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A LA (RE)DECOUVERTE DE LA GRECE - Kiriacoulis

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CROISIÈ<strong>RE</strong>A <strong>LA</strong> (<strong>RE</strong>)<strong><strong>DE</strong>COUVERTE</strong><strong>DE</strong> <strong>LA</strong> G<strong>RE</strong>CEETERNELLESeuls au mouillage, eau aux couleurs incroyables : cette photo n’a pas été prise en Polynésie ou aux Caraïbes, mais en Grèce…Nous sommes partis sur les traces d’Ulysse et d’Hercule àla recherche des secrets de Poséidon. Un voyage de rêve encatamaran sur les mers de Grèce à la recherche des plusjolis coins de Méditerranée.La Grèce est réputée pour labeauté de ses îles, la qualité deson accueil et l’exceptionnellediversité qu’offrent les îles dontelle est composée. Notre programmeest simple, nous voulonsprofiter de tout cela, mais debien plus encore en venant enGrèce en tout début de saison,pour découvrir des coins qui nousseraient interdits, pour cause desurpopulation, en été…Le premier avantage lorsquevous partez naviguer en Grèce,c’est que si vous partezd’Europe, vous n’aurez qu’un voltrès rapide et pas de décalagehoraire à subir. Autrement dit,moins de cinq heures après êtrepartis de chez soi, vous êtes entrain de découvrir Athènes et lamarina où nous attend notre catamaran.Notre loueur (<strong>Kiriacoulis</strong>) abien fait les choses, puisque le48


de régler l’administratif, de boireun café frappé sur la marina, quenous nous retrouvons à bord pourune première grosse navigation.Il faut dire que “Harry”, notreskipper, prend son rôle de guidetrès au sérieux, et vient de nouspromettre une balade inoubliable,et de pouvoir donner aux lecteursde Multicoques Mag le maximumd’infos sur tout ce qu’il est possiblede faire en Grèce… En plus,nous avons la chance d’arriverpour la Pâque orthodoxe, sûrementle moment le plus fort ducalendrier grec. Dans toutes lesrues de Grèce, les processionsse succèdent d’une église à l’autre(et Dieu sait qu’il y en a) dansun mélange de fête religieuse etpopulaire. Le week-end prometd’être chaud. Il est 16 heuresquand nous quittons notre place auponton pour tenter de rejoindreavant minuit l’île de Kéa à 50 millesd’ici. Pourquoi avant minuit ?Parce qu’à minuit, c’est la fête…KÉA, <strong>LA</strong> P<strong>RE</strong>MIÈ<strong>RE</strong>EST TOUJOURS<strong>LA</strong> PLUS BELLE…Le peu de vent faible et irrégulierne permet pas de propulser notreLagoon 440 à une vitesse suffisantepour profiter de la fête,c’est donc aidés par les moteursque nous partons plein sud. Unpetit moment d’émotion nousétreint en dépassant le capSounion et le temple de Poséidonavant de nous enfoncer, à la nuittombante vers les Cyclades…Il est à peine 10 heures lorsquenous arrivons dans le petit portde Kéa, pour notre premier amarrageà la grecque (voir encadré).Une manœuvre finalement facileest parfaitement maîtrisée parnotre équipage aguerri et motivéHarry, notre skipper, aura conquis lesgrands comme les petits.à l’idée d’aller faire la fête. Nousne sommes qu’une dizaine debateaux à profiter de l’endroit, cequi nous permet d’être à l’aise etséparés les uns des autres.Evidemment, en pleine saison, ilfaudra arriver suffisamment tôtpour avoir une place, ou alors secontenter d’être au mouillage,loin des tavernes et autres petitsmagasins. Car c’est là l’un desenseignements de cette croisière :inutile de faire un avitaillementpléthorique à Athènes : celacoûte cher et vous trouverez toutce dont vous aurez besoin,même sur la plus petite des îlesbateau est prêt, l’avitaillement àbord, le skipper (qui parle courammentle grec, le français, l’anglaiset l’espagnol) est déjà sur ledépart… Bref, à peine le tempsWeek-end de Pâque oblige, les agneaux cuisent un peu partout dans les rues. Ambiance !« Un petit moment d’émotion nous étreinten dépassant le cap Sounion et le temple de Poséidonavant de nous enfoncer, à la nuit tombante,vers les Cyclades… »S’AMAR<strong>RE</strong>R DANSLES PORTS G<strong>RE</strong>CSLa première fois, vous serezdésorienté. En arrivant dans un port,vous verrez tous les bateaux culà quai, et l’avant retenu par leurancre. La manœuvre est simple.En marche arrière et le plus loinpossible du quai, vous larguezl’ancre et reculez jusqu’au quai, oùvous passerez vos amarres. Il suffitensuite de tendre avec le guindeaupour stabiliser le tout.Le problème se pose en général lelendemain matin, lorsque le premierarrivé la veille relève son ancre, enembarquant toutes les autres.Spaghetti à la chaîne de rigueur.Dans ce cas, pas de panique, prenezvotre temps, remontez votre ancre,et à l’aide d‘un bout, dégagezles chaînes coincées dans votreancre. Travaillez doucement, carles tensions sont importantes…49


CROISIÈ<strong>RE</strong>rencontrées. A minuit, tout lemonde sort et nous avons droit àun (petit) feu d’artifice tiré d’unyacht au mouillage devant nous.Ensuite, les voitures arrivent detous les côtés, les messes sontfinies, tout comme le carême ettous descendent pour venir mangeraux restaurants bordant lequai… Comme le dit Harry, unGrec n’a pas besoin de raisonspour faire la fête, alors, quand il yen a une…Le lendemain, nous partons entaxi vers le bourg dont dépend leport, et qui n’est situé qu’à 6 km,mais tout en haut de la montagne.Arrivés là-haut, nousl’accueil de ses habitants. Nous yavons diné, sur la plage, un repasgargantuesque et délicieux enprofitant des légendes localesque notre guide-skipper et désormaisami se fait un plaisir de nousconter.45 NŒUDS <strong>DE</strong> VENTANNONCÉS, IL ESTTEMPS <strong>DE</strong> PARTIR !Ce lundi matin, nous nousréveillons après une nuit… pastrès chaude ! Nous sommes autout début du mois d’avril et lamétéo n’est pas encore totalementde notre côté. La preuve, ilnous faut quitter les CycladesLe fameux lion de Kéa. Du haut de cette énigme archéologique, 2500 ans vous dominent…Dans le port de Kéa, une petite table nous attendait devant notre cata :vive l’accueil à la grecque…déambulons dans les petites ruespiétonnes de ce village atypique,enroulé autour de ses églises etdont tous les habitants semblentoccupés à faire cuire un agneau àla broche, Pâque oblige ! Denotre côté, nous en profitonspour aller rendre un hommagemérité au célèbre lion de pierre,une sculpture de pierre gigantesquedatant de 600 ans avantnotre ère. Impressionnant.De retour au bateau, nous nousdirigeons maintenant vers notredeuxième île des Cyclades,Kythnos, dont seulement 25milles nous séparent. Cettepetite navigation nous permet denous restaurer et de nous reposer,et surtout de profiter de lavisite de nos amis les dauphinsqui viennent jouer avec lesétraves du Lagoon pendant plusd’un quart d’heure, avant d’arriverdans l’après-midi dans le portoù nous sommes… le seulbateau de croisière au milieu desbateaux de pêche. Si cette îlen’est pas très touristique, ellen’en demeure pas moins trèsattachante, ne serait-ce que parpour éviter un coup de ventannoncé pour demain soir !A peine réveillés, et avant notretraversée vers le golfe Saronique,nous allons vers un mouillageextraordinaire, une anse séparéepar une bande de terre où noussommes, bien évidemment, lesseuls. En saison, Harry nousaffirme qu’il n’y a pas plus d’unevingtaine de bateaux repartis dechaque côté de cette bande desable, ce qui laisse tout de mêmeun espace plus que conséquent àchacun… Mais l’heure tourne, etil nous faut quitter notre havre depaix en direction de Poros, distantede 50 milles. Comme souvent,le vent est aux abonnésabsents, et c’est au moteur quenous entamons notre péripled’une cinquantaine de milles. Aufur et à mesure, le vent montepour atteindre une quinzaine denœuds. Et heureusement, car aubeau milieu de notre traversée, lemoteur bâbord s’arrête. Unesaleté dans le réservoir. Au casoù, nous coupons le moteur tribord,et continuons à la voile enprofitant du temps qui passe etde la beauté de cette navigationtranquille…En arrivant à Poros, nous découvronsun port agréable sous unmagnifique coucher de soleil. OnA peine séché, et le poulpe s’apprêteà rejoindre notre assiette…démarre le moteur tribord, etnous trouvons une place facilement.Vive le cata et ses deux« Le coup de vent nous poursuit, et nous sommesà la recherche de l’endroit le plus protégépour attendre la colère des dieux. »moteurs. Le loueur a bien fait leschoses, puisqu’à peine lesamarres installées, un mécanicienmonte à bord pour toutPOULPE SELON <strong>LA</strong> <strong>RE</strong>CETTE<strong>DE</strong> <strong>LA</strong> MAMAN D’HARRYPrendre un poulpe fraîchement pêché. Le frapper 40 foispour l’attendrir contre un rocher, jusqu’à ce qu’il n’y aitplus de mousse blanche. Plus simple, prendre un poulpesurgelé… Le jeter dans une casserole avec un petitverre d’eau douce et un peu d’huile d’olive. Couvrir etlaisser cuire 30 mn à feu doux. Quand le poulpe secoupe facilement, il est cuit. Réduire la sauce, saler,poivrer, rajouter quelques épices selon les goûts et…déguster !50


A Kythnos, nous sommes seuls dans le port. Vive la Grèce hors saison !remettre en état. Service parfait !Le lendemain matin, nous profiteronsde l’escale pour découvrirPoros, qui n’est séparée du continentque par un bras de mer demoins de 200 mètres. Le flot desferrys et autres bateaux-taxisn’arrête pour ainsi dire jamais derelier les deux côtés, dans un balletincessant…Le coup de vent nous poursuit, etnous sommes à la recherche del’endroit le plus protégé pourattendre la colère des dieux.Après une étude approfondie dela carte et de la météo, nous mettonsle cap sur Ermioni, sur lecontinent et à moins de troisheures de navigation de Poros.Nous y serons à l’abri, et mêmesi le lieu n’est pas le plus joli deGrèce, nous pourrons en profiterpour faire de belles balades… etpeut-être même pour faire leplein d’eau. Car nous avons àbord une néophyte en croisièreen cata, qui aimerait bien se laverles cheveux, ce que le captain ensecond refuse obstinément pourne pas avoir à faire le plein d’eau.En Grèce, les ports sont publicsavec des zones réservées auxpêcheurs et d’autres aux plaisanciers.Ils sont gratuits (ou« Manœuvre d’accostage à peine finalisée,nous fonçons nous perdre dans les petites ruesde ce village magnifique, repaire des artistes bohèmesdepuis les années 60. »Le port d’Hydra comme vous ne l’avez jamais vu :seulement 7 bateaux et encore quelques places disponibles.presque, nous nous sommes vuréclamer 2,04 euros pour la nuit àEgine), mais avec un serviceminimum. On peut néanmoinsfaire le plein d’eau sous lecontrôle d’un employé du port, àun prix tout à fait raisonnable (15euros les 600 litres à Hydra, uneîle sans aucune source et dontl’eau arrive en bateau-citerne).Enfin, toujours est-il qu’à Ermioni,nous trouvons un coiffeur compatissantqui acceptera de laver lescheveux de la demoiselle. Mercià lui, car l’ambiance commençaità monter à bord…Le soir, le vent commence àmonter, et nous sommes particulièrementcontents d’avoir trouvéun aussi bon abri.SEULS AU MON<strong>DE</strong>On se réveille après une excellentenuit : entendre le vent soufflerdans les drisses quand on estamarré en sécurité est toujourstrès reposant. Ce matin, nousallons faire un petit avitaillement,car ce soir, on dort dehors, ouplus exactement au mouillagedevant une île déserte. Carmême lorsque l’on est seul auport, rien ne vaut l’ambiance d’unmouillage forain. Et double bonheur,Harry s’est proposé denous préparer un poulpe commeseule sa maman sait le faire. OnUne anse séparée par une bande de sable. Encore un mouillage absolument magique !


CROISIÈ<strong>RE</strong>Le capitaine du port d’Hydra : une vraie “gueule”.Plus qu’utile, l’âne est toujours utilisé comme moyen de transport,surtout sur l’île d’Hydra, où il n’y a pas de voitures.s’en lèche les babines !!!Notre île déserte se nommeDhokos. On y trouve des chèvresquasiment sauvages, quele berger ne vient voir que detemps en temps . Le soir et lematin, on voit les chèvres descendresur la plage pour boireun peu d’eau de mer… Mais lesummum sur cette île deDhokos est la petite chapelleque l’on trouve sur la plage.Minuscule, blanche et bleuecomme il se doit, elle semblepourtant un peu misérable.Mais en ouvrant la porte, ondécouvre un intérieur digne…aux environs de Dhokos lelundi ou mardi soir. A bonentendeur…priver… Manœuvre d’accostageà peine finalisée, nousfonçons nous perdre dans lespetites rues de ce villagemagnifique, repaire des artistesbohèmes depuis les années 60.Sur cette île, il n’y a que deuxvéhicules à moteur : le camionde pompiers et celui despoubelles. Pour le reste, tout sefait à dos d’ânes. Il y en apartout, certains même avecune plaque d’immatriculation.L‘ambiance à Hydra est unique.Un vrai moment de grâce dontnous profiterons jusqu’au bout,en allant déjeuner chez Lulu, laplus ancienne taverne de l’île(1865). Allez-y de notre part,l’accueil y est chaleureux, maispour la trouver, il vous faudrad’abord accepter de vous perdredans les petites rues et nepas aller au plus simple…Un marchand de fruits et légumes devant son bateau. Un supermarché comme on les aime.comme sur beaucoup d’îlesgrecques, l’eau arrive parcamion-citerne. Si vous êtes auponton à côté d’un tel bateau,Une taverne comme il en existedes centaines… Et toujours, partout,un accueil génial…d’une cathédrale. C’est aussiça, la magie de la Grèce ! Aumouillage, nous sommes bienévidemment les seuls. En été, ilpeut y avoir une vingtaine debateaux, mais pour profiterde l’endroit, comme souventen Méditerranée, il suffit simplementde décaler son arrivéepour être plus tranquilles. Lesbateaux de location partantd’Athènes le samedi, ils sontHYDRA, <strong>LA</strong> BEAUTÉSUBLIME…En arrivant dans le petit portd’Hydra, on a du mal à croireque cette île fut une des pluspuissantes de la Grèce grâce àses armateurs et ses nombreuxbateaux. En effet, le portd’Hydra doit pouvoir contenirune vingtaine de bateaux decroisière au mieux. Inutile dedire qu’en saison, il faut arriver(très) tôt pour pouvoir y caserson cata. En avril, en revanche,nous n’avons que l’embarras duchoix. Si le port est complet, ilne vous restera qu’à aller mouillerdans la petite anse à côté etattendre qu’un bateau-taxivienne vous chercher pour vousemmener sur l’île. La coursecoûte moins de 10 euros,il serait donc dommage de seL’île tire son nom de sesnombreuses sources d’eaudouce qui y coulaient… avantqu’un tremblement de terre neles tarisse, il y a plusieurscentaines d’années. Depuis,soyez très vigilants : le soir, lorsde son arrivée, vos francs bordsseront au même niveau, mais lelendemain matin, le tanker sera4 mètres plus haut que vous.Impressionnant.52Une église perdue sur une île déserte.Mais l’intérieur est digne d’une cathédrale.


Poros se dévoile dans le soleil couchant. Encore une image qui restera dans nos mémoires.C’est aussi à Hydra que nousavons eu besoin de faire le pleind’eau. Il semble que certainsd’entre nous aient finalementusé et abusé de l’eau chaudepour se laver les cheveux encachette… Faire le plein surHydra vous permettra donc derencontrer le capitaine de port,une rencontre que vous n’oublierezpas. Une barbe que lepère Noël ne renierait pas, unlook d’ancien du Vietnam, unetechnique de rame pour allerd’un bout à l’autre du port vraimentunique : bref, il faut absolumentle rencontrer. En plus, ilest tout simplement adorable.Notre Miss du bord en estencore tout émoustillée !Notre croisière tire à sa fin. Ilest temps de remonter versAthènes. Nous en profitonspour faire escale à KhersonisosMethanon, une presqu’île volcanique,célèbre pour sessources, dont l’eau est mélangéeau méthane recraché par levolcan. L’odeur caractéristiquedu méthane y est assez déroutante,mais là encore, noussommes seuls au port.Enfin, l’escale sur l’île NisisMoni, face à Egine, est elleaussi à ne surtout pas manquer.On y trouve des paons en quantité,mais aussi, plus difficile àvoir et à approcher, des daims.Nous en serons chassés par levent du nord qui rend notremouillage difficile à tenir, ettrouverons refuge dans le portd’Egine, l’île des pistaches, oùles Athéniens viennent passerDébut de croisière : nous passons le cap Sounion, direction les Cyclades…le week-end. L’ambiance y estaux vacances et au farniente et,comme tout au long de notrepériple, nous y serons merveilleusementaccueillis et profiteronsune dernière fois destavernes avant de repartir versAthènes au petit matin. Uneseule certitude, nous reviendronsen Grèce.<strong>LA</strong> GRÈCE PRATIQUES’y rendre :Rien de plus facile, compagnies régulières, charters et low-costdesservent la Grèce et ses différents aéroports.Quand :Printemps, été ou automne : chaque saison a ses inconditionnels.La météo est plus que clémente en Grèce, et la température dela mer oscille de 11 °C au minimum l’hiver à plus de 25 °C à la bellesaison. L’été peut être très chaud, et il n’est pas rare que les 30 °Csoient largement dépassés…Conditions de navigation :Elles peuvent varier considérablement selon les endroits. Le golfeSaronique est plus protégé. Les Cyclades plus exposées aux ventsqui peuvent être violents. Attention au fameux meltem qui commenceà souffler dès la fin juin. Ce vent régulier qui souffle en généralautour des 15 nœuds peut sans crier gare devenir vraiment violentet atteindre les 35 à 40 nœuds.Pratique :La monnaie officielle est l’euro. La langue est le grec, maispratiquement, tout le monde parle au moins l’anglais.Skipper :Pour découvrir une zone, rien ne vaut un skipper qui saura vousemmener au bon endroit, au bon moment. Harry a été un guideprécieux, toujours calme et professionnel, même devant les demandesles plus contradictoires. Qu’il en soit ici remercié.Quelques loueurs sur place :Nous avons réalisé ce voyage sur un Lagoon 440 de <strong>Kiriacoulis</strong>. Service etbateau parfaits. Sinon, vous trouverez forcément le cata de vos rêves auchoix chez : Archipel Club - Dream Yacht Charter - Endless Blue - FancySailing -Istion Yacht Charter - Moorings - Multihull Yachting - OceanEvasion - Sunsail - Vent Portant - VPM Bestsail…53

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