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Catalogue des creatifs EFFICOM Lille- Locomotifs - 2015

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KeidGRAPHISME1972,la tournée mise en scène.Rolling Stones, Antoine DuhamelC’est le problème avec ce que l’on projette sur l’écriture de rock, de croire qu’il suffit d’adopter un débraillé de surfaceet d’afficher les valeurs mises en partage comme si elles disposaient en elles-mêmes <strong>des</strong> vertus de la surrectionqu’on cherche à décrire. On ne cessera d’assister à la mise sur le marché de livres qui, pour se prétendre aussirock que la musique qu’ils décrivent, particperont au mieux d’une bonne veine populiste. S’il y a du fond dans ce quise fait sous le nom de rock and roll, c’est que cela naît depuis les racines, qu’il faut avoir écouté Robert Johnson,lequel écoutait <strong>des</strong> chants d’esclaves, et avoir pratiqué comme enfant de choeur les harmonies vocales ou longtempssuivui à Cheltenham <strong>des</strong> cours de clarinette. S’il y a du fond dans le rock and roll, c’est que le même hiatuss’y instaure que pour la photographie : rien de plus facile que d’aligner trois accords à la guitare électrique (votreserviteur même), et rien de plus rare que de s’y illustrer comme les noms qui reviennent dans ce livre. On a pu goûterd’incroyables qualités d’écriture dans les textes et formes poétiques de Jim Morrisson, Lou Reed ou les ellipses deBob Dylan (Francis Cabrel même et ses étranges glissés de syntaxe dans les monde très concret de nos annéespartagées), pour la prose ou l’époque on aurait tendance à proposer que ce boulversement qu’induit la musique,à la croisée <strong>des</strong> chants d’exclaves et de la violence du Sud, l’assaut <strong>des</strong> mythes du présent par l’appel aux rituelstragiques de la scène, la littérature l’a connue cinquante ans avant le rock, par William Faulkner. La force compactede la prose de Claude Simon (qui rédige ces années-ci leçons de choses) me paraît largement plus en connexionsouterraine avec cette ouverture et cette raucité que nous devons en musique aux guitares électriques, que cetteaffinité affirmée sans vérification de la musique populaire avec les formes dites populaires de la littérature. TrumanCapote, célèbre pour un livre paru cinq ans plus tôt, In Cold Blood, ne saura pas traiter sur le fond de cette conjonctionviolente, en cette année 1972, de sa langue et de l’épopée. Même le célèbre William Burroughs, que la SaturdayReview commissione pour un compte rendu d’un concert <strong>des</strong> Stones, s’il saura partager avec Richards une de sesspeed balls, n’en fera guère autre chose qu’un petit plus alimentaire. L’important c’est ceci : alors qu’on lance enjuin la nouvelle tournée américaine, on a d’avance décidé, pour mémoire, de la mettre en scène. Pas seulement lamusique mais tout ce qui va avec, sous l’appellation rock ans roll. Dans les trois mois à venir, on va s’amuser soimêmeà pratiquer l’excès, simplement parce qu’on a payé un écrivant pour le raconter, un cinéaste pour le filmer.« Jouer avec le rythme de cette musiquemythique en suggérant une sorte d’alchimiesonore. »On a amplifié encore l’organisation d’il y a deux ans : Chip monck, l’homme de Woodstock et D’Altamont, disposed’une vraie scène, avec plateaux et éclairages. Plus, à l’arrière de la scène un gigantesque miroir de douze mètressur cinq et une batterie de projecteurs de mille cinq cent watts les éclairant à contre-jour. en avant de la scène,un proscenium à plancher lubrifié pour que Mick vienne y glisser et y danser. On va chanter dans les sta<strong>des</strong> : lesbafles principaux sont levés six mètres au-<strong>des</strong>sus de leurs têtes par <strong>des</strong> vérins hydrauliques sur camion, et le toutles précédera sur vinc-cinq mille kilomètres dans une caravane de camions. Les Stones ont constamment innovédans l’apparat technique autant que dans la musique, mais c’est à chaque fois l’amplification sociale aussi qu’il10Credits22INTRO1 Brown Sugar (Jagger/Richards).11 All Down The Line (Jagger/Richards)2 Rocks Off (Jagger/Richards).12 The Band introduction3 Gimme Shelter (Jagger/Richards).13 Bye Bye Johnny (C. Berry)4 Bitch (Jagger/Richards).14 Rip This Joint (Jagger/Richards)5 Tumbling Dice (Jagger/Richards).15 Jumping Jack Flash (Jagger/Richards)6 Happy (Jagger/Richards).16 Street Fighting Man (Jagger/Richards)7 Sweet Virginia (Jagger/Richards).8 You Can’t Alway Get What You Want (Jagger/Richards). ENCORE9 Love In Vain (Trad. Arr. Jagger/Richards)10 Midnight Rambler (Jagger/Richards)17 Honky Tonk Women (Jagger/Richards)Recorded Live at the Hollywood Palladium - Los Angeles California June 9th -1972The bandMick Jagger : Vocals - HarmonicaKeith Richards : Guitars - Vocals - Lead Vocals on «Happy»Mick Taylor : GuitarsBill Wyman : BassCharlie Watts : DrumsNicky Hopkins : PianoBobby Keys : SaxophoneJim Price : Trumpet - TromboneIan Stewart : Road ManagerDemande : créer les illustrations d’une éditioncollector du Exile Tour <strong>des</strong> Rolling Stones.Enseignant : Sebastien CourbetMatière : illustration1Pour Keiquand il trprofessionKlein est lodont il détplus en ocleur adminLena est refait le voyaSandro Sua aucune pdorée, et dquite ignor«en ce mode vivre daRetrait oautres : s’itéléphonewe were sDiscrétioBianca sochâteau dbe a rock sold ladiestoute ma vde familleCe que toRudge - qutout le disFormation : Bachelor 3 Design Graphique40

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