A g r i c u l t u r eÉlevage du RévinLa norme “bi<strong>en</strong> être animal”appliquéeLa Société dénommée “SCEAdu Révin“ exploite les bâtim<strong>en</strong>tsd’élevage du lieu-ditpour la production d’œufs. Cetélevage <strong>de</strong> poules pon<strong>de</strong>uses,crée par Jeannot Fichou, estrepris <strong>en</strong> 1999 par <strong>de</strong>ux associésJean Michel Thépaut etRémi Boulc’h.L’exploitation compte actuellem<strong>en</strong>tquatre salariés et d<strong>en</strong>ouvelles infrastructures vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<strong>de</strong> voir le jour <strong>de</strong>puis2010. Sur le site, on retrouveun mo<strong>de</strong> d’élevage mo<strong>de</strong>rneavec un nouveau bâtim<strong>en</strong>tconçu dans le respect <strong>de</strong>sréc<strong>en</strong>tes obligations concernantles modalités <strong>de</strong> production(exigé à partir du01/01/2012), « on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d par“norme bi<strong>en</strong> être“, le respect<strong>de</strong> conditions particulières <strong>de</strong>croissance <strong>de</strong>s animaux tellesla surface <strong>de</strong> 750cm² parpoule, la hauteur <strong>de</strong> 15cm parperchoir ou la largeur <strong>de</strong> 12cm<strong>de</strong> mangeoire » comm<strong>en</strong>teM.Thépaut.Toutes ces mesures ont nécessitéune réflexion complètepour m<strong>en</strong>er à bi<strong>en</strong> l’aménagem<strong>en</strong>td’un bâtim<strong>en</strong>t <strong>de</strong>102 000 poules dans unpremier temps puis une rénovation<strong>de</strong> l’existant pour43 000 volailles <strong>en</strong> 2011. Lecoût <strong>de</strong> l’opération s’élève à2,2 millions €. Cela permet<strong>de</strong> produire une moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong>125 000 œufs par jour à <strong>de</strong>stination<strong>de</strong> cli<strong>en</strong>ts grossistes quiécoul<strong>en</strong>t cette productioness<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> régionsParisi<strong>en</strong>ne et Lyonnaise ainsique sur l’Est <strong>de</strong> la France.L’automatisation ti<strong>en</strong>t uneplace importante aujourd’huidans l'alim<strong>en</strong>tation <strong>de</strong>svolailles, le séchage <strong>de</strong>sfi<strong>en</strong>tes et le ramassage <strong>de</strong>sœufs. “Le c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> conditionnem<strong>en</strong>test la place stratégique<strong>de</strong> l’élevage, nous ypassons les 2/3 <strong>de</strong> notretemps <strong>de</strong> travail. Les œufssont calibrés au poids“explique M. Boulc’h.L’élevage a développé safilière d’exportation <strong>de</strong>smatières organiques produites<strong>en</strong> récupérant les fi<strong>en</strong>tes aprèsséchage dans le but <strong>de</strong> servird’am<strong>en</strong><strong>de</strong>m<strong>en</strong>t aux culturescéréalières hors Bretagne(Vi<strong>en</strong>ne, Deux Sèvres…). Uneautre forme <strong>de</strong> valorisation<strong>de</strong>s fi<strong>en</strong>tes couplées avec <strong>de</strong>smatières végétales, forme uncompost intéressant pour lescultures légumières du secteur<strong>de</strong> Saint-Pol-<strong>de</strong>-Léon.“Cette nouvelle organisationnous a permis d’obt<strong>en</strong>ir unesouplesse <strong>de</strong> travail ainsiqu’un meilleur suivi <strong>de</strong> la production.Le facteur stress quiexiste dans tout type d’élevageest <strong>de</strong>v<strong>en</strong>u très limité, c’est unconfort important” développeM.Thépaut.La commune comporte unsecond élevage <strong>de</strong> ce type àKermat, “Kermat Œufs“. Ilsfont partie <strong>de</strong>s 50 élevages <strong>de</strong>poules pon<strong>de</strong>uses <strong>en</strong> Finistère.Quelques chiffres :– L’élevage français comporte50 millions <strong>de</strong> poules pon<strong>de</strong>uses– L’élevage finistéri<strong>en</strong> regrou -pe 20 millions <strong>de</strong> poulespon<strong>de</strong>usesT r i b u n e l i b r eAnticiper, concerter, s’<strong>en</strong>gager… Avec <strong>Guiclan</strong> Autrem<strong>en</strong>t<strong>Guiclan</strong>aises, <strong>Guiclan</strong>ais,Cher(e)s Ami(e)s,Afghanistan, Tunisie, Égypte, Libye, lePrintemps arabe, l’affaire DSK, les primairescitoy<strong>en</strong>nes, le G20, la Grèce,la crise <strong>de</strong> l’Euro, la crise, <strong>en</strong>core ettoujours la CRISE... l’année 2011 auraété riche <strong>en</strong> séismes géopolitiques.Difficile certes, dans ce tintamarremédiatique <strong>de</strong> vous parler d’initiativeslocales, mais combi<strong>en</strong> nécessairecar même si la gestion d’unecommune est “contrainte” par son<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, les initiatives localesfaçonn<strong>en</strong>t très fortem<strong>en</strong>t nos rapportssociaux et notre cadre <strong>de</strong> vie.Leur cadre <strong>de</strong> vie, les habitants <strong>de</strong> laMétairie p<strong>en</strong>sai<strong>en</strong>t le conserver pour lebi<strong>en</strong>-être <strong>de</strong> leurs familles et la sécurité<strong>de</strong> leurs <strong>en</strong>fants. Hélas, dès le début <strong>de</strong>l’année, alors que nous attirions votreatt<strong>en</strong>tion sur les risques <strong>de</strong> la politiqued’urbanisation aveugle etoutrancière m<strong>en</strong>ée par la municipalité,éclatait l’affaire <strong>de</strong> la Métairie.Affaire exemplaire <strong>en</strong> termes <strong>de</strong> prise<strong>de</strong> consci<strong>en</strong>ce et <strong>de</strong> mobilisation collectives,elle s’avérera égalem<strong>en</strong>t dramatiquem<strong>en</strong>trévélatrice (pour ceuxqui l’ignorai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core !) du manqued’anticipation et <strong>de</strong> concertation <strong>de</strong> lamunicipalité.De même la plupart <strong>de</strong>s problèmesévoqués suite à notre réunionpublique sont restés sans réponses. Sila sécurité dans le bourg comm<strong>en</strong>ce àtrouver un début <strong>de</strong> solution grâce àla pression <strong>de</strong>s Associations <strong>de</strong>Par<strong>en</strong>ts d’Élèves, si nous disposons<strong>en</strong>fin d’une École Publique <strong>en</strong> capacitéd’accueillir les <strong>en</strong>fants et <strong>en</strong>seignantsdans d’excell<strong>en</strong>tes conditions,GUICLAN att<strong>en</strong>d toujours son distributeurbancaire, ses transportspublics… Pire <strong>en</strong>core, la non-confid<strong>en</strong>tialité<strong>de</strong>s accueils Poste/Mairi<strong>en</strong>’a toujours pas été « traitée »malgré <strong>de</strong>s <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts pris <strong>en</strong>Conseil Municipal suite à une questionposée par notre représ<strong>en</strong>tant.Si les programmes structurants<strong>de</strong>mand<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s arbitrages budgétairesque nous compr<strong>en</strong>ons, il est <strong>de</strong>satt<strong>en</strong>tes <strong>de</strong> la population faciles àsatisfaire à condition d’avoir uneréelle volonté politique <strong>de</strong> les faireaboutir. Pour nous, l’action municipal<strong>en</strong>e se conçoit pas dans un mo<strong>de</strong><strong>de</strong> gouvernance dirigiste (je fais etvous verrez…), mais doit s’articulerautour <strong>de</strong> li<strong>en</strong>s étroits à établir <strong>en</strong>treles différ<strong>en</strong>ts réseaux <strong>de</strong> concertation<strong>de</strong> la commune.La concertation c’est d’abord unétat d’esprit à insuffler à sonéquipe, aux échanges avec les part<strong>en</strong>airespuis aux relations avec leshabitants. C’est une capacité réelleà écouter, à <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre, à pr<strong>en</strong>dre età changer d’avis, à intégrer le point<strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s autres, à répondreconcrètem<strong>en</strong>t aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et auxatt<strong>en</strong>tes <strong>de</strong>s citoy<strong>en</strong>s. En créant laconfiance dans les échanges avecces <strong>de</strong>rniers, elle <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t alors laforme normale <strong>de</strong> l’action municipale.À GUICLAN nous <strong>en</strong> sommeshélas bi<strong>en</strong> loin !Plus près <strong>de</strong> nous, la crise est là, dure,persistante, insidieuse, frappant <strong>en</strong>premier lieu les plus défavorisés,qu’ils soi<strong>en</strong>t victimes d’un accid<strong>en</strong>t <strong>de</strong>la vie ou tout simplem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> situation<strong>de</strong> précarité. Subissant <strong>de</strong> plein fouetune politique d’austérité, certes nécessairemais injuste, c’est d’abord à euxque nous p<strong>en</strong>sons <strong>en</strong> cette veille <strong>de</strong>Noël. Aussi nous <strong>de</strong>mandons à lamunicipalité <strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> place un<strong>en</strong>ouvelle politique fiscale et financière<strong>en</strong> gelant les taux d’imposition2012 et <strong>en</strong> mettant <strong>en</strong> place unobjectif budgétaire volontariste <strong>de</strong>réduction (5 à 10%) <strong>de</strong>s dép<strong>en</strong>sescompressibles. Ne pas accablerd’avantage certaines catégories <strong>de</strong>la population nous semble être un<strong>en</strong>écessité qu’il est parfaitem<strong>en</strong>tpossible <strong>de</strong> satisfaire.En 2012, combatifs, fidèles à nos principeset à nos <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts et parfaitem<strong>en</strong>tdans notre rôle, nonseulem<strong>en</strong>t nous resterons très vigilantssur la conduite <strong>de</strong> l’action municipalepar l’équipe <strong>en</strong> place, maisnous <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dons développer notredémarche participative et comm<strong>en</strong>cerà réfléchir avec vous sur les conditionsdu changem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 2014. Pource faire nous organiserons à l’automneune nouvelle réunionpublique <strong>de</strong> concertation/débatsqui aura pour objectif d’établir,tous <strong>en</strong>sembles, les bases <strong>de</strong> ladémarche que nous vous proposeronsune année plus tard. Assurém<strong>en</strong>tun r<strong>en</strong><strong>de</strong>z-vous à ne pasmanquer !!Toute l’équipe <strong>de</strong> “GUICLANAUTREMENT” vous souhaite <strong>de</strong>Joyeuses et Chaleureuses Fêtes <strong>de</strong>Noël et vous prés<strong>en</strong>te ses meilleursvœux <strong>de</strong> bonne santé et <strong>de</strong> prospéritépour 2012.Blog :http://guiclanautrem<strong>en</strong>t.blog4ever.com/Email :guiclan _autrem<strong>en</strong>t@numericable.fr14
H i s t o i r eJacques Queinnecdéputé<strong>de</strong> la Conv<strong>en</strong>tionSéancedu Conseil<strong>de</strong>s Cinq-C<strong>en</strong>tsParmi les membres <strong>de</strong>la Conv<strong>en</strong>tion Nationale,dont il est fait peum<strong>en</strong>tion dans l’histoire,il nous paraît intéressant<strong>de</strong> signaler le députébreton Jacques Queinnec,fils <strong>de</strong> paysan et paysanlui-même à Kermorvan<strong>en</strong> <strong>Guiclan</strong>.Jacques Queinnec naquit àKerbolot-bras, village autrefoisrattaché à la commune <strong>de</strong>Guimiliau (aujourd’hui <strong>en</strong> StSauveur) le 23 mars 1755. Cultivateuret marchand <strong>de</strong> toilesà Plounéour-Ménez au début<strong>de</strong> la Révolution française, il semarie le 15 novembre 1779avec Louise Ma<strong>de</strong>c. Le couples'établit quelque temps aprèsau manoir <strong>de</strong> Kermorvan, <strong>en</strong>Plounéour-Ménez et a huit<strong>en</strong>fants, cinq garçons et troisfilles. Quand vint la Révolution,il adopta modérém<strong>en</strong>t lesidées nouvelles.Le 1 er avril 1789, s’assemblèr<strong>en</strong>tà Lesnev<strong>en</strong>,158 délégués<strong>de</strong> la sénéchaussée du Léon.Leur objectif était <strong>de</strong> coordonnerun seul cahier général <strong>de</strong>doléances à partir <strong>de</strong>s 97cahiers <strong>de</strong>s paroisses, et <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r à l’élection <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxdéputés aux États Généraux.Jacques Queinnec et son amiLe Gu<strong>en</strong> <strong>de</strong> Kerangall <strong>de</strong> Landivisiaufur<strong>en</strong>t nommés aunombre <strong>de</strong>s dix commissaires,chargés <strong>de</strong> la rédaction ducahier général.En 1790, il est nommé Procurateur<strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Plounéour-Ménezet membre dudistrict <strong>de</strong> Morlaix.En 1792, lors <strong>de</strong> l’assembléeélectorale qui doit désigner lesdéputés <strong>de</strong>vant siéger à laConv<strong>en</strong>tion Nationale, il estélu le 8 septembre député duFinistère, le 5 e sur 8 avec 268voix sur 441 votants.Assumant la responsabilitéqu’il <strong>en</strong>dossait (le nom Queinnecprovi<strong>en</strong>t du breton oùQuein signifie le dos et Queinnecsignifie celui qui a du dosou <strong>en</strong>dossé, ce qui <strong>de</strong> nosjours, signifie largesd’épaules), il part à Paris, sans<strong>en</strong>thousiasme : il était déjàpère <strong>de</strong> six <strong>en</strong>fants et safemme était <strong>en</strong>ceinte <strong>de</strong> leurseptième <strong>en</strong>fant. Ne maîtrisantque peu le français, vêtu<strong>de</strong> son « glazic » et <strong>de</strong> son chapeau<strong>de</strong> feutre rond à ruban,Jacques Queinnec arrive dansla capitale, dont il ne connaîtri<strong>en</strong>.Le 24 avril 1792, au milieu <strong>de</strong>smanifestations bruyantes, ilvota le décret d’accusationcontre Marat, l’un <strong>de</strong>s instigateurs<strong>de</strong>s massacres <strong>de</strong> septembre1791, qui, d’ailleurs futacquitté et ram<strong>en</strong>é <strong>en</strong>triomphe à la Conv<strong>en</strong>tion.Jacques Queinnec avait faitpreuve d’un certain courage,car son vote le classa « irrémédiablem<strong>en</strong>tparmi les membresattachés au parti <strong>de</strong> laGiron<strong>de</strong> ».Le 15 janvier 1793, lors du procèsdu roi Louis XVI, dit Capet,il doit se prononcer sur la s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce<strong>en</strong> répondant à quatrequestions. À la question : «Quelle peine sera infligée àLouis ? », il répond : « Je nesuis pas juge et ne peux doncvoter que pour la dét<strong>en</strong>tionp<strong>en</strong>dant la guerre et la déportationà la paix ». Cette courageuseproclamation le classa,bi<strong>en</strong> que ferme républicain,dans le camp <strong>de</strong>s suspects et<strong>de</strong>s opposants, lui qui étaitcatholique et modéré. Lamajorité <strong>de</strong>s députés se prononçapour la peine <strong>de</strong> mort<strong>de</strong> Louis XVI.Après le coup d’état <strong>de</strong>s Montagnardsdu 31 mai 1793, 75députés, dont Jacques Queinnec,protestèr<strong>en</strong>t contre lasuppression <strong>de</strong> la commission<strong>de</strong>s Douze, créée le 18 maipour <strong>en</strong>quêter sur les actes <strong>de</strong>la commune <strong>de</strong> Paris. Cetteattitu<strong>de</strong> leur valut d’être arrêtésle 3 octobre 1793 et traités<strong>en</strong> criminels dangereux. En prison,il écrit à sa femme, <strong>en</strong> yracontant ses dures conditions<strong>de</strong> dét<strong>en</strong>tion. Jacques Queinnecfut libéré un an plus tard,le 8 décembre 1794, et putrepr<strong>en</strong>dre sa place à laConv<strong>en</strong>tion. En 1795, il futdésigné pour siéger au Conseil<strong>de</strong>s Cinq-C<strong>en</strong>ts par l’assembléeélectorale <strong>de</strong> Francejusqu’à la fin <strong>de</strong> son mandat,le 20 mai 1798. Bi<strong>en</strong> qu’étantadmiratif <strong>de</strong> Bonaparte « leplus grand-homme dont lesannales ai<strong>en</strong>t fait m<strong>en</strong>tion »écrira-t-il, il abandonne lascène politique, quitte Paris,après avoir passé plus <strong>de</strong> sixannées agitées, où il a souffertmoralem<strong>en</strong>t et physiquem<strong>en</strong>t.Il revi<strong>en</strong>t à Plounéour-Ménez,qu’il quitte <strong>en</strong> 1803 pour s’installerà Kermorvan, mais cettefois, sur la commune <strong>de</strong> <strong>Guiclan</strong>« un paradis terrestrecomparé à la montagne <strong>de</strong>Plounéour Ménez ». C’est làqu’il mourut le 26 avril 1817,10 jours après son ami LeGu<strong>en</strong> <strong>de</strong> Kerangall qui avaitété député à l’AssembléeNationale Constituante. Onpeut <strong>en</strong>core voir sa tombedans le cimetière, à droite duporche principal <strong>de</strong> l’église.Sources : Association Avel ar Ménez<strong>de</strong> Plounéour-Ménez “JacquesQuein nec, député”Jean Kernéis “Contribution à l’étu<strong>de</strong><strong>de</strong> la Révolution, le conv<strong>en</strong>tionnelbreton, Jacques Queinnec”Yves Miossec “Une vieille paroissebretonne, <strong>Guiclan</strong>”Maison Kermorvan à Plounéour-MénezMaison Kermorvan à <strong>Guiclan</strong>15