13.07.2015 Views

Vulnerability of Mediterranean hydrosystems to ... - agire - BRGM

Vulnerability of Mediterranean hydrosystems to ... - agire - BRGM

Vulnerability of Mediterranean hydrosystems to ... - agire - BRGM

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Pour les températures (resp. ETP), les non stationnarités significatives sur les maxima se concentrentsur les mois de Mars à Août ainsi que Janvier (resp. les mois de Janvier à Juin) et les nonstationnarités significatives sur les moyennes (resp. ETP cumulées) concernent les mois de Mars àJuin et Août (resp. les mois de Février à Juin) (cf. Tableau 1).L’analyse du nombre de jours ‘secs’ par mois confirment le résultat précédent (Tableau 2). Estconsidérée comme journée sèche <strong>to</strong>ute journée dont le cumul de pluie et de neige est inférieur à0.1 mm. Un échantillonnage annuel est effectué en cumulant le nombre de jours secs par annéehydrologique. Un test de Man Kendall est réalisé ensuite pour détecter une éventuelle nonstationnarité entre 1971 et 2005.Nombre de jours ‘secs’ :Pluie+Neige < 0.1 mman saison moisStationnaireNSRAut : 13/13, SR = 0.8%Prin : 2/13 à 10%, SR = 20%NSRMars : 10/13, SR = 1%Nov : 7/13, SR = 2%Dec : 3/13, SR = 10%Tableau 2 - tests de stationnarité et de significativité régionale sur les périodes sèches, à l’échelle mensuelle : ‘SR’désigne le niveau de significativité régionale. ‘NSR’ signifie que l’on accepte l’hypothèse de non stationnarité àl’échelle régionale - Stationnarity detection in monthly drought series in the Languedoc-Roussillon region: ‘SR’ isthe level <strong>of</strong> regional significance. ‘NSR’ means that the hypothesis <strong>of</strong> non stationnarity is accepted.En appliquant cette méthode aux données moyennées par sous-bassin, on constate une diminutionen au<strong>to</strong>mne (diminution significative de 45% en Novembre) et une augmentation du nombre de jourssecs au printemps (augmentation significative de 25% en mars) (Figure 7). La hausse des cumuls deprécipitations mensuelles du mois de Novembre observée sur la Figure 6, semble donc liée à la fois, àla baisse du nombre de jours secs (cf. Tableau 2 et Figure 7), mais aussi à celle de l’intensité desprécipitations puisque une tendance à la hausse est détectée sur les précipitations maximales pour cemois (Tableau 1 et Figure 5).Figure 7 - Car<strong>to</strong>graphie des tendances détectées sur le nombre de jours secs mensuels – Monthly trends detectedover each sub-basin for the number <strong>of</strong> dry days.Les analyses de stationnarité présentées révèlent une accentuation des extrêmes pluviométriques,avec une hausse en au<strong>to</strong>mne (particulièrement en Novembre) et une baisse en été (particulièrementen Août). De même, une baisse des cumuls est détectée sur <strong>to</strong>utes les saisons sauf l’au<strong>to</strong>mne. Cesbaisses deviennent significatives sur les mois de Juin et Août, mais une baisse de 40% en 35 ans descumuls du mois de Mars peut aussi être constatée (lorsque l’on applique le test à la série lissée parinterpolation linéaire – Chaouche et al., 2008). La baisse de la pluviométrie de Mars semble due à une12

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!