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Culture - La fédération des Clubs de la Défense

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Nouveaux cataloguesIGESA Vacances Loisirs • avril 2010 à mars 2011IGESA Juniors • printemps/été 2010Et retrouvez aussi tout au long <strong>de</strong> l’année une série<strong>de</strong> gui<strong><strong>de</strong>s</strong> thématiques présentant nos offres« Spécial neige », « Bien-être », « Découverte et rando ».Conception graphique C. Jean<strong>de</strong>l - IGESAAllô catalogue ➜ 0 826 107 1770.15€/minwww.igesa.fr


Art et culture > Danse et photographie I A ARMES ÉGALES1 ère ligne <strong>de</strong> gauche à droite : FrédySanglier, Monique Texeraud, Henri-Michel Rau<strong>de</strong>, Suzy Petit, GisèleVidou, Jean-Louis Bouchard,Marylou Petiot, Marie-FranceGalloy, André Rouot, Éliane Marque,Maryvonne Roturier, MireilleAbauzit, Gisèle Deschamps, Anna-Oriane Monge, Fabienne Gre<strong>la</strong>ud,Berna<strong>de</strong>tte Sanglier, Julie Bernard.2 ème ligne <strong>de</strong> gauche à droite : MichelÉpinay, Denis Parisse, Gilbert Petit,Pierre Paro<strong>la</strong>, Pascal Odin, RichardFaivre, Maurice Baty, FrédériqueJoseph, Cécile Falda.LES ACTEURS CULTURELS ENTRENT DANS LA DANSE...Peindre, <strong><strong>de</strong>s</strong>siner ou écrire avec <strong>la</strong> lumière...Comment transmettre un souvenir, une idée, un sentimentsi ce n'est en le partageant avec un lecteur ou un spectateur.L’écriture traduit parfaitement par <strong><strong>de</strong>s</strong>mots <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong> nos émotions. Lepoète ou l’écrivain sait captiver l’attentionpour que chaque lecteur imagine, selon sasensibilité, son humeur et ses connaissances, lerécit qu’on lui propose.Mais selon Gilbert Petit, conseiller techniquephotographie « Des règles admises par tous fontque le <strong>la</strong>ngage écrit <strong>de</strong>vient facilement lisible. Maislorsque les mots écrits <strong>de</strong>viennent illisibles, le<strong>la</strong>ngage écrit n’est pas toujours compréhensiblepar tous. Le seul <strong>la</strong>ngage universel, celui qui peutêtre compris <strong>de</strong> tous, sans restriction <strong>de</strong> traduction,sans limitation, est bien celui <strong>de</strong> l’image,qu’elle soit gravée dans <strong>la</strong> pierre, <strong><strong>de</strong>s</strong>sinée, peinteou photographiée ».Le mot photographie est composé <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxracines d'origine grecque : le préfixe « photos »signifie lumière ou c<strong>la</strong>rté et le suffixe « graphein »peindre, <strong><strong>de</strong>s</strong>siner ou écrire. L'ensemble peut être littéralementtraduit par : « peindre avec <strong>la</strong> lumière ».Si <strong>la</strong> parole ou l'écriture est difficile à traduireen images, parallèlement, les sentiments,les caractères ou les pensées sont parfois délicatsà interpréter en photographie. En revanche,dépeindre toute <strong>la</strong> réalité d’un paysage, d’unobjet ou d’un être est parfaitement possible.Il reste alors, selon le conseiller technique photographie« à mettre en scène l’idée que l’on se faitdu sujet, pour qu’un maximum <strong>de</strong> spectateurspuisse <strong>la</strong> partager, <strong>la</strong> faire sienne, se l’approprierou se reconnaître dans sa représentation. »Tout comme pour l’écriture, <strong>la</strong> photographiea ses règles. L’auteur, lui, doit savoir que pourpartager sa vision, il faut adopter quelquesrègles essentielles <strong>de</strong> composition. Pour GilbertPetit, « <strong>La</strong> règle <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers, l’harmonie <strong><strong>de</strong>s</strong> tons, lesens <strong>de</strong> lecture, sont autant <strong>de</strong> termes <strong>la</strong>rgementdécrits dans les ouvrages spécialisés. Chaqueauteur doit connaître ces règles pour composerune image lisible et compréhensible <strong>de</strong> tous. »Enfin, notre conseiller technique ajoute : « Jene peux bien sûr vous donner, en quelques lignes,toutes les recettes du succès. Plus simplement,il faut savoir regar<strong>de</strong>r ce que font « les gensd’images ». Allez voir <strong><strong>de</strong>s</strong> expositions, regar<strong>de</strong>zcomment les peintres célèbres organisent leurs"Grand prix Photo 2009"Irwin Barbétableaux, <strong>de</strong> quelle manière ils p<strong>la</strong>cent leur sujetprincipal et comment ils savent gui<strong>de</strong>r et captivervotre regard. »C'est fait, vous êtes prêt. Allez, juste unclic... et <strong>la</strong> photo est presque parfaite.TOURBILLONS DE CRINOLINESur <strong><strong>de</strong>s</strong> notes <strong>de</strong> Johann, Josef et Eduard Strauss ou <strong>de</strong> Jacques Offenbach,<strong>la</strong> troupe <strong>de</strong> <strong>la</strong> « Varsovienne » nous entraîne dans un voyage fastueux dansle mon<strong>de</strong> merveilleux du 19 ème siècle.Chaque mardi soir au quartier Hugo, rue Sarrail, <strong>la</strong> troupe répète <strong><strong>de</strong>s</strong> pas <strong>de</strong> valse,polka, mazurka, et autres quadrilles sous <strong>la</strong> houlette <strong>de</strong> Joëlle Pont, secondée parLiliane Debiez et Jean-Luc Voitot. Huit couples <strong>de</strong> danseurs amateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> « Sectiondanse du Club Sportif Artistique Militaire <strong>de</strong> Besançon » font revivre dans leurs évolutionsles fastes et les airs du second Empire.<strong>La</strong> troupe participe à <strong>de</strong> nombreuses soirées <strong>de</strong> ga<strong>la</strong> telles que le bal du secondEmpire au château <strong>de</strong> Blois, <strong>la</strong> fête « Napoléon III » à Vichy. Ils se produisent aussi en Allemagne, en Suisse et dans <strong>de</strong> nombreuses villes françaises.<strong>La</strong> « Varsovienne » a participé le 26 novembre <strong>de</strong>rnier avec l’Orchestre Phi<strong>la</strong>rmonique <strong>de</strong> Besançon à <strong>la</strong> soirée spectacle du « Téléthon ».<strong>La</strong> saison 2009 a été bien remplie. <strong>La</strong> troupe se produit à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’organisateurs d’événements pour faire revivre l’atmosphère <strong><strong>de</strong>s</strong> grands balsdu second Empire. Lors <strong><strong>de</strong>s</strong> représentations, les messieurs sont en habit, les danseuses portent <strong><strong>de</strong>s</strong> tenues du second Empire rappe<strong>la</strong>nt les gar<strong>de</strong>robes<strong><strong>de</strong>s</strong> impératrices Sissi ou Eugénie <strong>de</strong> Montejo, une élégance « cousue main » par C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Pacot, dite C<strong>la</strong>udie, élue « Super Mamie en 2003 ».5


Du Da Vinci Co<strong>de</strong> aux douzeapôtres <strong>de</strong> <strong>la</strong> garnison <strong>de</strong> LyonIls sont douze... douze apôtres <strong><strong>de</strong>s</strong> arts p<strong>la</strong>stiquesdu CSA <strong>de</strong> <strong>la</strong> garnison <strong>de</strong> Lyon se réunissanttous les lundis soirs dans un atelier situé aubord du Rhône, dans le quartier Général Frère.Ils sont tous peintres amateurs venant développer leurs talents sous<strong>la</strong> férule du maître, Jean-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Marchal, peintre <strong>de</strong> l’Air et <strong>de</strong>l’Espace. Chacun apporte sa touche personnelle et sa sensibilitédans l’é<strong>la</strong>boration d’une œuvre d’inspiration libre, acceptant avec humilitéles critiques bienveil<strong>la</strong>ntes et les conseils <strong>de</strong> leur professeur.L’union fait <strong>la</strong> force. Ils portent tous ensemble un projet : une « fresque »symbolisant l’histoire <strong>de</strong> Lyon, son passé mais aussi son présent. <strong>La</strong> défensey est représentée car il s’agit là d’une « comman<strong>de</strong> » suggérée, plutôtqu’imposée, par l’état-major.Appelés à exposer leurs œuvres, certains ont tenté, parfois avec succès,l’aventure <strong><strong>de</strong>s</strong> salons <strong>de</strong> <strong>la</strong> FCSAD, d’autres ont accepté d’accrocher mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tementleurs toiles dans <strong><strong>de</strong>s</strong> cadres plus restreints tels que les salons <strong>de</strong>l’hôtel du Gouverneur militaire ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> bibliothèque du cercle <strong>de</strong> garnison.L’assiduité <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves à ce cours <strong>de</strong> peinture en fait son succès. Il correspondà une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, un besoin <strong>de</strong> créer, <strong>de</strong> se dépasser, voire <strong>de</strong> rêver.Enfin, s’ajoute à l’imaginaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> création, le p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong> se retrouverentre camara<strong><strong>de</strong>s</strong>, dans <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> peinture transformée en réfectoireautour <strong>de</strong> natures mortes, comestibles celles-là, cuisinées par quelquesartistes en art culinaire. Chaque lundi, les douze apôtres se transformentpour se retrouver, dans une ambiance chaleureuse et conviviale et formentle plus vivant tableau <strong>de</strong> <strong>la</strong> « Cène » <strong>de</strong> Léonard <strong>de</strong> Vinci.Les clichés ont <strong>la</strong> vie dure : commentconcilier l’art et le sport…FACE À FACE avec Éléna Fétizon, CSA Châlons-en-Champagne.Sportive accomplie et artiste inspirée…> Vous êtes militaire, marathonienne,vous participez au Salonnational <strong>de</strong> peintureet <strong>de</strong> sculpture,pourquoi ?C’est très simple,dès l’âge <strong>de</strong> 7ans, j’ai commencéà peindre enRussie dans uneécole spécialisée.Très tôt, j’ai apprisles premiers principes<strong><strong>de</strong>s</strong> règles <strong>de</strong>l’art académique.Mais, <strong>la</strong> « vraie »passion pour cet artest venue beaucoup plus tard.Je dois avouer que les premierscours se sont déroulés sans passion.J’ai compris, bien plus tard,que l’art est un excellent moyen <strong><strong>de</strong>s</strong>’exprimer. C’est d’ailleurs, pratiquementau même moment quej’ai découvert le sport.> Née en Russie, vos originesinfluent-elles sur voschoix picturaux ?L’école <strong>de</strong> peintureen Russie m’adonné <strong><strong>de</strong>s</strong> basesacadémiques soli<strong><strong>de</strong>s</strong>.Mais l’art russem’a profondémentinfluencé dans meschoix picturaux.C’est sansdoute dans montableau « Face à <strong>la</strong>guerre » qu’il serévèle. J’ai voulusensibiliser le spectateuren <strong><strong>de</strong>s</strong>sinant <strong><strong>de</strong>s</strong> enfants eten utilisant le fusain pour mieuxcerner le thème choisi. Le noir et leb<strong>la</strong>nc soulignent <strong>la</strong> difficulté <strong><strong>de</strong>s</strong>enfants <strong>de</strong> faire face à <strong>la</strong> guerre. Ilssont au centre du tableau. L’absence<strong><strong>de</strong>s</strong> détails oblige le spectateur à seconcentrer sur leurs regards trèsprofonds et <strong>la</strong> pauvreté <strong>de</strong> leursvêtements.Ils se soutiennent par <strong>la</strong> main,leurs regards sont tristes, leur façon<strong>de</strong> se tenir dans les moments difficilesmontre <strong>la</strong> solidarité qui les lie.« Ce sont <strong><strong>de</strong>s</strong> petits adultes manqués<strong>de</strong> l’enfance ».> Quelles valeurs relient, d'aprèsvous,le sport et <strong>la</strong> peinture ?Je suis entrée dans le mon<strong>de</strong>militaire en signant un contratdans l’armée comme athlète <strong>de</strong>haut niveau. Être sportive ce<strong>la</strong>signifie pour moi, tout d’abord, <strong>la</strong>discipline. Je parle, naturellement,du sport <strong>de</strong> haut niveau. Mais pourréussir une performance, il fautrespecter un certain nombre <strong>de</strong>règles et se dépasser. C’est pourquoi,le mon<strong>de</strong> militaire meconvient aussi parfaitement.Pour moi les valeurs <strong>de</strong> l’art etle sport se mêlent étroitement. <strong>La</strong>sensibilité que j’exprime dans <strong>la</strong>peinture est aussi portée par <strong><strong>de</strong>s</strong>valeurs familiales : mon père estun artiste peintre. Un sportif pourmoi, c’est un messager <strong><strong>de</strong>s</strong>valeurs, qu’il s’agisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix, <strong>de</strong>l’amitié ou <strong><strong>de</strong>s</strong> performances àaccomplir. Mais <strong>la</strong> toile b<strong>la</strong>nche estaussi pleine d’exigences pour lepeintre ; elle exige discipline,dépassement <strong>de</strong> soi et harmonie<strong>de</strong> l’être.C’est sans doute pourquoi j’aiaccepté <strong>de</strong> relier le sport et <strong>la</strong> peintureen réalisant une décoration <strong>de</strong><strong>la</strong> salle <strong>de</strong> sports <strong>de</strong> mon régiment,pour donner en quelques coups <strong>de</strong>pinceau, l’envie d’avoir envie <strong>de</strong>faire du sport.7


A ARMES ÉGALES I Art et culture > Théâtre<strong>La</strong> compagnie « ICARE »<strong>de</strong> l 'ASCAIRUn p<strong>la</strong>t qui ne manque pas <strong>de</strong> sel...Dès 1984, ce p<strong>la</strong>t « singulier », <strong>la</strong> compagnie « Icare », a d’abord étéréservé à un cercle d'intimes et <strong>de</strong> connaisseurs. Ce n'est que <strong>de</strong>puis1987 qu'il a pu être apprécié par un public <strong>la</strong>rge et varié.musiques ou bruitages bien choisis et le présentersous <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong> votre scène afin <strong>de</strong> le faire apprécierpar un grand nombre <strong>de</strong> spectateurs.Le choix <strong><strong>de</strong>s</strong> ingrédients constitue l'un <strong><strong>de</strong>s</strong>facteurs essentiels <strong>de</strong> <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> cemets. Afin d'avoir une interprétationconsistante et homogène, il convient <strong>de</strong> rassemblerune quinzaine <strong>de</strong> personnes d'horizons disparates,mais tous pleins <strong>de</strong> talent, <strong>de</strong> volonté etn'ayant pas peur <strong>de</strong> « mouiller leurs chemises ».Ensuite, il vous faut un metteur en scène,Patrick Rouzaud, par exemple ; sa rigueur et sonimagination fertile permettent d'obtenir une réalisationsubtile et quasi professionnelle. Vous aveztout loisir quant au choix <strong>de</strong> l'auteur et <strong>de</strong> <strong>la</strong> piècepour peu qu'il se marie bien aux goûts et aspirationsdu metteur en scène et <strong>de</strong> ses comédiens.<strong>La</strong>issez « mariner » <strong>la</strong> composition, ainsiobtenue, travailler pendant une huitaine <strong>de</strong> mois.Si quelques cris ou mouvements d'humeur se fontentendre, ne vous inquiétez pas, ils sont dus à <strong>la</strong>mise sous ébullition <strong><strong>de</strong>s</strong> différents ingrédients.Pour servir votre p<strong>la</strong>t, les éléments <strong>de</strong> décorationn'ont pas besoin d'être luxueux ; dans ce domaineune pointe d'originalité peut souvent faire merveille.Relever <strong>la</strong> saveur <strong>de</strong> votre mets avec quelquesAttention si, quelques temps avant <strong>de</strong> le servir,<strong><strong>de</strong>s</strong> signes <strong>de</strong> stress ou <strong>de</strong> trac apparaissent, nevous inquiétez pas : ceci n'a rien d'anormal etpermet souvent d'obtenir un résultat plus subtil.Enfin, si ce p<strong>la</strong>t vous a plu, vous pouvez leconsommer sans modération et n'oubliez pas <strong>de</strong> leconseiller à vos amis.Notez bien, pour une prochaine dégustation,qu' Icare, ligue Ile-<strong>de</strong>-France, a présenté « son p<strong>la</strong>t<strong>de</strong> résistance » à toutes les Renathéa (véritablesfêtes annuelles du théâtre) <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> création àBourges en 1987, avec une dizaine d'autrestroupes affiliées à <strong>la</strong> Fédération.L'ARGOT DES COULISSES :LES TROIS COUPS...Cette tradition se perd dans <strong>la</strong> nuit <strong><strong>de</strong>s</strong> temps.Au théâtre, « les trois coups » sont frappés, par le régisseur,avec un bâton appelé » brigadier » sur le p<strong>la</strong>ncher <strong>de</strong><strong>la</strong> scène, juste avant le début d’une représentation, pourattirer l’attention du public.C'est une tradition qui semble remonter au Moyen Âge.Elle était pratiquée à l'époque sur le p<strong>la</strong>ncher <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène, enp<strong>la</strong>ce publique, avant le lever <strong>de</strong> ri<strong>de</strong>au « lorsqu'il y en avaitun »... Les 3 coups symbolisent le Père, le Fils et le Saint-Esprit, rappe<strong>la</strong>nt l'origine du caractère religieux du théâtrequi se dérou<strong>la</strong>it au Moyen Âge sur les parvis ou dans les églisespour mettre en scène les passages <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bible.Une autre hypothèse fait correspondre les trois coupsaux trois saluts que les comédiens exécutaient au XVIII èmesiècle avant <strong>de</strong> jouer <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> Cour : le premier vers <strong>la</strong> reine(côté cour), le <strong>de</strong>uxième vers le roi (côté jardin) et le troisièmepour le public.Les trois coups au théâtre peuvent se frapper <strong>de</strong> plusieursfaçons. <strong>La</strong> plus c<strong>la</strong>ssique se compose <strong>de</strong> 11 petitscoups très rapprochés. Ils représentent les onze apôtresexcluant naturellement Judas (celui qui a trahi) et sont <strong><strong>de</strong>s</strong>tinésà faire taire l'assistance et prévenir les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong>troupe que le ri<strong>de</strong>au est sur le point d'être levé. Puis suiventles 3 coups... Ils sont frappés bien plus lour<strong>de</strong>ment que lesonze premiers et se font à intervalles réguliers et espacés.LE RIDEAU SE LÈVE SUR LA RENATHÉA• 1963 – Les archives ne permettent pas <strong>de</strong> faire l'inventaire <strong><strong>de</strong>s</strong>troupes déjà existantes, seul le nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> Compagnie F<strong>la</strong>mme duCSADN <strong>de</strong> Paris est mentionné ;• 1979 – Le premier challenge théâtral inter-compagnies est organisé(7 troupes sont inscrites), c'est un succès total. Un second challengeest organisé dans <strong>la</strong> même année ;• 1981 – Des retouches majeures sont apportées au règlement duchallenge théâtral au profit d'une compétition unique. Le challenge<strong>de</strong>vient : « concours théâtral » ;• 1987 – <strong>La</strong> 1 ère Renathéa se déroule à Bourges le week-endprolongé <strong>de</strong> l'Ascension ;Daddy Blues• 1989 <strong>La</strong> 3 ème Renathéas'installe à Apt ...et s'y fixepour plusieurs années ;• 2000 – Apt... C'est <strong>la</strong><strong>de</strong>rnière séance... Le cerclemilitaire est mis en vente.10 troupes participent à <strong>la</strong>rencontre ;• 2001 – <strong>La</strong> 15 ème Renathéase dép<strong>la</strong>ce à Saint-Georges<strong>de</strong>-Didonne.Deux prix exaequo sont attribués :> <strong>La</strong> Compagnie « ICARE » pour « Monsieur <strong>de</strong> Pourceaugnac » <strong>de</strong> Molière> <strong>La</strong> « Compagnie Gauloise » pour « Les quatre vérités » <strong>de</strong> Marcel Aymé.8


Du « Théâtre à <strong>la</strong> guerre »au « Théâtre au front »...Le « théâtre au front » a un ancêtre célèbre : « le théâtre à <strong>la</strong> guerre ». En 1745,l'armée française commandée par le maréchal <strong>de</strong> Saxe se battait. Mais avant<strong>de</strong> conduire ses soldats au feu, Maurice <strong>de</strong> Saxe leur offrait <strong>la</strong> comédie !Je vous nomme surintendant<strong>de</strong> ma Comédie, écrivait-il àFavart, artiste à l'OpéraComique en 1745. Je suis persuadéque vous ferez tous vos efforts pour <strong>la</strong>rendre florissante ; mais ne croyezpas que je <strong>la</strong> regar<strong>de</strong> comme un simpleobjet d'amusement; elle entre dansmes vues politiques et dans le but <strong>de</strong>mes opérations militaires. »1914 - 1917Un siècle et <strong>de</strong>mi plus tard,<strong>la</strong> guerre ne se fait plus en « <strong>de</strong>ntelles». Nos soldats « <strong>de</strong> l'arrière »avant <strong>de</strong> partir vers les tranchées,les obus asphyxiants, les gaz suffocantset pendant leurs raresinstants <strong>de</strong> repos, assistent auxtournées <strong>de</strong> l'Opéra, du Théâtre-Français et <strong>de</strong> l'Opéra-Comique.Sur une idée <strong>de</strong> Georges Scott,« célèbre peintre sur les champs <strong>de</strong>bataille », un théâtre permanent,mobile, démontable en quelques heuresest construit pour être transportéau cantonnement, sur un signe <strong><strong>de</strong>s</strong>autorités militaires. Le « théâtre aufront » est né. <strong>La</strong> faça<strong>de</strong> et <strong>de</strong>ux décorscomplets se replient comme <strong><strong>de</strong>s</strong> paravents.Trois camions militaires suffisentà en assurer le transport.Les plus grands comédienseurent le grand honneur <strong>de</strong> pouvoirjouer <strong>de</strong>vant un auditoire unique aumon<strong>de</strong>. Tous, <strong>de</strong> <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong>étoile à <strong>la</strong> plus petite ve<strong>de</strong>tte, ontaccepté <strong>de</strong> jouer <strong>de</strong>vant nos soldats,en passant par Cécile Sorel, <strong>la</strong>« gran<strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>moiselle » madameDussane ou Sarah Bernhardt.À peine remise <strong>de</strong> sa pénibleopération, ma<strong>de</strong>moiselle SarahBernhardt, s'est faite transporterjusqu'au front <strong><strong>de</strong>s</strong> Vosges.« Ils sont magnifiques... »dit-elle à son retour. « Jamais jen'avais ressenti une émotion plusvive <strong>de</strong> <strong>la</strong> sainteté <strong>de</strong> l'art, j'étaisfière <strong>de</strong> dire, <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> tels hommes,<strong>de</strong> beaux vers exprimant <strong>de</strong>nobles pensées.« LE TRAC, CELA VIENTAVEC LE TALENT...... »Sarah BernhardtJ'aurais voulu mourir là, au milieud'eux, si fraternels, si héroïques, si gais,si joyeusement, si simplement français !Dans un décor improvisé au cantonnementou près <strong><strong>de</strong>s</strong> tranchées...nous venions leur apporter duréconfort et <strong>de</strong><strong>la</strong> foi et c'esteux qui communiquaient,aucontraire leurconfiance prodigieuseet leur foiinvincible. »PAROLES D'ACTEURS Henri Garcin à <strong>la</strong> Renathéa :Faire du théâtre c'est le rythme avec un grand R !Du « théâtre aux armées » à <strong>la</strong> Renathéa...1917 > Mlle Cécile Sorel <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comédie-Françaisedonne ses impressions du « théâtre aux armées »« Quelles heures merveilleuses quecelles qui montrent un tel spectacle ! Tousnos soldats manifestent leur vie supérieuredans leur aspect, leurs paroles, leurenthousiasme.Chacun représente son pays natal, sapetite patrie, il a dans les yeux sa montagne,sa p<strong>la</strong>ine, son fleuve, sa forêt, sesamours, sa volonté <strong>de</strong> vaincre pour lesdéfendre. Leur courage rayonne dansleurs yeux. Comme on est triste <strong>de</strong> lesquitter, et comme <strong>la</strong> vie se ralentit aufur et à mesure que l'on s'éloigne... »C’est <strong>la</strong> précision, c’estun concert où chacun doit« aiguiser » son instrument etoù chaque musicien se répondpour créer l’harmonie. Car lesrépliques doivent s’enchaînercomme un morceau <strong>de</strong>musique dont tous les acteurssont musiciens.Alors, répétez, répétez,encore et encore... Un seul et<strong>de</strong>rnier conseil, celui <strong>de</strong>Marcel Achard : « Au cinémaon a joué, au théâtre : onjoue. »Renathéa 2009Henri Garcinlors <strong>de</strong> <strong>la</strong>Renathéa2009« Je fais <strong><strong>de</strong>s</strong> pièces et ma femme <strong><strong>de</strong>s</strong> scènes... »Eugène <strong>La</strong>biche9


A ARMES ÉGALES I Art et culture > Métiers d’artChefs d’œuvres en péril...Une secon<strong>de</strong> vie pour vos chaises et fauteuils.Lors <strong>de</strong> votre <strong>de</strong>rnière brocante, vousavez craqué pour <strong>la</strong> petite chaise à unprix défiant toute concurrence. Hé<strong>la</strong>s,<strong>la</strong> carcasse est cassée, <strong>la</strong> toile est éventrée etles ressorts s'éparpillent <strong>la</strong>mentablement en<strong><strong>de</strong>s</strong>sous « <strong>de</strong> l'assise ».Ce scénario catastrophe est bien connu<strong><strong>de</strong>s</strong> "artisans amateurs" <strong>de</strong> <strong>la</strong> section tapisseriedu CSA <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> défense (BDF) <strong>de</strong>Creil (en majorité féminine). Redonner à cesœuvres en péril leur éc<strong>la</strong>t d'antan, c'est <strong>de</strong>puis<strong>de</strong> nombreuses années <strong>la</strong> raison d'être <strong>de</strong>cette section, née en 1997.Quelle quesoit <strong>la</strong> pièce àrestaurer, chaiseou fauteuil, leprocessus <strong>de</strong> rénovationest toujoursle même. Letapissier d'ameublementconfectionne<strong><strong>de</strong>s</strong> sièges,les restaure ou lesréinvente.Mo<strong>de</strong> d'emploipour une nouvelle vieRetirez le tissu d'origine du dossieret <strong>de</strong> l'assise, nettoyez, réparez, traitezet restaurez <strong>la</strong> structure en bois.Passez ensuite à <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> garnissage: il faut sangler, poser les ressorts,« guin<strong>de</strong>r », enfiler son aiguille, poser<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>la</strong>cets, disposer le crin animal ouvégétal sur <strong>la</strong> carcasse, passer à <strong>la</strong>« mise en b<strong>la</strong>nc » et à l' « appointage du tissu », enfinposer le galon ou le clou à clou... L'explication peutparaître simple et un peu rapi<strong>de</strong>. En réalité, <strong>la</strong> tâcheest longue, complexe et minutieuse.À Creil, une quarantaine d'adhérents ont réussi,cette année, à apprendre à rénover un fauteuil, unebergère, un cabriolet, un voltaire ou un fauteuilcrapaud, grâce aux conseils très professionnelsd'animatrices dévouées, patientes et disponibles.Le succès <strong>de</strong> cette activité au CSA, se confirmechaque jour. Un cours du soir a, d'ailleurs, étéinstauré pour répondre à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> adhérentsne pouvant participer aux cours dispensésdans <strong>la</strong> journée.Au fil du temps, l'atelier s'est équipé d'outil<strong>la</strong>gesperfectionnés, <strong>de</strong> machines et d'équipements, <strong>de</strong>matière première <strong>de</strong> qualité, dignes <strong>de</strong> professionnels,provenant <strong>de</strong> grossistes <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong> <strong>la</strong> région parisienne..C'est <strong>la</strong> conjugaison <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements enmatériel, <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens mis en p<strong>la</strong>ce et surtout l'apprentissagebienveil<strong>la</strong>nt par <strong><strong>de</strong>s</strong> "instructeurs" bénévolesqui permettent aux membres du club <strong>de</strong> participernombreux aux divers salons <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers d’art <strong>de</strong> <strong>la</strong>fédération.Bravo au club du CSA <strong>de</strong> Creil. Ses restauratrices etrestaurateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> beauté peuvent être fiers <strong>de</strong> leurssuccès. Ils sont régulièrement récompensés dans lessalons régionaux ou nationaux auxquels ils participent.7 - 8 NOVEMBRE 2009 ORMES (45) : SALONSDES MÉTIERS D'ART ET DE LA PHOTOGRAPHIE300 invités découvrent près <strong>de</strong> 500 œuvres sélectionnéesaux salons régionauxLe 22 e Salon national <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers d'art <strong><strong>de</strong>s</strong> armées présentaitplus <strong>de</strong> 200 œuvres regroupant près <strong>de</strong> 140 participants. Denombreuses disciplines étaient représentées : métiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre,encadrement, métiers du tissu, du tissage et <strong>de</strong> <strong>la</strong> reliure, etc.Le 17 e Salon <strong><strong>de</strong>s</strong> photographes amateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense recueil<strong>la</strong>itplus <strong>de</strong> 250 œuvres dans les catégories : couleur, noir et b<strong>la</strong>nc,image projetée et numérique.Cette année, trois invités d'honneur avaient répondu à notre invitation :• Christine Renauld, Peintre sur porce<strong>la</strong>ine,• C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>-Marie Thibert-Boutou, Licier créateur,• Gérard Chesneau, membre du « Photo ciné-club orléanais ».Le vernissage <strong>de</strong> ces salons était p<strong>la</strong>cé sous <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce dugénéral Béhotéguy, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> FCSAD et du maire d'Ormes,monsieur Touchard. <strong>La</strong> sénatrice du Loiret, madame Rozier etmonsieur Le Moignen, représentant le prési<strong>de</strong>nt du Conseil généraldu Loiret sont venus participer à <strong>la</strong> remise <strong><strong>de</strong>s</strong> prix. Le colonel DeRancourt avait répondu « présent » et accordé son soutien logistique(CSA <strong>de</strong> <strong>la</strong> BA 123 d’Orléans Bricy) à <strong>la</strong> FCSAD. Enfin <strong>la</strong> ligueCentre-Ouest soutenait l'organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux salons.Un cocktail dînatoire clôturait cette soirée qui s'achevait par unereprésentation théâtrale intitulée « Daddy Blues » présentée par <strong>la</strong>troupe « Les Saltimbanques » <strong>de</strong> Saint Germain- en- <strong>La</strong>ye.L’ENCADREMENT,POUR VOUSC’EST QUOI ?Line Brancourt« responsable encadrementau Club Othenin <strong>de</strong>Compiègne » répondà cette question.« C’est, tout simplement, l’envie<strong>de</strong> mettre en valeur un documentdans un cadre approprié, sansse contenter <strong><strong>de</strong>s</strong> standards existants dans le commerce.Dans cette démarche, c’est le document qui gui<strong>de</strong> vers ledécor qui le mettra en valeur. Quand <strong>la</strong> passion est là, vientle désir <strong>de</strong> transmettre et <strong>de</strong> partager son art ».<strong>La</strong> formatrice avoue un côté assez « dirigiste »,indispensable à l’apprentissage <strong>de</strong> cette technique. Car,hé<strong>la</strong>s, encadrement ne rime pas avec « à peu près ». Lestechniques sont imposées dans au moins un cours sur 3.Le style <strong>de</strong> <strong>la</strong> gravure doit correspondre à <strong>la</strong> techniqueimposée, les papiers choisis doivent être assortis et biensûr, il faut que <strong>la</strong> réalisation soit correcte.Malgré cette rigueur indispensable, les cours se déroulentdans une gran<strong>de</strong> convivialité et chaque journée sepoursuit avec bonne humeur autour d’un déjeuner prissur p<strong>la</strong>ce. Le succès <strong>de</strong> l’exposition annuelle du club et lesnombreux prix remportés lors <strong><strong>de</strong>s</strong> salons <strong><strong>de</strong>s</strong> métiersd’art <strong>de</strong> <strong>la</strong> FCSAD récompensent le travail <strong><strong>de</strong>s</strong> adhérents.10


Art et magie du feu :le travail <strong>de</strong> l’émailCréé en 1994, l'atelier « émaux sur cuivre » <strong>de</strong> l'ASM<strong>de</strong> <strong>la</strong> base aérienne 106 <strong>de</strong> Mérignac se réunit tous lesmardis. <strong>La</strong> section regroupe une dizaine d'hommes et<strong>de</strong> femmes pratiquant cet art.Petit courspour débutantsL'émail est un verrecoloré opaque ou transparent.Il est composé <strong>de</strong> silice,<strong>de</strong> sou<strong>de</strong>, <strong>de</strong> minium, <strong>de</strong>potasse, <strong>de</strong> borax et colorépar <strong><strong>de</strong>s</strong> oxy<strong><strong>de</strong>s</strong> métalliques.Discipline et patienceC'est un art difficile etdélicat. Maîtriser l'art du feuet du métal <strong>de</strong>man<strong>de</strong>patience (marte<strong>la</strong>ge, emboutissage,saupoudrage) etténacité (plusieurs cuissons successives).Mais surtout, cette technique et sonapprentissage exigent <strong>de</strong> recourir à l'expérience<strong><strong>de</strong>s</strong> « Anciens » pour éviter bien <strong><strong>de</strong>s</strong>déconvenues.Les techniques d'émail<strong>la</strong>gesont diverses et variéesElles sont très nombreuses et souventméconnues du grand public : décors directs surfondant, champlevé, cloisonné, grisaille, pliqueà jour, émail peint...L'histoire <strong>de</strong> l'émail en brefL'art <strong>de</strong> l'émail est très ancien. Il est né<strong>de</strong> <strong>la</strong> rencontre du métal et du verre unis parle feu. Difficile <strong>de</strong> définir si les Chinois ou lesÉgyptiens en sont à l'origine. Il est travaillédès <strong>la</strong> plus haute Antiquité par <strong><strong>de</strong>s</strong> orfèvresceltes, romains, grecs et byzantins.Au Moyen Âge,l'émail orne lesobjets du culte religieux.Son histoirese poursuit à <strong>la</strong>Renaissance.En France, c'est àLimoges que l'art <strong><strong>de</strong>s</strong>émaux sur métaux aconnu sa plus gran<strong>de</strong>magnificence.Au XIX ème siècleavec <strong>la</strong> redécouverte<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques anciennes,il prend un nouvelessor avec le mouvementArt Déco.Denise Ortz "les pêches"Maitriser le métal, préparer lescouleurs, utiliser un four, surveiller<strong>la</strong> cuisson, créer enfin sa propreproduction, c'est aller à <strong>la</strong> recherched'une nouvelle expression.L'art du feu n'est pas un vainmot, il permet d'entrer dans l'imaginaire<strong>de</strong> <strong>la</strong> magie <strong>de</strong> <strong>la</strong> cristallisationet <strong><strong>de</strong>s</strong> couleurs.Aujourd'hui, comme hier, lesmêmes techniques sont utiliséespour maîtriser l'émail. Mais l'utilisation<strong>de</strong> nouveaux matériaux et <strong>de</strong>nouveaux supports en fait un art, enconstant mouvement, qui s'exerceavec une créativité constammentrenouvelée.Françoise Quaetaers"Puzzle"« CHAPEAU BAS » À UNE MULTI-RÉCIDIVISTE DES GRANDS PRIXNATIONAUX ET RÉGIONAUX…Un moment d’énergie et <strong>de</strong> grâce…Rencontre avec Yvette Janowskidu club « Le F<strong>la</strong>mboyant » àFontenay-le-Comte.Épouse <strong>de</strong> gendarme, mère <strong>de</strong> 3 enfants, YvetteJanowski, semble dans le domaine <strong>de</strong> l’art capable <strong>de</strong>« toucher à tout » : mo<strong>de</strong><strong>la</strong>ge, peinture sur soie, <strong><strong>de</strong>s</strong>sin.En fait, très jeune, elle a toujours <strong><strong>de</strong>s</strong>siné et « travaillé <strong>de</strong> sesmains » – sa mère était couturière.Elle découvre le milieu artistique <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers d’art en arrivantà Fontenay-le-Comte, apprend le mo<strong>de</strong><strong>la</strong>ge, façonne<strong><strong>de</strong>s</strong> petites statuettes pour ses amis. Elle se présente, à touthasard, à un salon et remporte, déjà, son premier prix.Femme <strong>de</strong> passion, Yvette Janowski, apprend « <strong>la</strong> peinturesur soie », peint <strong>de</strong> magnifiques « geais bleus » et reçoitle grand prix du Salon national <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers d’art 2008 àDijon. Puis elle se dirige vers <strong>la</strong> « peinture sur porce<strong>la</strong>ine » qui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrise du geste. C’est, dit-elle, une techniquedifficile exigeant « une bonne main et <strong>de</strong> bons yeux ». Le plusdélicat : c’est <strong>la</strong> cuisson, l’on ne sait jamais <strong>la</strong> couleur <strong>de</strong> <strong>la</strong>pièce qui sortira du four… Combien <strong>de</strong> déceptions, combien<strong>de</strong> tâtonnements pour aboutir enfin au « chef-d’œuvre ». Son« portrait <strong>de</strong> femme » présenté au Salon national 2009 àOrmes, montre son exigence d’aller encore plus loin dans lemo<strong>de</strong>rnisme du mouvement, il reflète une gran<strong>de</strong> sensibilité,mê<strong>la</strong>nt l’élégance du personnage à <strong><strong>de</strong>s</strong> couleursdélicates et une parfaite maîtrise du « trait ».Abordant toutesles nouvelles techniques,tous lesmodèles <strong>de</strong> décoration(animaux,natures mortes,paysages, portraits)tout, oui, tout l’intéresse…Elle passeallègrement <strong>de</strong> <strong>la</strong>peinture, au pastel,à <strong>la</strong> porce<strong>la</strong>ine et à<strong>la</strong> peinture sur soie.Elle a tout juste73 ans… une voixpétil<strong>la</strong>nte et uneLe prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> FCSAD remet àYvette Janowski le Grand prix du salonnational <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers d'art en 2008énergie folle… L’art est sa passion… Ses mains et ses yeuxsont pour elle <strong>de</strong>ux éléments essentiels pour créer sesœuvres. <strong>La</strong> main en grec signifie « je connais, j'aime ». C’estle symbole <strong>de</strong> <strong>la</strong> connaissance, notre principale extensionpour appréhen<strong>de</strong>r le mon<strong>de</strong>, pour entrer en contact avecl'autre. Les chinois considèrent <strong>la</strong> main comme un vecteurd'énergie essentiel et comme l'ambassadrice <strong>de</strong> l'âme, toutcomme Yvette Janowski…11


A ARMES ÉGALES I Art et culture > LittératureJean-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> BlondinFrédy Sanglier« Ecrire, c'est lire en soi pour écrire en l'autre. » ROBERT SABATIERParoles <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>ntAux auteurs du prochainconcours littéraireQu’il me soit permis, <strong>de</strong> m’adresserbrièvement aux auteurs qui,dans les prochaines années, proposerontleurs créations à l’évaluationd’un jury littéraire.D’abord, et par anticipation, je lesfélicite pour cet acte courageux qu’estl’acceptation <strong>de</strong> livrer son œuvre à <strong>la</strong> critiquemême bienveil<strong>la</strong>nte <strong>de</strong> quelquesinconnus qui ont le pouvoir <strong>de</strong> décerner<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>la</strong>uriers comme celui d’abandonnerà l’anonymat. Qu’ils sachent bien <strong>la</strong> difficulté<strong>de</strong> choisir quand l’objectivité esttoute re<strong>la</strong>tive et ne prennent pas ombraged’un palmarès qui les oublie. Qu’ilsgar<strong>de</strong>nt raison et humilité s’ils triomphent<strong>de</strong> leurs concurrents : combien <strong>de</strong>prix prestigieux ont été attribués à <strong><strong>de</strong>s</strong>écrivains aujourd’hui oubliés quandd’autres, négligés par leurs juges, ontaccédé à <strong>la</strong> gloire ?Je veux aussi appeler leur attentionsur <strong>la</strong> nécessaire qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue. <strong>La</strong>syntaxe et l’orthographe sont trop souventmalmenées, blessées dans leur utilisationquotidienne. Un jury ne permettrapas qu’elles le soient dans l’expressionlittéraire. Il est d’autres moyens <strong><strong>de</strong>s</strong>’exercer à l’originalité ! Un concours seprépare et les textes que vous présentezsont sensés révéler le meilleur <strong>de</strong> leurauteur alors, n’hésitez pas et cent fois surle métier remettez votre ouvrage !Enfin, accepter <strong>la</strong> comparaison avecd’autres, c’est prendre le risque <strong>de</strong> ne pasêtre reconnu. Mais c’est peut-être ainsi quel’on progresse. L’échec est parfois plus formateurque <strong>la</strong> réussite. Il faut souvent <strong>de</strong> <strong>la</strong>patience pour mûrir un style. Je ne sauraitrop livrer à <strong>la</strong> réflexion cet aphorisme célèbre<strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume d’Orange-Nassau :« Il n’est pas nécessaire d’espérerpour entreprendre, ni <strong>de</strong> réussir pourpersévérer. »Jean-François <strong>La</strong>mpin - Prési<strong>de</strong>nt du jury 2008ANNIVERSAIREC ’est <strong>la</strong> fête aujourd’hui, c’est son AnniversaireI nstructeurs et sportifs, culturels, gestionnairesN ous sommes tous heureux d’être <strong><strong>de</strong>s</strong> adhérentsQ uand à « Armes égales » nous sommes conquérantsU n salut aux armées, aux fleurons <strong>de</strong> <strong>la</strong> FranceA ux clubs régionaux qui sont <strong><strong>de</strong>s</strong> référencesN ous voulons que chacun ait sa part <strong>de</strong> bonheurT ant ils ont moissonné <strong>de</strong> <strong>la</strong>uriers dans l’honneurE t même le plus humble aux joutes participeN eutron dans un noyau que formera l’équipeA lors crions bravos à <strong>la</strong> FédérationI mage d’une union qui remplit sa missionR este ce <strong>de</strong>mi-siècle inscrit dans <strong>la</strong> duréeE t notre association doit en être honorée.D ame <strong>de</strong> cinquante ans, rayonnante et soli<strong>de</strong>E lle est universelle et n’a pas une ri<strong>de</strong>L a culture et le sport <strong>de</strong>viennent <strong><strong>de</strong>s</strong> loisirsA nous <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> ces nombreux p<strong>la</strong>isirsF asse qu’un <strong>de</strong>mi-siècle harmonieux passe encoreC e sont d’autres talents qui vont bientôt écloreS i le mon<strong>de</strong> veut bien, <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix, faire l’effortA lors nos <strong><strong>de</strong>s</strong>cendants seront beaux, seront fortsD ans un futur peuplé <strong>de</strong> rêve et d’espérances.Jean-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Blondin - Prési<strong>de</strong>nt du jury 2009Lettre À...L’a<strong>la</strong>rme vient <strong>de</strong> s’arrêter et un silence pesant s’abat soudainsur les lieux. Pourtant mes oreilles résonnent encoredu bruit sourd <strong><strong>de</strong>s</strong> détonations me provoquant <strong><strong>de</strong>s</strong> acouphènes.L’o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> poudre qui flotte dans l’air disparaîtlentement pour faire p<strong>la</strong>ce à celle plus douceâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong>mort et du sang. Je suis immobile, <strong>de</strong>bout les jambes écartées.Mon bras droit pend le long du corps, ma main serrantmon pistolet <strong>de</strong> dotation. <strong>La</strong> cu<strong>la</strong>sse est en arrière,toutes les cartouches ayant été tirées. J’ai le souffle court...Frédy Sanglier - Monologue pour un drameENTRE NOUS > DE TOULON À PARIS : LE CONCOURS LITTÉRAIRE NATIONAL• 1966 Toulon, Roger-Jean Charpentier, poète, crée les bases d’un concours littéraire qui sera ouvert à tous les personnels <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine(3 ème Région maritime).• 1980 Le concours littéraire est étendu au niveau national sur proposition <strong>de</strong> son créateur, Roger-Jean Charpentier, lors du congrès <strong>de</strong> l’UnionFédérale, à Lille.• 1982 Le premier concours littéraire est ouvert à tous les clubs <strong>de</strong> l'Union Fédérale <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Clubs</strong> Sportifs et Artistiques <strong><strong>de</strong>s</strong> Armées (UFCSAA).• 1992 Le concours est ouvert désormais à tous les membres adhérents <strong>de</strong> Fédération <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Clubs</strong> Sportifs et Artistiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> Défense (FCSAD)militaires ou civils du ministère, actifs ou retraités, les membres <strong>de</strong> leur famille, en particulier les "jeunes auteurs" <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 18 ans.• 2002 L’organisation du concours quitte Toulon.• 2003 Le concours est organisé, au Prytanée militaire <strong>de</strong> <strong>La</strong> Flèche, par <strong>la</strong> FCSAD conjointement avec le Salon national <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers d’art.• 2009 <strong>La</strong> lecture du palmarès s'effectue désormais dans un cadre particulier : celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> rencontre nationale <strong>de</strong> théâtre (Renathéa).12


Le <strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes I A ARMES ÉGALESApprendre “à tout âge” un jeufabuleux <strong>de</strong> réflexion : le bridgeComme tous les jeux <strong>de</strong> l'esprit le bridge développe <strong><strong>de</strong>s</strong>compétences multiples recherchées par les pédagogues.Après le lycée militaire d’Autun, l’école <strong><strong>de</strong>s</strong> pupilles <strong>de</strong>l’air <strong>de</strong> Montbonnot a décidé <strong>de</strong> faire découvrir, aux élèves<strong>de</strong> 6 ème , le bridge, sous <strong>la</strong> houlette du colonel Legai,commandant l’école et <strong>de</strong> monsieur Roger, proviseur.Les cours sont donnés par <strong><strong>de</strong>s</strong> bénévoles très motivés,formés par <strong>la</strong> fédération française <strong>de</strong> bridge (FFB).Ce jeu est encore tropsouvent associé à unpasse-temps d’intellectuelsélitistes, <strong>de</strong> snobs et <strong>de</strong> personnesâgées, voire très... très...âgées. C'est en fait un vrai« sport d'équipe » et une extraordinaireécole d'apprentissagemettant en avant l'écoute, lerespect <strong>de</strong> l'autre, <strong>la</strong> convivialitéet <strong>la</strong> communication.Avec l'aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong>rythmes sco<strong>la</strong>ires, <strong>de</strong> nombreusesécoles ont proposé une métho<strong>de</strong>d'initiation simple du jeu <strong>de</strong> bridgeà leurs élèves. Cette expérience estmenée <strong>de</strong>puis plus d’une dizained’années par <strong>la</strong> FFB en partenariatavec l’Education nationale.Le jeu <strong>de</strong> bridge apporte unentraînement éducatif différentsuivant les âges, en primaire :calcul mental, observation,déductions. Au collège pour lesélèves qui présentent <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultésdu « passage du concret àl'abstrait », ce jeu est un excellentcomplément <strong>de</strong> transition entre leparticulier et le général.L’une <strong><strong>de</strong>s</strong> principales qualités<strong>de</strong> cette discipline est d'entraînerles jeunes au raisonnement mathématiquetout en s’amusant. Lesélèves retirent <strong>de</strong> cet enseignement: une réflexion approfondie,plus <strong>de</strong> concentration, <strong>de</strong> maturité,<strong>de</strong> raisonnement et <strong>de</strong> mémorisation.Ce jeu développe aussi <strong><strong>de</strong>s</strong>qualités essentielles pour réussir safuture vie d'adulte : <strong>la</strong> stratégie,l'anticipation, <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> soi,l'analyse, <strong>la</strong> logique et le sang-froid.Lorsque les joueurs <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>uxécoles, Autun et Montbonnotseront suffisamment nombreux,<strong><strong>de</strong>s</strong> équipes seront formées etune compétition entre élèvespourra être organisée. Ce type <strong>de</strong>rencontres sco<strong>la</strong>ires existe déjà.Ainsi, chaque année, <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontressont organisées pour lesjeunes joueurs. <strong>La</strong> finale nationalese déroule à Paris où près <strong>de</strong>300 jeunes s’affrontent dans uneatmosphère studieuse et conviviale.Enfin, il faut rappeler qu’en2008, l'équipe <strong>de</strong> France <strong><strong>de</strong>s</strong>moins <strong>de</strong> 21 ans a été championnedu mon<strong>de</strong>.Tous les espoirs sont doncpermis.....COMPLIQUÉ LE BRIDGE ?C'EST TOUT SIMPLEIL FAUT : quatre joueurs et un jeu <strong>de</strong> 52 cartesNORDOUEST ESTSUDAutour d'une table carrée, les 4 joueurssont associés 2 par 2 (Nord-Sud et Est-Ouest). Ils forment une paire.Les phases du jeu au bridge :• <strong>la</strong> distribution <strong><strong>de</strong>s</strong> cartes,• les enchères• le jeu <strong>de</strong> <strong>la</strong> carteAu bridge le sens <strong><strong>de</strong>s</strong> aiguilles d'une montre estutilisé dans toutes les phases du jeu.Vous suivez...<strong>La</strong> donne :• Les 52 cartes sont distribuées, une à une parl'un <strong><strong>de</strong>s</strong> joueurs appelé le donneur.Exemple : le donneur est SUD, son partenaireest NORD et bat les cartes.• L'adversaire en EST, présente à SUD, le jeucomplet, face retournée en le coupant.• SUD distribue les cartes, une à une encommençant par le joueur OUEST, situé à sagauche, poursuit par NORD, puis EST, luimêmeet ainsi <strong>de</strong> suite.• Chaque joueur reçoit une main <strong>de</strong> 13 cartes.Vous suivez toujours ?Vous avez peut-être aussi entendu parler du mort...Surtout pas d'affolement. C'est que vous êtes toujours dans lejeu. Vous êtes bien parti pour vous passionner pour le bridge.Si au contraire, vous avez déjà « décroché », ne désespérezsurtout pas.Les enfants à partir <strong>de</strong> dix ans environ s’en sortenttrès bien. Alors pourquoi pas vous ?13


A ARMES ÉGALES I Échecs et mat« Les pions sont l'âme <strong><strong>de</strong>s</strong> échecs »LÉCHEC ET MAT ! <strong>La</strong> phonétique <strong><strong>de</strong>s</strong> mots "échec et mat" vient du persan shâh mat(charh mat). Mais le mot échec, lui-même, est un mé<strong>la</strong>nge entre le persan et l'allemand.e premier ancêtre <strong><strong>de</strong>s</strong> échecs connudate <strong>de</strong> 750 après J.-C. Il est évoquédans <strong>la</strong> littérature Perse sous le nom <strong>de</strong>« tchaturanga », il est originaire d'In<strong>de</strong>. À cetteépoque, l'armée indienne s'appelle aussi « chaturanga» et se compose <strong>de</strong> quatre corps : les éléphants,les cavaliers, les chars et les fantassins.Le jeu est très très lent... et se joue aux désavec 4 partenaires possédant 8 pièces chacun.Le jeu représente <strong>la</strong> guerre ou un terrain d'entraînementà <strong>la</strong> guerre sans effusion <strong>de</strong> sang.<strong>La</strong> conquête <strong>de</strong> <strong>la</strong> Perse parles Arabes fait découvrir un jeud'un nouveau genre nommé : Échecs.Pendant quatre siècles, les Arabes <strong>de</strong>viennentles meilleurs joueurs du mon<strong>de</strong>, imaginantet écrivant <strong>de</strong> nombreux problèmes <strong>de</strong> fin <strong>de</strong>partie. <strong>La</strong> légen<strong>de</strong> veut que le calife <strong>de</strong> BadgadHaroun-al-Rachid, ait remis ce jeu, parmi d'autresprésents à Charlemagne en personne.Dès cette époque le jeu à 4 disparaît. Chaquejoueur dispose d'une armée <strong>de</strong> 16 hommes,comme nous aujourd'hui.François André Danican, dit Philidor, Analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> échecsL'éducation <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes chevaliers comprenaitles échecs aussi bien que <strong>la</strong> joute, lecombat contre les dragons et le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> courtoisie.En Europe comme en Arabie, onencourageait les dames à jouer, et les échecsétaient nommés « passe-temps pour amoureux ».Dans le cycle <strong>de</strong> <strong>la</strong> Table ron<strong>de</strong>, <strong>La</strong>ncelot du<strong>La</strong>c et Guenièvre jouaient aux échecs.Les Européens firent « don au roi d'unedame » avec tous les pouvoirs dont elle jouit<strong>de</strong> nos jours. Dès le XVIII ème siècle se constituentles clubs d'échecs. Les premiers joueursprofessionnels d'échecs apparaissent,donnent <strong><strong>de</strong>s</strong> leçons et écrivent <strong><strong>de</strong>s</strong> manuels.Les XX ème et XXI ème siècles sontmarqués par plusieurs événements• L'arrivée <strong>de</strong> l'ordinateur sur le champ <strong>de</strong>bataille <strong><strong>de</strong>s</strong> échecs. En 1996, le mon<strong>de</strong>réalise que <strong><strong>de</strong>s</strong> ordinateurs peuvent jouerpresque aussi bien que le champion dumon<strong>de</strong> Garry Kasparov.• <strong>La</strong> présence <strong>de</strong> nombreuses femmes dansle cercle <strong><strong>de</strong>s</strong> meilleurs joueurs du mon<strong>de</strong>.Démolissant le préjugé que les échecs étaientune affaire d'hommes, Judit Polgar, une jeunehongroise <strong>de</strong> 33 ans, joue exclusivement dans<strong><strong>de</strong>s</strong> compétitions masculines. Elle est c<strong>la</strong>sséeparmi les meilleurs joueurs du mon<strong>de</strong> entier.observe tout l'échiquier ; <strong>la</strong> pru<strong>de</strong>nce, parcequ'il faut se gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> jouer <strong><strong>de</strong>s</strong> coups sansréfléchir ; enfin, nous y apprenons <strong>la</strong> plusimportante leçon pour <strong>la</strong> vie : quand toutsemble aller mal, nous ne <strong>de</strong>vons jamais nousdécourager, mais toujours espérer que leschoses iront mieux, toujours chercher résolument<strong>la</strong> solution <strong>de</strong> nos problèmes. »GRILLED’ÉCHECS1Trait au NoirsBenjamin Franklin, inventeur, publie en1786 un essai sur les échecs, The Morals ofChess. « Les échecs, écrit-t-il, enseignent <strong>la</strong>prévoyance, parce qu'ils obligent à anticiper ;<strong>la</strong> vigi<strong>la</strong>nce, parce qu'ils exigent que l'onSOLUTION DU N°431…….Db1+ 2.Fç1.Dxç1+3.Rf2.Df1+ 4.Re3.De2#14


Ri<strong>de</strong>au I A ARMES ÉGALES« Je tiens ce mon<strong>de</strong> pour ce qu'il est : un théâtreoù chacun doit jouer son rôle » William Shakespeare" L'art est fait pour troubler"Le numéro 44 « spécial culture » vient <strong>de</strong> tourner sa <strong>de</strong>rnière page. Chaque acteur culturel a joué son rôle dans ce magazinepour vous faire découvrir l'autre côté du miroir. Merci à tous les acteurs célèbres ou anonymes qui viennent <strong>de</strong> l'interpréter.Il faut avoir lu Le Florilège 2009• Venez découvrir les jeunes talents, poètes c<strong>la</strong>ssiques ou dialogue<strong>de</strong> théâtre. Relisez, encore et encore « Monologue pour undrame » <strong>de</strong> Frédy Sanglier. Une mention particulière à un écrivainsensible et poète, Patrick Maradène, pour l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvresprésentées dans cette édition. Ce n’est pas un hasard si le grand prixlui est attribué cette année.Le ri<strong>de</strong>au vient <strong>de</strong> tomber......les comédiens et tous les participants qui sont entrés dans <strong>la</strong> danse vont disparaîtreet vous <strong>la</strong>isser, nous l'espérons, l'idée que notre Fédération est faite d'hommes et <strong>de</strong>femmes <strong>de</strong> talent dont les disciplines se fon<strong>de</strong>nt sur les mêmes valeurs d'exigence et <strong>de</strong>métho<strong>de</strong>. Mais surtout que l'on peut à <strong>la</strong> fois être sportif et un peu artiste... mais aussi êtreun artiste reconnu et pratiquer un sport.« À chacun ses talents » VirgileA ARMES EGALESJournal d’information <strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération <strong><strong>de</strong>s</strong>clubs sportifs et artistiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense• Directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication :Bernard Béhotéguy• Rédacteurs en chef :Jean-Philippe Denoual,Jean-Louis Bouchard• Comité <strong>de</strong> rédaction :<strong>la</strong> commission communication,<strong>la</strong> commission culturelle,les conseillers techniques culturels,les services communication <strong>de</strong> <strong>la</strong> FCSAD• Conception et réalisation graphique :www.oskarpresse.com - tel : 02 32 43 11 61• Impression : SIB imprimerie• Crédits photos : FCSAD• Tirage : 5500 exemp<strong>la</strong>iresN° 44 décembre 2009dépôt légal : 4 eme trimestre 2009• Contact : FCSAD27, boulevard <strong>de</strong> Stalingrad - BP 8392243 MALAKOFF ce<strong>de</strong>xE-mail : fcsad@fcsad.netTéléphone : 01 46 73 72 85Site internet : www.fcsad.net15


Dirigeants d’associations,<strong>la</strong> Société Générale est à vos côtés.On est là pour vous ai<strong>de</strong>rwww.societegenerale.frSociété Générale, SA au capital <strong>de</strong> 782 215 361,25 euros - Siège Social à Paris (75009), 29, bd Haussmann, 552 120 222 R.C.S. Paris - Représentée par le Directeur <strong>de</strong> DCMA/MOP, sis à Granite 75 886 Paris Ce<strong>de</strong>x 18.

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