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Machines thermiques motrices de petite puissance adaptées à la ...

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troisième version <strong>de</strong> son moteur pesait 8000 kg, produisait 37 kW avec un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 20%, avec <strong>de</strong> l'eau à 700 10 5 Pa [9].3.1.2. Cas d'un flui<strong>de</strong> constitué <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux composants sous <strong>de</strong>ux phasesDe nombreux travaux scientifiques ont été menés dans les années 1980, sur l'utilisationd'un flui<strong>de</strong> à 2 phases et 2 composants afin d'améliorer les performances énergétiques <strong>de</strong>smoteurs Stirling. Les premières investigations sur le moteur "2P2C" datent <strong>de</strong> 1972 [8] puis1980 [10]. L'idée consiste à utiliser un flui<strong>de</strong> constitué d'un composant gazeux et d'uncomposant qui passe alternativement <strong>de</strong> l'état liqui<strong>de</strong> à l'état gazeux dans le régénérateur, <strong>de</strong>sorte que lorsque ce composant est dans l'espace <strong>de</strong> compression il est sous forme liqui<strong>de</strong>, etdans l'espace <strong>de</strong> détente il est sous forme gazeuse. L'intérêt est multiple car, à masse égale <strong>de</strong>flui<strong>de</strong>, l'énergie nécessaire pour comprimer le liqui<strong>de</strong> est très inférieure à celle qui estnécessaire pour comprimer le gaz. D'autre part, le volume massique <strong>de</strong> l'eau liqui<strong>de</strong> estbeaucoup moins important que son équivalent gazeux, par conséquent le rapport entre <strong>la</strong>pression maximum et minimum est augmenté, ce qui se traduit par <strong>de</strong> meilleuresperformances. Le travail net évalué dans ces conditions est jusqu'à 2 à 3 fois plus élevéqu'avec un flui<strong>de</strong> gazeux.Des approches expérimentales puis théoriques menées quelques années plus tard vers1988, avec l'air (gazeux) et l'eau (liqui<strong>de</strong> et vapeur) [11] ont confirmé <strong>de</strong>s améliorations qui sesont révélées cependant moins importantes que prévu. Dans les années 1995, une étu<strong>de</strong> menéesur un moteur Stirling à piston liqui<strong>de</strong>, dont le flui<strong>de</strong> est composé d'un gaz et d'une vapeur quipasse à l'état liqui<strong>de</strong> à l'intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> machine [12], confirme l'intérêt d'associer gaz etvapeur. L'avantage supplémentaire est <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong>s conditions quasiment isothermespendant les phases <strong>de</strong> compression et <strong>de</strong> détente. Il apparaît que c'est sur les machines à basseou moyenne différence <strong>de</strong> température que l'avantage <strong>de</strong> ce flui<strong>de</strong> composé est le plussignificatif par rapport à un flui<strong>de</strong> gazeux.3.1.3. Les moteurs Stirling LOW DTDepuis les années 1980, quelques machines à faible différence <strong>de</strong> température ont étédéveloppées pour <strong>de</strong>s applications <strong>de</strong> pompage ou <strong>la</strong> production d'électricité so<strong>la</strong>ire. Ellesreposent sur <strong>de</strong>s technologies simples. Généralement le flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail est <strong>de</strong> l'air qui circuleentre <strong>la</strong> partie chau<strong>de</strong> constituée d'un absorbeur p<strong>la</strong>cé sous une paroi transparente (apport <strong>de</strong>chaleur RI) et <strong>la</strong> partie froi<strong>de</strong> refroidie par une circu<strong>la</strong>tion d'eau ou par convection naturelleavec l'environnement. Une différence <strong>de</strong> température <strong>de</strong> 0,5 °C à plus généralement environ50 °C suffit pour que ces moteurs fonctionnent [13-14]. Les ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> conversion <strong>de</strong> cessystèmes sont faibles, généralement inférieurs à 10 %.4. Le moteur EricssonContrairement au moteur Stirling, caractérisé par le critère C7 ‘NOV’ le moteur Ericsson(Tableau 3) est équipé <strong>de</strong> soupapes et/ou c<strong>la</strong>pets qui permettent <strong>de</strong> fermer les espaces <strong>de</strong>détente et <strong>de</strong> compression (C7 ‘VLV’). Ainsi, les échangeurs <strong>de</strong> chaleur ne doivent plus êtreconsidérés comme <strong>de</strong>s volumes morts. L'augmentation <strong>de</strong> leur taille n'est donc paspréjudiciable : ceci peut être un atout dans le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> conversion d'énergie so<strong>la</strong>ire faiblementou moyennement concentrée, en particulier lorsque <strong>la</strong> concentration n'est pas ponctuelle(concentrateur cylindro-parabolique, par exemple). De plus il est possible <strong>de</strong> faire fonctionnerle moteur Ericsson en cycle ouvert.

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