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Grammaire et expression 4°/ Hachette 1998 - e-bims.org

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<strong>Grammaire</strong> <strong>et</strong> <strong>expression</strong> 4 eC.Caron-Michamblé, A.M. Achard, J.J. BessonParis, Hach<strong>et</strong>te, <strong>1998</strong>.Marie-Laure ElaloufIUFM de Versailles / Université Paris X – Nanterre1. Facilité de consultationLe manuel s’ouvre sur le même tableau à double entrée, avec une colonneintégralement remplie (<strong>Grammaire</strong>), les trois autres – orthographe, vocabulaire <strong>et</strong><strong>expression</strong> écrite - l’étant de façon plus aléatoire. L’index Pratique de l’orthographeperm<strong>et</strong> de r<strong>et</strong>rouver les notions traitées à partir de textes, celles-ci n’étant pasforcément en rapport avec les notions grammaticales abordées dans le chapitre.2. Équilibre <strong>et</strong> cohérence du planLe plan est plus proche de celui du manuel de 3 e que de celui de 5 e , signe que lesauteurs restent sur l’opposition entre cycle d’observation <strong>et</strong> cycle d’orientation. Lestitres de parties communs aux manuels de 6 e , 5 e <strong>et</strong> 4 e sont La phrase, Les fonctions dansla phrase <strong>et</strong> Le groupe nominal. L’étude du verbe passe de la dernière place dans lesdeux premiers manuels à la troisième, mais suit l’étude de la phrase complexe. Deuxnouvelles parties sont introduites, qui seront reprises en 3 e : Les circonstances <strong>et</strong><strong>Grammaire</strong> du discours <strong>et</strong> des textes.3. Définitions <strong>et</strong> explicationsDéfinitions <strong>et</strong> explications présentent les mêmes caractéristiques que dans les manuelsprécédents. L’expansion du nom est à nouveau définie comme apportant desinformations sur le nom <strong>et</strong> non sur son référent, ce qui conforte la confusion entre lalangue <strong>et</strong> le monde. On note certes une volonté de dépasser la simple répétition : lessubstitutions <strong>et</strong> cumuls d’expansions sont abordées en 4 e , mais sans que leursimplications en termes d’interprétation soient évoquées. Par ailleurs, on est frappé parla similitude des questions d’observation d’une classe à l’autre.4. Choix des exemplesLes exemples sont généralement pris au texte d’observation qui se trouve être, àquelques exceptions près, un texte littéraire. Quelques exemples f<strong>org</strong>és autour dumême thème les complètent. L’étude de l’oral n’a aucune place dans ce manuel.BIMS 59 1


5. Conception des tableaux <strong>et</strong> des synthèsesOn r<strong>et</strong>rouve les mêmes tableaux qu’en 5 e , ce qui peut constituer un repère familierpour les élèves, mais ne les aide guère à intégrer leurs connaissances nouvelles : seulesfigurent les fonctions des mots alors que les élèves ont abordé la fonction despropositions subordonnées.Comme dans les ouvrages précédents, les chapitres se terminent par une synthèseintitulée l’essentiel qui ne comporte ni exemple, ni renvois à la leçon. La nouveautéconsiste en un <strong>org</strong>anigramme des questions à se poser pour accorder le participepassé des verbes pronominaux ou non.6. Typologie des exercicesLa conception des exercices est dans le droit fil des manuels de 6 e <strong>et</strong> 5 e : recopier,relever <strong>et</strong> classer sont des verbes récurrents dans les consignes. Les demandes dejustification sont des plus rares. Quelques exercices d’<strong>expression</strong> présentent l’intérêtde décrire la situation d’énonciation.7.- 8. Limites <strong>et</strong> erreursLa difficulté majeure réside dans la polysémie du mot grammaire inscrite dans lesprogrammes. La troisième partie affiche une entrée morphologique : la conjugaison duverbe. Pourtant, il s’agit d’étudier la valeur des personnes, des modes <strong>et</strong> des temps.Mais sans que les questions d’énonciation soient explicitement convoquées : elles ne leseront que succinctement dans la dernière partie. L’entrée de la cinquième partie, elleest ouvertement sémantique (les circonstances) : cependant un recentrage syntaxiquesur les compléments circonstanciels s’opère rapidement. Ces changements deperspective ne peuvent que déconcerter les élèves sans les aider dans leur démarched’interprétation ou de production. Ainsi, le chapitre d’<strong>expression</strong> sur les liens logiques(p. 238) assimile relation logique <strong>et</strong> mot-outil <strong>et</strong> mêle la syntaxe, la sémantique <strong>et</strong>l’ordre du texte sans perm<strong>et</strong>tre de cerner les différences d’interprétation :sens Mots-outils place exemplecause La cause Car, parce que, Avant ou après Il mange desindique l’origine en eff<strong>et</strong>, le fait ou oranges car il ad’un fait ou puisque, en l’action besoin ded’une action raison de…vitamines.9– 10. Adéquation aux élèves <strong>et</strong> avisL’apport limité des connaissances par rapport aux manuels antérieurs <strong>et</strong> l’aspectrépétitif des exercices limitent l’intérêt de ce manuel.Le compromis recherché par les auteurs entre un manuel grammatical de référence <strong>et</strong>un outil perm<strong>et</strong>tant au professeur de bâtir des séquences ne se révèle pas trèsBIMS 59 2


convaincant. Ce dernier devra en eff<strong>et</strong> ré<strong>org</strong>aniser les cinq premières parties enfonction de la dernière : grammaire du discours <strong>et</strong> des textes.BIMS 59 3

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