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Excursion sur le « Sentier de la loutre - Cercles des Naturalistes de ...

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<strong>de</strong>venues troncs est appelé une cépée. La présence <strong>de</strong>houblon <strong>sur</strong> ces cépées fait preuve d’un sol frais etriche en azote.Arrêtons-nous éga<strong>le</strong>ment <strong>sur</strong> l’aulne. Car il est <strong>le</strong>coauteur d’une symbiose – ai<strong>de</strong>-échange mutuel(<strong>le</strong>) –particulière. En effet, l’aulne ne sait fixer l’azote <strong>de</strong>l’air. Et pour ce faire, <strong>de</strong>s bactéries vont se charger dutravail. El<strong>le</strong>s vont coloniser <strong>le</strong>s racines <strong>de</strong> l’aulne et seregrouper dans <strong>de</strong>s <strong>«</strong> bou<strong>le</strong>s » appelées nodosités etvont transformer l’azote <strong>de</strong> l’air en forme azotée assimi<strong>la</strong>b<strong>le</strong>par notre aulne. Et comme nous parlons <strong>de</strong>symbiose, <strong>le</strong>s bactéries doivent en retirer quelquechose… Et bien, <strong>le</strong> <strong>«</strong> sucre » (du glucose C 6 H 12 O 6 ) quenotre ami aura synthétisé par sa photosynthèse.Le sau<strong>le</strong>, l’autre espèce abondamment représentéedans <strong>la</strong> ripisylve, est, lui, fortement attaqué par <strong>le</strong>castor qui ne se prive pas pour l’abattre, se nourrissantavant tout <strong>de</strong> son écorce. Le sau<strong>le</strong> étant un bois tendre,il est faci<strong>le</strong>ment tail<strong>la</strong>b<strong>le</strong> par ces intraitab<strong>le</strong>s incisives.Au contraire, <strong>le</strong>s essences au bois <strong>de</strong>nse et dur comme<strong>le</strong> chêne, par exemp<strong>le</strong>, seront moins attaqués. En plusieursendroits, remarque ces gros troncs <strong>de</strong> sau<strong>le</strong>sabattus, taillés en pointe <strong>de</strong> crayon à <strong>la</strong> base!Ci-<strong>de</strong>ssous à gauche, <strong>le</strong>s empreintes du castor ne <strong>la</strong>issentgénéra<strong>le</strong>ment que 4 doigts écartés et munis <strong>de</strong> griffesCi-<strong>de</strong>ssous à droite, tail<strong>le</strong> en crayon effectuée par <strong>le</strong> castorCe sont <strong>le</strong>s cônes du houblon qui renferment<strong>le</strong>s tanins aromatisant <strong>le</strong>s bières… Ces taninssont éga<strong>le</strong>ment utilisés comme conservateursPhoto S. C<strong>la</strong>erebout.Continuons <strong>le</strong> parcours et dirigeons-nous un peu plusloin, à gauche, et tu tomberas nez à nez avec un p<strong>la</strong>n d’eau:une mare.Cette mare, qui fut créée <strong>de</strong> toutes pièces en 2002, tepermettra d’observer une faune aquatique très diversifiée:grenouil<strong>le</strong>s vertes, côté herpétofaune, libellu<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>moisel<strong>le</strong>s(<strong>le</strong> superbe Caloptéryx éc<strong>la</strong>tant par exemp<strong>le</strong>), gerris, notonectes…côté entomologique.Grenouil<strong>le</strong> verteL'Érab<strong>le</strong> 4 e trimestre 2008 Page 11

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