodolphe Mérieuxà AntananarivoLaboratoire de l’Hôpital de FianarantsaoLaboratoire de l’Hôpital de Fort-DauphinLaboratoire de l’Hôpital d’AntsirabeCAMBODGELaboratoire Rodolphe Mérieux à Phnom PenhLaboratoire de BattambangLaboratoire de l’Hôpital de l’Amitié Khméro-SoviétiqueLaboratoire de l’Hôpital KossamackLaboratoire de Svay Rieng (en cours)Laboratoire de TakéoDr Daouda MALLEDirecteur du DépartementDéveloppement Humain,Banque Islamique de Développement (BID)« Sur l’intérêt de ce partenariat entrela BID et la <strong>Fondation</strong> Mérieux, deuxexemples attestent de la pertinencedes choix stratégiques de la <strong>Fondation</strong>.Il y a encore aujourd’hui des prélèvementsenvoyés à l’étranger pour confirmer lesdiagnostics. La <strong>Fondation</strong> à travers lesréseaux de laboratoires aide ainsi lespays à être indépendants.Ensuite, il y a peu de temps encore,dans beaucoup de pays africains, quandun malade se rendait avec de la fièvredans un centre de soin, on lui administraitde la quinine et de la typhomycine caron se disait “si ce n’est pas le paludisme,c’est peut-être la fièvre typhoïde”. Lelaboratoire permet aujourd’hui d’éviterce type de situation. (…)La Banque Islamique de Développementa deux domaines d’action dans ledomaine de la santé qui recoupent lespriorités de la <strong>Fondation</strong> Mérieux dans lalutte contre la maladie : le renforcementdes systèmes de santé et le financementalternatif des mutuelles de santé. »2008 Inauguration dulaboratoire de l’Hôpital d’Antsirabe(Madagascar)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C203.FAVORISER LES ÉCHANGESDE CONNAISSANCESET LA FORMATIONDIFFUSER L’INNOVATION SCIENTIFIQUEAU NIVEAU INTERNATIONAL :2 LES PENSIÈRESLe Centre de Conférences desPensières est un lieu de rencontreset d’échanges Nord-Sud et Sud-Sud,dédié au dialogue et à la diffusion del’innovation scientifique. Depuis plusde 40 ans, il accueille des acteurs desanté de tous horizons (chercheurs,cliniciens, biologistes, pharmaciens,vétérinaires, représentants des autoritésde santé et réglementaires…),sans frontières entre les disciplineset les pays, pour des conférences etdes formations institutionnelles dehaut niveau.Centré lors de sa création sur lavaccinologie, le Centre des Pensièresétend aujourd’hui son action audiagnostic et à d’autres sujets présentantdes enjeux de santé publique :nutrition, sécurité des aliments et del’eau…Il contribue au rayonnement scientifiqueinternational de la <strong>Fondation</strong> et, grâceà un rôle de catalyseur, au renforcementdes connaissances dans la luttecontre les maladies infectieuses. Il està l’origine d’un réseau d’expertisespluridisciplinaires exceptionnel, prêtà se mobiliser au service de la santépublique mondiale.967 <strong>2012</strong>45ans2008 Inaugurationdu Laboratoire Christophe Mérieuxà Pékin (Chine)


apport annuel <strong>2012</strong> n FAVORISER LES ÉCHANGES DE CONNAISSANCES ET LA FORMATION 21En <strong>2012</strong>, 85 conférences et formations ont été organiséesaux Pensières, accueillant plus de 3 500 participantsde tous pays ainsi que des experts de renom international.PARMI CES CONFÉRENCES :n BETTER FOOD FOR BETTER HEALTH :organisée dans le domaine de la nutritionet de la santé ;n LES CENTS GARDES : conférence internationalesur la recherche vaccinale dansle domaine du VIH/Sida ;n IMMUNISATION MATERNELLE : conférencetraitant des défis et opportunités de lavaccination pendant la grossesse ;n ENTERIC INFECTIONS : conférence sur lethème des maladies diarrhéiques aigüeset chroniques ;n GLOBAL LABORATORY INITIATIVE : organiséeen partenariat avec l’OMS et Stop TBet consacrée aux enjeux du diagnostic dela tuberculose sur le contrôle de la maladiedans les pays en développement ;n MOVING FORWARD : conférence organiséeen partenariat avec la LondonSchool of Hygiene and TropicalMedicine, visant à réfléchir sur lesbesoins et solutions les plus récents endiagnostic des maladies infectieusesdans les pays à ressources limitées.La <strong>Fondation</strong> Mérieux organise ouappuie également des conférencesscientifiques dans différents pays dumonde.Parmi ces colloques en <strong>2012</strong> :n INTERNATIONAL VACCINOLOGY WORKSHOPTOKYO (Japon) : 5 ème édition de l’atelierde vaccinologie sur « L’avenir del’immunisation » ;n VACCINOLOGIE AMÉRIQUE DU SUD (Brésil) :8 ème édition, pour un état des lieux desconnaissances et des dernières expériencesen matière d’épidémiologie etde campagnes de vaccination ;n AGEING AND IMMUNITY (Italie) : conférenceorganisée en partenariat avec desindustriels du vaccin, consacrée auxproblématiques spécifiques du vieillissementen infectiologie.2008 Prix Christophe Mérieuxattribué par l’Institut de Franceau Professeur François Nosten (Thaïlande)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C22FORMER LES PROFESSIONNELS DE SANTÉLe renforcement des structures debiologie des pays en développementne peut être effectif sans une action deformation des acteurs locaux : techniciensde laboratoires, mais égalementfutures élites scientifiques et médicales.La <strong>Fondation</strong> a développé un véritablesavoir-faire dans ce domaine ens’associant avec différents universitéset organismes de formation, tels quel’ESTBB*, l’Université de Genève et laLondon School of Hygiene and TropicalMedicine. Elle met ainsi en place denombreux programmes de formation etd’échange de connaissances destinésà renforcer les savoir-faire en biologiesur le terrain mais aussi à sensibiliserles leaders d’opinion sur des questionsmajeures de santé publique (vaccinologie,diagnostic, nouveaux pathogènes oumaladies négligées).Elle entend également contribuer àla structuration d’un enseignementuniversitaire de qualité en pharmacie etbiologie. Les Universités des Sciencesde la Santé de Phnom Penh et d’Antananarivosont des exemples de cetengagement.967 <strong>2012</strong>45ansLa <strong>Fondation</strong> privilégie les formationssur le terrain pour enraciner les étudiantsdans leur propre pays et en faire lesacteurs de la santé publique de demain.Ces formations locales sont assuréesdans les Centres Charles et ChristopheMérieux tels ceux de Bamako ouVientiane.Un Bachelor en Biologie MédicaleAppliquée (BAMS) a ainsi été mis enplace en Haïti avec le soutien de la<strong>Fondation</strong> Anber et au Mali avec l’appui dela Banque Islamique de Développement.Depuis sa création en 2007, une centainede techniciens de laboratoires ont suivicet enseignement réalisé en partenariatavec l’ESTBB.D’autres formations qualifiantes sontégalement déployées, telles le D.E.S deBiologie Médicale au sein de la facultéde l’Université des Sciences de laSanté du Cambodge.*École Supérieure de Biologie-Biochimie-Biotechnologies de l’Université Catholique deLyon2008 Lancement du réseauGABRIELSENSIBILISERLES LEADERSD’OPINIONDes formations institutionnelles sontproposées aux Pensières pour lesacteurs de santé publique des pays endéveloppement. L’objectif est que lesmédecins, les biologistes, les représentantsdes instances réglementaires etdes autorités de santé de ces pays,diffusent ensuite ces connaissances etaméliorent les pratiques au niveaulocal.Parmi les rendez- vousde <strong>2012</strong> :n ADVANCED VACCINOLOGY COURSE(ADVAC) : 13 ème édition du cours de vaccinologieorganisé avec l’Université deGenève ;n ADVANCED COURSE ON DIAGNOSTICS(ACDx) : 3 ème édition d’une formationorganisée en partenariat avec la LondonSchool of Hygiene and Tropical Medicine,consacrée au diagnostic en infectiologie.


apport annuel <strong>2012</strong> n FAVORISER LES ÉCHANGES DE CONNAISSANCES ET LA FORMATION 23GLOBEAVEC GLOBE,FORMER À DISTANCEGLOBE (Global Link for Online BiomedicalExpertise) est un réseau en ligned’expertise biomédicale destiné auxprofessionnels de santé et aux scientifiquesdes pays en développement. Ceportail électronique vise à renforcerl’expertise et le partage de connaissancessur les maladies infectieuses enmettant à disposition de ses membresde nombreux outils, informations etmodules de formation. Quatre ansaprès son lancement, GLOBE compteenviron 20 000 visiteurs annuels et plusde 700 membres de 179 pays.Pr Françoise BARRÉ-SINOUSSIDocteur es Sciences,Prix Nobel de Médecine ou de PhysiologieProfesseur, Institut Pasteuret Directeur de Recherche, INSERMPrésidente de la Société Internationale du SIDA« Bien sûr, il faut améliorer la prise encharge des patients dans les pays etmettre en réseau les structures desoins. Cela est valable pour le VIH/Sidacomme pour les autres pathologies.Cela nécessite le renforcement desinfrastructures, pour créer des centresde santé efficaces et de référence, maiségalement le renforcement des capacitésde formation des personnels de santédans leur globalité, les médecins commel’ensemble du personnel soignant donton connaît toute l’importance.Cette composante formation estessentielle. Il faut former des formateursqui vont, pas à pas, former les personnelsdes centres de santé de ces réseaux.Il faut également former des communautéspour pouvoir s’appuyer sur ellesdans cette première phase indispensablequ’est le diagnostic, pour pouvoiravec elles, accéder plus facilement auxpopulations. »2009 Inaugurationdu laboratoire de l’Hôpital de Thakhek(Laos)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C2...SUR LE TERRAIN967 <strong>2012</strong>45ans2009 Prix Christophe Mérieuxattribué par l’Institut de France auDocteur Eric Leroy (Gabon)


apport annuel <strong>2012</strong> n sur le terrain... 25CARAÏBES 2 P.26AFRIQUE 2 P.28OCÉAN INDIEN 2 P.32ASIE 2 P.34HaïtiBurkina FasoÉthiopieMaliSénégalMadagascarBangladeshCambodgeChineLaosMyanmarTadjikistanLiban2009 Inaugurationdu Laboratoire Rodolphe Mérieuxà Vientiane (Laos)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C26Sur le terrain...HAïTILaboratoire Rodolphe Mérieuxà Port-au-PrinceLaboratoire de l’Hôpital de l’Universitéd’État d’Haïti à Port-au-Prince2 HAÏTIPrésente sur le terrain depuis 2002,la <strong>Fondation</strong> Mérieux reste totalementengagée en Haïti à travers l’actiondu Laboratoire Rodolphe Mérieux au seindu GHESKIO, la formation BAMS ainsi queplusieurs projets d’aide aux femmes et auxenfants du pays.PARTENARIATAVEC LE GHESKIOEn <strong>2012</strong>, la <strong>Fondation</strong> a poursuivi etintensifié son soutien à son partenairehistorique, le GHESKIO (Groupe Haïtiend’Étude du Sarcome de Kaposi et desInfections Opportunistes), en agissant pourrenforcer les capacités de diagnosticmédical du pays, notamment en apportantune assistance technique au laboratoirede microbiologie. Soixante dix personnestravaillent aujourd’hui dans le LaboratoireRodolphe Mérieux créé par la <strong>Fondation</strong>au sein de l’IMIS (Institut des MaladiesInfectieuses et de Santé de la reproduction)du GHESKIO. Ces équipestravaillent au quotidien pour assurer lediagnostic de la tuberculose multirésistante,du choléra et du VIH, enjouant un rôle clé dans la lutte contreles maladies infectieuses et la préventiondes épidémies.967 <strong>2012</strong>45ans2009 Inaugurationdu Laboratoire Rodolphe Mérieuxà Vientiane (Laos)


apport annuel <strong>2012</strong> n Haïti 27Pr Jean-William PAPEFondateur et Directeur des Centres GHESKIO« La santé globale pour nous reposesur plusieurs piliers : la santé d’abord,l’éducation (…), mais également la possibilitéd’avoir accès à l’emploi. (…)C’est la première fois qu’on reçoit d’une<strong>Fondation</strong> qui ne demande rien en retour.Tout ce qu’on nous demande, c’est denous occuper de nos patients. (…)On a cette aide, qui est extrêmementimportante pour les patients mais égalementau niveau du diagnostic. On a unlaboratoire extrêmement performant, etactuellement on peut faire le diagnosticdu VIH et de la tuberculose par toutesles méthodes de biologie moléculairedisponibles, sur place, en Haïti. (...)On est peut-être un des rares centres aumonde où un patient vient chez nouspour un test du VIH, on l’évalue pour latuberculose. S’il a la tuberculose, il esttraité le jour même. Voilà l’apport de ceslaboratoires. »FORMATION BAMSForte du succès de la formation crééeet développée au Mali depuis 2007, la<strong>Fondation</strong> Mérieux a mis en place enHaïti le cours Bachelor of Science inBiological and Applied Medical Sciences(BAMS). Organisée en partenariat avecl’École Supérieure des Techniciens enBiologie Biochimie Biotechnologies(ESTBB) de l’Université Catholique deLyon, le Laboratoire National de SantéPublique à Port-au-Prince et le Ministèrede la Santé Publique et de la Population,cette formation qualifiante vise à renforcerles compétences des techniciens delaboratoire en analyses biomédicaleset leur connaissance des règles d’assurancequalité.La 2 ème promotion du BAMS a ainsipu accueillir 18 nouveaux stagiaires enseptembre <strong>2012</strong>.LE SOUTIEN AUXFEMMES HAÏTIENNESVIVANT AVEC LE VIHL’initiative de micro-crédits destinésaux femmes vivant avec le VIH aété poursuivie en <strong>2012</strong>, toujours enpartenariat avec l’Association pour laCoopération avec la Micro-Entreprise(ACME) et les Centres GHESKIO.Habitantes de Port-au-Prince, les femmesbénéficiaires de ce projet sont forméesà la création d’une activité génératricede revenus, à la gestion d’un prêt et deleur micro-entreprise.Au cours de l’année <strong>2012</strong>, plus de500 femmes ont ainsi pu bénéficierd’un micro-crédit.Malgré la situation difficile connue parHaïti après le séisme de janvier 2010, ceprogramme connaît un succès constant,avec un taux de remboursement deprès de 85 % en <strong>2012</strong> et une réinsertionréussie pour de nombreuses femmes.Cette action sociale dont l’impact estsignificatif sur les conditions de vie,continue à être nécessaire pour unepopulation encore en grande difficulté :plus de 2800 personnes ont bénéficiéde ce programme depuis son lancementen 2005.SOUTIEN ASSOCIATIFET HUMANITAIREEN <strong>2012</strong>n Soutien de l’association françaiseAAIP (Aides Actions InternationalesPompiers) : construction de 3 maisons« Kayïti » pour abriter un dispensaire àJacmel.n Un nouveau centre pour enfantspour la Communauté de l’IncarnationCe projet a réuni la <strong>Fondation</strong> Mérieux,la Communauté de l’Incarnation (animéepar le Frère Franklin Armand), l’associationfrançaise Kayïti, et la CROSE (Coordinationdes régions du Sud-Est) en charge dela réalisation du projet.La construction de 15 maisons « Kayïti »et de 2 halles polyvalentes s’est achevée.L’équipement du site se poursuit afind’accueillir une soixantaine d’enfants et10 « encadrants » dès l’été 2013.n Agrandissement de la Maisond’Enfants de Notre Dame de la MédailleMiraculeuse au Cap-HaïtienLa <strong>Fondation</strong> Mérieux a poursuivi en<strong>2012</strong> les travaux pour renforcer lacapacité d’accueil et améliorer lesconditions de vie de cette institutiongérée par Sœur Godelive. 500 enfantsfréquentent l’école rénovée et prèsd’une centaine sont pensionnaires dansl’orphelinat. En <strong>2012</strong>, cinq nouvellesmaisons « Kayïti » ont été construitespour héberger les membres de laCommunauté et libérer des locauxsupplémentaires pour les enfants.2009 Inaugurationdu Laboratoire Rodolphe Mérieuxà Port-au-Prince (Haïti)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C28Sur le terrain...MALILaboratoire Rodolphe Mérieuxà BamakoLaboratoires resaolabSÉNÉGALLaboratoires resaolabBURKINA FASOLaboratoires resaolab2 AFRIQUE2 rEsaolabLE RÉSEAU D’AFRIQUE DE L’OUEST DES LABORATOIRESMis en œuvre en étroite collaborationavec les ministères de la santé du BurkinaFaso, du Mali et du Sénégal, le projetRESAOLAB vise à améliorer la santédes populations par le renforcement dusystème de laboratoires de biologieclinique et l’harmonisation des pratiquesde diagnostic de ces 3 pays.La <strong>Fondation</strong> Mérieux est le maîtred’ouvrage de ce projet initié en 2009 etdont la première phase doit prendre finen 2013. RESAOLAB est cofinancé parl’Agence Française de Développement(AFD) et mené avec la contribution de laCoopération Internationale Monégasque,du Ministère Français des AffairesÉtrangères, de l’OMS et de l’OrganisationOuest-Africaine de la Santé (OOAS).RESAOLAB mène son action autour de3 axes prioritaires :n la formation continue des équipesdes laboratoires ;n la gestion de la qualité des analyseseffectuées par les laboratoires ;n la surveillance épidémiologique.967 <strong>2012</strong>45ans2010 Intervention en Haïtisuite au séisme


apport annuel <strong>2012</strong> n AFRIQUE 29LUTTER CONTRELES MALADIESTROPICALESNÉGLIGÉES ENAFRIQUELa <strong>Fondation</strong> Mérieux participe depuis2008 à la European Foundation Initiativefor African Research into NeglectedTropical Diseases. Cette initiative de5 fondations européennes (Cariplo,Gulbenkian, Nuffield, Volkswagen etMérieux) a permis de former à ce jour25 jeunes chercheurs Africains grâce àune bourse post-doctorant. Les fondationsorganisent également des formationssupplémentaires pour ces chercheurset des conférences permettant la miseen place d’un réseau actif Sud-Sud etNord-Sud. Leurs projets de rechercheont donné lieu à ce jour à 15 publicationsdans des journaux internationauxreconnus.Les réalisationsdepuis 2009n Formation de 53 formateursn 111 sessions de formation dispenséesà environ 2 500 participants dansles 3 paysn Développement d’une plateformed’enseignement à distance(http://www.globe-network.org/)n Rénovation et équipementde 12 centres décentralisés de formationet contrôle qualitén Développement d’un SystèmeInformatisé de Gestion de Laboratoire,et formation de 21 formateursn Équipement de 15 laboratoires parpays pour faciliter le transfert informatiquedes données de laboratoire dans lecadre de la surveillance des maladiestransmissiblesEXTENSIONDU PROJET :RESAOLAB+À la demande du Bénin, de la GuinéeConakry, du Niger et du Togo, RESAOLABva s’élargir.C’est l’objectif de RESAOLAB+ quiprévoit l’extension du réseau actuel àces 4 nouveaux pays portant ainsi lepérimètre du projet à 7 pays de l’Afriquede l’Ouest.Le lancement de RESAOLAB+ devraitse concrétiser en 2013.2 BURKINAFASOUN NOUVEAU CENTREDÉDIÉ À LA FORMATIONET LA QUALITÉDans le cadre du projet RESAOLAB,la <strong>Fondation</strong> Mérieux a soutenu laconstruction du Centre de formationcontinue et de l’Unité d’évaluationexterne de la qualité au sein de la Directiongénérale de la pharmacie, du médicamentet du laboratoire au Ministère de laSanté du Burkina Faso.Ce nouveau centre permet de former destechniciens de laboratoire et d’améliorer2010 Prix Christophe Mérieuxattribué par l’Institut de Franceau Professeur Jean-William Pape (Haïti)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C30la qualité des analyses médicales.D’une capacité d’accueil d’une trentainede personnes, il comprend une salle demicroscopie, une salle informatiquepour l’enseignement à distance et l’unitéd’évaluation externe de la qualité quiassure le contrôle et le suivi des activitésréalisées par tous les laboratoires dupays.Trois autres centres de formation ontété rénovés aux Directions Régionalesde la Santé de Bobo-Dioulasso etde Ouahigouya ainsi qu’au CentreHospitalier Régional de Fada N’gourma.2 ÉTHIOPIEAMÉLIORATIONDU DIAGNOSTICDE LA TUBERCULOSEMis en œuvre par l’association Inter Aideavec le soutien de la <strong>Fondation</strong> Mérieuxet de l’Union Européenne, ce programmede lutte contre la tuberculose poursuit untriple objectif : sensibiliser la populationà l’infection ; faciliter l’accès à un diagnosticde qualité ; mobiliser les acteurs desanté autour de la lutte contre cettemaladie.Plusieurs laboratoires ont été équipésdans les régions du Wolayta et du Dawro,au sud de l’Éthiopie, avec à la clé, uneaugmentation substantielle du nombre decas de tuberculose détectés. Cette actiona été accompagnée par la formationdes professionnels des centres de santé.967 <strong>2012</strong>45ans2 MALI6 ÈME PROMOTIONDE LA FORMATIONBAMSOrganisée par le Centre d’InfectiologieCharles Mérieux de Bamako, la formationBachelor of Science in Biological andApplied Medical Sciences (BAMS) estorganisée depuis 2007 en partenariatavec la Faculté de Médecine et dePharmacie de Bamako et l’ESTBB(École Supérieure de Techniciens enBiologie Biochimie, Université Catholiquede Lyon). Cette formation qualifianted’une durée de 9 mois est dédiée aurenforcement des compétences destechniciens de laboratoire d’analysesbiomédicales et au respect des règlesd’assurance qualité en laboratoire.27 nouveaux participants ont étéaccueillis en octobre <strong>2012</strong> au Mali pourle début de la 6 ème édition.RÉINSERTIONDES FEMMESSÉROPOSITIVESCe programme géré en partenariatavec l’Association Féminine d’Aide etde Soutien aux Veuves et Orphelins duSIDA (AFAS) vise la réinsertion desfemmes vivant avec le VIH au Mali, endéveloppant leur capacité à gérer uneactivité commerciale génératrice derevenus.Le projet lancé en 2010 consiste enl’achat groupé de balles de tissus auBurkina Faso, distribuées ensuite à cesfemmes. Elles vendent ces produits surles marchés puis remboursent leur lotinitial en gardant les bénéfices. En <strong>2012</strong>,cette initiative a permis d’augmenterles revenus de 50 femmes et de leursfamilles.2010 Inaugurationdu Laboratoire Rodolphe Mérieuxà Antananarivo (Madagascar)SOUTIENAU SAMUSOCIALDepuis 2005, la <strong>Fondation</strong> Mérieux accompagnele Samusocial du Mali pourla prise en charge des enfants de la rue.Un soutien financier est fourni ainsiqu’un appui logistique pour les analysesmédicales des jeunes suivis auquotidien.Le Samusocial assure ainsi :n des soins dans la rue pendant lesmaraudes de nuit ;n le suivi médical des enfants pour leurfournir des traitements adaptés et lesorienter vers des structures spécialisées ;n des actions d’éducation à la santéavec une sensibilisation aux questionsd’hygiène de vie, de prévention et devaccination.La <strong>Fondation</strong> soutient également leSamusocial du Sénégal.


apport annuel <strong>2012</strong> n AFRIQUE 312 SÉNÉGALJérôme FroissartDirecteur, Direction de la CoopérationInternationale Monégasque*« Le partenariat entre la CoopérationMonégasque et la <strong>Fondation</strong> Mérieuxest déjà ancien. Cela fait 5 ans que noustravaillons avec la <strong>Fondation</strong>.Nous avons initié un premier partenariatsur le projet RESAOLAB et la CoopérationMonégasque intervient plus spécifiquementau Mali, sur la mise en place deslaboratoires au niveau communautaireafin de permettre aux populations d’accéderdirectement à des services desanté. Grâce à ce partenariat, nous allonscréer 9 laboratoires en milieu rural.Nous apprécions réellement ce partenariatavec la <strong>Fondation</strong>. (…) Nousapprécions cette approche basée sur lerenforcement du capital humain (à traversle réseau GABRIEL), sur cette notionforte de partenariat (à travers la mise enplace de réseaux comme RESAOLAB),qui concerne à la fois institutions publiques,centres nationaux et bailleursde fonds. C’est une réelle opportunité. »* Depuis avril 2013,Secrétaire Général de l’AMADE Mondiale.CENTRED’INFECTIOLOGIECHARLES MÉRIEUXMalgré les événements politiques difficilesconnus par le Mali au cours de l’année<strong>2012</strong>, le Centre d’Infectiologie CharlesMérieux a maintenu son niveau d’activité.Au sein du laboratoire de biologiemédicale, l’accueil des étudiants pourles formations pratiques est restéopérationnel ainsi que l’implication dela structure dans les partenariats internationaux.VOICES etla « mobile health »La transmission efficace des informationsentre les structures nationales et leslaboratoires périphériques est un enjeumajeur pour la surveillance des maladiesinfectieuses. Une expérimentation de« mobile-health » mise en œuvre à Dakardepuis 2011 vise à améliorer la surveillanceépidémiologique et la formation continuedes professionnels de laboratoires, grâceà la technologie vocale sur téléphoniemobile.VOICES (VOIce-based CommunitycEntricmobile Services for social development),est un projet financé par laCommission Européenne. Il rassemblele Réseau National des Laboratoires duSénégal, l’École Supérieure Multinationaledes Télécommunications de Dakar,Orange, TNO en Hollande, le « Councilfor Scientific and Industrial Research »d’Afrique du Sud, la Worldwide WebFoundation et la <strong>Fondation</strong> Mérieux.VOICES au Sénégal permet d’assurerla transmission plus rapide et fiable del’information sur les épidémies infectieusesavec trois types d’applications :n la collecte d’informations épidémiologiquesdes laboratoires périphériques ;n la formation continue des techniciensde laboratoires ;n une interface web pour la visualisationet le suivi des données épidémiologiqueset l’utilisation des applications éducatives.Les premiers résultats de cette expérimentationpratique sur le signalementquotidien des trois maladies suiviesdans la phase pilote (choléra, shigelloseet méningite) sont très encourageants.Le projet VOICES peut maintenant êtredéployé à d’autres régions.2010 1 ère édition du coursACDx aux Pensières


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C32Sur le terrain...MADAGASCARLaboratoire Rodolphe Mérieuxà AntananarivoLaboratoire de l’Hôpital de FianarantsaoLaboratoire de l’Hôpital de Fort-DauphinLaboratoire de l’Hôpital d’Antsirabe2 MADAGASCARAvec les activités du Centre d’InfectiologieCharles Mérieux inauguré en 2011 et la poursuitede plusieurs projets menés par le Laboratoire RodolpheMérieux, la <strong>Fondation</strong> confirme son ancrage etson implication pour le renforcement des capacitésde biologie clinique à Madagascar.967 <strong>2012</strong>45ans2011 Prix Christophe Mérieuxattribué par l’Institut de Franceau Docteur Hector Garcia (Pérou)


apport annuel <strong>2012</strong> n MADAGASCAR 33FORMATIONDES ÉTUDIANTS ENPHARMACIEDepuis 2006, la <strong>Fondation</strong> Mérieux estpartenaire de la <strong>Fondation</strong> Pierre Fabre,de la Coopération française et desUniversités de Pharmacie de Grenoble etToulouse, pour améliorer la formation desétudiants en pharmacie de l’Universitéd’Antananarivo.La mise en place de cette filière depharmacie hospitalière a engendré laréhabilitation de salles de cours ou detravaux pratiques et l’élaboration decontenus pour la formation pratiquedes étudiants.En <strong>2012</strong>, une deuxième promotiond’étudiants a été diplômée de la Facultéde Pharmacie.MARQUEURS DEDIFFÉRENTIATIONDE LA PNEUMONIE ETDU PALUDISME CHEZL’ENFANT FIÉVREUXCette étude, initiée en 2011, a pourobjectif d’identifier des marqueurs del’hôte, ayant un intérêt diagnostiquepour différencier le paludisme de lapneumonie chez les enfants de 2 à59 mois présentant une fièvre supérieureà 38°C.Ce projet financé par le NIH (NationalInstitutes of Health) et l’Institut Mérieux estréalisé en partenariat avec la <strong>Fondation</strong>Médicale d’Ampasimanjeva, sur la côteEst de Madagascar, près de Manakara.Les marqueurs seront identifiés par lasociété de biotechnologie Caprion auCanada à partir d’échantillons provenantde patients malgaches.Un test de diagnostic rapide (TDR) pour lepaludisme est effectué afin de différencierles infections respiratoires basses dupaludisme.Les premiers résultats obtenusmontrent qu’une fièvre sur deux, chezces jeunes enfants est donc encoreimputable au paludisme dans cette régiond’endémie palustre. Ces conclusions,qui doivent être confirmées, permettentde suivre la vitesse de circulation despathogènes dans cette région.CoopérationSud-Sud pour laformationde techniciensÀ la demande du Ministère de la Santémalgache, la <strong>Fondation</strong> Mérieux a organiséune formation de techniciens de laboratoire,dans le cadre de la constructiondu réseau de surveillance des maladiesinfectieuses, rassemblant 7 laboratoireshospitaliers régionaux. La formationmise en place, en partenariat avec leMinistère de la Santé, a été dispenséepar des formateurs maliens, familiersde contraintes similaires au contextemalgache.2011 Inaugurationdu Laboratoire Rodolphe Mérieux àBeyrouth (Liban)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C34Sur le terrain...LIBANLaboratoire Rodolphe Mérieux à BeyrouthTADJIKISTANLaboratoire National de Référence en Santé Publiqueà DouchanbéBANGLADESHLaboratoire Rodolphe Mérieux à Chittagong(en cours)ChineLaboratoire Christophe Mérieux à PékinMyanmarLaboratoire de Santé Publique de MandalayLAOSLaboratoire Rodolphe Mérieux à VientianeLaboratoire de l’Hôpital de ThakhekLaboratoire de l’Hôpital de MahosotCAMBODGELaboratoire Rodolphe Mérieux à Phnom PenhLaboratoire de BattambangLaboratoire de l’Hôpital de l’Amitié Khméro-SoviétiqueLaboratoire de l’Hôpital KossamackLaboratoire de Svay Rieng (en cours)Laboratoire de Takéo2 ASIE2 BANGLADESHCRÉATIOND’UN NOUVEAULABORATOIRERODOLPHE MÉRIEUXÀ CHITTAGONGLe Memorandum of Understanding (MOU)pour la construction du futur LaboratoireRodolphe Mérieux au sein du BITID(Bangladesh Institute of Tropical andInfectious Diseases) à Chittagong, a étésigné au printemps <strong>2012</strong>. La <strong>Fondation</strong>Mérieux assure la construction, l’équipementet la formation des personnelsde ce futur laboratoire qui devrait êtreopérationnel fin 2013.Ce laboratoire d’excellence sera dédiéà la formation des biologistes et à larecherche appliquée sur les pathologiesspécifiques d’un pays où la menaceinfectieuse est particulièrement forte.967 <strong>2012</strong>45ans<strong>2012</strong> Prix Christophe Mérieuxattribué par l’Institut de Franceau Docteur Firdausi Qadri(Bangladesh)


apport annuel <strong>2012</strong> n ASIE 35Dr Firdausi QADRIDirectrice du Centre des Sciences du Vaccinau Centre International de Recherchedes Maladies Diarrhéiques, Bangladesh(ICDDR, B)« Les maladies diarrhéiques sont desmaladies très répandues mais dont onparle peu. Elles font encore de nombreusesvictimes dans le monde, chezles enfants mais aussi chez les adultes.Je voudrais citer une de ces pathologiesqui est sévère, le choléra, dont beaucoupont oublié les ravages qu’elle cause.C’est une maladie qui a été négligée etdont on n’a pas mesuré l’impact. Grâceà de nombreux efforts partout dansle monde, cette maladie peut être maintenanttraitée et évitée. Il y a 3 millions depersonnes infectées par le choléra dansplus de 20 pays dont le Bangladeshet Haïti. Environ 150 000 personnes,enfants et adultes, en meurent chaqueannée. Mais grâce aux efforts de fondations,comme la <strong>Fondation</strong> Mérieux,les gens commencent à en parler pluset à utiliser les vaccins disponibles. (…)Le Bangladesh est un pays pauvre maisles gens y sont réceptifs. Lorsque vousessayez de leur venir en aide avec desoutils de diagnostic, des traitements,des vaccins, ils croient en ce soutienque nous leur apportons et vont del’avant.C’est ce que nous pouvons faire partoutdans le monde (…) Si nous travaillonsensemble dans le domaine de la santéglobale, nous pouvons accomplir degrandes choses. »DÉTECTIONDES SALMONELLESÀ L’ORIGINE DELA FIÈVRE TYPHOÏDEUn programme de recherche appliquéeest actuellement mené par la <strong>Fondation</strong>Mérieux pour le développement d’untest de diagnostic moléculaire sensible,pour la détection des salmonelles àl’origine de la fièvre typhoïde.L’OMS estime aujourd’hui entre 17 et22 millions par an le nombre depersonnes atteintes par cette pathologieresponsable de 600 000 morts. Latransmission se fait par les eaux souilléesou par la nourriture. Les techniquesde diagnostic actuelles sont très peusensibles et peu adaptées aux réalitésde terrain.Le programme soutenu par la <strong>Fondation</strong>Bill & Melinda Gates, implique 5 partenaires: l’Institut Pasteur, West of ScotlandSpecialist Virology Center, Fast-trackDiagnostics, Kemri-CDC et la Child HealthFoundation au Bangladesh.<strong>2012</strong> Créationde la Maison du Docteur Christophe Mérieuxà Phnom Penh avec Les Enfants du Mékong (Cambodge)


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C362 CAMBODGERÉHABILITATIONDU LABORATOIRE DEL’HÔPITAL DE SVAY RIENGLa <strong>Fondation</strong> a financé la rénovationdes 175 m 2 du laboratoire de biologiemédicale et la mise en place de l’unitéde microbiologie de l’Hôpital de SvayRieng, situé dans la province du mêmenom. Le projet a mobilisé le Ministèrede la Santé, l’Organisation Mondiale de laSanté pour les équipements et DMDP(Diagnostic Microbiology DevelopmentProgram), une organisation nongouvernementaleaméricaine spécialiséedans la formation pratique en microbiologie.Cette rénovation menée à bien ouvre lavoie à la mise en place d’un réseau delaboratoires de qualité au Cambodge,afin de renforcer l’efficacité et la qualité dela surveillance des maladies infectieuses.FORMATIONET RECHERCHE ÀPHNOM PENHLes missions de formation et derecherche du Laboratoire RodolpheMérieux de Phnom Penh ont été développéesen <strong>2012</strong> autour de 3 grandsprojets, chacun en lien avec un partenaireinternational :n La pharmacologie clinique, avecl’étude du métabolisme de moléculesthérapeutiques auprès des populationscambodgiennes ;n L’épidémiologie descriptive focaliséechez les enfants sur les infectionsrespiratoires graves et les diarrhéesaigües nécessitant une hospitalisation ;n Les interactions entre pathogènes etenvironnement, avec le suivi de laprésence de pathogènes humainsdans l’environnement (eau et rongeursprincipalement).967 <strong>2012</strong>45ans2013 Célébrationdu 45 ème anniversaire de la <strong>Fondation</strong>(Lyon - France)


apport annuel <strong>2012</strong> n ASIE 37PHARMACOLOGIE :ÉTUDES SURLES ANTIRÉTROVIRAUXET ANTIPALUDIQUESLe Laboratoire Rodolphe Mérieuxpossède une plateforme analytique,notamment dHPLC*, utilisée pour réaliserle dosage plasmatique de médicaments,antirétroviraux et antituberculeux. Aprèsles travaux du Pr Monidarin Chou poursa thèse en Pharmacogénétique en<strong>2012</strong>, cette plateforme a été ouverte audosage d’autres molécules, présentesdans des médicaments antipaludiques(Méfloquine).Ce plateau, unique au Cambodge, permetd’accélérer les avancées pour renforcerl’autonomie du pays dans la lutte contrele paludisme.* denaturating High Performance LiquidChromatographyLES 10 ANS DU D.E.S.DE BIOLOGIE MÉDICALESoutenu par la <strong>Fondation</strong> depuis 2003,le D.E.S. de Biologie Médicale est undiplôme de 3 ème cycle de l’Université desSciences de la Santé du Cambodge,ouvert aux médecins et pharmaciens.Sur trois ans, cette formation combinecours théoriques, travaux pratiques,périodes de stages hospitaliers et derecherche au Laboratoire RodolpheMérieux. Son objectif est de former desbiologistes médicaux pour assurer laqualité des analyses médicales, superviserl’activité d’un laboratoire et établirle lien fonctionnel avec les servicescliniques. L’enseignement couvre tousles sujets liés au diagnostic biologiquehumain : biochimie, hématologie,parasitologie, immunologie, virologie,bactériologie…En <strong>2012</strong>, dix professeurs cambodgiensont été identifiés pour coordonnerchaque module de formation, encollaboration avec les professeurs desuniversités françaises impliquées.« Aviesan est l’Alliance Nationale pour lesSciences de la Vie et de la Santé créée ily a 3 ans et qui regroupe les principauxorganismes de recherche dans cedomaine. Au sein du groupe Aviesan-Sud, la <strong>Fondation</strong> Mérieux est unpartenaire très important, d’une part àtravers le réseau GABRIEL, mais aussidans sa participation à l’élaboration deprojets de recherche.À titre d’exemple, deux actions ont étémises en place : un projet de recherchesur les encéphalites en Asie du Sud-Estet une plateforme régionale sur les maladiestransmissibles en Asie. Les deuxinitiatives impliquent des aspects deformation et de renforcement descapacités qui sont très importants.L’objectif est de mutualiser les moyensentre les différents organismes présentssur place. »Dr Bernadette MURGUEDirecteur adjoint de l’IMMI/AviesanRECHERCHE SURLES MALADIES DIARRHÉIQUES À TAKÉODans les pays en développement, lesmaladies diarrhéiques restent la deuxièmecause de mortalité chez les enfantsde moins 5 ans. Les agents infectieuxresponsables de la diarrhée peuventêtre d’origine bactérienne (par exemple,Salmonella spp, Vibrio cholera, Escherichiacoli, Enterobacteria, Shigella spp),virale (hépatite A, norovirus, rotavirus etentérovirus) ou parasitaire (Giardia,Taenia saginata).Cofinancé par DSO, le laboratoire nationalde Singapour, et par la <strong>Fondation</strong> Mérieux,un programme de recherche a étélancé en mars 2010 par le LaboratoireRodolphe Mérieux du Cambodge.Son objectif principal est de surveillerles agents pathogènes responsablesde diarrhées aigües chez les enfants,accueillis à l’hôpital de Takéo, grâceau développement d’un système dediagnostic moléculaire adéquat età une utilisation optimisée des outilsdisponibles au sein du LaboratoireRodolphe Mérieux. Jusqu’en avril <strong>2012</strong>,400 échantillons ont ainsi été prélevés,inclus dans ce protocole et analyséssur les kits développés par Fast-trackDiagnostics, pour l’identification desbactéries et des virus. Une PCR développéepar DSO a également été utiliséepour identifier Vibrio cholera. Les parasitessont, quant à eux, identifiés par microscopie.Ces travaux se poursuivront en 2013et donneront lieu à une publicationscientifique.


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C382 CHINEDÉCENTRALISATION DU DIAGNOSTICDE LA TUBERCULOSE RÉSISTANTESURVEILLANCE DESINFECTIONS RESPIRATOIRESÀ PÉKINDepuis 2009, la <strong>Fondation</strong> Mérieuxcollabore avec le Ministère de la SantéChinois et le Laboratoire National deRéférence pour la Tuberculose (Centerfor Disease Control) afin de renforcer lescapacités de diagnostic des patients enéchec de traitement contre la tuberculosedans les provinces de Zhe Jiang etHeilong Jiang.La première phase de cette collaborations’est achevée en <strong>2012</strong>, montrantl’importance de décentraliser les moyensde détection de la tuberculose et de sarésistance aux traitements en Chine :n Équipement du centre national deréférence TB du CDC chinois à Pékin ; de2 centres de référence TB provinciauxdu CDC chinois à Harbin (province deHeilong Jiang) et Hangzhou (provincede Zhe Jiang) ; de 8 centres de traitementde la tuberculose dans les cantons desdeux provinces ;n Formation de 132 professionnels delaboratoires au niveau national, provincialet municipal ;n Évaluation des nouveaux outils dedétection de la tuberculose pulmonaireet de diagnostic de la résistanceaux traitements antituberculeuxauprès de 1 400 personnes suspectesde tuberculose.Un nouvel accord a été signé en <strong>2012</strong>avec l’Académie Chinoise des SciencesMédicales (CAMS) de Pékin, pour lapoursuite dans les 5 prochaines annéesdes activités du Laboratoire ChristopheMérieux. Cette unité est dédiée àl’évaluation et à la mise au point denouvelles techniques de diagnostic,au développement de nouveaux biomarqueurs,ainsi qu’à l’identification etla caractérisation de nouveaux agentspathogènes.Dans le cadre de la surveillance desinfections respiratoires dans la province dePékin, le laboratoire Christophe Mérieuxa continué à documenter en <strong>2012</strong>, lerôle et la diversité des agents pathogènesà l’origine des infections respiratoiresreçues dans trois des principaux hôpitauxde la capitale.967 <strong>2012</strong>45ans2013 Célébrationdu 45 ème anniversaire de la <strong>Fondation</strong>(Lyon - France)


apport annuel <strong>2012</strong> n ASIE 392 LAOSSUIVI CLINIQUEDES PATIENTS VIVANTAVEC LE VIHLe Centre d’Infectiologie ChristopheMérieux du Laos (CICML) a introduit en2009 la mesure de la charge virale pourle suivi thérapeutique des patients vivantavec le VIH, afin d’améliorer leur priseen charge.Fin <strong>2012</strong>, plus de 2 300 patients, dont48 % de femmes, avaient bénéficié d’undosage de la charge virale au Centre.Depuis mai 2010, le Centre d’InfectiologieChristophe Mérieux du Laos a égalementmis en place une technique dequantification de charge virale HBV etHCV pour évaluer l’efficacité destraitements administrés.JOURNÉES« INFECTIOLOGIE ETLABORATOIRE »En octobre <strong>2012</strong>, a eu lieu à l’hôpital deThakhek la 2 ème édition des journées« Infectiologie et Laboratoire », organiséesen partenariat avec la Région Rhône-Alpes (France), les Hospices Civils de Lyon,et l’Université Claude Bernard Lyon 1.Cet évènement a rassemblé 50 participantssur les thèmes de la formationdes cliniciens à l’infectiologie, sur le rôleet l’utilisation du laboratoire de biologiemédicale et l’importance de la mise enréseau des laboratoires.Soutien associatifEn <strong>2012</strong>, la <strong>Fondation</strong> a soutenul’association LaoPHA (Lao Positive HealthAssociation) qui vient en aide auxpersonnes vivant avec le VIH/Sida etorganise des actions de prévention,des traitements et des soins pour lescommunautés de 9 provinces du Laos.ÉTUDE CoPanFLU SUR LA GRIPPE ACette étude épidémiologique, menéede février 2010 à mai <strong>2012</strong>, a été miseen place à la suite de l’apparition de lagrippe H1N1 en mars 2009. Son objectifétait de connaître l’incidence de l’infectiongrippale et d’identifier les déterminantssociologiques et épidémiologiques durisque d’infection.Ces travaux ont été supervisés conjointementpar le CICML, l’École des HautesÉtudes en Santé Publique (EHESP) etla <strong>Fondation</strong> Mérieux. Le projet aconcerné une cohorte prospective deplus de 800 ménages, soit environ4 000 personnes d’un quartier deVientiane, pour un suivi sérologique etvirologique. Les déterminants et ladistribution de l’âge de séroconversionparmi une population naïve de vaccinationsont similaires à ceux trouvés dansles pays développés. L’étude pourraitfaire l’objet d’une deuxième publicationscientifique en 2013.À partir de ce protocole, une étudecomplémentaire (Lalris) a pu êtrelancée afin d’identifier les agentspathogènes chez les cas symptomatiquesidentifiés lors du recrutement CoPanFlu,non liés au virus H1N1. Les donnéesdéjà disponibles sur ce périmètremontrent une forte prévalence deStreptococcus pneumoniae. Ce projetpermet en outre d’introduire au CICML,le test de Fast-track Diagnostics pourles maladies respiratoires, soutenu parle réseau GABRIEL.ÉPIDÉMIOLOGIE DES SOUCHESDE TUBERCULOSE MULTIRÉSISTANTESDepuis son inauguration en 2009, le Centred’Infectiologie Christophe Mérieux duLaos à Vientiane (structure nationale duMinistère de la Santé) a mené différentsprojets de recherche portant sur lediagnostic de la tuberculose et ladétection des résistances. Le rôle duCentre est d’analyser la résistance auxantituberculeux à l’aide de tests moléculairespour identifier les souches autresque Mycobacterium tuberculosis, ainsique les résistances aux antituberculeuxde première ligne. Les résultats decette étude, achevée début <strong>2012</strong>, ontété publiés.En 2013, la <strong>Fondation</strong> Mérieux va lancerune nouvelle étude sur l’épidémiologiemoléculaire des souches circulantesdans le pays en s’appuyant sur leMIRU-typage*, grâce à un transfertde technologie du Laboratoire desPathogènes Émergents de la <strong>Fondation</strong>Mérieux en France. Cette étude seramenée grâce à la cohorte construiteà partir de l’enquête de prévalencenationale reconduite en <strong>2012</strong>, dans lecadre de la convention signée avec leNational Tuberculosis Control ProgramCenter et le Centre d’InfectiologieChristophe Mérieux du Laos.* Mycobacterial Interspersed Repetitive Units


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C402 MYANMAR 2 TADJIKISTANPLATEFORMEDE BIOLOGIEMOLÉCULAIREà MANDALAYLa <strong>Fondation</strong> Mérieux a lancé en 2011la réhabilitation du laboratoire de santépublique (PHL - Public Health Laboratory)de Mandalay. Le nouveau plateautechnique de biologie moléculaire mis enplace est fonctionnel depuis le printemps<strong>2012</strong>.SUIVI DES PATIENTSSOUS TRAITEMENTANTIRÉTROVIRAlSuite à l’aménagement de la plateformemoléculaire, un transfert de technologieet une formation en plusieurs étapesont été effectués pour la mise en placedu suivi de la charge virale au Laboratoirede Santé Publique de Mandalay :formation du personnel au Centred’Infectiologie Christophe Mérieux duLaos, puis formation sur place ; contrôleexterne visant à garantir le niveau dequalité avant le déploiement de l’analyseà grande échelle.L’analyse est désormais disponible pourles 15 000 patients suivis par l’ONG,The Union Against Tuberculosis, avecdes financements du Fonds Mondial.Avec l’augmentation du nombre depatients sous traitement, l’enjeu est delimiter le nombre d’« échappements »thérapeutiques et virologiques, et de limiterpar conséquent le nombre de patientssous traitement de deuxième ligne.UN NOUVEAULABORATOIRE NATIONALDE RÉFÉRENCELes travaux de construction du LaboratoireNational de Référence en Santé Publiquesitué à Douchanbé ont été achevés àl’automne <strong>2012</strong>, en partenariat avec leProgramme des Nations Unies pour leDéveloppement et le Ministère de laSanté. Le nouveau laboratoire, d’unesurface totale de 425 m 2 , comporte deuxunités BSL2 et BSL3. Cette nouvellestructure devrait contribuer à améliorerle diagnostic de la tuberculose, quiaffecte particulièrement le pays avec denombreuses formes multirésistantes, etd’autres pathogènes comme les hépatites,les fièvres hémorragiques ou lesinfections respiratoires.Financé par le Fonds mondial de luttecontre le Sida, la tuberculose et lepaludisme, le Laboratoire est la propriétédu Ministère de la Santé tadjik. Soninauguration est prévue en été 2013.967 <strong>2012</strong>45ans2013 Célébrationdu 45 ème anniversaire de la <strong>Fondation</strong>(Lyon - France)


apport annuel <strong>2012</strong> n ASIE 412 LIBANÉQUIPEMENTDU LABORATOIREDE BEYROUTHInauguré en 2011, le Laboratoire RodolpheMérieux se situe au sein du Pôle TechnologiqueSanté de l’Université St Josephde Beyrouth. L’équipement des locauxet le renforcement du plateau techniquese sont poursuivis en <strong>2012</strong>.SOUTIENASSOCIATIFLa <strong>Fondation</strong> Mérieux a octroyé unesubvention à l’association « P’tits Soleils »qui agit pour des enfants défavorisésvivant sur le sol libanais, quelles quesoient leurs nationalités ou leurs origines.« P’tits Soleils » prend en charge les fraisliés aux soins médicaux (frais d’hospitalisation,d’examens para-cliniques et deconsultations médicales spécialisées) etfournit également médicaments, prothèseset vaccins pour ces enfants.Pr Dolla Karam SarkisDoyen de la Faculté de pharmacie,Directrice du LPE Beyrouth,Université Saint-Joseph« Nous avons un tout nouveau LaboratoireRodolphe Mérieux, au sein du pôletechnologie santé qui a été construit àl’Université. Ce laboratoire est unique etle voir appartenir au réseau GABRIELest une chance extraordinaire pourtout le Moyen-Orient. Nous travaillonsactuellement sur toutes les infectionsétudiées par le réseau : infections respiratoires,virus émergents, tuberculose,Sida et sur la plupart des maladies quireprésentent aujourd’hui un fléau social. »


422 Conseil d’AdministrationMembres du Collège des représentantsdes fondateursAlain Mérieux - PrésidentClaudine FriehKarine MehlerAlexandre MérieuxSophie MérieuxMembres du Collège des personnalitésqualifiéesPr Christian BRÉCHOTDidier CHERPITELPr François GROSPr David HeymannDominique PELLAPr Dominique PEYRAMONDDr Robert SEBBAGCommissaire du GouvernementMonsieur le Préfet de la Région Rhône-Alpes2 ÉQUIPE DE DIRECTIONBenoît MIRIBELDirecteur GénéralPhilippe LACOSTESecrétaire GénéralGuy VERNET*Directeur ScientifiqueDr Christophe LONGUETDirecteur MédicalDr François-Xavier BABINDirecteur du Développement International* Poste occupé par le Professeur Christian TRÉPOad interim de février à septembre 2013, puis parle Professeur Hubert ENDTZ2 CONSEIL SCIENTIFIQUEPr Françoise BARRÉ-SINOUSSIInstitut Pasteur (France)Pr Christian BRÉCHOTInstitut Mérieux (France)Pr Stewart ColeÉcole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse)Pr Ogobara DoumboMalaria Research and Training Center Bamako (Mali)Pr Pierre-Marie GirardInstitut de Médecine et d’Épidémiologie Appliquée - Hôpital Bichat, Paris (France)Pr David HeymannHealth Protection Agency (Royaume-Uni)Dr Kai Man KamLaboratoire de Référence sur la Tuberculose du Ministère de la SantéHong Kong (Chine)Pr Arnold S. MontoUniversité du Michigan (États-Unis)Pr Johan NeytsFaculté de Médecine de l’Université de Louvain (Belgique)Pr Albert OsterhausUniversité ERASMUS de Rotterdam (Pays-Bas)Pr Fabien ZoulimInserm - Lyon (France)2 GOUVERNANCE


apport annuel <strong>2012</strong> n Principaux partenaires financiers 432 Abbott2 AdvaMed2 Agence Française deDéveloppement (AFD)2 Agence de Médecine Préventive(AMP)2 Agence Universitaire dela Francophonie (AUF)2 American Society forMicrobiology (ASM)2 Agence nationalede la recherche (ANR)2 Banque Islamique deDéveloppement (BID)2 Bill & Melinda Gates Foundation2 Biokit2 bioMérieux2 Centre national de recherchescientifique (CNRS)2 Centers for Disease Controland Prevention (CDC)2 CDC Foundation2 Crucell2 Direction de la CoopérationInternationale (DCI) de la Principautéde Monaco2 European Centre for DiseasePrevention and Control (ECDC)2 European DiagnosticManufacturers Association (EDMA)2 European Society for PaediatricsInfectious Diseases (ESPID)2 Fogarty International Center2 <strong>Fondation</strong> AnBer2 <strong>Fondation</strong> Calouste Gulbenkian2 <strong>Fondation</strong> Cariplo2 <strong>Fondation</strong> Christophe etRodolphe Mérieux2 Fonds mondial de lutte contre lesida, la tuberculose et le paludisme2 Fundação de Amparoà Pesquisa do Estadodo Rio de Janeiro (FAPERJ)2 Genostar2 GlaxoSmithKline Biologicals2 IMACCESS2 Institut Mérieux2 Institut Pasteur2 Institut de recherche biomédicaledes armées (IRBA)2 Johns Hopkins BloombergSchool of Public Health2 London School of Hygiene andTropical Medicine (LSHTM)2 Merck2 National Foundation for InfectiousDiseases (NFID)2 National Institute of Allergyand Infectious Diseases (NIAID) /National Institutes of Health (NIH)2 National Vaccine ProgramOffice (NVPO)2 Novartis Vaccines2 Nuffield Foundation2 Organisation Mondiale dela Santé (OMS)2 Pfizer2 Qiagen2 Programme des Nations Uniespour le développement (PNUD)2 Région Rhône-Alpes2 Sanofi Pasteur2 Sanofi Pasteur MSD2 Serum Institute of India2 Stavros Niarchos Foundation2 Université de Genève2 Union européenne2 VolkswagenStiftung2 Wellcome Trust2 Ministère des Affaires étrangères /France Expertise Internationale (FEI)2 Principaux partenaires financiers


442 BilanACTIF Net Net(en milliers d’euros) 31 déc. <strong>2012</strong> 31 déc. 2011Actif immobiliséImmobilisations incorporelles 20 14Immobilisations corporelles 3 182 3 693Immobilisations financières 17 521 17 507Total 20 723 21 213Actif circulantStock et en-cours 6 7Avances et acomptes versés sur commande 103 104Clients et comptes rattachés 1 117 1 005Autres créances 3 000 2 662Valeurs mobilières de placement 61 838 68 753Disponibilités 7 656 3 073Charges constatées d’avance 658 415Écart de conversion actif 0 2Total 74 378 76 021TOTAL ACTIF 95 100 97 234PASSIF(en milliers d’euros) 31 déc. <strong>2012</strong> 31 déc. 2011FONDS PropresDotation 64 916 64 916Réserves 884 884Report à nouveau 24 433 28 099Résultat de l’exercice (824) (3 665)Total 89 410 90 234Provisions pour risques et charges 241 243Fonds dédiés 1 396 1 403DettesEmprunts et dettes financières 84 72Fournisseurs et comptes rattachés 1 284 1 819Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 0 0Autres dettes 1 479 955Produits constatés d’avance 1 204 2 470Écart de conversion passif 2 38Total 4 053 5 355TOTAL PASSIF 95 100 97 2342 COMPTES & chiffres clés <strong>2012</strong>


apport annuel <strong>2012</strong> n COMPTES & chiffres clés <strong>2012</strong> 452 COMPTE DE RÉSULTAT(en milliers d’euros) Réel <strong>2012</strong> Réel 2011PRODUITS D’exploitationPrestations de services 280 277Dons 118 672Subventions d’exploitation 7 522 7 210Reprise de dépréciations et transferts de charges 436 238Autres produits de gestion courante 27 17Total des produits d’exploitation 8 383 8 414CHARGES D’exploitationAchats et charges externes 5 680 5 223Impôts et taxes 874 674Salaires et traitements 2 112 1 909Charges sociales 982 892Dotations amortissements et provisions d’exploitation 634 626Dons et subventions accordés 4 666 3 921Bourses accordées 19 35Valeur nette comptable des sorties d’immobilisations - -Autres charges diverses 7 -Total des charges d’exploitation 14 973 13 280RÉSULTAT COURANT NON FINANCIER -6 589 -4 866PRODUITS FINANCIERSProduits de participation 1 097 814Autres produits financiers 1 342 25Reprises de dépréciations financières 399 63Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 4 281 1 554Total des produits financiers 7 119 2 456CHARGES FINANCIÈRESDotations aux provisions financières 299 913Charges financières 1 071 23Total des charges financières 1 370 935RÉSULTAT FINANCIER 5 749 1 520PRODUITS EXCEPTIONNELSProduits exceptionnels divers 9 2Reprises amortissements exceptionnels et provisions pour risques - -Total des produits exceptionnels 9 2CHARGES EXCEPTIONNELLESCharges exceptionnelles - 57Dotations amortissements exceptionnels et provisions pour risques - -Total des charges exceptionnelles - 57RÉSULTAT EXCEPTIONNEL - -55Impôts sur les bénéfices -1 -2TOTAL PRODUITS 15 512 10 871TOTAL CHARGES 16 342 14 271SOLDE INTERMÉDIAIRE -831 -3 400Report des ressources non utilisées d’exercices antérieurs 1 403 1 137Engagements à réaliser sur ressources affectées 1 396 1 403EXCÉDENT OU DÉFICIT -824 -3 665


462 COMPTE D’EMPLOI DES RESSOURCESEMPLOIS (en euros) Réel <strong>2012</strong>MISSIONS 11 102 330Laboratoires de biologie clinique 1 048 387Programmes collaboratifs de recherche 3 799 348Formation et échange de connaissances 4 331 443Appui aux initiatives locales 866 721Soutien aux structures locales 229 079Bureaux internationaux 810 755Projets spécifiques et missions exploratoires 16 596Frais de recherche de fonds 1 357 577Frais de fonctionnement 1 923 863TOTAL DES EMPLOIS 14 383 770DE L’EXERCICEINSCRITS AU COMPTE DE RÉSULTATDOTATIONS AUX PROVISIONS 309 215DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS 623 286ENGAGEMENTS A RÉALISER SUR 1 395 984RESSOURCES AFFECTÉESRÉSULTAT COMPTABLE (Excédent) -TOTAL GÉNÉRAL 16 712 254Évaluation des Mécénats 11 107en nature et en compétencesRESSOURCES (en euros) Réel <strong>2012</strong>Dons et legs 128 657Dons 117 772Legs 10 885Autres fonds privés 6 546 339Mécénat / Parrainage 2 911 800<strong>Fondation</strong> Christophe et Rodolphe Mérieux 1 325 000Autres subventions 2 309 539Subventions 984 903et autres concours publicsAutres produits 6 426 874Prestation de services (inscriptions 280 389conférences/colloques/expertise)Transfert de charges 435 912Produits financiers 4 599 972Revenus fonciers 1 110 601TOTAL DES RESSOURCES 14 086 773DE L’EXERCICEINSCRITES AU COMPTE DE RÉSULTATREPRISE DES PROVISIONS 398 982REPORT DES RESSOURCES 1 402 815AFFECTÉES NON UTILISÉESDES EXERCICES ANTÉRIEURSRÉSULTAT COMPTABLE (Déficit) 823 684TOTAL GÉNÉRAL 16 712 254Évaluation des Mécénats 11 107en nature et en compétences2 COMPTES & chiffres clés <strong>2012</strong>


apport annuel <strong>2012</strong> n COMPTES & chiffres clés <strong>2012</strong> 47


482 RÉPARTITION DES RESSOURCES DE L’EXERCICE <strong>2012</strong>(après retraitement des provisions et des opérations exceptionnelles)Fonds Propres ........................................................................................... 35 %Mécénat et PARTENARIAT Sanofi Pasteur .............................. 16 %Partenariats privés .............................................................................. 15 %<strong>Fondation</strong> Christophe et Rodolphe Mérieux .................... 10 %Partenariats publics ............................................................................... 9 %Revenus Fonciers ........................................................................................ 8 %Autres Mécénats ......................................................................................... 4 %Produits d’exploitation ......................................................................... 2 %Dons et Legs .................................................................................................... 1 %2 RÉPARTITION DES EMPLOIS DE L’EXERCICE <strong>2012</strong>(hors provisions, amortissements et engagements à réaliser)MISSIONS ........................................................................................................... 78 %FRAIS DE FONCTIONNEMENT .................................................................. 12 %FRAIS DE RECHERCHE DE FONDS ........................................................ 10 %2 RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR ACTIVITÉ(hors provisions, amortissements et engagements à réaliser)FORMATION ET ÉCHANGE DE CONNAISSANCES .......................... 39 %Programmes collaboratifs de recherche ...................... 34 %Laboratoires de Biologie Clinique ........................................... 10 %Appui aux initiatives locales ............................................................. 8 %Frais experts internationaux .......................................................... 7 %Subventions aux Structures Locales ...................................... 2 %2 COMPTES & chiffres clés <strong>2012</strong>


apport annuel <strong>2012</strong> n COMPTES & chiffres clés <strong>2012</strong>2 RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES ACTIVITÉSEUROPE .................................................................................................. 40 %(n’inclut pas la coordination scientifique, médicale etle développement international)AFRIQUE .................................................................................................. 22 %ASIE ........................................................................................................... 21 %CARAÏBES .................................................................................................. 8 %OCÉAN INDIEN ......................................................................................... 6 %Amérique du Sud ............................................................................... 3 %2 Répartition géographique des équipes *120 personnes dans le mondeEUROPE .................................................................................................. 44 %AFRIQUE ................................................................................................. 24 %ASIE ........................................................................................................... 18 %OCÉAN INDIEN ......................................................................................... 8 %CARAÏBES .................................................................................................. 6 %*Personnel de la <strong>Fondation</strong> et des structures locales de recherche et de formation2 ÉVOLUTION DES EMPLOIS PAR DOMAINE D’ACTIVITÉ(en milliers d’euros)5 500 0005 000 0004 500 0003703 38444 000 0004241 4301 39753 500 0003 000 00026952 500 0002 000 0001 500 0001 000 000500 000n 2011n <strong>2012</strong>n PRÉVISIONS 20138421043125311128667060LABORATOIRESDE BIOLOGIECLINIQUEProgrammesCOLLABORATIFSde rechercheFormationet ÉCHANGede connaissancesAPPUIAUX INITIATIVESLOCALES


C 100M 72J 0N 32Pantone : 281 C17, rue Bourgelat69002 Lyon • FranceTél : +33 (0)4 72 40 79 79Fax : +33 (0)4 72 40 79 50fondation.lyon@fondation-merieux.orgwww.fondation-merieux.org07-13 - Imprimé en France sur papier recyclé - Crédits photos : AntasH, Christelle Becam / Lyon Reportage, E. Bergoend, A. Chezière, Ligne de Front, Melon Rouge, B. Mercier & Studio K, Studio Prezzo, Pixelle Photography, D. Plowy (Institut de France), P. Tournaire - THERA Conseil - RCS Lyon B 396 160 242

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