technicien aéronautique Métiers passionMétiers ... - Marine et Marins
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Spécialité : avioniqueQuand un jeune Lorrain a lachance de passer toutes sesvacances à Quiberon, puis d'yvivre quand la famille s'yinstalle, son attirance pour lamer devient logique. Quand, àl’âge de 15 ans, ce jeuneNancéien choisit d'effectuerson stage en entreprise de troisièmeannée à la baseAéronautique navale de Lann-Bihoué, sa passion des avions seconfirme. Encore faut-il avoirun père qui accepte de passersa semaine de congés à parcourirquatre fois par jour lestraj<strong>et</strong>s entre Quiberon <strong>et</strong> Lorient ! C<strong>et</strong> effort a été payant.VincentGademer est aujourd'hui second maître <strong>technicien</strong> avionique à labase Aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué, là d'où il est partide stage en se prom<strong>et</strong>tant d'y revenir un jour.Son rêve était d'être électronicien à bord d'un avion de reconnaissancemaritime. Orientant ses études enconséquence, il passe un Bac d'électronicienà l'institut Saint-Joseph de Vannes. Il vaavoir 20 ans. Deux années plus tard, ilobtient le BTS en électronique <strong>et</strong> s'inscrità l'université Sud-Br<strong>et</strong>agne de Lorientpour un DEUG d'anglais. La <strong>Marine</strong> nationalel'attire toujours <strong>et</strong> il décide de se rendreau BICM.A la fin du premier entr<strong>et</strong>ien,l'orienteur lui propose deux spécialités depersonnel navigant dans l'Aéronautiquenavale : soit électronicien (DARAE) ouencore électromécanicien (ELBOR) d'aéronautique,à condition de réussir les testsmédicaux qui se passent à Toulon. La troisièmepossibilité, électronicien d'armes(ELARM), l'attire beaucoup moins puisqu'ellecorrespond à une affectation àbord de bâtiments à la mer. Ce sera hélasl'échec au redoutable examen médical deToulon, un échec qui va obliger Vincent àTémoignageopter pour la spécialité de <strong>technicien</strong> avionique. Ce qui ne l'empêchepas de voler quand il fait partie de l'équipe technique quiaccompagne un appareil de la flottille loin de la base. En un an, il asuivi un Atlantique 2 en mission à Chypre, une autre fois à Dakar,puis en Martinique <strong>et</strong> plus récemment en Guyane où il accumule50 heures de vol en cinq jours. Après <strong>et</strong> avant chaque vol, c'estl'inspection de routine <strong>et</strong> la réparation des anomalies ou pannesnotées par l'équipage. Un seul principe est de rigueur: tout doitfonctionner parfaitement.Maistrancier, sa formation a duré treize mois dont trois passés àl'école de maistrance de Brest <strong>et</strong> dix à l'école de l'armée de l'Air àSaint-Agnant (Charente-Maritime). En octobre 2004, le second maîtreVincent Gademer arrive à Lann-Bihoué, affecté à la flottille 23 F,équipée d'Atlantique 2. Ce gros avion est bourré d'électronique aupoint que sa cabine principale ressemble au centre opérationsd'une frégate. Il faut y ajouter l'électronique dédiée à la navigationaérienne, aux radars de bord, aux radios <strong>et</strong> systèmes de communicationsinternes <strong>et</strong> aux commandes d’un armement sophistiqué.A 26 ans,Vincent mesure le chemin qu’il lui reste à parcourir pourdevenir expert dans une spécialité qui se doit de rester à la pointede technologies en permanente évolution.