ActualitésQuartier de la gareDes bornes intelligentespour gérer le stationnementDes bornes ont été installées pourcontrôler les emplacements «arrêts minutes ». Les véhicules ontle droit de stationner 20 minutesgratuitement. Au-delà, cesmachines communicantespréviennent les agents du Servicedu Domaine Public. Objectif :favoriser la rotation des véhiculesen stationnement.On pourrait croire cela tout droit sortid’un scénario de film d’anticipation.Mais c’est pourtant bien la réalité !Place Lovy et sur le parvis de la gare,des bornes de surveillance ont été installéesqui alertent les agents du Servicedu Domaine Public (SDP) en cas dedépassement du temps autorisé pour unstationnement sur une place gratuite.Ces bornes « intelligentes » et communicantesrenferment en fait un véritableordinateur qui gère les données et lestransmet à qui de droit.Sur le plan technique, le dispositif fonctionnede la manière suivante : uneboucle magnétique enterrée dans le soldétecte la présence d’un véhicule sur laplace de parking à durée limitée et laborne lance alors un compte à reboursdu temps imparti, à savoir 20 minutespendant lesquelles le stationnement estgratuit. Pendant ce délai, la borne afficheune bande de leds vertes. Mais une foisles 20 minutes écoulées, si le véhiculeoccupe toujours la place, la bande vertepasse au rouge pour signaler l’infraction.« Cette alarme visuelle nous permet derepérer l’infraction à quelques de mètresde là », explique Arnaud Dalesme duSDP. Et si les agents municipaux ne sontpas à proximité, la borne les prévienten envoyant un mail au service. Dans lemême temps, elle affiche « appel police» et « amende 17 euros », tout en chronométrantla durée du dépassement destationnement. L’agent du SDP présentau bureau peut alors informer ses collèguessur le terrain afin qu’ils se rendentsur place pour effectuer la verbalisation.4% d’infractions constatésL’objectif de la Ville de Tulle grâce à cesystème « intelligent » de contrôle est depermettre une meilleure rotation des véhiculessur ces places de stationnement etainsi, une meilleure accessibilité par tousaux commerces et autres équipements.Les premiers résultats sont positifs, ladurée de stationnement est plutôt bienrespectée. En effet, sur un mois, pour 17149 stationnements comptabilisés surces places, on constate 235 infractions,soit 4% d’infractions. Et près de la moitiéd’entre elles concerne un dépassementde durée inférieure à 5 mn. Signalonségalement que 46% des stationnementsn’excèdent pas 5 mn et 26% 10 mn.Au final, ce dispositif met en lumière uneimportante fréquentation du quartier eten particulier des commerces alentour.Au total, quatre bornes ont été installéesdans le quartier : deux sur le parvis dela gare qui gèrent quatre places ; deuxautres sur la place Lovy qui contrôlenttrois places. Elles fonctionnent du lundiau samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h.Le coût d’une borne s’élève à 8 000euros, soit un investissement total de32 000 euros.La municipalité envisage aujourd’huid’étendre le dispositif à d’autres secteursde la ville.La place Brigouleix en chantierLes travaux de réaménagement de la place Martial Brigouleix sontbien engagés. Pendant l’automne, les abribus ont été enlevés ainsiqu’un candélabre, les arbres ont été coupés et les souches arrachées,les ilots séparant le parking et les voies de circulation ontété supprimés. La voie de circulation a ainsi pu être décalée et unrevêtement provisoire a été posé. Les nouvelles voies de circulationsont ainsi matérialisées par des marquages au sol de couleurjaune et des balises ont été installées pour délimiter les nouveauxespaces : circulation automobile, piétonne et stationnement.La place ainsi aménagée dans sa future configuration, une phasede test va maintenant être lancée et se déroulera pendant 2 ou3 mois, ce qui permettra de vérifier le bon fonctionnement dunouvel aménagement mais aussi de recueillir les impressions desdifférents utilisateurs de cet espace.<strong>TULLEmag</strong> numéro 86 - Décembre 2012/Janvier 20136
CommercesEconomieLes petits nouveauxFlor’à TulleUne ode à la beauté floraleC’est dans les locaux de l’ancien chaix ducaviste Paradinas que Thanh Mainaud s’estinstallée comme fleuriste. Un lieu pour lequelelle a eu le coup de cœur et dont elle a vouluconserver l’esprit en privilégiant une déco faitede pierre et de bois. La boutique offrira deuxespaces avec chacun sa propre ambiance : l’unplus sophistiqué, moderne et contemporain,l’autre plus brut et naturel. Dans tous les cas,signale Thanh, « je veux que la boutique soitun enchantement pour les clients qui s’y rendront».Réfugiée politique, arrivée en France à l’âge de25 ans, Thanh a découvert l’art floral lors d’ateliersd’orientation professionnelle. « La profd’art floral m’a dit que j’avais un vrai talent pourça », raconte-t-elle. Elle se forme alors, passeun BEP puis le Brevet de Maîtrise de fleuriste etparticipe à des concours. Thanh exercera sonart pendant 25 ans dans sa boutique dans le sud est de la France, jusqu’à ce que elle et son époux ne découvrent la Corrèze. «Nous étions venus en vacances et en sommes tombés amoureux. La richesse végétale nous a subjugués », commente la fleuriste.Le couple s’est donc installé ici il y a 4 ans. « La création me manquait », explique Thanh qui a alors saisi l’opportunité dece local vacant à Tulle. Sa spécialité, ce sont les créations, les compositions où les fleurs exotiques ont la part belle mais aussi lesvégétaux ramassés dans les bois corréziens. « J’aime travailler les lignes, réaliser des créations très plastiques », précise Thanhqui souhaite recruter un apprenti pour lui transmettre sa passion.6 avenue Winston Churchill – 05 44 40 56 63Avenue Victor HugoUne invitation à croquer le chocolatElle se dénommera désormais La Croquantine. Voilà bienlongtemps que cette chocolaterie, anciennement baptiséeAux Gourmandises, a pignon sur rue. Lydie Murat, originairede Tulle, vient de reprendre cette affaire, après une expériencede 8 ans dans une chocolaterie-pâtisserie de Brive. Illui aura fallu du temps pour trouver l’affaire qui lui convenait.« J’avais ce projet depuis 4 ans. Je voulais une petitechocolaterie indépendante, non franchisée, ce qui n’est pasfacile à trouver », précise la jeune femme, « je souhaitais êtrelibre de faire ce que je voulais dans ma boutique ». Lydieest donc aujourd’hui comblée. La jeune femme a conservéle même fournisseur que son prédécesseur, une chocolaterieartisanale et familiale en Belgique : « je trouvais leurs chocolatstrès bons ». Elle propose ainsi une cinquantaine de variétésde chocolats, une production « 100% bio et pur beurrede cacao, sans OGM ni graisses végétales, avec des arômesnaturels ». Ici, pas de stock, les chocolats sont frais et renouveléschaque semaine.Vous pourrez également déguster d’autres gourmandises : nougats, marrons glacés, etc. Petite nouveauté : du thé naturel envrac, sans conservateur. Et aussi une exclusivité tulliste : des bonbonnières confectionnées en papier mâché, produites artisanalementau Cachemire et garnies de truffes au chocolat. « Il s’agit d’un projet à but humanitaire pour financer la constructiond’une école dans un village de ce pays », signale la commerçante.Pour concrétiser son projet, Lydie Murat a été accompagnée par l’association Airelle et a bénéficié d’un prêt d’honneur TulleUssel Initiatives, d’un prêt NACCRE (Nouvel accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise) et du soutien de l’Agefiph.114 avenue Victor Hugo - 05 55 26 52 917<strong>TULLEmag</strong> numéro 86 - Décembre 2012/Janvier 2013