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Sur la SeineA bord du bacde Quil<strong>le</strong>beufsur-SeineLa traversée est courte maisel<strong>le</strong> a ses adeptes. Grâce au bacde Quil<strong>le</strong>beuf-sur-Seine (<strong>le</strong> seuldans l’<strong>Eure</strong>), la Seine se franchiten 4 minutes. Du matin au soir,véhicu<strong>le</strong>s et piétons empruntent cedrô<strong>le</strong> de bateau… gratuitement !Le dernier avant l’estuaire ! Grâce aubac de Quil<strong>le</strong>beuf-sur-Seine, l’anciennepetite cité portuaire garde encore unetrace de son ancien et riche passé maritime.De son embarcadère, on ne part plus pourde grandes traversées mais simp<strong>le</strong>ment pourrejoindre la raffinerie de Port-Jérôme (1) , àNotre-Dame-de-Gravenchon, sur la rive d’enface, qu’on pourrait presque toucher en tendant<strong>le</strong> bras.En à peine 4 minutes, la Seine et ses 260mètres se franchissent à bord du « 23 », <strong>le</strong>dernier arrivé du Service des bacs de Seine-Maritime (2) . « Quand je suis à moto et qu’ilfait beau, j’aime <strong>le</strong> prendre. C’est agréab<strong>le</strong> »,sourit Florent, jeune élève-ingénieur, <strong>le</strong>A Quil<strong>le</strong>beuf-sur-Seine, la Seine etses 260 mètresse franchissentgrâce au bac.Le dernier avantl’estuaire !casque gardé sur la tête tel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> passageest rapide. Dès <strong>le</strong> petit matin (5h30) et jusqu’àla nuit tombée (22h30), trois à quatre fois parheure, <strong>le</strong> bac peut embarquer jusqu’à 28voitures par traversée. Et ils sont nombreuxà <strong>le</strong> prendre chaque jour pour rejoindre lagrande zone industriel<strong>le</strong> « d’en face ». « C’estbien sympa », note cet ancien salarié, habituédes passages matinaux et qui, dès quel’occasion se présente, l’emprunte, commenostalgique : « selon l’endroit où l’on va, c’estmieux que <strong>le</strong> pont. Et c’est gratuit. » Les touristesapprécient éga<strong>le</strong>ment ce passage.« On l’a découvert sur la carte. On tenait à<strong>le</strong> prendre », sourit cette famil<strong>le</strong> belge. Làhaut, au poste de pilotage, <strong>le</strong> capitaine n’apas <strong>le</strong> temps de souff<strong>le</strong>r. Les traversées s’enchaînent.La vigilance est de mise. « Le plusterrib<strong>le</strong> est <strong>le</strong> brouillard. Selon son intensité,on peut se perdre ! », souligne SébastienSeite. Le courant, <strong>le</strong>s navires ou <strong>le</strong>s pénichesqui naviguent sont aussi à surveil<strong>le</strong>r. « Il fautêtre attentif tout <strong>le</strong> temps, tout va vite »,ajoute son collègue Serge Legars, venu pourla relève. Déjà, il est temps de remonter laporte de cette embarcation pas comme <strong>le</strong>sautres ! En face, des voitures attendent !(1)En 1873, un bac à vapeur et à roues à aubes est mis en service, enremplacement du bac à voi<strong>le</strong>s et à rames qui relie Quil<strong>le</strong>beuf à Port-Jérome.Il est remplacé par la suite par l’Ampère jusqu’en 1930. A cettedate un bac à vapeur <strong>le</strong> remplace. Le bac, en service depuis 1970, aété remplacé par l’actuel, «<strong>le</strong> 23», au printemps 2011.(2)Au total, <strong>le</strong> service des bacs de Seine-Maritime permet à plus de10 millions de passagers de traverser la Seine.12 31 / Pas plus de 4 minutes pour rejoindre Quil<strong>le</strong>beuf-sur-Seinedepuis Port Jérôme.2 / Pas de nom pour <strong>le</strong>s bacs mais des numéros.Ici, c’est <strong>le</strong> « 23 ».3 / « C’est agréab<strong>le</strong> », sourit Florent, au guidon de sa moto.A la barre, <strong>le</strong> capitaine Sébastien Seite (à gauche)accueil<strong>le</strong> Serge Legars pour la relève.Pas plus de 28 voitures à chaque traversée.La cloche ne résonne plus mais el<strong>le</strong> résisteau temps.tribunes tribunes tribunes tribunes tribunes triO ppositionLe projet régional de santé pour2012-2017 établi par l’AgenceRégiona<strong>le</strong> de Santé (ARS) de Haute-Normandie est actuel<strong>le</strong>ment soumisà la consultation officiel<strong>le</strong> du Conseilgénéral de l’<strong>Eure</strong>, ainsi qu’à demultip<strong>le</strong>s autres autorités.Ce projet se compose de plusieurs<strong>document</strong>s, notamment d’un planstratégique régional de santé,définissant <strong>le</strong>s priorités de santé dela région et <strong>le</strong>s objectifs associés, desschémas d’organisation autour dela prévention, de l’organisation dessoins ainsi que de l’organisationmédico-socia<strong>le</strong> de la RégionHaute-Normandie.Lors d’une réunion à destination desconseil<strong>le</strong>rs généraux, MonsieurClaude d’Harcourt, Directeur Généralde l’ARS, a tout d’abord dressé, suiteà un diagnostic du territoire, unconstat peu flatteur : unesurmortalité préoccupante,notamment par cancer, alcoolismeet suicide, ainsi qu’une densitémédica<strong>le</strong> plus que fragi<strong>le</strong>, enparticulier dans notre département.Le projet propose alors des objectifsà atteindre durant <strong>le</strong>s cinqprochaines années, avec un objectifmajeur : <strong>le</strong> maintien à domici<strong>le</strong>.Il met éga<strong>le</strong>ment en va<strong>le</strong>url’importance de la télémédecine etl’enjeu plus large de l’attractivité duterritoire.Les élus du groupe <strong>Eure</strong> Avenir,conscients de l’enjeu d’un tel projet,ont toujours porté une extrêmeattention à cette question de lasanté dans notre département.Nous restons vigilants quant à lamise en œuvre des objectifs mis enlumière par l’ARS. Nous souhaitonsconcourir à l’élaboration dudispositif afin d’améliorer lasituation, en appuyant tous<strong>le</strong>s moyens en faveur dudéveloppement de la santédans l’<strong>Eure</strong>.Jean-Paul LegendrePour <strong>le</strong> groupe <strong>Eure</strong> AvenirmajoritéLa majorité départementa<strong>le</strong> au travail et au service des EuroisNous sommes désormais à quelques joursd’un scrutin majeur pour notre pays. Si denombreux regards sont tournés vers cemoment crucial de notre vie politique, lamajorité départementa<strong>le</strong> ne perd pas de vue<strong>le</strong>s enjeux propres à notre département. Lasession plénière qui s’est tenue <strong>le</strong> 21 marsdernier en est l’illustration avec <strong>le</strong> vote derapports très importants.Sur la jeunesse tout d’abord, avec l’adoptionde 4 grandes priorités départementa<strong>le</strong>s quipermettront de construire une nouvel<strong>le</strong>relation entre notre col<strong>le</strong>ctivité et <strong>le</strong>s jeunesEurois. Fidè<strong>le</strong>s à notre démarche«Construisons ensemb<strong>le</strong>», ces priorités ontété définies avec l’ensemb<strong>le</strong> de nospartenaires et à partir d’une enquêtequalitative réalisée par un institut desondage.Sur l’insertion ensuite, avec l’adoption d’unPlan Départemental d’Insertion (PDI).Véritab<strong>le</strong> <strong>document</strong> stratégique, <strong>le</strong> PDIpermettra dans <strong>le</strong>s mois qui viennent derenforcer nos politiques d’accompagnementet d’offre d’insertion, car nous n’oublionspas que l’emploi reste la préoccupationmajeure des Eurois.Sur <strong>le</strong> haut débit enfin, avec <strong>le</strong> bilan denotre politique haut débit réalisé par uncabinet extérieur. Force est de constater que<strong>le</strong> choix que nous avons fait a été <strong>le</strong> bon. Ense dotant d’un réseau de fibre optique de380 km et de 31 stations WiMax, l’<strong>Eure</strong>connaÏt aujourd’hui un taux de dégroupagesupérieur d’environ 15 points par rapportaux autres Départements comparab<strong>le</strong>s quin’ont pas choisi cette solution. Notre effort asurtout permis une réduction des tarifs pour<strong>le</strong>s habitants et un taux de couverture enhaut débit de 99,4%. Fort de ce constat,nous travaillons désormais à l’élaborationd’un Schéma d’Aménagement Numérique(SDAN) pour répondre aux enjeux du trèshaut débit … Concerté avec la Région, il seraprésenté au mois de juin, pour permettre unnouveau saut qualitatif de nos territoires, àl’image du fibrage très haut débit d’ores etdéjà réalisé dans <strong>le</strong>s zones d’activité deBernay (Les Granges) et du Long-Buisson àEvreux. Pour réussir, il faudra que l’Etats’engage éga<strong>le</strong>ment plus fortement dans cetinvestissement essentiel à notre pays.Les conseil<strong>le</strong>rs générauxde la majorité départementa<strong>le</strong>MAGAZINE DU DÉPARTEMENT DE L’EURE n°50 Avril 2012 p.6/7c l’eure