Ma t ma taHISTOIRE E T DONNEES GENERALESCet habitat, pouvant remonter dans quelques cas à plus de 250 ans, a été creusé par des populations prov enant des montagnesoù elles s’étaient installées pour des raisons de sécurité. Lorsque celle-ci a été un f ait plus ou moins acquis, elles sontdescendues et se sont installées sur les parages actuels.⎯ Surface du site 1 400 ha, dont 334 ha en zone semiurbaine(ensemble de villages).⎯Coordonnées géographiqu es⎯ Altitude par rapport au niveau de la mer 400 m⎯ Lithologie Sols argilo-sableux d’origine alluv ialeet éolienne.⎯ Population 2 600 personnes en zone urbaine(1997).⎯ Densité de population 7,78 hab/ha.⎯⎯Moyenn e des températures maxim alesannuellesMoyenn e des températures minimalesannuelles⎯Moyenn e des températures maxim ales dumois le plus chaud pendant 10 ans⎯ Moyenn e des températures minimales dumois le plus froid pendant 10 ans⎯ Précipitations annuelles 180 mm⎯Nombre mo yen de jours de pluie par an⎯Qualités particulières⎯⎯⎯Activités économiques traditionnellesArboriculture et élevage.Nouvelles activités économiquesTourisme et services.Communications du site avec son territoireSite relié au nord, à l’est et à l’ouest (jusqu’à Douz) par des v oies récemmentgoudronnées. Grands trav aux en matière d’équipement...Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres. 2/3
Ma t ma taETAT ACTUEL DE VITALITE E T CONSERVATION<strong>Matmata</strong> est creusée dans une roche hy groscopique, en sous-sol, posant desérieux problèmes pour la restauration. Son actualité est diverse. Le tourisme y esttrès présent et augmentera fortement du fait des nouv elles voies decommunications prévues. Si cela peut av oir un aspect positif de dy namisation, celapeut cependant comporter des problèmes qu’il faudra anticiper et gérerconv enablement..PROCESSUS DE TRANSFORMA TIONEffet / CauseL’apparition, ces dernières années, de constructions en surface peut perturbersérieusement le paysage caractéristique de <strong>Matmata</strong>. L’abandon de maisonstroglody tiques et leur progressiv e et rapide dégradation ne sont pas rares, ainsique leur utilisation pour garder des animaux de la part de personnes allant habitersur les nouv elles constructions en surf ace. À <strong>Matmata</strong>, on peut inv entorier environ370 maisons troglodytiques. Du total, près de 100 seraient abandonnées ou plusutilisées ; environ 150 seraient utilisées en tant qu’étables pour les animaux etautour d’une centaine seraient toujours habitées. Le maire de <strong>Matmata</strong> habiteactuellement avec sa f amille l’une de ces maisons troglodytiques, appeléeshouche 1 , où il manif este y v ivre très confortablement..INTERVEN TIONS E T PROGRA MMES DE REHABILITA TIONLa mairie de <strong>Matmata</strong>, créée en 1994 av ec le soutien du gouv ernement (Ministèrede la Culture, Office National du Tourisme) et grâce à l’lNP, participe d’un élan etd’une v olonté de prendre en main l’avenir de <strong>Matmata</strong> pour v eiller à sa sauv egardeet à sa revitalisation. En 1996, un séminaire réunissant une centaine d’hommespolitiques et d’experts a signifié le départ de cet élan. Aujourd’hui, le PAU rédigé etopérationnel, un réel espoir de gérer conv enablement le site est en train de semettre en place..Contacts• Commune de <strong>Matmata</strong> / MATMATA Ancienne, CP 6070 / TUNÍSIA• Inspection Régionale du Patrimoine au Sahel-Sud. 6, rue Ali Nouri. 3001 Sf ax..BIBLIOGRAPHIE• LOUIS, A. L’habitation troglodytique dans un village des <strong>Matmata</strong>. Cahiers des Arts et Traditions Populaires nº2, 1968.I.N.A.A., Tunis (p. 33-60).• PROST, G. Habitat et habitation chez les Ouderna et les <strong>Matmata</strong>. Cahiers de Tunisie II, 1954 (p.239-253).LEXIQUE1. Houche : ce mot, en arabe classique, signif ie patio, mais à la f aveur d’un emploi synecdoqual, ce terme désigne toutel’habitation.Création de la fiche : 23/02/01 Dernière modification de la fiche : 03/05/01Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres. 3/3