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1 Emélie Madeleine Pharisa, célibataire 2 Constant ... - pharisa.ch

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domaine paternel en agriculteur intelligent, travailleuret progressiste. Il s'initia aussi à la vie montagnarde.Il connut la vie rude et frugale du <strong>ch</strong>alet et fut unrobuste armailli. Pendant de très nombreusesannées, il fut teneur de montagne sur le Gros-Mont,desservant tour à tour les <strong>ch</strong>alets du "Jeu de Quilles",du "Fressuz-Devant" et du "Fressuz-Derrière",propriété de M. Auguste Glasson, à Bulle. Son sensde l'hospitalité était connu de tous ceux qui courentles sommets. La montagne et ses beautés n'avaientpas de secrets pour lui et elles lui étaient <strong>ch</strong>ères.M. <strong>Pharisa</strong> a élevé une grande et belle famille quilui fit honneur. Avec son épouse, née FrançoiseSeydoux, ill fondit un foyer en 1941. De cette unionvinrent au monde sept enfants : trois garçons etquatre filles. Il leur inculqua les principes de droiture,de probité et de respect mutuel. Ils avaient en lui unbon papa, compréhensif et affectueux. Il eut la joie deconstater que deux de ceux-ci suivirent le <strong>ch</strong>eminqu'il leur traça. M. Irénée <strong>Pharisa</strong>-Musy exploite undomaine à Bulle, tandis que son frère Claudecontinue la belle tradition familiale, à Estavannens.Pour sa <strong>ch</strong>ère épouse, il fut un mari tendre etattentionné. Il aimait beaucoup ses petits enfantspour lesquels il fut un grand papa plein de gentillesse.Personne très dévouée, il! fit profiter la collectivitéde son intelligence et de ses connaissances. C'estainsi qu'il siégea pendant 9 législatures au Conseilcommunal où ses avis et conseils étaient trèsécoutés. Il fut durant 55 ans membre actif de LaCécilienne et du Chœur-mixte d'Estavannens qu'ilprésida avec dynamisme pendant 20 ans. Enreconnaissance de son dévouement, la société leproclama membre d'honneur. On Iui décerna aussi damédaille “Bene Merenti ”. Il fit également carrièredans la Justice de Paix du 1er Cercle de lia Gruyère,où il fonctionna comme premier-assesseur. Il futaussi président de la Société de laiterie locale. LaSociété des armaillis de l'Intyamon avait en lui unmembre fidèle et un serviteur émérite de tamontagne.Avec M. <strong>Pharisa</strong>, c'est une personnalité populaire etbien connue de la Haute-Gruyère qui disparaît. Safran<strong>ch</strong>ise, sa droiture, sa cordialité lui avaient valul'estime et [a considération de tout le village, commeaussi du monde paysan. On gardera de lui le meilleursouvenir.Sa disparition est particulièrement douloureusepour son épouse avec laquelle il formait une unionparfaite. Sa peine sera toutefois atténuée par leréconfort et la tendresse que lui apporteront sesenfants et ses pro<strong>ch</strong>es.Son corps reposera à l'ombre du clo<strong>ch</strong>erd'Estavannens, ce village qu'il a tant aimé et bienservi.Condoléances...7Joseph Simon PHARISA, ancien cafetier, ENNEYDécédé le 02.12.1977 - à 77.7 ans“La Gruyère” du 06.12.1977 - No 140 - Page 2Hier après-midi, lundi, à Enney, une foule deparents et d'amis ont accompagné à sa dernièredemeure M. Joseph <strong>Pharisa</strong>. Il est décédé à l'hôpitalde Riaz où il avait été transporté quelques heuresauparavant. Il était dans sa 78e année. Auparavant; ilavait déjà été hospitalisé à cause d'une pneumonie.Puis il avait pu rentrer à son domicile où son épousele soignait avec un tendre dévouement. Hélas! Unere<strong>ch</strong>ute a eu raison de sa forte constitution. Il asupporté ses souffrances avec courage.Bourgeois d'Estavannens, le défunt avait vu le jourle 26 avril 1900. Il appartenait à une grande famillepaysanne de 15 enfants, celle de feu Irénée <strong>Pharisa</strong>.Dès son enfance, il fut initié aux travaux de lacampagne et de la montagne. Il passa: ses étés au<strong>ch</strong>alet comme “ bouébo ", puis comme armailli. A lamobilisation de 1914, alors qu'il n'était qu'adolescent,il dut assumer, avec quelques camarades, laresponsabilité d'un troupeau de 40 va<strong>ch</strong>es. Plus tard.il apprit à fabriquer le fromage. Et, jusqu'en 1925, ilfut un fidèle serviteur de l'alpe. Il était fier de figurerparmi les fondateurs de la Société des armaillis de laHaute Gruyère.Marié en 1926, il reprit, en 1929, l'auberge desMontagnards, à Estavannens. Puis, en 1937, ils'établit à Enney. Il y exploita l'auberge de laCouronne pendant 28 ans. Secondé par unecompagne vaillante et laborieuse, née MargueriteCurrat, il donna à son établissement une enviablerenommée. Il était un hôte accueillant, honnête etserviable. Son caractère franc et gai était apprécié deses clients.Ayant renoncé à son restaurant, il installa sonménage dans une coquette maison qu'il avait faitconstruire. Il travailla encore quelques annéescomme maçon à l'entreprise Décrind, à Grandvillard.A ses heures de loisirs. M. <strong>Pharisa</strong> était un ferventmusicien. Il était fondateur et membre d'honneur de l'“Harmonie d'Estavannens et de "La Vudallaz"d'Enney. Il était généreux envers ces deux sociétés.Ses contemporains de 1900 aimaient aussi sacompagnie.De son union, il n'avait pas eu de descendance.Mais il avait élevé en vrai papa deux enfants qui luiavaient gardé toute leur gratitude.Condoléances...8Placide Irénée PHARISA, Le PâquierDécédé le 08.01.1983, à l’âge de 66.7 ans“La Gruyère” du 11.01.1983 - No 4 - Page 2


Samedi, la population du Pâquier a appris avecstupeur le décès subit de M. Placide <strong>Pharisa</strong>. Il étaitdans sa 67è année. Depuis quelques années, onsavait sa santé <strong>ch</strong>ancelante, mais on ne s’attendaitpas à un départ si rapide.Le défunt, fils de feu Irénée <strong>Pharisa</strong>, était né àEstavannens, le 16 mai 1916.Il était le cadet d’ûnegrande famille. Tout jeune déjà, il se sentit attiré parla montagne. Après avoir accompli ses classes àl’école primaire de son village natal, il fréquental’école d’agriculture de Grangeneuve. Ensuite, ilpassa plusieurs étés comme fromager d’alpage. En1946, il épousa Mlle Emma Jaquet. De leur union,naquirent un garçon et trois filles. Etabli à Bulle, iltravailla comme <strong>ch</strong>ef de cave aux Fromages deGruyère SA. Par son travail consciencieux et soncaractère franc et jovial, il gagna aussitôt l’estime etla confiance de <strong>ch</strong>acun. Grâce à ses excellentesconnaissances, on lui confia la responsabilitéd’inspecteur et de conseiller dans la fabrication duGruyère. Sa santé s’étant altérée, il se vit dansl’obligation de quitter son emploi. Dès lors, il voyageacomme représentant des minoteries de Flamatt.En 1954, il vint s’établir au Pâquier, sur la route deMontvarry. Très intéressé à la vie du village, il siégeaau sein de la commission scolaire. Amoureux de lamusique, il fit partie de plusieurs sociétés, dont cellesd’Estavannens, de Bulle et de l’”Albergine” duPâquier qu’il présida quelques années. La sociétédes armaillis de la Haute-Gruyère le comptait aussiau nombre de ses membres. D’autres sociétés, enparticulier les sociétés sportives, eurent aussi la joiede lui décerner l’honorariat pour son dévouement etsa générosité. Il n’était pas rare de le voir autour desterrains de football. L’équipe locale pouvait lecompter parmi ses fervents et fidèles supporters.Etant resté très atta<strong>ch</strong>é qux problèmes terriens, ilaimait rendre visite aux agriculteurs, tout en leurrendant service. On écoutait toujours avec intérêt, lesconseils de cet homme à qui rien n’é<strong>ch</strong>appait. Cesdernières années, son plus grand plaisir était devisiter les armaillis et de passer quelques jours au<strong>ch</strong>alet. Ses heures de loisirs, il les passait dans sonfoyer, avec son épouse. Il eut aussi la joie d’êtreentouré de ses enfants et petits-enfants qui le<strong>ch</strong>érissaient.Le défunt laissera dans le coeur de tous ceux quil’ont connu le souvenir d’un homme discret, modesteet généreux. Nous nous inclinons respectueusementdevant la douleur qui étreint tous ceux qui l’aimaient.Condoléances...9Blandine Lucie Jaquet, épouse de Paul <strong>Pharisa</strong>, EstavannensDécédée le 13.07.1987, à l’âge de 79.6 ans“La Gruyère” du mardi 14.07.1987 - No 80 - Page 2Hier matin, à l’hôpital cantonal où elle étaitsoignée depuis une quinzaine de jours, s’est éteinteMme Blandine <strong>Pharisa</strong>, d’Estavannens. Atteinte danssa santé, Mme <strong>Pharisa</strong> a été hospitalisée dès mai1986. Elle a également séjourné au home médicaliséd’Humilimont. Elle s’en est allée au terme d’une vievouée à sa famille et au travail.Mme <strong>Pharisa</strong> aurait fêté ses 80 ans le 11septembre pro<strong>ch</strong>ain. Issue de la grande famille de M.et Mme Aloys et Mélanie Jaquet-Gremion, agriculteurà Estavannens, elle passa toute sa vie dans cevilalge. Elle collabora à l’exploitation familale jusqu’àson mariage, en 1945, avec M. Paul <strong>Pharisa</strong>,agriculteur, qui lui donna trois enfants : Jean-Paul,établi à Neirivue, Alys, qui a repris le domaine etMarie-<strong>Madeleine</strong> Musy, domiciliée à Grandvillard.En février 1964 déjà, Mme <strong>Pharisa</strong> perdit sonépoux. Elle fit front à l’adversité avec force, assumantla gestion et la responsabilité de l’exploitation tout endonnant le meilleur d’elle-même à ses enfants. Plustard. elle eut la joie de voir le cercle familial s’enri<strong>ch</strong>irde neuf petits-enfants. Elle vécut paisiblement sesdernières années au foyer de son fils Aloys.Mme <strong>Pharisa</strong> laisse l’image d’une femme forte etpleine de bonté.Condoléances...10Marthe Alphonsine <strong>Pharisa</strong>, épouse de Maurice Caille, EstavannensDécédée le 14.03.1988, à l’âge de 76,5 ans“La Gruyère” du mardi 15.03.1988 - No 31 - Page 2Décès subit, hier à Estavannens, de Mme MartheCaille-<strong>Pharisa</strong>, épouse de Maurice. Elle a étébrusquement ravie à l’affection des siens à l’âge de77 ansLa défunte avait vu le jour le 17 septembre 1911.Elle était issue de la grande famille de quatorzeenfants de feu Irénée <strong>Pharisa</strong>, agriculteur. En 1937,elle épousa M. Maurice Caille. Le couple exploita ledomaine agricole familial et, en parallèle, la petiteépicerie et le débit d’essence du village d’en-haut,aujourd’hui disparus.Mme Caille se souvenait avec émotion de lapériode de guerre, des cartes de rationnement et desdifficultés matérielles.Mais elle était tout à la joie derendre service et, au fil des années, s’occupa sansrelâ<strong>ch</strong>e de son commerce, tant que sa santé le luipermit. Lorsqu’il fallut se résoudre à fermer, aprèsquarante-sept ans d’activité, elle ne le fit pas de gaîtéde coeur. Elle regretta les contacts privilégiés qu’elle


entretenait avec les gens de la localité. Très atta<strong>ch</strong>éeà son village, Mme Caille était pro<strong>ch</strong>e des sociétésphilharmoniques, où son mari et ses enfants sont despiliers.En compagnie de son époux, elle a élevé sixenfants, dans le respect des valeurs spirituelles quil’habitaient. Elle <strong>ch</strong>oyait treize petits-enfants. Sonbonheur était de les retrouver autour de la tablefamiliale. Tendrement entourée, Mme Caille avaitdepuis quelques années des soucis de santé. Elle sesoignait. Mais rien ne présageait un départ sibrusque. Elle tenait encore le ménage de son mari etde son fils Mi<strong>ch</strong>el, qui a repris le domaine familial.Condoléances...11Claude Joseph <strong>Pharisa</strong>, agriculteur, EstavannensDécédé le 01.05.1989 - à 45.1 ansJeudi après-midi, à Estavannens, on a conduit àsa dernière demeure M. Claude <strong>Pharisa</strong>, qui estdécédé lundi, quinze jours après avoir fêté son 45eanniversaire. En 1978, il avait subi un grave accidenten forêt qui le marqua durablement, le contraignantnotamment à fortement réduire ses activités.Claude <strong>Pharisa</strong> était né dans la famille de huitenfants de M. et Mme François et Françoise <strong>Pharisa</strong>,agriculteurs à Estavannens. Après sa scolarité, iltravailla la terre tout en bû<strong>ch</strong>eronnant l'hiver. L'été, ilétait armailli. Il bénéficiait d'une solide réputation defromager d'alpage. Il fabriqua au Gros- Mont et endessus d'Estavannens. La montagne était sonroyaume, et il demeurait très atta<strong>ch</strong>é aux traditions dece coin de pays.Le grave accident de travail en forêt dont il futvictime en 1978 fut pour lui une terrible épreuve. Il fitplusieurs séjours à l'hôpital et ne recouvra jamais savigueur, lui qui était une force de la nature.Cohabitant avec sa mère, il s'efforçait de collaborerencore à l'exploitation familiale. Mais il souffrait d'êtrediminué physiquement, même s'il ne se départissaitpas de sa gaîté et de sa gentillesse qui lui valaient denombreuses amitiés. Il avait été membre fondateurdu Ski-Club d'Estavannens et il était un fidèle de laSociété des armaillis de la Haute-Gruyère.Condoléances...12Marguerite Currat, veuve de Joseph <strong>Pharisa</strong>, ENNEYDécédée le 22.08.1990 à l’âge de 92 ansCet après-midi, à Enney, on conduira à sadernière demeure Mme Marguerite <strong>Pharisa</strong>, néeCurrat, qui, pendant près de trente ans, avait tenuavec son époux l'auberge locale. Mme <strong>Pharisa</strong> s'estéteinte mercredi soir à l'Hôpital de Riaz, où elle avaitété accueillie le matin même. Depuis le début 1983,elle était pensionnaire du Foyer Saint-Germain, àGruyères.Mme Marguerite <strong>Pharisa</strong> avait fêté ses 91 ans le 5mai dernier. Elle était la fille de M. Irénée Currat, quifut agriculteur et garde-<strong>ch</strong>asse à Grandvillard et deMarie, née Trébullet. Elle était l’aînée de deuxsœurs : Marthe et Adélaïde, qui sont décédées. Ellepassa ses jeunes années dans ce village del’Intyamon, secondant ses parents aux travaux de laferme. En 1926, elle avait épousé, M. Joseph<strong>Pharisa</strong>, armailli et fabricant de fromage. Dès 1929,ensemble, ils exploitèrent l'Auberge desMontagnards, à Estavannens, jusqu’en 1937. Ilsreprirent alors l'Auberge de la Couronne, à Enney,pendant 28 ans, conférant à l'établissement uneexcellente réputation. Affable et accueillante,optimiste et altruiste, Mme <strong>Pharisa</strong> témoignait d'unegrande bonté à l'égard des démunis de la vie quitrouvaient refuge à l'auberge.Le couple n'eut pas d'enfants, mais s'occupabeaucoup de ses neveux et nièces, dont deuxtrouvèrent dans cette famille la <strong>ch</strong>aleur d'un vraifoyer. Au décès de son époux, en 1977, Mme <strong>Pharisa</strong>resta dans sa maison d'Enney, jusqu'en 1982. Quandle temps le lui permettait, sous ses doigts de fée,apparaissaient tout un monde de tapis ara<strong>ch</strong>néens,de guirlandes, de dessins fleuris, de dentelles,d’arabesques, qui étaient de vrais <strong>ch</strong>ef d’œuvre. Ons’en voudrait de passer sous silence une vertu qu’elleavait au plus haut degré, c’est-à-dire le sentiment dela reconnaissance et de la générosité. Ses largesseset son sens de l’accueil, alliés à son esprit de servicese manifestaient en toute discrétion aussi bien dansle cadre familial, à l’égards de ses neveux et nièces,spécialement envers Irénée, qui est un handicapémental, que dans la communauté paroissiale. Ellesavait galvaniser l’enthousiasme des sociétés enparrainant leur drapeau et en prodiguant sesbienfaits. C’est pourquoi son souvenir demeureravivant parmi nous !. Après une hospitalisation, elle futaccueillie dans la famille de M. Jean-Pierre Décrind, àEpagny, avant d'être admise au Foyer Saint-Germain.Tant que ses forces le lui permirent, elle s'adonna autricot et à la lecture. Mais depuis un mois, sa santés'altérait. Son départ attriste tous ceux qui l'aimaientet à qui elle laisse une lumineuse image.Condoléances...


13Françoise Seydoux, veuve de François <strong>Pharisa</strong>, EstavannensDécédée le 19.04.1992 - à 78.3 ansMardi, à Estavannens, on a rendu un dernierhommage à Mme Françoise <strong>Pharisa</strong> qui s'est éteintedans sa demeure le diman<strong>ch</strong>e de Pâques, à l'âge de79 ans. Née le 30 janvier 1914 à Vaulruz, Françoiseétait la fille d'Emile et Marie Seydoux-Gobet. Ayantaccompli toutes ses classes dans son village natal,elle épousa François <strong>Pharisa</strong>, agriculteur àEstavannens. Les époux eurent la joie d'avoir huitenfants dont ils s'occupèrent avec amour.En 1975, Françoise <strong>Pharisa</strong> eut le <strong>ch</strong>agrin deperdre son mari. Courageuse, elle surmonta cesmoments difficiles dans la foi. Toujours attentive auxautres, elle soulageait son voisinage par son aidemorale et les soins qu'elle savait prodiguer.Une des grandes joie de Françoise <strong>Pharisa</strong> futd'accueillir et de connaître douze petits-enfants et unarrière-petits-fils. Atteinte par la maladie, elle futentourée par tous les siens et plus particulièrementpar sa fille Clotilde.Condoléances...14Maurice Louis Caille, agriculteur retraité, EstavannensDécédé le 03.03.1997 - à 90.0 ansDemain après-midi, en l'église d'Estavannens, undernier hommage sera rendu à Maurice Caille,agriculteur à la retraite. C'est une belle figure de laHaute- Gruyère qui s'est éteinte hier matin, dans sa90e année, au Home de l'Intyamon. S'efface unesilhouette connue loin à la ronde, symbole de laplacidité terrienne et de la sagesse des anciens.Maurice Caille vit le jour le 4 avril 1007, dans lafamille de Jean, agriculteur à Estavannens. En 1937,il épousa Marthe <strong>Pharisa</strong>, une jeune fille du village.Le couple reprit l'épicerie du village d'enhaut. Mauriceexerça cette activité à côté de son métier de paysan.Il eut le bonheur d'avoir six enfants (une fille puis cinqfils) qui lui donnèrent quatorze petits-enfants et neufarrière-petits-enfants.Atta<strong>ch</strong>é à la terre, qu'il cultiva jusqu'à plus de 80ans, cet agriculteur vécut avant tout pour sa famille.Ce qui ne l'empê<strong>ch</strong>a pas de participer très activementà la vie associative. Longtemps, Maurice Caillepersonnifia l'activité musicale stabadine. Dès l'âge de16 ans, il fut membre du <strong>ch</strong>œur mixte. Médaillé BeneMerenti, il continua à <strong>ch</strong>anter jusqu'en 1995 au seinde la formation dirigée aujourd'hui par son fils. Maisc'est à la fanfare du village qu'il offrit l'essentiel de sabelle sensibilité musicale, dirigeant l'ensemble durantquarante-six ans. fi avait le talent de susciter <strong>ch</strong>ezses musiciens une musicalité naturelle qui faisait le<strong>ch</strong>arme de ses interprétations. Ennemi de l'effet,Maurice Caille savait pénétrer le cœur des <strong>ch</strong>oses.Son attention à la communauté ne s'arrêta pas là: ilfut aussi secrétaire de la Société de laiterie, présidentde la commission scolaire et officier d'état civil.Devenu veuf en 1988, Maurice continua à vivredans sa maison. Puis il fut accueilli <strong>ch</strong>ez sa fille. Enaoût 1996, il prit pension au home de Villars-sous-Mont où il fut bien entouré. C'est là qu'il quitta lessiens, au terme d'une retraite bien remplie. A plus de80 ans, il s'était mis à peindre des poyas. Sesœuvres tenaient du style naïf où la vivacité descouleurs donnait un relief tout particulier à ce rituel dela vie paysanne. Patoisant actif, il est l'auteur deplusieurs récits, notamment sur le thème du fanagedes Chaux.Maurice Caille Laissera le souvenir d'un hommedroit et serein qui aimait la paix et <strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>ait laconciliation, d'un père strict et juste, d'un villageoisaimant la vie de société. Avec lui, Estavannens perdun peu de sa mémoire.Condoléances...15Irène Céline Eugénie Caille, épouse de Bernard <strong>Pharisa</strong>, ménagère, EstavannensDécédée le 03.04.2003 - à 63.7 ansIrène <strong>Pharisa</strong> s'en est allée jeudi matin, après unedouloureuse maladie supportée avec courage etsérénité. Elle <strong>ch</strong>eminait dans sa 64e année. Unultime hommage lui sera rendu cet après-midi, enl'église d'Estavannens.Irène est née le 1er août 1939, à Estavannens.Unique fille de Marthe et Maurice Caille, elle étaitl'aînée de cinq garçons. Après avoir suivi sa scolaritédans son village et effectué l'école ménagère àMontagny-la-Ville, elle seconda ses parents dansl'exploitation du petit magasin du village.En 1961, elle épousa Bernard <strong>Pharisa</strong>. De leurunion naquirent cinq enfants, qui leur donnèrent àleur tour dix petits-enfants. En 1966, Irène obtint lapatente de cafetier-restaurateur, qui permit au couplede reprendre l'auberge des Montagnards, àEstavannens. Ils l'exploitèrent durant sept années.Par la suite, Irène mit toute son énergie àl'éducation de ses enfants, mais elle prit égalementsoin de sa belle-mère, puis de son père. Duranttoutes ces années, la porte de sa maison est toujoursdemeurée ouverte à ceux qui le souhaitaient. Finecuisinière, Irène recevait en effet toujours denombreux hôtes avec la <strong>ch</strong>aleur humaine qui lacaractérisait. Durant plus de vingt-cinq années, elleentretint également les contacts au sein du <strong>ch</strong>œurmixte du village.


Ceux qui la connaissaient garderont d'elle l'imaged'une femme discrète, qui était toujours à l'écoute desautres. Le destin l'a emportée à l'aube d'une retraitequi lui aurait enfin permis de s'occuper davantaged'elle-même.Condoléances...16Georgette Albre<strong>ch</strong>t, épouse d'Emile <strong>Pharisa</strong>, ménagère, EstavannensDécédée le 30 août 2011Elle est née à Genève le 16 novembre 1945 dansla famille de Georges Walther Albre<strong>ch</strong>t et d'Augusta,née Bé<strong>ch</strong>et. Elle avait une soeur, Christiane, née en1948 et un frère, Jean-Claude, né en 1951 et décédéen 2005. Elle fit un apprentissage de vendeuse.Elle passa très souvent ses vacances <strong>ch</strong>ez Carloà Emile à Estavannens. C'est là qu'elle fit laconnaissance d'Emile <strong>Pharisa</strong>, son voisin, qu'elleépousa le 22 janvier 1983, à Estavannens. Le couplen'eut pas d'enfant.Gravement atteinte dans sa santé, elle fit desséjours à l'hôpital de Riaz puis à Châtel-St-Denis.Transportée en ambulance à l'hôpital de Riaz le lundimatin, elle y rendit le soupir le mardi 30 août 2011.L'office de sépulture a eu lieu à Estavannens, levendredi 2 septembre, à 14:30 heures.(Jean <strong>Pharisa</strong>)(il n'y eut pas d'article nécrologique dans le journal"La Gruyère")Faire-part de la société de tir de Bas-Intyamon(épouse d'Emile, membre d'honneur actif et tante deSteve Albre<strong>ch</strong>t, membre de la société). Jean <strong>Pharisa</strong>,un ami vétéran-tireur, rendit les honneurs avec ledrapeau de la société. Il était accompagné par MarcJaquet et Marcel Blanc, respectivement président en<strong>ch</strong>arge et ancien président de la société.17Emma Florentine Jaquet, épouse de Placide <strong>Pharisa</strong>, Le PâquierDécédée le 26 mai 2013Emma <strong>Pharisa</strong>-Jaquet est décédée diman<strong>ch</strong>e 26mai au Foyer Saint-Vincent, à Vuadens. Elle s’en estallée, dans sa 94e année, entourée de ses enfants.Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui mardien l’église du Pâquier. Seule fille de Marguerite etEugène Jaquet, Emma naquit à Estavannens le 11juillet 1919. Elle y passa sa jeunesse aux côtés deses cinq frères, aujourd’hui tous disparus. Elle yeffectua aussi sa scolarité, avant de participer auxtâ<strong>ch</strong>es de la maisonnée.En 1946, elle épousa Placide <strong>Pharisa</strong>, qui habitaitaussi Estavannens. Le couple s’installa, dans unpremier temps, à Bulle. Il a<strong>ch</strong>eta ensuite une maisonau Pâquier, en 1954. Emma <strong>Pharisa</strong> s’occupait avecplaisir de son jardin. Avec son époux, qui quitta cemonde en 1983, elle eut quatre enfants. Emma<strong>Pharisa</strong> eut également le bonheur de voir naître septpetits-enfants et huit arrière-petits-enfants, auxquelselle prodigua beaucoup d’amour.En 2002, atteinte dans sa santé et après une viebien remplie, Emma <strong>Pharisa</strong> dut se résoudre àrejoindre le foyer, à Vuadens. Emma <strong>Pharisa</strong> laisseradans le cœur de tous ceux qui l’ont connue lesouvenir d’une femme discrète, modeste etgénéreuse.Condoléances...Irène <strong>Pharisa</strong>-Caille Georgette <strong>Pharisa</strong>-Albre<strong>ch</strong>t Emma <strong>Pharisa</strong>-Jaquet18E...

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