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Ils y étaient, et ils racontentPour les écuries du Captain Brown : « Lamotte, depuis plus de 35 ans etpour toujours »S’il est une personne qui peut aisément parler du Championnat de France deLamotte, c’est bien Jean Gautier, le dirigeant des Ecuries du Captain Brown enPicardie. Après 37 participations, la première datant de 1973, ces écuries font officede « routard » de l’événement.Qui dit autant de championnats … dit autant de souvenirs, « des moments festifsmais aussi beaucoup que de stress ! Il faut gérer les parents et c’est chaque jourbeaucoup d’émotion ». C’est surtout unelogistique très importante poursuit JeanGautier : « nous emmenons 10 à 15 poneyspendant une semaine et autant d’enfantspour une présence 24 heures sur 24. Nous devons en parallèle maintenir l’activitédu poney-club. Cette année, nous viendrons avec 19 enfants dont 6 font les deuxchampionnats, poneys et clubs. »Le logement … ce n’est pas une mince affaire : « nous avons essayé la ferme pourêtre plus au calme, mais c’était trop lourd à gérer avec le nombre croissant de noscavaliers. Ensuite nous sommes allés à Center Parc mais les enfants se dispersaienttrop alors qu’ils n’étaient pas là pour ça. Maintenant les poneys sont sur le terrain, lespetits logent avec leurs parents dans des gîtes, les ados sont autonomes sur le lieu duconcours et les coachs à l’hôtel à trois minutes du site. C’est aujourd’hui la meilleureformule d’autant plus que les infrastructures sur le Parc s’améliorent chaque année. »Le Generali Open de France, un lieu de belles rencontres ? : « La première annéenous avons sympathisé avec Monsieur Frizot, le charcutier-traiteur de Lamotte. Notrecavalier grand prix, Guillaume Poircuitte termine sur le podium le dernier jour duChampionnat. Le charcutier nous a improvisé un pique-nique le soir pour fêter cela.Du coup nous ne sommes repartis que le lendemain ! Depuis nous sommes resté trèsamis … et c’est lui qui fait désormais tous les repas pour la FFE ! »Un tel événement, ce sont forcément de bons moments comme le raconte la femme de Jean, Sylvie Gautier : « le plusmarquant est celui où Jean a manqué d’avaler l’éponge qu’il avait en main pour rafraîchir sa ponette entre les deux manchesd’une finale, alors qu’une de ses cavalières devenait Championne de France. Mais il y a aussi celui où la maman d’un cavaliertombe dans les pommes lorsque celui-ci est qualifié pour les Championnats d’Europe … et la maman, c’était moi ! »Mais il y a aussi des instants très difficiles : « Il a énormément plu uneannée et la carrière était comme un lac. Une cavalière de l’écurie, unpeu déstabilisée par ces conditions climatiques, part avant la clochede départ : elle est éliminée. Une autre fois, c’est une autre de noscavalières qui est en tête avant la finale … et qui oublie un obstacle :élimination ! »Le Generali Open de France - un événement incontournable ? « C’estl’aboutissement du travail de nos cavaliers, leur objectif de la saison.C’est aussi l’occasion de retrouver des amis, de passer de bons momentsà refaire le monde. La qualité des terrains s’améliorent, ainsi que lesstructures d’accueil pour les poneys et le public. Et c’est très bien. »Et l’objectif 2010 ? « Tous en finale ou presque et plus si affinité ! »12