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INSIA – SIGL 2 Bases de données Cours 02 Normalisation - Site de ...

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<strong>INSIA</strong> – <strong>SIGL</strong> 2<strong>Bases</strong> <strong>de</strong> données<strong>Cours</strong> <strong>02</strong><strong>Normalisation</strong>Bertrand LIAUDETSOMMAIRESOMMAIRE 1NORMALISATION 3Notion <strong>de</strong> dépendance fonctionnelle : DF 3Définition <strong>de</strong>s DF 3Propriétés <strong>de</strong>s DF 3Notion <strong>de</strong> DF élémentaire 4Notion <strong>de</strong> DF directe 4Graphe <strong>de</strong>s dépendances fonctionnelles : GDF 5Principe <strong>de</strong> construction du GDF 5Exemple 1 5Exemple 2 : auto-jointure 5Exemple 3 : clé primaire concaténée 6Exemple 4 : jointure artificielle 6Principes <strong>de</strong> lecture du graphe 7Les 3 premières formes normales <strong>de</strong> CODD : 1FN, 2FN, 3FN 81 ère forme normale : 1FN : la clé 82 ème forme normale : 2FN : toute la clé 83 ème forme normale : 3FN : rien que la clé 9Bilan <strong>de</strong>s 3 premières formes normales 9Les 2 <strong>de</strong>rnières formes normales : 4FN et 5FN 104 ème forme normale : forme normale <strong>de</strong> BOYCE-CODD : 4FN 105 ème forme normale : dépendance multivaluée : 5FN 11Forme normale par réduction <strong>de</strong> la clé 12<strong>Normalisation</strong>s sémantiques 13Conflit <strong>de</strong> clé primaire 13Attributs calculés 13Transitivité <strong>de</strong>s DF 14Dépendance fonctionnelle sous condition d’existence 15<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 1/19 - Bertrand LIAUDET


Le processus <strong>de</strong> normalisation 16Exercices 161. La table <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> voitures d’occasion 162. La table <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s 163. La bibliothèque 174. L’entreprise 175. L’éditeur 186. L’association 187. ASSURAUTO 19Première édition : février 2008<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 2/19 - Bertrand LIAUDET


NORMALISATIONPRINCIPALES NOTIONSDépendance fonctionnelleDépendance élémentaireDépendance directeFormes normales<strong>Normalisation</strong> sémantiqueAttributs calculésTransitivité <strong>de</strong>s DFNotion <strong>de</strong> dépendance fonctionnelle : DFDéfinition <strong>de</strong>s DFUn attribut Y (ou premier groupe d’attributs) dépend fonctionnellement d’un attribut X (ousecond groupe d’attributs), si étant donné une valeur <strong>de</strong> X, il lui correspond une valeur unique<strong>de</strong> Y (et ceci quel que soit l’instant considéré).On dit que X détermine fonctionnellement Y et on note :X - > YExempleLa clé <strong>de</strong> toute table détermine fonctionnellement tous les autres attributs <strong>de</strong> la table.Le numéro <strong>de</strong> sécurité sociale - > nom <strong>de</strong> la personnePropriétés <strong>de</strong>s DFL’étu<strong>de</strong> mathématique <strong>de</strong>s DF fait apparaître <strong>de</strong> nombreuses propriétés mathématiques.Quelles que soient A, B, C, D <strong>de</strong>s propriétés d’une relation :RéflexivitéA , B - > AAugmentationTransitivitéPseudo-transitivitéUnionDécompositionsi A - > B alors A, C - > Bsi A - > B et B - > C alors A - > Csi A - > B et B, C - > D alors A, C - > Dsi A - > B et A - > C alors A - > B, Csi A - > B, C alors A - > B et A - > CCes propriétés sont assez évi<strong>de</strong>ntes intuitivement.Elles permettent <strong>de</strong> mieux comprendre la notion <strong>de</strong> dépendance fonctionnelle mais ne servirontpas directement dans la normalisation.Les trois premières sont appelées « les axiomes d’Amstrong » et permettent <strong>de</strong> déduire toutesles autres propriétés.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 3/19 - Bertrand LIAUDET


Graphe <strong>de</strong>s dépendances fonctionnelles : GDFPrincipe <strong>de</strong> construction du GDFA partir du schéma <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> données, on peut faire le graphe <strong>de</strong>s dépendancesfonctionnelles.La règle pour construire ce graphe est la suivante :Attribut(s) clé primaireattributs non-clés primairesExemple 1EMPLOYES(NE, nom, job, dateEmb, salaire, comm., #ND)DEPARTEMENTS (ND, nom, ville)NEnom job dateEmb salaire comm. NDnomlocLe graphe se lit ainsiNE est clé primaire <strong>de</strong> nom, job, dateEmb, salaire, comme, et NDND est clé étrangère <strong>de</strong> NEND est clé primaire <strong>de</strong> nom et loc.Exemple 2 : auto-jointureEMPLOYES(NE, nom, job, dateEmb, salaire, comm., #ND, *NEchef)DEPARTEMENTS (ND, nom, ville)NENEchefnom job dateEmb salaire comm. NDnomlocLe graphe se lit ainsiNEchef est clé étrangère réflexive <strong>de</strong> NE.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 5/19 - Bertrand LIAUDET


Exemple 3 : clé primaire concaténéeADHERENTS (NA, nom, adr)OEUVRES (NO, titre, auteur)LIVRES (NL, editeur, #NO)EMPRUNTER(#NL, datemp, nbjmax, datret, #NA)NL + datempNL NA dateret nbjmaxéditeur NO nom adrtitreauteurLe graphe se lit ainsiPour faciliter la lisibilité, NL, qui est une partie d’une clé primaire concaténée et qui est aussi cléprimaire simple, est dupliqué dans le graphe.« NL+datemp » est une clé primaire concaténée. NL est clé étrangère dans « NL, datemp ».Exemple 4 : jointure artificielleDISQUES (ND, titre, année)CHANSONS (NC, titre, durée)MUSICIENS (NM, nom, nationalité)JOUER ( #NM, #NC, instrument )REGROUPER ((#ND, #NC, piste)ND, NCNC, NM, instrumentND NC NMtitre année titre durée nom nationalitéLe graphe se lit ainsiIl existe une jointure artificielle entre la table dont la clé primaire est (ND, NC) et celle dont laclé primaire est (NC, NM, instrument). Cette jointure passe par NC. Elle est représentée par uneflèche à double sens en pointillé.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 6/19 - Bertrand LIAUDET


Principes <strong>de</strong> lecture du graphe1. Les attributs qui pointent vers d’autres attributs sont <strong>de</strong>s clés primaires et sont soulignés.2. Les attributs pointés par une clé primaire sont les attributs <strong>de</strong> la table correspondant à la cléprimaire.3. Les attributs pointés par une clé primaire CP1, et qui pointent eux aussi vers <strong>de</strong>s attributs,sont à la fois clé étrangère dans la table <strong>de</strong> CP1 et clé primaire CP2 pour une nouvelletable.4. Un attribut peut pointer sur lui-même. Dans ce cas, on précise sur la flèche le nom <strong>de</strong>l’attribut clé étrangère.5. Quand un attribut d’une clé primaire concaténée est clé étrangère, on duplique cet attributdans le graphe pour faciliter la lisibilité.6. Les jointures artificielles entre <strong>de</strong>ux attributs <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tables sont représentées par uneflèche à double en pointillé sens entre les attributs concernés.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 7/19 - Bertrand LIAUDET


Les 3 premières formes normales <strong>de</strong> CODD : 1FN, 2FN, 3FNÀ partir <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s dépendances fonctionnelles, plusieurs règles ont été trouvées : ellespermettant <strong>de</strong> garantir que la table a une forme normale.1 ère forme normale : 1FN : la cléLa première forme normale concerne toutes les tables. Toute table possè<strong>de</strong> une clé et si lavaleur <strong>de</strong> tout attribut est « atomique », c’est-à-dire n’est pas constituée par une liste <strong>de</strong>valeurs.Exemple :Dans la table <strong>de</strong>s logiciens, on propose, pour chaque logicien, une liste <strong>de</strong> livre : Frege en a 2,Leibniz en a 1, Porphyre en a 0.LogiciensNumLogicien NomLogicien Liste <strong>de</strong>s livres1 Frege Sens et dénotation, Concept et fonction2 Leibniz La caractéristique3 PorphyreNumLogicien est la clé <strong>de</strong> la table. Mais cette table n’est pas en première forme normale. Eneffet : il y a 2 valeurs pour la liste <strong>de</strong>s livres <strong>de</strong> Frege, et 0 pour celle <strong>de</strong> Porphyre.La table mise en première forme normale sera :LogiciensEstAuteurDeNumLogicien NomLogicien NumLogicien Livre1 Frege 1 Sens et dénotation2 Leibniz 1 Concept et fonction3 Porphyre 2 La caractéristiqueCes <strong>de</strong>ux tables sont bien en première forme normale.La clé <strong>de</strong> la table « estAuteurDe » est le couple (NumLogicien-Livre).Porphyre n’apparaît que dans la table <strong>de</strong>s logiciens : il n’est pas dans la table EstAuteurDepuisqu’il n’est auteur <strong>de</strong> rien.2 ème forme normale : 2FN : toute la cléLa <strong>de</strong>uxième forme normale concerne les tables dont la clé est constituée <strong>de</strong> plusieurs attributs.Une table est en <strong>de</strong>uxième forme normale si elle est en première forme normale et si aucunattribut non clé ne dépend fonctionnellement d’une partie <strong>de</strong> cette clé (tout attributdépend <strong>de</strong> toute la clé).Ce qu’on pourrait écrire schématiquement et intuitivement ainsi :<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 8/19 - Bertrand LIAUDET


La relation (A1, A2, A3, A4) est 2FN si il n’existe pas A1 - > A3La correction consiste à créer <strong>de</strong>ux tables :(A1, A3)(#A1, A2, A4)Cette règle permet d’éviter la redondance <strong>de</strong>s données, donc les risques d’incohérence.Représentation avec un GDFA1, A2 #A1, A2=>A3 A4 A1 A4A33 ème forme normale : 3FN : rien que la cléUne relation est en troisième forme normale si elle est en <strong>de</strong>uxième forme normale et siaucun attribut non clé ne dépend fonctionnellement d’un attribut non-clé (tout attributne dépend que <strong>de</strong> la clé).Ce qu’on pourrait écrire schématiquement et intuitivement ainsi :La relation (A1, A2, A3, A4) est en 3FN s’il n’existe pas A3 - > A4La correction consiste à créer <strong>de</strong>ux tables :(A3, A4)(A1, A2, #A3)Cette règle évite la duplication d’information due à la transitivité.Cette règle permet d’éviter la redondance <strong>de</strong>s données, donc les risques d’incohérence.Représentation avec un GDFA1, A2 A1, A2=>A3 A4 A3A4Bilan <strong>de</strong>s 3 premières formes normales1FN = La clé. 2FN = Toute la clé. 3FN = Rien que la clé.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 9/19 - Bertrand LIAUDET


Les 2 <strong>de</strong>rnières formes normales : 4FN et 5FN4 ème forme normale : forme normale <strong>de</strong> BOYCE-CODD : 4FNRemarqueExempleLa forme normale <strong>de</strong> BOYCE-CODD (FNBC) concerne les tables dont la clé est constituée <strong>de</strong>plusieurs attributs.Une relation est en forme normale <strong>de</strong> BOYCE-CODD si elle est en troisième formenormale et si aucun attribut faisant partir <strong>de</strong> la clé ne dépend fonctionnellement d’unattribut non-clé.Ce qu’on pourrait écrire schématiquement et intuitivement ainsi :La relation (A1, A2, A3, A4) est en BCNF s’il n’existe pas A3 - > A1Ce cas est beaucoup plus rare.La solution est la suivante :(A3, A1)(#A3, A2)(A1, A2, A4)On a ajouté la table (A3, A2), ce qui n’était pas évi<strong>de</strong>nt. Cette table est nécessaire pourmaintenir la dépendance initiale : A1 + A2 -> A3. En effet, cette dépendance (et donc la table <strong>de</strong>départ) pourra être reconstruite par la jointure entre (A3, A2) et (A1, A2, A4).Des profs (P), <strong>de</strong>s élèves (E), <strong>de</strong>s matières (M), <strong>de</strong>s salles (S). Un élève n’a qu’un prof parmatière. Un élève ne suit une matière qu’une seule fois. Un prof n’enseigne qu’une matière.Une matière peut être enseignée par plusieurs professeurs. Un élève pour une matière donnéeest dans une salle donnée. Dans une salle on peut avoir plusieurs enseignements.(E, M, P, S)Mais on a aussi prof -> matièreSolution :(P, M)(E, M, S)(#P, E)Représentation avec un GDFA1, A2 A1, A2 A2, A3=>A3 A4 A4 A3Les jointures artificielles sont représentées avec un lien non orienté (double sens) en pointillé.A1<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 10/19 - Bertrand LIAUDET


5 ème forme normale : dépendance multivaluée : 5FNNotion <strong>de</strong> dépendance multivaluée : multi-détermination fonctionnelleIl existe une dépendance multivaluée entre un attribut X (ou premier groupe d’attributs) et unattribut Y (ou second groupe d’attributs), si étant donné une valeur <strong>de</strong> X, il lui correspond uneliste <strong>de</strong> valeurs <strong>de</strong> Y et cette liste ne dépend que <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> X.On dit que X multi-détermine fonctionnellement Y et on note :ExempleX ->-> YDes clients, <strong>de</strong>s courriers, plusieurs adresses par client, plusieurs courriers envoyés par client.client ->-> adressesclient ->-> courrierscourrier ->-> clientscourrier ->->adresses : NON. La liste d’adresses est déterminée par les clients.adresse ->-> clientsadresse ->-> courriers : NON. La liste <strong>de</strong> courriers est déterminée par les clients.Propriété <strong>de</strong> la multi-détermination5FNExemplesi X ->-> Y alors Y ->-> XLa cinquième forme normale concerne les tables dont la clé est constituée d’au moins troisattributs et qui n’ont pas d’autres attributs que ceux <strong>de</strong> la clé primaire.Une table est en cinquième forme normale si aucun attribut non clé ne dépendfonctionnellement d’une partie <strong>de</strong> cette clé (tout attribut dépend <strong>de</strong> toute la clé).Ce qu’on pourrait écrire schématiquement et intuitivement ainsi :La relation (A1, A2, A3) est 5FN si il n’existe pas A1 ->-> A2, A3La correction consiste à créer <strong>de</strong>ux tables :(A1, A2)(A1, A3)Cette règle permet d’éviter la redondance <strong>de</strong>s données, donc les risques d’incohérence.A partir <strong>de</strong> l’exemple précé<strong>de</strong>nt, on peut concevoir la table <strong>de</strong>s courriers envoyés à toutes lesadresses <strong>de</strong>s clients :(CL, AD, CO)Cette table n’est pas en 5ème forme normale car:CL ->-> AD, COLa solution est la suivante :(CL, CO)(CL, AD)<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 11/19 - Bertrand LIAUDET


Forme normale par réduction <strong>de</strong> la cléL’analyse <strong>de</strong>s formes normales 2, 3 et 4 laisse apparaître une possibilité à vérifier :Soit la relation (A1, A2, A3, A4)Que se passe-t-il si il existe A1 - > A2 ?Dans ce cas, la relation <strong>de</strong>vient :(A1, A2, A3, A4)C’est ce qu’on peut appeler la forme normale par réduction <strong>de</strong> la clé.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 12/19 - Bertrand LIAUDET


<strong>Normalisation</strong>s sémantiquesConflit <strong>de</strong> clé primaireRemarqueSoit le schéma suivant :Il y a <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> correction :(A, A1, A2)Que se passe-t-il si il existe A1 - > A ?1) élimination d’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux attributs : la table <strong>de</strong>vient :(A, A2)ou bien(A1, A2)2) passage d’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux attributs en clé secondaire : la table <strong>de</strong>vient :(A, (A1), A2)ou bien(A1, (A), A2)Le choix <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r les <strong>de</strong>ux attributs dépend <strong>de</strong> la sémantique du modèle.On est dans un cas particulier <strong>de</strong> la 4 ème FN (FNBC) : un attribut non clé détermine la totalité <strong>de</strong>la clé primaire.Attributs calculésSoit le schéma suivant :(A, A1, A2)(B, B1, B2)Soit A2 attribut calculé tel que A2 = f(A1, B1)On a donc A1, B1 -> A2La normalisation consiste à supprimer les attributs calculés :(A, A1)(B, B1, B2)Représentation avec un GDFA B A B=>A1 A2 B1 B2 A1 B1 B2<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 13/19 - Bertrand LIAUDET


Transitivité <strong>de</strong>s DFPrincipe <strong>de</strong> la transitivité <strong>de</strong>s DF :sietalorsA -> BB -> CA -> CApplication : soit le schéma suivant :(A, Ax, #B, #C)(B, Bx, #C)(C, Cx)Ce schéma montre une transitivité <strong>de</strong>s clés étrangères. La transitivité est la suivante :A -> B+ B -> C= A -> CLa DF A->C duplique donc les DF A -> B et B -> C et risque <strong>de</strong> conduire à une incohérence (sitoutefois, A->C a bien la même signification que A -> B et B -> C, ce que seule l’analysesémantique permet <strong>de</strong> dire).La normalisation consiste à supprimer les chemins directs :(A, Ax, #B)(B, Bx, #C)(C, Cx)Représentation avec un GDFAA=>Ax B Ax BBx C Bx CCxCx<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 14/19 - Bertrand LIAUDET


Dépendance fonctionnelle sous condition d’existencePrésentationOn parle <strong>de</strong> dépendance fonctionnelle sous condition d’existence quand on a :A B à condition que B existeOn la note : A∃B<strong>Normalisation</strong>le schéma suivant(A, A1, A2, #B)(B, B1, B2)Que se passe-t-il si : B∃ALa normalisation est la suivante :(#B, A1, A2)(B, B1, B2) SoitAttention : cette normalisation n’est possible que si l’attribut A est inutile, ce qui est unequestion sémantique.Membres (NM, dateEntrée, catégorie, #NP)ExemplePersonnes (NP, nom, prénom, ad1)Les personnes (NP) ont un nom, uin prénom, une adresse.Les membres sont <strong>de</strong>s personnes. Ils ont en plus une dateEntrée, une catégorie, une 2 ème adresse.La normalisation est la suivante :Membres (#NP, dateEntrée, catégorie)Personnes (NP, nom, prénom, ad1)On choisira cette solution si l’attribut NM est inutile.Notion d’héritageCette situation traduit la notion d’héritage : les membres héritent <strong>de</strong>s personnes. Un membre estune personne. Si le membre existe, la personne correspondante existe aussi. Par contre, unepersonne peut exister et ne correspondre à aucun membre.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 15/19 - Bertrand LIAUDET


Le processus <strong>de</strong> normalisationLe processus <strong>de</strong> normalisation consiste à vérifier que toutes les tables du modèle relationnel sonten forme normale.Exercices1. La table <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> voitures d’occasion 2Soit la table suivante contient les informations sur la vente <strong>de</strong> voiture d’occasion.NumV NumIm Marque Type Puis Coul. NumP Nom Prénom Date Prix5 672 RH 75 RENAULT R 12 TS 6 ROUGE 1 MARTIN PAUL 10/<strong>02</strong>/98 10 0001 800 AB 64 PEUGEOT 504 9 VERTE 1 MARTIN PAUL 11/06/95 30 0003 686 HK 75 CITROEN 2 CV 2 BLEUE 3 DUPOND JEAN 20/04/97 5 00<strong>02</strong> 720 CD 60 CITROEN AMI 8 5 BLEUE 2 DUPOND JEAN 20/08/96 15 0004 672 RH 75 RENAULT R 12 TS 6 ROUGE 4 DURANT PIERRE 11/09/97 12 000NumV est le numéro <strong>de</strong> la vente.NumIm est le numéro d’immatriculation.NumP est le numéro <strong>de</strong> la personne.On connaît la date et le prix <strong>de</strong> vente.Le type détermine la puissance et la marque.Une voiture peut être vendue plusieurs fois (occasion)schéma est-il en forme normale ? Pourquoi ?le schéma en forme normale. Faire le GDF. Faire le graphe <strong>de</strong>s tables.CeMettre2. La table <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s Comman<strong>de</strong>s(numComman<strong>de</strong>, dateComman<strong>de</strong>, numClient, nomClient, adClient, réductionCom)ArticlesComman<strong>de</strong>s(numComman<strong>de</strong>, numArticle, nomArticle, <strong>de</strong>scriptionArticle,quantitéCommandée, prixUnitaireArticle, prixTotal, réduction)Une comman<strong>de</strong> est constituée <strong>de</strong> plusieurs articles. Un article commandé l’est dans une certainequantité et pour un certain prix unitaire. Chaque article commandé peut bénéficier d’uneréduction particulière. Chaque comman<strong>de</strong> peut bénéficier d’une réduction particulière. Pourcalculer le prix réel <strong>de</strong> l’article, on prend en compte une seule réduction : la plus favorable auclient.schéma est-il en forme normale ? Pourquoi ?2 D’après Gardarian Georges, <strong>Bases</strong> <strong>de</strong> données, Eyrolles 1994, p. 69.<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 16/19 - Bertrand LIAUDET Ce


le schéma en forme normale. Faire le GDF. Faire le graphe <strong>de</strong>s tables.3. La bibliothèqueSoit le schéma <strong>de</strong> BD suivant :ADHHERENS(NA, nom, adr)LIVRES(NL, titre, auteur)EMPRUNTER(NE, datemp, datret, dureeMaxEmprunt, #NA, #NL)Un livre est un livre physique présent dans la bibliothèque. Mettreschéma est-il en forme normale ? Pourquoi ?le schéma en forme normale. Faire le GDF. Faire le graphe <strong>de</strong>s tables.CeMettre4. L’entreprise Les dirigeants <strong>de</strong> l’Entreprise E désirent mettre en œuvre une base <strong>de</strong> données <strong>de</strong>stinée à servirà l’administration générale. Les renseignements suivants ont été recueillis :Chaque département <strong>de</strong> l’entreprise a un numéro, une dépense <strong>de</strong> fonctionnement budgétée.Tous les départements ont un employé comme responsable hiérarchique. Les employés ont unnom, une adresse. Il travaille sur un projet. Il travaille dans un bureau et pour un département etun seul. Ils ont un numéro <strong>de</strong> téléphone.Chaque projet est i<strong>de</strong>ntifié par son numéro et par son budget.Les bureaux ont un numéro et une surface. On connaît la liste <strong>de</strong> tous les numéros <strong>de</strong> téléphonequi s’y trouve.Les règles <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’entreprise sont les suivantes :1. Tout projet est attribué à un département et un seul. Il en est <strong>de</strong> même pour les bureaux.2. Aucun employé n’est responsable <strong>de</strong> plus d’un département.3. Tout employé est affecté à un département et un seul.4. Tout employé ne peut se voir attribuer plus d’un poste téléphonique à la fois, mais le mêmeposte peut être attribué à plusieurs employés.5. Tout employé peut participer à plusieurs projets mais jamais simultanément.Faire le MR.que le MR est en forme normale. Faire le GDF. Faire le graphe <strong>de</strong>s tables..attributs calculés peut-on envisager ? Vérifier<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 17/19 - Bertrand LIAUDET Quels


5. L’éditeurSoit le tableau <strong>de</strong> données suivant :Editeur Num_ouvrage LangueEd1 1, 2, 3 français, italien, anglaisEd2 4, 5 anglais, françaisEd3 3, 6 français, anglais, russe, espagnolCe tableau traduit la situation suivante :Un éditeur édite <strong>de</strong>s ouvrages. Chaque éditeur édite systématiquement tous ses ouvrages dansles mêmes langues. Un ouvrage peut être édité par plusieurs éditeurs.schéma est-il en forme normale ? Pourquoi ?le schéma en forme normale. Faire le GDF. Faire le graphe <strong>de</strong>s tables.CeMettre6. L’association L’association organise <strong>de</strong>s chantiers d’été. Il y en a <strong>de</strong> 3 sortes : chantiers <strong>de</strong> réhabilitation,chantiers <strong>de</strong> construction ou chantiers archéologiques. Pour les chantiers <strong>de</strong> construction et <strong>de</strong>réhabilitation, on connaît le type <strong>de</strong> bâtiment. Pour les chantiers <strong>de</strong> réhabilitation, on connaît ladate <strong>de</strong> création <strong>de</strong> l’ancien bâtiment et <strong>de</strong>s informations sur l’ancien bâtiment. Pour leschantiers archéologiques, on connaît la pério<strong>de</strong> archéologique et la surface du chantier (qui peutêtre très gran<strong>de</strong>). Les chantiers ont une date <strong>de</strong> début et une date <strong>de</strong> fin (qui peut être plusieursannées après la date <strong>de</strong> fin). Des équipes viennent sur le chantier. Une équipe est constituée pourune durée limitée (environ un mois pendant l’été). Elle est affectée à un chantier et un seul. Leséquipes sont constituées <strong>de</strong> participants. Les participants aux chantiers sont <strong>de</strong>s personnes. Leurparticipation à l’équipe peut être inférieure à la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> l’équipe elle-même. Lespersonnes ont un nom, un prénom, une adresse, un email et un téléphone.L’association peut recevoir <strong>de</strong>s dons <strong>de</strong> personnes. Les dons ont un montant et une date <strong>de</strong> don.Ils sont fait par une personne. Ils donnent lieu à un reçu fiscal envoyé à une certaine date.L’association envoie <strong>de</strong>s courriers aux personnes. Les courriers ont un titre, une date et unlibellé.L’association gère aussi <strong>de</strong>s membres. Les membres payent <strong>de</strong>s cotisations annuelles. Lescotisations ne donnent pas lieu à un reçu fiscal. On distingue donc <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> dons : ceuxavec reçu et les cotisations.Les membres <strong>de</strong> l’association peuvent participer au conseil d’administration (CA). Le CA estrenouvelé en général tous les ans. Les participants au CA ont une fonction particulière. Cettefonction peut changer en cours <strong>de</strong> CA. On conserve les dates <strong>de</strong> début et <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> chaquefonction occupée.le MR.que le MR est en forme normale. Faire le GDF. Faire le graphe <strong>de</strong>s tables.attributs calculés peut-on envisager ?<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 18/19 - Bertrand LIAUDET Vérifier Faire Quels


7. ASSURAUTOOn souhaite construire un MCD <strong>de</strong>stiné à la gestion <strong>de</strong> sinistres pour la compagnie d’assuranceautomobileASSURAUTO à partir <strong>de</strong> la lettre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’expertise envoyée par un <strong>de</strong> sesagents d’assurance.Voici la lettre :A Paris, le 10 juin 2005De la part <strong>de</strong> M. Pierre Durand, Agent d’assuranceASSURAUTO10, rue Saint-Antoine, 75001 Paristél : 01 42 42 24 24A M. Henri DupondExpert en assuranceMonsieur,Je vous saisis par le présent courrier pour vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> suivre le dossier du sinistreSIS20<strong>02</strong>0934 constitué à ce jour suite à l’acci<strong>de</strong>nt survenu le <strong>02</strong> juin 2005 au croisement <strong>de</strong> larue <strong>de</strong> Rivoli et <strong>de</strong> la rue du Renard à Paris 1 er arrondissement, à 11 heures du soir, par temps <strong>de</strong>pluie, d’où l’état glissant <strong>de</strong> la chaussée à ce moment-là. M. André Oliveau est un <strong>de</strong>sprotagonistes <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt. Il a souscrit chez nous, <strong>de</strong>puis le 17 décembre 20<strong>02</strong>, un contratenregistré sous le n° CTR20<strong>02</strong>120 et <strong>de</strong> type tout risque sur le véhicule impliqué dans le sinistreet immatriculé 123 ABC 75. Ce véhicule est une Renault Espace <strong>de</strong> 100 chevaux. M. Oliveauhabite à Paris, 25 rue <strong>de</strong> Rivoli, dans le 1 er arrondissement. Il est joignable au 01 42 23 12 20chez lui, ou au 06 12 12 12 12 sur son portable, ou au 01 23 43 23 34 à son travail. Vousvoudrez bien prendre contact avec lui pour convenir d’un ren<strong>de</strong>z-vous en vue <strong>de</strong> l’expertise quevous voudrez bien effectuer au garage « Saroul », 45, rue Rousseau, 750<strong>02</strong> Paris, dans un délai<strong>de</strong> 15 jours.Dans l’attente <strong>de</strong> votre rapport d’expertise, nous vous prions <strong>de</strong> croire, Monsieur l’expert, à nossentiments distingués.M. Durant, Agent d’assuranceFaire le MR <strong>de</strong> la situation.Vérifier que le MR est en forme normale. Faire le GDF. Faire le graphe <strong>de</strong>s tables.attributs calculés peut-on envisager ?<strong>INSIA</strong> - BASES DE DONNÉES – <strong>SIGL</strong> 2 – <strong>Cours</strong> <strong>02</strong> - 2007-2008 - page 19/19 - Bertrand LIAUDET Quels

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