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technicien aéronautique Métiers passionMétiers ... - Marine et Marins

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Métiers passion<strong>technicien</strong> aéronautiqueLes métiers de la <strong>Marine</strong>...


Spécialité : porteurAlors que beaucoup de jeunesgalèrent pour trouver du travail,la passion de LudovicMentec pour la mécaniqueaéronautique lui a non seulementprocuré un emploi stabledans la <strong>Marine</strong> nationale dès lafin de ses études, mais elle luidonne en plus l'occasion devoyager quand il accompagneun Atlantique 2 en mission àl'étranger. En deux ans, il a ainsiconnu l'Espagne, passé plusd'un mois au Sénégal <strong>et</strong>séjourné deux mois au Tchad,à N'Djamena.Certains de ses collègues ontchoisi d'assurer la maintenancedes avions ou des hélicoptères embarqués, ce qui les amène à naviguer.Quant à Ludovic, il avait été séduit par ce gros appareil dereconnaissance pendant son stage de fin d'études. Il avait 21 ans <strong>et</strong>préparait un Bac pro au lycée Tristan-Corbière à Morlaix. Spécialiséedans la formation en maintenance aéronautique,c<strong>et</strong>te école est en étroite relationavec Air France <strong>et</strong> la <strong>Marine</strong> nationale, quiorganisent les stages de ses élèves <strong>et</strong> viennenty puiser leurs futurs mécaniciens. C'estainsi que Ludovic a passé quinze semaines àLann-Bihoué, où il a découvert l'Atlantique2, puis cinq autres à Lanvéoc-Poulmic, où ila participé à l'entr<strong>et</strong>ien des hélicoptères. Ala fin des stages, il a quitté l'Aéronautiquenavale avec le désir d'y revenir <strong>et</strong> son choixne laissait aucun doute : les avions depatrouille maritime l'avaient emballé. Mêmesi cela exclut tout embarquement...Son père, lui-même mécanicien d'aéronautique,lui a probablement transmis le virus.Né à Sèvres en octobre 1981, Ludovic n'avécu que dix ans en région parisienne. Lafamille s'est fixée à Lorient où Ludovic aTémoignagespassé un BEP au lycée polyvalent Colbert. Le choix de poursuivreses études au lycée Tristan-Corbière est décisif pour sa carrière.Quelques semaines après avoir obtenu son Bac pro, il s'est présentéau BICM avec un cursus d'études qui ne laisse aucun orienteur indifférent.Deux mois plus tard, en septembre 2002, il signait un contratEILD au CIN de Saint-Mandrier <strong>et</strong> suivait pendant cinq semaines lescours de formation initiale militaire <strong>et</strong> marine. Son choix de la spécialitéde mécanicien porteur aéronautique aurait dû le conduirevers l'école de Saint-Agnant pour y suivre la formation qui mène auCAT. C'est sans compter sur son classement dans sa promotion <strong>et</strong>le résultat obtenu à un examen d'aptitudes techniques. Il a été directementaffecté à la flottille 23F basée à Lann-Bihoué, où il a r<strong>et</strong>rouvéses Atlantique 2.En octobre 2004, ses excellentes notations lui valent le brev<strong>et</strong>d'aptitude technique (BAT) <strong>et</strong>, un an plus tard, deux chevrons dorésde second maître décorent ses épaules.L'expérience acquise lui perm<strong>et</strong> maintenant d'être responsable dep<strong>et</strong>ites visites <strong>et</strong> de l'entr<strong>et</strong>ien de niveau 1. Proche des équipages,proche des avions, au départ comme au r<strong>et</strong>our, Ludovic est conscientde ses responsabilités : il y a chaque fois une vingtaine de viesen jeu.


Spécialité : armementLa bombe guidée par rayonlaser n'a plus de secr<strong>et</strong>s pour lui,pas plus d'ailleurs que les autrestypes d'armements montés surles avions du Charles de Gaulleoù il est affecté depuis le moisde septembre 2005. Non seulementle maître Christophe Lohren connaît tous les détails, maisil a aussi l'art d'en expliquer defaçon simple leurs capacités <strong>et</strong>leur mode de fonctionnement.C'est donc en toute logiqueque les responsables de la<strong>Marine</strong> à l'école de Saint-Agnant lui avaient proposé d'yêtre instructeur. C'était en novembre 2004, il venait d'obtenir lebrev<strong>et</strong> supérieur de <strong>technicien</strong> d'armement aéronautique. Il engarde un excellent souvenir, même si Rochefort est bien loin deToulon. Les horaires des trains, il s'en souvient encore. C'est trèssimple : un nuit pour l'aller, une autre pour le r<strong>et</strong>our. Mais r<strong>et</strong>rouversa femme, sa fille Océane <strong>et</strong> son fils Dorian, ne fut-ce que quelquesheures, valait bien cela. Et bien plus encore puisque, après un an,Christophe a demandé de revenir à Toulon, en rapprochement deconjoint.Ce jeune Troyen découvre la <strong>Marine</strong> nationale à l'âge de 21 ans,alors qu'il accumule les diplômes en électronique. Sa bonne idée estde s'inscrire à une session de la PMM (préparation militaire marine)de Châlons-en-Champagne. Cela lui donne l'occasion de découvrirBrest pendant une semaine, de monter à bord de la Somme, <strong>et</strong> depasser trois jours à Toulon. Marqué par les difficultés que son pèrea connues pour r<strong>et</strong>rouver du travail après son licenciement économique<strong>et</strong> ses trois années de chômage, Christophe veut un emploistable. Et, s'il peut en plus voyager, ce n'est que mieux. Une visite auBICM <strong>et</strong> la présentation d'un dossier de candidature à la <strong>Marine</strong>apportent la réponse aux deux questions.Début 1993, les voyages dont il rêvait commencent avec des affectationssuccessives comme <strong>technicien</strong> atelier canon sur les porteavionsFoch <strong>et</strong> Clemenceau. La guerre en Yougoslavie multiplie lesmissions en Adriatique.Les technologies de pointe exigent une mise à jour permanente.Après deux ans de navigation, Christophe fait partie des quatremarins affectés à la base de l'armée de l'Air de Nancy. C<strong>et</strong>te nouvelleformation concerne la maintenance des désignateurs laser dela <strong>Marine</strong>. ATLIS (autopointeur télévision laser illuminant le sol) estle nom du pode fixé sous les Super Etendard Modernisé (SEM)chargés de repérer <strong>et</strong> fixer la cible avec un rayon laser. Un autreSEM largue la bombe « intelligente » de 250 kg. Dans sa chute, cellecicapte le rayon laser réfléchi <strong>et</strong> le suit jusqu'à l'objectif avec uneprécision chirurgicale. De quoi passionner un électronicien pendantquatre années de formation.L'appel du large lui fait découvrir l'atelier missiles du Charles deGaulle en septembre 1999. Il participe ainsi à la première traverséede longue durée du nouveau porte-avions. Alors qu'une pale del'hélice bâbord casse en mer des Caraïbes, son cœur craque pour« une » second maître. Il épouse Françoise deux ans plus tard. Sonaffectation sur le porte-avions n'est interrompue que par son stagedu brev<strong>et</strong> supérieur à Saint-Agnant <strong>et</strong> son séjour en Charente-Maritime en qualité d'instructeur. Il aime son métier <strong>et</strong> le fait bien.Maintenant, les élèves sont ses collaborateurs de l'atelier du ponthangar du Charles de Gaulle.L'école de maistrance l'accueille en septembre 1991 pour septmois consacrés à la formation initiale de futur officier marinier. Lechoix de la spécialité d'électromécanicien aéronautique d'armementl'amène ensuite au centre école de l'Aéronautique navale(CEAN), encore basé à l'époque à Rochefort (l'intégration duCEAN à l'école de l'armée de l'Air à Saint-Agnant a lieu en 2002).


Les avions de l'Aéronautique navaleHAWKEYEGu<strong>et</strong>, contrôle <strong>et</strong> gestion de l’espaceaéromaritime.Vitesse de patrouille : 325 noeudsPlafond : 37 000 piedsMasse : 24,7 tonnesAutonomie : 6 h 15Motorisation : 2 turboprop. Allison T56-AEquipage : 2 pilotes3 opérateurs système radarATLANTIQUE 2 (ATL 2)Patrouille maritime, lutte anti-sous-marine<strong>et</strong> antinavires.Vitesse de patrouille : 180 noeudsMasse maximale : 46,3 tonnesAutonomie : jusqu’à 18 heuresMotorisation : 2 turboprop. Rolls Royce TyneEquipage minimum : 2 pilotes2 mécaniciens10 opérateursNORD 262 ESurveillance maritime, entraînements.Vitesse de patrouille : 214 noeudsPlafond : 20 000 piedsMasse : 10,6 tonnesAutonomie : 4 h 30Motorisation : 2 turboprop.TurbomecaEquipage : 2 pilotes1 mécanicien3 opérateursSUPER ETENDARD MODERNISÉ(SEM)Reconnaissance tactique maritime <strong>et</strong>terrestre, assaut <strong>et</strong> dissuasion nucléaire.Vitesse : Mach 1,3Plafond : 45 000 piedsMasse : 11,9 tonnesAutonomie : 1 h 45Motorisation : 1 réacteur Snecma 8K50Equipage : 1 piloteFALCON 50 MARINESurveillance, recherche <strong>et</strong> sauv<strong>et</strong>age en mer.Vitesse : 460 noeudsPlafond : 45000 piedsMasse : 18,5 tonnesAutonomie : 7 heuresMotorisation : 3 réacteurs Garr<strong>et</strong>t TFE731Equipage : 2 pilotes3 opérateursRAFALE MARINEInterception, attaque au sol ou antinavires.Vitesse : Mach 2Plafond : 50 000 piedsMasse maximum équipé : 21 tonnesAutonomie : 1 h 30Motorisation : 2 réacteurs Snecma M88-2avec postcombustionEquipage : 1 pilote


Les hélicoptères de l'Aéronautique navalePANTHERSoutien de force navale, lutte antinavires<strong>et</strong> sauv<strong>et</strong>age en mer.Vitesse : 135 noeudsPlafond autorisé : 10 000 piedsMasse : 4,3 tonnesAutonomie : 4 hMotorisation : 2 turbines Turbomeca ArielEquipage : 2 pilotes1 opérateurALOUETTE IIIFormation des pilotes, liaison <strong>et</strong> soutien deforces à la mer.Vitesse : 110 noeudsPlafond autorisé : 10 000 piedsMasse : 2,2 tonnesAutonomie : 2 h 30Motorisation : 1 turbine AstazouEquipage : 1 pilote6 passagersSUPER-FRELONSauv<strong>et</strong>age en mer, transport d’unités decommandos.Vitesse : 145 noeudsPlafond autorisé : 10 000 piedsMasse : 13 tonnesAutonomie : 3 h 30Motorisation : 3 turbines Turbomeca III C7Equipage : 2 pilotes1 mécanicien <strong>et</strong> 24 hommesLYNXSoutien de force navale, lutte antinavire <strong>et</strong>anti-sous-marine, sauv<strong>et</strong>age en mer.Vitesse : 135 noeudsPlafond autorisé : 10 000 piedsMasse : 4,8 tonnesAutonomie : 2 h 30Motorisation : 2 turbines Rolls RoyceEquipage : 2 pilotes1 opérateurDAUPHINSauv<strong>et</strong>age en mer (service public), récupérationdes pilotes du groupe aérien embarquésur porte-avions (Pedro).Vitesse : 135 noeudsPlafond autorisé : 10000 piedsMasse : 4,1 tonnesAutonomie :4 hMotorisation : 2 turbines Turbomeca ArielEquipage : 2 pilotes1 mécanicien <strong>et</strong> 1 plongeurNH90Hélicoptère lourd multimission <strong>et</strong> delutte anti-sous-marine.Vitesse : 155 noeudsPlafond autorisé : 10 000 piedsMasse : 10,6 tonnesAutonomie : 3 h 30Motorisation : 2 turbines Turbomeca/RollsRoyceEquipage : 2 pilotes16 hommes


Spécialité : avioniqueQuand un jeune Lorrain a lachance de passer toutes sesvacances à Quiberon, puis d'yvivre quand la famille s'yinstalle, son attirance pour lamer devient logique. Quand, àl’âge de 15 ans, ce jeuneNancéien choisit d'effectuerson stage en entreprise de troisièmeannée à la baseAéronautique navale de Lann-Bihoué, sa passion des avions seconfirme. Encore faut-il avoirun père qui accepte de passersa semaine de congés à parcourirquatre fois par jour lestraj<strong>et</strong>s entre Quiberon <strong>et</strong> Lorient ! C<strong>et</strong> effort a été payant.VincentGademer est aujourd'hui second maître <strong>technicien</strong> avionique à labase Aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué, là d'où il est partide stage en se prom<strong>et</strong>tant d'y revenir un jour.Son rêve était d'être électronicien à bord d'un avion de reconnaissancemaritime. Orientant ses études enconséquence, il passe un Bac d'électronicienà l'institut Saint-Joseph de Vannes. Il vaavoir 20 ans. Deux années plus tard, ilobtient le BTS en électronique <strong>et</strong> s'inscrità l'université Sud-Br<strong>et</strong>agne de Lorientpour un DEUG d'anglais. La <strong>Marine</strong> nationalel'attire toujours <strong>et</strong> il décide de se rendreau BICM.A la fin du premier entr<strong>et</strong>ien,l'orienteur lui propose deux spécialités depersonnel navigant dans l'Aéronautiquenavale : soit électronicien (DARAE) ouencore électromécanicien (ELBOR) d'aéronautique,à condition de réussir les testsmédicaux qui se passent à Toulon. La troisièmepossibilité, électronicien d'armes(ELARM), l'attire beaucoup moins puisqu'ellecorrespond à une affectation àbord de bâtiments à la mer. Ce sera hélasl'échec au redoutable examen médical deToulon, un échec qui va obliger Vincent àTémoignageopter pour la spécialité de <strong>technicien</strong> avionique. Ce qui ne l'empêchepas de voler quand il fait partie de l'équipe technique quiaccompagne un appareil de la flottille loin de la base. En un an, il asuivi un Atlantique 2 en mission à Chypre, une autre fois à Dakar,puis en Martinique <strong>et</strong> plus récemment en Guyane où il accumule50 heures de vol en cinq jours. Après <strong>et</strong> avant chaque vol, c'estl'inspection de routine <strong>et</strong> la réparation des anomalies ou pannesnotées par l'équipage. Un seul principe est de rigueur: tout doitfonctionner parfaitement.Maistrancier, sa formation a duré treize mois dont trois passés àl'école de maistrance de Brest <strong>et</strong> dix à l'école de l'armée de l'Air àSaint-Agnant (Charente-Maritime). En octobre 2004, le second maîtreVincent Gademer arrive à Lann-Bihoué, affecté à la flottille 23 F,équipée d'Atlantique 2. Ce gros avion est bourré d'électronique aupoint que sa cabine principale ressemble au centre opérationsd'une frégate. Il faut y ajouter l'électronique dédiée à la navigationaérienne, aux radars de bord, aux radios <strong>et</strong> systèmes de communicationsinternes <strong>et</strong> aux commandes d’un armement sophistiqué.A 26 ans,Vincent mesure le chemin qu’il lui reste à parcourir pourdevenir expert dans une spécialité qui se doit de rester à la pointede technologies en permanente évolution.


L’école de Saint-AgnantDepuis plusieurs siècles,l'histoire de Rochefort estliée au développement dela <strong>Marine</strong>. L'arsenal futconstruit au XVII e siècle àl'initiative de Colbert <strong>et</strong> sacélèbre corderie fut activejusqu'en 1867. De prestigieuxbâtiments de guerreont été construits dans seschantiers, comme le croiseurde première classeJean-Bart, lancé en 1889.Plusieurs centres de formationde la <strong>Marine</strong> nationales'y sont succédé, au centre-ville ou au sud-ouest, sur la rivedroite de la Charente.Créée par décr<strong>et</strong> présidentiel le 12 mars 1912, l'Aviation maritimeavait établi sa première base à Fréjus alors que le terrain deRochefort formait déjà depuis deux ans les pilotes de ballons dereconnaissance. En 1923, son centre école d'aérostation maritimedevient le centre école d'aéronautique maritime, puis le centreécole de l'Aéronautique navale. Jusqu'à son transfert àLanvéoc-Poulmic en 1996, la base de Rochefort abritait l'écoled'initiation au pilotage. En 2001, l'école des fourriers a égalementquitté Rochefort pour s'installer à Querqueville, dans la Manche.En 2002, le centre école de l'Aéronautique navale traversait laCharente en direction de Royan pour intégrer l'école de formationdes sous-officiers de l'armée de l'Air (EFSOAA), installéedepuis 1978 sur la communede Saint-Agnant, enbordure de l'aéroport civilde Rochefort. Elégammentrépartis sur un terrain de230 hectares en forme deraqu<strong>et</strong>te de tennis, lesbâtiments administratifs,les locaux dédiés au logement<strong>et</strong> à la restauration,les hangars <strong>et</strong> les ateliersde travaux pratiques ontété construits sur desplans dressés par l’architecteDuf<strong>et</strong>el, qui a reçu legrand prix de Rome. L’ensemble est particulièrement agréable.Les activités de l'école n'entraînent aucun mouvement aérien. Leshurlements de réacteurs <strong>et</strong> autres sifflements de turbines correspondentà des essais de points fixes exécutés par les élèves.250 instructeurs, dont un tiers de la <strong>Marine</strong>, encadrent les diversesformations. Les promotions de la <strong>Marine</strong> ne sont composéesque de marins. Ils sont en général 16 à 18 élèves pour suivre laformation qui conduit au CAT <strong>et</strong> les quatre promotions annuellesdu brev<strong>et</strong> supérieur en rassemblent 24 par session.Les hangars de travaux pratiques, chauffés <strong>et</strong> d'une propr<strong>et</strong>é coutumièreà l'aéronautique, abritent 28 Mirage F1C, 6 Jaguar <strong>et</strong>3 Mirage III. Une trentaine de réacteurs <strong>et</strong> un banc d'essai deréacteur Larzac familiarisent les stagiaires aux interventions qu'ilsauront bientôt à effectuer dès leur affectation en unité.


Comment devenir <strong>technicien</strong> aéronautique ?Filière EILD (engagement initial de longue durée)De nationalité française, le candidat doit être âgé de 17 à 25 ans <strong>et</strong>avoir réussi les tests d'aptitude requis par le bureau d'information surles carrières de la <strong>Marine</strong> (BICM). Son niveau scolaire varie entreBEP, un Bac pro ou Bac + 2. Sélectionné pour la spécialité <strong>technicien</strong>porteur aéronautique, <strong>technicien</strong> avionique aéronautique ou <strong>technicien</strong>armement aéronautique (ARMAE), il est convoqué au centred'instruction naval (CIN) de Saint-Mandrier. Le troisième jour de sonincorporation, il signe un premier contrat de dix ans.Cinq semaines sont consacrées à sa formation militaire <strong>et</strong> marine debase <strong>et</strong> à l'enseignement des règles de sécurité. Une insuffisance auxtests physiques entraîne la résiliation du contrat. Dès son entrée dansla <strong>Marine</strong>, le candidat porte le chevron rouge de matelot brev<strong>et</strong>éd'équipage.Il passe ensuite à l'école de l'armée de l'Air à Saint-Agnant(Charente-Maritime) pour suivre les cours de sa spécialité. La spécialitéarmement requiert une formation de dix-neuf semaines, celle deporteur est de vingt-neuf semaines <strong>et</strong> celle d'avionique en demand<strong>et</strong>rente. Le certificat d'aptitude technique (CAT) est remis au termede c<strong>et</strong>te formation. Le classement dans la promotion est déterminantpour le choix de la première affectation.Le matelot brev<strong>et</strong>é sera promu quartier-maître de seconde classe àpartir du 8 e mois d'ancienn<strong>et</strong>é, toujours en fonction de son rang desortie, <strong>et</strong> quartier-maître de première classe à partir du 18 e mois. Lebrev<strong>et</strong> d'aptitude technique (BAT) est remis au terme de l'apprentissageen unité. Selon les notes accordées par ses supérieurs, le gradede second maître est obtenu après quatre ou cinq ans de service.Trois ans après le BAT, la sélection pour le brev<strong>et</strong> supérieur (BS) dela spécialité est fonction des notations. Les cours durent sept à huitmois à l'école de Saint-Agnant. Au bout de quatre à six ans d'emploicomme BS, le marin peut postuler au brev<strong>et</strong> de maîtrise de la spécialité(BM) en suivant un cours combiné à l'unité de valeur méthod<strong>et</strong>echnique de management (UVMTM), qui ouvre l'accès à despostes d'expert.Filière école de maistranceDeux recrutements ont lieu chaque année. De nationalité française,le candidat est âgé de 18 à 25 ans <strong>et</strong> a au moins suivi une classe d<strong>et</strong>erminale. Déclaré apte médicalement, il doit réussir les tests proposéspar le BICM. Une bonne aptitude physique est requise.Incorporé à Brest, le maistrancier signe son contrat d'engagementaprès trois jours. Pendant sa formation initiale militaire <strong>et</strong> marine dedix-huit semaines, il est coiffé d'une casqu<strong>et</strong>te <strong>et</strong> son uniforme portedeux chevrons jaunes coupés par deux bandes bleues bordées pardes liserés rouges.Il passe ensuite à l'école de l'armée de l'Air de Saint-Agnant pour suivreles cours de la spécialité choisie. Il suit la même la formation queles EILD à laquelle s'ajoutent cinq semaines supplémentaires consacréesà des travaux pratiques. Les liserés rouges de ses galons sontr<strong>et</strong>irés au départ de Brest.Le maistrancier reçoit alors son BAT <strong>et</strong> devient second maître un anaprès son incorporation. Le classement dans la promotion donne unepriorité dans le choix de son affectation en unité.Trois ans après son BAT <strong>et</strong> en fonction de ses qualités, le jeune officiermarinier peut être sélectionné pour se présenter au brev<strong>et</strong> supérieur(BS) <strong>et</strong>, comme pour la filière EILD, le cours de brev<strong>et</strong> de maîtrises'ouvre à lui. En parallèle, une préparation personnelle <strong>et</strong> desnotes excellentes perm<strong>et</strong>tent d’envisager une carrière d’officier parle biais de concours internes.1 2 3 4 5 6 7 8 9Les grades : matelot brev<strong>et</strong>é (1), quartier-maître de seconde classe (2),quartier-maître de première classe (3), maistrancier (4), second maître(5), maître (6), premier maître (7), maître principal (8) <strong>et</strong> major (9).Pour toute information complémentaire, adressez-vous à l’un des 35 BICM (bureau d'information sur les carrières de la <strong>Marine</strong>)répartis sur le territoire. N° Azur 0810 501 501. www.marinerecrute.gouv.fr© 2007 - C.comm - Tous droits réservés. Photos : <strong>Marine</strong> nationale / Claisse, Baud, Le Bail, Rathe, Planc, Sola, Lewinski - J. Legrand.

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