unique et charmant il ya quinze ans, en alliant très tôt - Algotherm

www.metrofrance.comLe paradis aussi devient écolo12-01-2009 18:36Comment vous dire ? Les plus belles cartes postales sont encore loin de la réalité. Il faut voirle lagon de Bora Bora de ses yeux, une fois dans sa vie, pour rester sans voix devant sescouleurs. Outremer, turquoise, bleu Klein : il n'est pas une nuance qui ne soit déclinée dansl'eau. La terre n'est pas mal non plus, avec sa végétation abondante, ses manguiers lourds defruits, ses frangipaniers dont le parfum des fleurs embaume l'air tiède et humide, enivrant levoyageur rendu groggy par le décalage horaire (douze heures !).Plongé à l'exact bout du monde, on s'émerveille devant ces splendeurs bien réelles. Maisla nature, ici comme ailleurs, est fragile et menacée. Le réchauffement climatique détruitles coraux et disperse la faune sous-marine. L'isolement exige de grandes consommationsd'énergie, le pétrole et l'électricité sont très chers. La Polynésie vit en grande partie dutourisme : aussi, les hôtels Intercontinental implantés en Polynésie ont développé des initiativespour préserver l'environnement et l'économie locale, tout en offrant de nouvelles réjouissancespour les touristes. Le tout naturel à MooreaVotre découverte de la Polynésie commencera et se terminera à Tahiti. Du port de Papeete, onprend le ferry Aremiti qui dessert Moorea, l'île sœur de Tahiti, en une demi-heure.Au cœur de son jardin botanique, le Moorea Resort and Spa abrite la fondation Te Mana ote Moana (l'Esprit de l'océan, en tahitien), pour la protection de l'environnement marin. Entredeux rangées de bungalows, construits avec les matériaux locaux (bois de cocotier et feuillesde pandanus pour le toit), on trouve une clinique de soins pour tortues marines où barbotentune tortue à bec sexagénaire et une tortue verte, espèce protégée car très trop appréciéedes gastronomes polynésiens... Un peu plus loin, un dolphinarium propose des animationséducatives où enfants et adultes apprennent à connaître l'un des cinq dauphins recueillis parl'hôtel, en plongeant dans l'eau avec lui. Quarante pourcent des bénéfices de ces programmesvont à la fondation, qui participe au réseau Reef Check en implantant des coraux vivants pourÉvaluation du siteVersion internet du quotidien Metro. Comme dans la version papier, on y trouve quelques dépêchesconcernant les actualités internationales, nationales et locales pour les grandes villes françaises.CibleGrand PublicDynamisme* : 53* pages nouvelles en moyenne sur une semaineALGOTHERM / 3359838© 2009, Argus de la presse Tous droits réservés

faciliter leur expansion et préserver les plus beaux fonds marins du monde. Car sans corail, pasde poissons.Le seul spa tahitienEn 1965, Marlon Brando a signé un bail de 99 ans avec le gouvernement polynésien pours'installer sur l'atoll de Tetiaroa. Très impliqué dans l'environnement, l'acteur américain a faitse rencontrer Richard Bailey, propriétaire des Intercontinental de Polynésie, et le docteur JohnCraven, scientifique basé à Honolulu, qui a mis au point des techniques d'énergie renouvelable,dont la climatisation basée sur l'eau glacée des profondeurs. A long terme, cette eau pourraêtre exploitée en agriculture, en aquaculture et en production d'eau potable. Enfin, si un projethôtelier est en cours à Tetiaroa, l'atoll restera une réserve naturelle préservée.Les humains sont aussi aux petits soins grâce au Hélène Spa, le tout premier spa tahitienoù tout est puisé dans la nature. Les masseuses, souriantes, nous montrent le chemin àsuivre pour devenir aussi frais qu'une papaye : un quart d'heure dans un bassin fait de pierresvolcaniques où coule l'eau fraîche d'une rivière (qui sert aussi à arroser les plantes), gommagecorporel à la pulpe de coco fraîchement râpée, aussi doux qu'hydratant, massage à l'huile decoco 100% bio et, enfin, on se prélasse dans un bain recouvert de fleurs d'hibiscus cueilliesdans le jardin. Un moment de bonheur absolu et éco friendly. Hélène Sillinger a créé ce spaunique et charmant il y a quinze ans, en alliant très tôt développement durable et art de vivre.Elle va bientôt lancer en France sa gamme de produits cosmétiques à base d'ingrédientsnaturels, venus pour la plupart du jardin de l'hôtel : monoï, huiles naturelles de coco, de vanilleet de tamanu une véritable potion magique pour la peau , où même l'élégant packaging estrecyclable. L'eau bienfaisante de Bora BoraTrois quarts d'heure après avoir décollé de Moorea, la perle du Pacifique apparaît à traversle hublot. Voir Bora Bora et mourir ! A condition que les prochaines générations puissentencore en profiter. L'île est lauréate du Pavillon bleu depuis 1999 et compte bien le conserver.L'afflux de touristes toute l'année exige d'importants besoins en énergie, et l'énergie, commel'eau douce, est rare et chère sur ces îles. Deux Intercontinental sont implantés. Le MoanaResort, sur la pointe Matira, est le premier à avoir construit des bungalows sur pilotis, à présentgénéralisés dans toute l'île.Le Bora Bora Resort & Thalasso Spa se trouve sur un motu. Stupéfiant de beauté, l'hôtel estaussi précurseur en matière de développement durable, puisque c'est le premier au mondeà être climatisé par l'eau des profondeurs (voir encadré). Bien caché, un tube de 900 mètresdescend au fond de la mer et remonte une eau très fraîche (4 °C) et très pure, qui alimentetoute la climatisation de l'hôtel, les frigidaires et le spa. Cette technique ne présente aucun effetnéfaste et, en utilisant les ressources naturelles plutôt que le pétrole, permet 80% d'économieALGOTHERM / 3359838© 2009, Argus de la presse Tous droits réservés

sur les dépenses annuelles d'énergie. Cette eau très pure, riche en vitamines, en minéraux eten oligoéléments, fournit également tous les besoins en eau du Deep Ocean Spa de l'hôtel. Cespa Algotherm, le plus grand du Pacifique Sud, propose de nombreux soins d'hydrothérapieet des massages à base de produits Algotherm et Hei Poa. Essayez le "Bora Bora Deep BlueMassage", pour une heure relaxante, allongé sur le ventre à contempler les poissons à traversla vitre posée sur le sol.Presque saturé de couleurs, de senteurs et de saveurs, on quitte ces îles avec bien plus que lesouvenir d'un juste développement durable. Colliers de coquillages autour du cou, une fleur detiaré sous le nez pour respirer une dernière fois son entêtant parfum, on rentre chez soi avecune nostalgie durable.ALGOTHERM / 3359838© 2009, Argus de la presse Tous droits réservés