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IOLANTA - cercle lyrique de metz

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<strong>IOLANTA</strong>À ÉCOUTER ET À VOIRDiscographieDate 1940 1956 1977 1984Direction Samouil Samossud Edouard Grikurov Mark Ermler Mstislav RostropovichOrchestre Bolchoï Leningrad Maly Theatre Théâtre du Bolshoï Orchestre <strong>de</strong> ParisChœurs Bolchoï Leningrad Maly Theatre Théâtre du Bolshoï Groupe Vocal <strong>de</strong> FranceIolanta Glafira Zhukovskaja Tatiana Lavrova Tamara Sorokina Galina VishnevskayaRené Boris Bugajskij V. Andrianov Yevgeny Nesterenko Dimiter PetkovRobert Pantelejmon Nortsov Sergei Shaposhnikov Yuri Mazurok Walton GronroosVaudémont Grigorij Bolshakov M. Doveman Vladimir Atlantov Nicolai GeddaIbn-Hakia Aleksandr Baturin M. Bulatnikov Vladimir Valaitis Tom KrauseAlmeric Aleksandr Khosson V. Yurchenko Alexan<strong>de</strong>r Arkhipov James An<strong>de</strong>rsonBertrand Mikhail Solovev V. Levando Valery Yaroslavtsev Fernand DumontMartha Marija Levina O. Golovina Nina Grigorieva Viorica CortezBrigitta Kapitolina Rachevskaja G. Skopa-Rodionova Clara Kadinskaya Tania GeddaLaura Basja Amborskaja A. Stupalskaya Larisa Nikitina Colleen GaetanoEdition Aquarius Naxos Classical Archives Melodiya EratoDate 1994 1996 1998 2002Direction Valery Gergiev Alexei Ludmilin Hans Rotman Vladimir FedoseyevOrchestre Théâtre Mariinski Opéra d’Etat <strong>de</strong> Novosibirsk Philarm. <strong>de</strong>Varsovie Symp. Radio <strong>de</strong> MoscouChœurs Théâtre Mariinski Opéra d’Etat <strong>de</strong> Novosibirsk Philarm. <strong>de</strong>Varsovie Moscow ChamberIolanta Galina Gorchakova Tatiana Vorjdova Michaela Gurevich Olga MyktenkoRené Sergei Alexashkin Alexei Levitski Georg Lehner Benno SchollumRobert Dmitri Hvorostovsky Sergei Nikitin Alexan<strong>de</strong>r Ben Andrey GrigoryevVaudémont Gegam Grigorian Vassili Gorshkov Ian Denolfo Piotr BeczalaIbn-Hakia Nikolai Putilin Vladimir Prudnik Arutiun Kotchinian Vladimir KrassovAlmeric Nikolai Gassiev Andrei Alekseev Hofdamen Roman MuravitskyBertrand Gennady Bezzubenkov Ivan Potritsayev Keith Alexan<strong>de</strong>r Bolves Nikolai Di<strong>de</strong>nkoMartha Larissa Diadkova Tatiana Gorbunova Jaqueline Miura Nina RomanovaBrigitta Tatiana Kravtsova Olga Obuchova Annette Kuhn Bella KabanovaLaura Olga Korzhenskaya Liliya Ustiuzhanina Tatjana TabachukEdition Philips Brilliant CPO ReliefVidéographieDate 1963 1982 2012Direction Boris Khaikin Ruben Vartanian Teodor CurrentzisOrchestre Bolchoï Bolchoï Teatro RealChœurs Bolchoï Bolchoï Teatro RealIolanta Galina Oleinichenko Galina Kalinina Ekaterina ScherbachenkoRené Ivan Petrov Artur Eisen Dmitry Ulianov.Robert Pablo Lisitsian Igor Morozov Alexej MarkovVaudémont Zurab Anzhaparidze Lev Kuznetsov Pavel Cernoch


Ibn-Hakia Vladimir Malchenko Willard WhiteAlmeric Oleg Biktimirov Vasily EfimovBertrand Valery Jaroslavtsev Pavel KudinovMartha Nina Girogrieva Ekaterina SemenchukBrigitta Nina Larionova Irina ChurilovaLaura Galina Koroleva Letitia SingletonEdition DVD Bolchoï Live VAI Live Teatro Real LiveMise en scène Oleg Moralev Peter SellarsLa discographie <strong>de</strong> Iolanta est relativement développée pour une œuvre assez peureprésentée en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la Russie. Mais la plupart <strong>de</strong>s références ne sont pas courammentdisponibles sur le marché français et le recours à Internet est, le plus souvent, indispensable.De plus, les versions dirigées par Grikurov (1956) et Gergiev (1994) ne sont disponiblesqu’en téléchargement sur certains sites spécialisés, notamment sur QOBUZ. Le labelMelodiya, successivement soviétique puis russe, a gravé Iolanta à plusieurs reprises et sesréalisations donnent une idée assez juste <strong>de</strong> ce qu’était la conception <strong>de</strong> l’œuvre en URSS. Àcet égard, la version Ermler-1977 est représentative <strong>de</strong> la tradition du Bolchoï sous l’èreBrejnev.Parmi les enregistrements notables <strong>de</strong> ces trente <strong>de</strong>rnières années, il faut signaler ceuxdirigés par Mstislav Rostropovitch et Valery Gergiev.Le premier cité pratiquait aussi bien la direction d’orchestre que le violoncelle, avant <strong>de</strong><strong>de</strong>voir quitter l’URSS en 1974, et il ne manquait jamais <strong>de</strong> diriger son épouse, la cantatriceGalina Vichnievskaya dans ses rôles fétiches. Ainsi, lorsque le Bolchoï fut en rési<strong>de</strong>nce àl’Opéra Garnier en janvier 1970, Rostropovitch y dirigea Eugène Onéguine et unenregistrement en fut réalisé à la salle Wagram, coproduit par EMI et Melodiya. Cetévènement, largement salué par la critique, <strong>de</strong>vait marquer les débuts <strong>de</strong> l’artiste commechef d’orchestre au disque. Après l’installation en Occi<strong>de</strong>nt du violoncelliste et <strong>de</strong> sonépouse cantatrice, <strong>de</strong>vaient suivre <strong>de</strong>s gravures <strong>de</strong> Tosca, La Dame <strong>de</strong> Pique, Lady Macbeth<strong>de</strong> Chostakovitch, Guerre et Paix <strong>de</strong> Prokofiev. L’enregistrement <strong>de</strong> Iolanta se situe danscette perspective. Il fut réalisé en 1984, en public, à la faveur d’un concert donné parl’Orchestre <strong>de</strong> Paris à la salle Pleyel. Galina Vichnievskaya/Yolan<strong>de</strong> et NicolaïGedda/Vaudémont y sont émouvants, même si leur timbre est celui <strong>de</strong> chateurs alorspresque sexagénaires. La direction d’orchestre <strong>de</strong> Rostropovitch est satisfaisante bien quesans éclat particulier.Le chef russe, d’origine ossète, Valery Gergiev n’avait que 35 ans lorsqu’il <strong>de</strong>vint chefd’orchestre principal dans ce qui n’était encore que le théâtre Kirov <strong>de</strong> Leningrad en 1988.En 1994, il <strong>de</strong>vient Directeur Musical <strong>de</strong> la prestigieuse maison, re<strong>de</strong>venue Théâtre


Mariinski <strong>de</strong> Saint-Pétersbourg. Son ambition était d’en faire, comme au temps <strong>de</strong>s Tsars, lephare principal <strong>de</strong> l’activité <strong>lyrique</strong> et chorégraphique en Russie, au risque d’éclipser leBolchoï <strong>de</strong> Moscou qui avait toujours eu la faveur <strong>de</strong>s autorités soviétiques. Il entreprit alorsl’enregistrement d’une série exhaustive <strong>de</strong> tous les grands opéras russes pour le label PhilipsClassic 1 du groupe Universal. Iolanta constitue un <strong>de</strong>s premiers titres <strong>de</strong> cette série, dotéd’une prise <strong>de</strong> son idéale et dont les points forts sont la Yolan<strong>de</strong> <strong>de</strong> Galina Gorchakova et leRobert <strong>de</strong> Dmitri Hvorostovsky, <strong>de</strong>venu, <strong>de</strong>puis, une <strong>de</strong>s gloires du MET <strong>de</strong> New-York.Les autres versions plus récentes appellent assez peu <strong>de</strong> commentaires. Mentionnons,cependnant la version dirigée par Ludmilin et réaliée dans la gran<strong>de</strong> métropole sibérienne <strong>de</strong>Novossibirsk, en 1996, qui se distingue par l’excellente Yolan<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tatiana Vorjdova. Cettegravure “économique” n’est disponible que dans un gros coffret consacré à l’ œuvre entièredu compositeur. Et n’oublions pas l’excellent Piotr Beczala, superbe Vaudémont, dirigé parVladimir Fedoseyev en 2002, modèle <strong>de</strong> « belcantisme », souvent distribué, pour cesqualités mêmes, dans Donizetti et Verdi à New-York.Pour ce qui concerne les reports <strong>de</strong> production scéniques sur DVD, les versions <strong>de</strong> 1963et 1982, dépourvues <strong>de</strong> sous-titres en français, sont au diapason du Bolchoï dans ces mêmesannées, très conventionnelles bien que correctement chantées. En revanche, la version filméeen 2012 au Teatro Real <strong>de</strong> Madrid constitue un évènement <strong>de</strong> première importance. La miseen scène <strong>de</strong> Peter Sellars est fondée sur <strong>de</strong> judicieux effets <strong>de</strong> lumières, dans <strong>de</strong>s décorsminimalistes qui suggèrent le jardin provençal dans lequel évolue la princesse. Tous lesprotagonistes sont excellents, à commencer par la Yolan<strong>de</strong> d’Ekaterina Scherbachenko, sonincarnation est un modèle <strong>de</strong> sensibilité et d’émotion. Il faut également souligner la qualité<strong>de</strong> la distribution masculine avec un mention particulière pour le roi et le mé<strong>de</strong>cin. Enfin, ladirection d’orchestre est exemplaire. On ne sera pas étonné d’apprendre que le jeune chefgrec Teodor Currentzis a fait ses classes à Saint-Pétersbourg auprès du Maître Ilya Musinqui eut également comme élèves Youri Temirkanov, Semyon Bychkov et Valery Guergiev.Son travail, à la tête <strong>de</strong> l’excellente formation du Teatro Real se distingue par une vitalité etune urgence <strong>de</strong> bon aloi, épargnant toute monotonie à une partition très linéaire. N’hésitonspas d’affirmer que cette Iolanta madrilène pourrait bien, contre toute attente, être lameilleure, celle à emporter sur une île déserte, tous supports confondus 2 .1 Dans le cadre <strong>de</strong> la restructuration du groupe Universal, le label Philips a disparu en 2008 et son catalogue estprogressivement réédité sous le label Decca.2 En revanche, la Perséphone <strong>de</strong> Stravinski, présente sur le même DVD, est beaucoup moins excitante en raison du françaisapproximatif <strong>de</strong>s interprètes qui massacrent le texte d’André Gi<strong>de</strong>.


Enfin, ce tour d’horizon serait incomplet si l’on omettait trois récitals importants, l’un<strong>de</strong> Julia Varady, les <strong>de</strong>ux autres d’Anna Netrebko. La gran<strong>de</strong> cantatrice hongroise, JuliaVarady -qui fut Madame Fischer-Dieskau à la ville- a gravé en 2001, pour le label Orfeo etavec l’Orchestre <strong>de</strong> la Radio bavaroise, un remarquable CD entièrement dévolu à <strong>de</strong>sextraits d’opéras <strong>de</strong> Tchaïkovski dont, naturellement, Iolanta. Quant à sa jeune consœurrusso-autrichienne, elle a enregistré, pour la Deutsche Grammophon <strong>de</strong>ux CD importants en2007 et 2009 : le premier, avec le ténor mexicain Rolnado Villazon, est constitué <strong>de</strong> grandsduos d’amour du répertoire <strong>lyrique</strong> dont celui <strong>de</strong> Iolanta ; le second, intitulé Russian Album,comporte l’arioso « Atchevo eta prezh<strong>de</strong> ne znala ».Danielle et Jean-Pierre PISTER

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