Offre spéciale pour les - POP & Gauche en mouvement

JAB1000 Lausanne 9"C’est terrible, il y a de plus en plus d’étrangers sur terre" Pierre DesprogesPar ce fait, elle ne fait quetransférer les charges du fédéralau cantonal, puisque lesl a i s s é E s - p o u r-compte sero n trenvoyés au RMR ou à l'aidesociale, tous deux financés parle canton. Quoi qu'il en soit len o m b re de ch ô m e u s e s - e u rsaugmente et augmentera encore,mais avec cette révision, lap r é c a rité sera plus gra n d e.Nous savons touTEs que l'insécuritésociale ne profite àpersonne et créer délibérémentl'exclusion professionnelle etsociale est intolérable.Dans son message du28.02.01, le but du ConseilFédéral est clair:"Un ra c c o u rcissement de ladurée d'indemnisation accroîtla pression sur les demandeursd ' e m p l o i , les poussant àre ch e rcher d'emblée active -ment du travail et à accepteraussi des off res d'emploimoins attrayantes. Cette pres -sion est suscep t i ble d'ac -croître, de même, la flexibilitédes demandeurs d'emploi enmatière de salaire et de mobi -lité géographique et pro fe s -sionnelle." Il veut mettre lap ression sur les ch ô m e u s e s -e u rs afin de les obl i ger àIllustration tirée du livre "Lôzane graffiti" de Gianni Schneider et Marie-Claude Morandaccepter des conditions de travailinadmissibles et ainsi permettreaux patrons de créer desplaces de travail inacceptables.De plus, cette révision a l'insolencede supprimer le % desolidarité des hauts salaires,prélevé pour l'assurance chômagesur la tranche des revenusallant de 106'000 à267'000 francs/an. Ces derniersse retrouvent ainsi lespremiers bénéficiaires du projet.Ce sont donc les ch ô-m e u s e s - e u rs qui vont paye rpour les nantis. Ces mêmesch ô m e u s e s - e u rs qui, c o m m etous les petits contribuables,ont déjà participé bien malgréeux à payer la prime de départde 20 millions pour un hautresponsable de la BCV. De quise moque-t-on? Nous appelonsdonc touTEs les citoyen/nes àfaire preuve de solidarité envotant NON à la nouvelle révisionde l'assurance chômage.Pour diminuer le nombre dechômeuses-eurs, il faut avanttout mettre un frein aux licenciementset créer des emploisdignes de ce nom.>> Evelyne KnechtOffre spéciale pour leslecteurs deCommande de jus de pommefermier,en vente directe de la familleMeldem de Apples.Cartons de 5 litres, sous vide,pasteurisé, prix 13 frsA commander au 021/312 06 76ou fax 021 320 06 97 ou emailinfo@popvaud.ch ou en renvoyantle talon ci-après à votrejournal préféré (case postale,1000 Lausanne 9)Nom/prénom: . . . . . . . . . . . . . .Adresse: . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Nombre de cartons: . . . . . . . . .Les cartons seront à votre dispositionle mercredi 13 nov. de 9-11H30 et de 13H30-17H30 à lasalle 4 de la Maison du peuplede Lausanne, Place Chauderon 5LA SUISSE A BESOIN D’UNE OPPOSITION DE GAUCHE ANTI- ministres d’extrême-droite au gouvernement? Ils continueront à collaborer?.CAPITALISTELa gauche combative et notamment le Parti-suisse du Travail-POP ont deAlors, la nouvelle ministre socialiste sera-t-elle genevoise, tessinoise ou fri - responsabilités importantes en cette période. Comme après la seconde guer -bourgeoise? Et quel est le bon sexe de nouveau ministrable? Faut-il pré - re mondiale, elle se doit de refonder une gauche des mouvements, réunir danssenter deux candidatures féminines à l’agrément des bourgeois du parlement la diversité la gauche de transformation sociale. Elle doit surtout rassembler lesou une seule? Voilà les questions essentielles que se pose la "gauche" institu - milieux populaires autour d’axes de luttes et des réformes sociales:tionnelle et d’Etat ces derniers jours. Au moment où les chômeurs de ce pays - pour une véritable sociale réunifiant l’AVS et le 2ème piliervivent une attaque en règle contre leurs conditions de vie, au moment où les - pour une caisse unique d’assurance maladie avec des cotisations selon lesmilieux populaires se voient une fois de plus ponctionnés dans le plus pur style revenus"thatchérien" pour payer leur droit à la santé, les socialistes papotent, discu - - pour un salaire minimal national de 3500 frs et un revenu social garanti pourtent des vrais problèmes… Ces badinages ont de plus en plus quelque chose chacunEd’indécent. Ils révèlent plus que jamais la misère de cette social-démocratie qui - pour un seul taux d’impôt communal, cantonal et fédéraln’a pas d’autres objectifs, d’autre stratégie que la sauvegarde de ses strapontins - pour la gratuité des transports publicsLdans la composition gouvernementale la plus réactionnaire que le pays ait e congrès national du PST-POP qui aura lieu fin novembre, à une annéeconnu depuis des années.des élections fédérales, doit être un moment important pour relancer laCe système institutionnel de consensus a atteint le degré zéro de la politique. construction de la gauche alternative et anti-capitaliste dans notre pays. IlIl est fait de plus en plus de renoncements à des valeurs et des luttes sociales s’agit de se démocratiser en profondeur pour permettre demain le rassemble -essentielles. Ce sont ces capitulations qui font le lit d’une extrême droite blo - ment sur des objectifs de lutte. Les milieux populaires ont plus que jamaischérienne. Elles découragent les milieux populaires, en les poussant notam - besoin d’une force politique d’opposition de gauche, qui soit à leurs côtés. Nousment à l’abstentionnisme. Et nous n’en sommes vraisemblablement qu’au n’avons pas le droit de décevoir cet espoir et cette attente.début de ce processus. Et demain, que feront-ils les socialistes avec deuxLe POP vous invite à dire:à l’initiative del’UDC sur l’asileà la loi surl’assurance chômageau Métro M2à la loi sur lesdéchets(p.2)(p.3)(p.4)

Les secteurs de réseau (électricité,train, gaz, poste) ont pourc a ra c t é ristique part i c u l i è red ’ ê t re dans des secteurs derendements croissants, et de"monopole naturel". La vraiequestion est alors, qui préemptela rente de monopole, quides salari é s - a c t i o n n a i re s -cl i e n t s - u s age rs captent lesbénéfices?La régulation par le marché,telle que l’organisent les libéral i s ations actuelles, favo ri s el’actionnaire au détriment descomposantes salariés etcl i e n t s / u s age rs. Beaucoupd’exemples, du chemin de ferbritannique aux télécom, à lafaillite d’Enron aux USA enpassant par les crises électriquesen Californie ou Barcelone,le démontrent. (…)La Commission, à la demandedu Conseil, a publié deuxtextes, une communication enseptembre 2000 et un rapportle 17 octobre 2001. Dans cedernier texte, elle rappelle queles SIG, qui ne constituent pasune activité économique, nesont pas soumis aux règlesrelatives au marché intérieur età la concurrence; que la législation commu n a u t a i re laisse,sauf ex c ep t i o n s , les Etat smembres libres de décider s’ilssouhaitent assurer eux-mêmesles services publics, directementou indirectement, ou s’ilspréfèrent confier cette charge àdes tiers; ce n’est que danscette hypothèse que les règlesde concurrence doivent êtremises en oeuvre.Elle propose:d’améliorer la viabilité économiquedes SIG par plusieursmesures concernant leur financement(exemption de la notific ation préalable pour lesc o m p e n s ations d’obl i gat i o n sparticulières);qu’un alinéa soit ra j o u t édans l’article 3 du traité. Pourla première fois, elle ne rejettepas l’idée d’une dire c t ivecadre transverse aux secteurs,mais examinera la suggestion;d’améliorer l’évaluation desperformances des SIG et prometpour l’an prochain uneCommunication définissant laméthodologie de l’évaluation.Les institutions euro p é e n n e s(Conseil, Parlement, Commission)comme la majorité desgo u ve rnements des Etat sm e m b res sont sch i zo p h r è n e ssur ce sujet, d’une part reconna i s s a n c e, d é b at et mêmedébut de politique sur les servicesd’intérêt (économique)général, d’autre part libéralisationtoujours plus poussée etprécipitée, pour construire lemarché intérieur avec commeseul outil la concurrence, sansévaluation des étapes précédentesnotamment sur leurseffets sur la cohésion sociale,économique et territoriale del’Union. La libéralisation sanspolitique industri e l l e, s a n spolitique terri t o riale cl a i re,sans effo rt de re d i s t ri bu t i o ncasse des solidarités sans encréer de nouvelles, augmenteles inégalités et les difficultéssociétales.Il faut rompre avec cette schizophrénieet définir une politiquecl a i re et efficace enm at i è re de service d’intérêtgénéral en Europe:D é m o c ratiser les serv i c e sd’intérêt général aussi bienlocaux que nationaux afin d’enredéfinir les finalités qui doiventêtre le service rendu à lap o p u l at i o n , aux usage rs ,citoyens, consommateurs. Desex p é riences nombre u s e sd é m o n t rent que d’immensesp rogrès sont possibles. Celapasse bien entendu par uneévaluation démocratique, pluraliste,publique, comme élémentde la citoyenneté sur toutle territoire de l’Union.Déterminer des règles auniveau européen afin de dégagerà ce niveau les grands principesde fonctionnement desSIG (missions aux différentsniveaux territoriaux et instituti o n n e l s , modes de fin a n c e-m e n t , r é g u l ation et éva l u a-tion). Pour cela des tex t e st ra n s ve rsaux - dire c t ives ourèglements - sont indispensables. Ces dire c t ive s - c a d re squi définiraient les règles communesaux services d’intérêtgénéral, corrigerait l’approches e c t o rielle actuellement enoeuvre, qui ne prend pas encompte l’effet synergie desSIG sur un même territoire.(…)Créer des services d’intérêtgénéral européens. Ni le marchéintérieur, ni le territoiree u ropéen ne peuvent seconstruire seulement par lesrègles de la concurrence et la"régulation" de la bourse. L’intégrationeuropéenne est arrivéeà un stade tel qu’il y fautdes politiques dans lesquellesla puissance publique (à tousles échelons) interv i e n n e.Citons en vrac: le chemin defer y compris le fret, Galiléo,la poste avec la nécessité d’unp rix unique du timbre danstoute l’Union européenne, lecontrôle aéri e n , la sécuri t ém a ri t i m e, a l i m e n t a i re, e t c.Tous ces secteurs - et sansdoute quelques autres -devraient faire l’objet de projetsde services d’intérêt généraleuropéen, faute de quoi letissu social dans l’Union européennerisque fort de se déliterencore plus.L’Europe a à dire sur ce sujetcompte tenu de son histoire.Notamment dans le cadre desnégociations à l’OMC dans lec a d re de l’AG C S. En effe tc’est l’Union européenne quin é gocie pour les Etat smembres et si comme le disenta u j o u rd’hui les textes europé e n s , les services d’intérêtgénéral sont un élément essentielde la civilisation européenne,ils ne peuvent être livrésaux simples marchandages.Au j o u rd ’ h u i , c e rtains biensdoivent être considérés commedes biens communs à l’humanitétoute entière - eau, air,e s p a c e, é n e rgi e, é d u c at i o n ,cultures, etc... L’Union européennea à dire pour leur développementet leur utilisation aubénéfice de toute l’humanité,générations futures comprises.Les livrer au marché représenteune forme d’irresponsabilitépour le présent et pour le futur.Le mandat de l’Union danscette négo c i ation ne pourraêtre parfaitement clair que si ladoctrine européenne est parfaitementclaire et non le résultatd’une approche dogmatique dela concurrence.Les services d’intérêt sont unegarantie d’exercice des droitsfo n d a m e n t a u x , i n d iv i d u e l l e-ment et collectivement. Ledroit à leur accès doit doncêtre reconnu pour tous et pourchacun. La future Constitutioneuropéenne (dont la Conventionmise en place à Laekendoit élaborer un premier projeten perspective de la Conférenceintergo u ve rnementale de2004) doit donc comprendreun ch ap i t re sur les SIG enEurope.Par ailleurs, l’élargissement del’Union euro p é e n n e, p r é v u eégalement autour de 2004, vaaccroître le territoire européenc o n c e rn é , les débats sur cesujet, qui sont en fait des choixde société, doivent être menésavec les pays candidats aussibien au niveau des gouvernementsque de la société civile,afin que les choix soient leplus possible commun. Dess o l i d a rités nouvelles sero n t(sont déjà) à créer. Cela nepourra se faire sans servicesd’intérêt général dynamiques,e ffi c a c e s , d é m o c rat i q u e m e n tdéfinis et gérés.>> Jean-Claude BoualCo-animateur de l’association"Réseaux Services Publics" et duComité européen de liaison surles services d’intérêt général. Ila été invité fin septembre par lesélus POP & Gauche en mouve -mentIl fut jusqu’à la veille de la guerre 39-45 l’un des animateurs du groupesurréaliste, aux côtés d’André Breton. Il adhéra au parti communiste,prit part à la résistance et eut à cœur de passer " de l’horizond’un homme à l’horizon de tous ". Il est avant tout le poète del’amour, qu’il chante dans une langue fluide et lumineuse.

Comme chacun le constate tous les jours la circulationen région lausannoise devient de plus enplus difficile, le parcage des voitures est quasidevenu impossible pour les non-résidents si cen'est en payant le prix fort les parkings. La pollutionatmosphérique due aux gaz d'échappementet la pollution sonore font que la qualité dela vie dans certains quartiers a carrément disparu.La seule solution possible pour réduire untant soit peu le nombre de véhicules en circulationdans la ville est de continuer de renforcer lestransports publics. Mais les lignes T L a c t u e l l e ssont proches de la saturation et ne peuvent plusêtre développées en surface. Il n'y a donc qu'uneseule solution: creuser!Le M2 permettra de transporter plus de 25 millionsde passagers par année dès 2007, comportera14 stations d'Ouchy à Epalinges et mettraque 18 minutes entre ces 2 stations. Le tempsd'attente entre 2 rames ne dépassera pas 3 min.dans le secteur central entre la gare CFF et la Sallazaux heures de pointe, et pas plus de 10 min.aux heures les moins fréquentées sur l'ensembledu parcours. Ces performances, seul un passageen site propre et en sous-sol le permet.Le M2 sera au service de l'ensemble du canton.Non seulement il complétera le Réseau ExpressCFF du canton et permettra des gains de tempsde l'ordre de 25 à 50% pour ceux qui voyagenten train pour se rendre en ville, mais avec sesparkings prévus il permettra à ceux qui voyagenten voiture de la laisser aux entrées de la ville etde se rendre, par exemple, en visite à l'hôpital engagnant du temps par rapport à la situationactuelle et pour un prix moindre.Le coût de la construction d'un tel projet est évidemmentimportant. Son financement, assurépar la Ville (100 mios), le canton (360 mios) et laConfédération (60 mios), montants à amortir sur60 ans, est parfaitement supportable tant pour lebudget communal que cantonal en regard de sonintérêt pour l'amélioration de la qualité de la viede plusieurs dizaines de milliers de personnes. Atitre de comparaison, cet investissement correspondà ce que coûte 4 (quatre!) kilomètres d'autorouteaujourd'hui.>> Jean-Marie BéguinActuellement, l’élimination des déchets estsouvent financée par l’impôt. Ce qui est beaucoupplus social que les taxes, l’impôt étantprogressif en fonction du revenu, alorsqu’avec la taxe, le pauvre paye la mêmechose que le riche. Voilà déjà une bonne raisonpour refuser la taxe poubelle, comme l’ad’ailleurs fait le Canton de Genève.Surtout que ces taxes sont contra productivespour la protection de l’environnement. Lataxe forfaitaire peut être pervertie en une sortede permis de polluer (on a payé, donc on peuty aller). Et le danger est grand que la taxe ausac soit souvent contournée par une éliminationsauvage; or il suffirait que sur 1'000 sacs"économisés", un seul soit brûlé dans un feude jardin ou de cheminée, pour que le bilanécologique soit réduit à néant…Sans parler du "tourisme de sacs poubelles",dont les villes – pour qui une taxe forfaitaireest plus simple à mettre en place - feront lesfrais…Nous voterons donc NON à la nouvelle loi surles déchets. Tout en demandant aux communesde mettre à disposition un nombre suffisantde containers, ce qui est une mesurebien plus efficace pour inciter les gens à trierleurs déchets que l’introduction d’une taxeantisociale et contra productive.>> Jean-Paul DudtNous votons à nouveau sur une initiative antiasilede l’Union démocratique du centre(UDC), qui prône la non entrée en matièrepour celles et ceux qui sont passées par unpays tiers “sûr” et la dégradation des conditionsde vie des réfugiéEs. Tous les milieuxs’y opposent, mais, paradoxe, cette initiativea déjà influencé le Conseil fédéral, qui présenteun projet de loi reprenant la plupart despropositions de l’UDC, à peine rendues plusprésentables.Le débat porte sur la question des pays tiers“sûrs” par lesquels les réfugiéEs qui s’adressentà la Suisse ont transité. L’UDC affirmeque toute demande d’asile en Suisse est abusivepuisque ces requérantEs pouvaient aucours de leur périple s’adresser ailleurs.Appliquée systématiquement, cette logiquereviendra à écarter toutes les demandes d’asile,mis à part celles des quelques réfugiéEsarrivant par avion: la Suisse est rarement lapremière possibilité de refuge.Sans le dire, on postule que le droit d’asile estinutile. On fait croire que l’on ne renverra pasles réfugiéEs chez eux/elles, au risque de lesmettre en danger, mais seulement “ailleurs”.Mais les autres pays cherchent aussi à renvoyerplus loin celles et ceux qui leur arrivent;des accords de reprise sont passés avecles pays voisins. Au bout du compte, les réfugiéEsrenvoyéEs de Suisse risquent bien de seretrouver, de pays de transit en pays de transit,livrés purement et simplement à leur Etatd’origine.Plus généralement, le droit d’asile est l’expressionde la solidarité. Il ne peut se pratiquerque si tous les Etats participent à l’effortgénéral. En adoptant l’initiative de l’UDC, laSuisse annoncerait la mise à mort du droitd’asile. Dire NON le 24 novembre est primordial.Et d’autant plus que, dans son projet,le Conseil fédéral s’inspire aussi de cettelogique fatale du renvoi vers les pays tiers“sûrs”.>> Christophe TafelmacherR é c e m m e n t , n o t reCouchepin nationala déclaré devant la" Swiss BusinessA s s o c i ation " àHô Chi Minhvilleau Vietnam: "Sile Crédit Suisse fait faillite, jedémissionne !" Saisissant la balleau bond, j'ai déclaré solennellementdevant l'assemblée des travailleursdu SIB réunis à la salle 4de la Maison du Peuple de Lausanne,que si Couchepin démissionnait,je briguerais le poste.Sous forme de dépêche, le syndicatSIB a répandu la nouvelledans le pays au trave rs desmédias. Les portes du Palais fédéralen ont gondolé, non pas derire, mais de peur. Une entreprisede menuiserie (en difficultés) aété chargée de toutes les changer,soit un an de boulot assuré.Quand le Palais fédéral m'ademandé sous quelle étiquettepolitique je me présenterais, j'aidit : le POP !. Tous les murs duPalais se sont alors fissurés procurantà une grosse boîte de maçonnerie(aussi en difficultés) deuxans de réparations. Quand on m'ademandé quel département jevoulais diriger, j'ai dit : l'économie.Immédiatement, le chancelierCasanova m'a indiqué quej'étais engagé. J'ava i s , par unesimple dépêche, fourni plus deboulot à l'économie que Couchepinn'en avait provoqué duranttoutes ces années passées à la têtedu Département de l'Economie.Pub COOPCABARETCAFÉ-THÉÂTRESalle du Grand-Pont LutryRéservations sur répondeurau 021.793.12.01Par email: alea@infomail.chdu 6 au 10 novembredu 14 au 17 novembredu 21 au 24 novembredu 28 nov au 1er déc.Le Zinéma4, rue du Maupas1004 Lausannetél. +4121-311.29.30 (répondeur)zinema@freesurf.chwww.zinema.chLe bar est ouvert 30 min avantla projectionDu 16 oct. au 5 nov., à 21h00,tous les soirs sauf le lundifilm de Pierre-Yves Borgeaud (Lausanne)avec le duo musical contemporainStimmhorn (Bale)documentaire de Kamal Musale(Vevey) avec le duo musicalcontemporain Stimmhorn(Bale)précédés de:courtmétrage de Virginie Burnier(ECAL)LIBRAIRIE POPULAIRECase postale - 1000 Lausanne 9Tél.021.312.06.76 - Fax 021.320.06.97Tous les livres que vous souhaitez, directementchez vous, au prix des grandeslibrairies. A chaque commande, c’est uneaide financière que vous apportez au POP& Gauche en mouvement.Les nouveaux maîtres du mondede Jean Ziegler (Ed. Fayard) Fr. 36.-Le célèbre sociologue suisse, chargé de mission parl’ONU, porte un regard pénétrant, précis, et convaincantsur les mécanismes pervers de la globalisation. Se dévorecomme un roman tragiquePopistes, Histoire du POP vaudois (1943-2001)de Pierre Jeanneret (Ed. d’En Bas) Fr. 54.-De la clandestinité à la participation à tous les grandsévénements, racontée avec brio par un véritable historienComme si je n’avais pas traversé l’étéde Janine Massard (Ed. de L’Aire) Fr. 30.-Un roman bouleversant qui vient de recevoir unimportant prix littéraireCocher les livres désirés et renvoyer à l’adresse ci-dessusNom, prénom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chômeuse pro fessionnelle ou agi t at rice pro fe s s i o n n e l l e ?C’est une femme que l’on voit sinon dans toutes, du moinsdans beaucoup de nos luttes sociales. Reb e l l e, agi t at ri c ei n fat i gabl e, pleine d’intelligence et d’imagi n ation subve rs i -ve, elle est une actrice incontourn able de la ga u che socialel a u s a n n o i . s eR é s i s t a n c e : Nanda Ingro s s o ,maintenant que les immigréEsont le droit de vote et d’éligibili -té sur le terrain communal, envi -sages-tu de te lancer en poli -tique?Nanda Ingrosso: Je ne vois aucuneraison de prendre cette voie.La politique institutionnelle n’estpas intéressante et dès qu’on estdans le pouvoir on n’est plus surle terrain. Ce qui est essentielc’est de constru i re de l’actiondirecte populaire, de l’auto-organi s at i o n , de la démocratie debase. Ce qu’il faut c’est qu’unmaximum de gens prenne directementen main un maximu md’aspect de leur vie, en déléguantle moins possible.Tu es très connue pour ton acti -vité au sein de l’ADC (associa -tion de défense des chômeuses etchômeurs de Lausanne). Quelssont à ton avis les enjeux duréférendum contre la troisièmerévision de la LACI, qui va êtresoumis au peuple le 24novembre?Par le biais de cette révision, lescapitalistes tentent de progresserdans le démantèlement des assurancessociales. Il s’agit de forcerles chômeuses et ch ô m e u rs aaccepter n’importe quel boulot àn ’ i m p o rte quelles conditions.C ’ e s t - à - d i re d’asservir des travailleurset travailleuses momentanémentsans emploi et donc ensituation de précarité.L’ADC dit que les ORP sont unev é ri t able police du ch ô m age.Peux-tu nous expliquer ça?Pas seulement les ORP, en faittoutes les mesures dites activesdites de marché du travail. L’Etattout entier joue pleinement sonrôle au service du patronat pourmettre à disposition des entreprisesun personnel à qui on ae n l evé une grande partie desdroits et des garanties que l’assuran c e - ch ô m age était sensée luic o n f é re r. L’ E t at , par l’interm é-diaire des ORP, organise le dumpingsalarial, la précarité socialeet l’assignation au travail. Et cequi est le plus grave, c’est qu’unebonne partie de la gauche instituti o n n e l l e, notamment l’USS, asoutenu et défendu ses mesures.Quand même, l’USS n’est pasl’ennemi principal dans cetteaffaire, tu le reconnais bien…Non, bien sûr, l’ennemi immédiatsont Couch epin et ses sbire s ,mais… En effet, si nous gagnonsce référendum, il y a gros à parierque les grands ap p a reils politiqueset syndicaux se contenterontd’un toilettage de la révisionet laisseront intact le noyau durdu système: c’est-à-dire la mobilisationde l’Etat pour encadrer,contrôler, surveiller et punir leschômeuses-eurs afin d’obliger lesgens à accepter une détériorationJean-Marie Béguin: Interpellation sur la politique qu'entend mener leConseil d'Etat au sujet des subsides à l'assurance-maladie pour l'année2003 ainsi que sur la politique d'information qu'il entend mener auprèsdes bénéficiaires à ce sujet.Pe rmanence publique de Josef Zisya d i s : tous les ve n d redi de 18-19Hau Café Le Boccalino,ave nue d’Ouchy 76, L a u s a n n e, Tél. 021.616.35.39de leurs conditions de salaire, detravail et d’existence. Inutile ded i re qu’une telle détéri o rat i o nentraîne à son tour une aggravationde la situation es salariéEs"ordinaires".La situation des chômeuses-eursest-elle exceptionnelle ou relèvet-ellede la mise en place d’unepolitique généralisée de contrôlesocial?Les ORP sont un laboratoire pourtoutes les politiques de contrôlesocial et d’ordre sécuritaire dansle cadre des relations de travail etde mise au travail. Ce que l’onimpose aux chômeuses-eurs ent e rme d’assignat i o n , d ’ e n c a d rementou de sanction, on le retrouvetrès vite dans les politiques de"ressources humaines" dans lesentreprises privées ou dans le secteurpublic. Ce qui est terrible,c’est que le système ne procèdepas simplement par la surveillance,l’encadrement et la répression,il tente d’extorquer aux gensleur consentement et leur adhésion,ou du moins une apparencede consentement ou d’adhésion.Quand quelqu'un au ch ô m agecomme au travail se pose ensituation de dissidence, la tendancedu système est de le priver derevenu, donc de le réduire à lamisère et de l’exclure du travailou du système d’assurance-chômage.La droite politique parle souventdes abus, notamment sur le ter -rain des droits et des assurancessociales. Pour ta part, penses-tuque les abus n’existent pas?Naturellement, les abus existentp a rtout et plus les gens sontriches et importants plus leursabus sont gros et nombreux. Enfait, la dénonciation de l’abus, surle terrain des droits et des assurancessociales sert à ébranler lal é gitimité de tout cela, à perme t t re un durcissement desconditions d’octroi des pre s t a-tions et surtout à préparer et à justifierles démantèlements à venir.La droite résonne en fait selon lac é l è b re maxime that ch é ri e n n e"ça ne sert à rien de donner auxpauvres car ils ne rapportent rienà l’Etat". L’idée fondamentale estque les pauvres n’ont droit à rien,ou peut-être à la ch a rité dequelques bonnes âmes. Et despauvres, on passe très rapidementà des gens moins précarisés, àl’ordinaire des salariéEs. L’abus,c’est à la fois quelque chose d’inév i t able et de toujours utilisépour re m e t t re en question etréduire les maigres acquis. C’estd’ailleurs assez marrant de voirque l’on a d’abord dénoncé lesfaux réfugiéEs, puis les faux chômeuses-eurs.On en est maintenantà dénoncer les faux invalides,les faux malades, et bientôtles faux vieux qui dev ro n tattendre jusqu’à 68 ou 70 anspour toucher une maigre retraite.Ce que l’on peut dire en tout cas,c’est qu’il n’y a pas de fa u xexploiteurs dans ce pays.Alors, qu’est-ce qu’on fait, larévolution?Pour la révolution on verra. Pourle moment, contentons-nous defaire lever la résistance partout oùil y a oppression.Propos recueillis par>> GerminalInitiative parlementaire "Obligation d'informer tous les ayants droitaux prestations complémentaires"Motion "Caisse fédérale de pensions pour l'agriculture"Postulat "Journée mondiale des enfants et Mc Donald's"Postulat "Pour des logiciels libres dans l'informatique fédérale"Voir aussi le site www.zisyadis.comLa chasse auxprimes d’assurancemaladie va s’ouvrir.A quoi faut-il faireattention avant dedécider de chan -ger d’assurancede base(LAMAL)?Il ne faut pas changer un borgnepour un aveugle, dit-on. Avant dedonner sa démission à sa caissemaladie actuelle, renseignezvousquant à plusieurs pointsavant de porter votre préférencesur une autre caisse.1. le délai de remboursement (vuce qui s’est passé cette année,pire est difficilement concevable!),2. les médicaments sont-ils àpayer directement à la pharmaciepar vous-même (cas de ASSURAet SUPRA),3. les frais de gynécologie sontilsremboursés toutes les années,4. le coût de la nouvelle prime,5. la différence de prime entrel’ancienne et la nouvelle cotisationvaut-elle l’énergie dû auchangement?Si les 4 premiers critères sontplus défavorables, abstenez-vousde changer. Et vivement la caisseunique!> > Nadja LoppartAssistante socialeA chaque numéro de Résistance,Nadja répondra à une questionsociale quotidienneRédaction: Chauderon 5,CP - 1000 Lausanne 9Téléphone: 021/312 06 76Télécopie: 021/320 06 97E-Mail: info@popvaud.chResponsable: Josef ZisyadisTirage: 10’000 exemplairesCCP Résistance: 17-459411-9Abonnement annuel: 20 francsOnt collaboré à ce numéro: IsabelleAparicio, Jean-Marie Béguin,Sol Behar, Jean-Claude Boual, PascalCuxat, Jean-Paul Dudt, NandaI n gro s s o , E ve lyne Knech t , N a d j aLoppart, Aristides Pedraza, ChristopheTaffelmacher, Josef Zisyadis.Chaque mois, nous vous présentons notre bistrot populaire coup de cœur. Allez-y de notre part, peut-être que le patron ou la patronne vousoffrira le café… Bon, il paraît que chaque fois que “R” parle d’un troquet, c’est la cohue: vous êtes extraordinaire et vous avez raison de direpar quel moyen vous êtes venus…Cela fait 6 ans maintenant que Ja cky a pris racine dans ce quartier populaire à l’ouestde Chauderon. En peu de temps, il est deve nu une référence pour les amoureux dubon vin. Il y une at m o s p h è re de cave rne d’Ali baba dans cette cave. Mais derri è rel ’ ap p a rent désord re, il y a une re ch e rche d’authenticité et une connaissance minutieusedu travail de la viticulture. Ja cky a le don d’enthousiasmer par ses découve rt e s .D i fficile de re s s o rtir sans une bouteille, juste pour la déguster le soir même. Ori gina i re du Gard, il s’est at t a ché par mari age à ce bout de pays; il ga rde cependant sav ivacité du sud, qui le pousse à vous proposer beaucoup de coup de cœur du Langu e d o c, de Côtes-du-Rhône, des flacons du Sud-ouest. Il faut dire que les six premi e rs mois de l’année, il parc o u rt la Fra n c e, ramène des nouve a u t é s ,va à la re n c o n t redes œnologues. Chez lui, vous tro u ve rez aussi bien la bouteille à 7-8 frs que le petitcadeau à off rir pour une inv i t ation. Il vous décri ra vo t re ach at et vous commencere zà rêver quel plat va accompagner vo t re bouteille et non le contra i re… Gentillessechantante et pédagogie viticole: c’est cela Ja cky. Vous re s s o rt i rez heureux de savo i rqu’il existe encore des maga s i n s , où le client devient vite un ami de passage.>>JOZBoiron, La passion du vin, Jacky Boiron,58, av. d’Echallens, Lausanne, ouverturedu lundi au samedi, heure habituelle des commerces. Tél. 021/626 43 10Votre avis nous intéresseC’est le temps de la résistance, fa c eà l’arrogance de ceux et celles quinous go u ve rnent.Je souhaite adhérer au POP &Gauche en mouvementJe désire recevoir des informationssur vos activitésNom/prénom: . . . . . . . . . . . . . . .Adresse: . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .C o chez et re nvoyez au POP & Gauch een mouve m e n t ,C . P. 1000 Lausanne 9