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regard des entreprises sur le réseau universitaire québécois

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TABLE DES MATIÈRESINTRODUCTION4 MOT DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTIONDE LA CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN5 MOT Du président de LÉGER marketing6 FAITS SAILLANTS8 CONTEXTE ET OBJECTIFS DU SONDAGEANALYSE DU SONDAGE1 0 COLLABORATION Des <strong>entreprises</strong> avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s1 3 La perception du réseau <strong>universitaire</strong> québécois1 6 La perception du réseau <strong>universitaire</strong> Montréalaispasser <strong>des</strong> chiffres à l’action :un rendez-vous pour développer <strong>des</strong> collaborations2 0 MOT DES PARTENAIRES DU RENDEZ-VOUS DU SAVOIR21 MOT DES PORTE-PAROLE DU RENDEZ-VOUS DU SAVOIRANNExe : RÉSULTATS DÉTAILLÉS DU SONDAGE2 4 RÉSULTATS DÉTAILLÉS37 PROFIL DES ENTREPRISES


MOT DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION DE LACHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAINLes universités, partenaires de notre prospérité> Michel LeblancMichel Leblanc[... ] notreprospéritéest tributaire<strong>des</strong> liens quipourront setisser entre <strong>le</strong>suniversités et<strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>.L’innovation et <strong>le</strong> savoir constitueront un <strong>des</strong> piliers majeurs dudynamisme et de la vitalité économique future du Québec.Dans un monde de plus en plus compétitif, <strong>le</strong>s sociétés – etplus particulièrement <strong>le</strong>urs métropo<strong>le</strong>s – sont engagéesdans une lutte féroce afin d’attirer à la fois ta<strong>le</strong>nts etinvestissements, en particulier dans <strong>des</strong> domaines de pointe.Pour tirer notre éping<strong>le</strong> du jeu et – encore mieux – pour nouspositionner comme chefs de fi<strong>le</strong> dans <strong>des</strong> secteurs spécialisés,nous devons mettre en place tous <strong>le</strong>s éléments essentiels ànotre succès.Cela passe nécessairement par un rehaussement de lacompétitivité de nos universités <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s scènes nationa<strong>le</strong> etinternationa<strong>le</strong> ainsi que par une amélioration de notre capacitéd’attirer et de retenir <strong>le</strong>s étudiants étrangers. Nous devonséga<strong>le</strong>ment trouver <strong>des</strong> moyens novateurs d’accroître aussibien la qualité que <strong>le</strong> nombre <strong>des</strong> collaborations entre <strong>le</strong>suniversités et <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises.C’est dans cet esprit que la Chambre de commerce duMontréal métropolitain tenait à s’impliquer activementdans l’organisation de la première édition du Rendez-vousdu Savoir.Cet événement se veut un moment privilégié pour resserrer<strong>le</strong>s liens entre <strong>le</strong> monde <strong>des</strong> affaires et <strong>le</strong> milieu <strong>universitaire</strong>.Montréal se classe au 5 e rang en Amérique du Nord pour cequi est de la concentration d’emplois en haute technologie.Ce fait démontre clairement à quel point notre prospérité esttributaire <strong>des</strong> liens qui pourront se tisser entre <strong>le</strong>s universitéset <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>. Ce sont tant <strong>le</strong>s chercheurs que <strong>le</strong>s gensd’affaires qui sortiront gagnants d’une amélioration et d’uneintensification de cette collaboration.Le Québec est dans une position enviab<strong>le</strong> en matièrede recherche scientifique. Cela dit, nous avons encoredu chemin à parcourir dans <strong>le</strong>s phases subséquentesde commercialisation et de mise en marché. Il nous fautabsolument améliorer ce maillon essentiel de la chaîne decréation de richesse.À la demande de la Chambre, Léger Marketing a conduitun sondage qui porte <strong>sur</strong> la perception <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> <strong>sur</strong>l’économie du savoir ainsi que <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s collaborations entre <strong>le</strong>milieu <strong>des</strong> affaires et <strong>le</strong>s universités. C’était une démarchepertinente avant d’amorcer notre réf<strong>le</strong>xion. En effet, il nousfallait d’abord dresser un portrait de la situation et prendre <strong>le</strong>pouls <strong>des</strong> entrepreneurs. La tab<strong>le</strong> est maintenant mise pourla discussion !P. 4


MOT DU PRÉSIDENT DE LÉGER MARKETINGSAVOIR, POUVOIR ET VOULOIR> Jean-Marc LégerJean-Marc LégerFavoriser laprospérité,c’est aussifaciliter larencontreentre ceuxqui savent,ceux quipeuvent etceux quiveu<strong>le</strong>nt.Les dirigeants <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> québécoises font face àde nombreux défis afin d’as<strong>sur</strong>er <strong>le</strong> développement et lapérennité de <strong>le</strong>ur entreprise. L’un <strong>des</strong> plus importants consisteà avoir accès à une main-d’œuvre qualifiée et adaptée auxbesoins de <strong>le</strong>ur entreprise.Le sondage réalisé par Léger Marketing auprès de 204dirigeants d’entreprise visait justement à évaluer <strong>le</strong>s relationsentre <strong>le</strong> monde <strong>des</strong> affaires et <strong>le</strong> milieu <strong>universitaire</strong> québécoiset à me<strong>sur</strong>er <strong>le</strong>s collaborations actuel<strong>le</strong>s et potentiel<strong>le</strong>s entreces deux groupes.Les constats sont clairs :1- Positifs : Les dirigeants perçoivent très positivement<strong>le</strong> réseau <strong>universitaire</strong> québécois. Ils sont d’ail<strong>le</strong>urs trèssatisfaits de la qualité de l’enseignement, de la qualité de larecherche et même de l’employabilité <strong>des</strong> finissants.2- Contributeurs : Ils estiment que <strong>le</strong> réseau <strong>universitaire</strong>favorise <strong>le</strong> développement économique de Montréal,contribue à l’image et au rayonnement de Montréal et est unatout précieux pour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> d’ici.3- Collaborateurs : Plus de la moitié <strong>des</strong> dirigeantscollaborent déjà avec <strong>le</strong> milieu <strong>universitaire</strong>, principa<strong>le</strong>mentpour avoir accès aux meil<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>nts et aux technologiesde pointe, favorisant ainsi la croissance de <strong>le</strong>ur entreprise.4- Potentialités : Plus de 80 % <strong>des</strong> dirigeants qui ontcollaboré avec <strong>le</strong>s universités souhaitent renouve<strong>le</strong>r<strong>le</strong>ur expérience, alors que seu<strong>le</strong>ment 8 % de ceux quine l’ont jamais fait prévoient s’y mettre au cours <strong>des</strong>prochaines années.5- Nouveaux défis : Ils estiment que <strong>le</strong> réseau <strong>universitaire</strong>a quatre grands défis devant lui : augmenter <strong>le</strong> taux dediplomation, favoriser une plus grande collaboration avec <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong>, investir davantage dans <strong>le</strong>s centres de rechercheet as<strong>sur</strong>er un meil<strong>le</strong>ur financement <strong>universitaire</strong>.Favoriser la prospérité, c’est aussi faciliter la rencontreentre ceux qui savent (<strong>le</strong>s universités), ceux qui peuvent (<strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong>) et ceux qui veu<strong>le</strong>nt (<strong>le</strong>s partenaires du Rendezvousdu Savoir).P. 5


FAITS SAILLANTSPlus de lamoitié ( 53 % )<strong>des</strong> <strong>entreprises</strong>interrogées ontcollaboré avec<strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>sau cours <strong>des</strong>trois dernièresannées.1- COLLABORATION DES ENTREPRISESAVEC DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES> Plus de la moitié (53 %) <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> interrogées ontcollaboré avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong>trois dernières années.– Les principaux types de collaboration effectués sontl’accueil de stagiaires (39 %), la recherche collaborative(9 %) et <strong>le</strong>s dons aux universités (9 %).> La grande majorité (83 %) <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> ayant collaboréavec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernièresannées a l’intention de poursuivre cette collaboration.> Les principaux incitatifs à cette collaboration sont :– l’accès à <strong>des</strong> ressources humaines qualifiées et auxmeil<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>nts (74 %);– la contribution au développement et à la croissance del’entreprise (52 %);– l’accès à une expertise de pointe (45 %).> L’intention de collaborer avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>sdans <strong>le</strong>s années à venir est toutefois assez faib<strong>le</strong> (8 %) chez<strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> n’ayant pas collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années.> La majorité <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> sondées (81 %) juge quela collaboration entre <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> et <strong>le</strong>s institutions<strong>universitaire</strong>s est pertinente pour <strong>le</strong> développement <strong>des</strong><strong>entreprises</strong> et <strong>le</strong>ur rayonnement.– Cette collaboration est jugée significativement pluspertinente chez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> ayant collaboré avec <strong>des</strong>institutions <strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années(93 % contre 68 % chez cel<strong>le</strong>s n’ayant pas collaboré).> Une meil<strong>le</strong>ure connaissance <strong>des</strong> possibilités de collaboration(36 %) est l’action la plus souhaitée par <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> pourfaciliter ou rendre plus efficace une éventuel<strong>le</strong> collaboration.P. 6


La majorité <strong>des</strong><strong>entreprises</strong> estd’avis que laprésence <strong>des</strong>universitésfavorise <strong>le</strong>développementéconomique.2- PERCEPTION DU NIVEAUUNIVERSITAIRE QUÉBÉCOIS> Le réseau est généra<strong>le</strong>ment perçu comme étant très ou assezbon, plus particulièrement pour ce qui est de la qualité <strong>des</strong>on enseignement (94 %), la qualité de la recherche (87 %) etl’employabilité <strong>des</strong> finissants (82 %)> Afin de favoriser la compétitivité du réseau, <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>sont <strong>sur</strong>tout d’avis qu’il faut agir <strong>sur</strong> la persévérance scolaireafin d’augmenter la proportion d’étudiants qui cheminentjusqu’à l’université (68 %), favoriser la collaboration entre<strong>le</strong>s universités et <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> (58 %) et augmenter <strong>le</strong>financement <strong>des</strong> universités (45 %).> Dans l’ensemb<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> semb<strong>le</strong>nt plutôtpréoccupées par la disponibilité de la main-d’œuvre deniveau <strong>universitaire</strong>, et ce, plus particulièrement pour <strong>le</strong>développement économique du Québec (70 %) que pour<strong>le</strong> développement de <strong>le</strong>ur entreprise (44 %) au cours <strong>des</strong>prochaines années.3- PERCEPTION DU NIVEAUUNIVERSITAIRE MONTRÉALAIS> Dans l’ensemb<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> sont <strong>sur</strong>tout d’avis (49 %)que la proportion de diplômés <strong>universitaire</strong>s à Montréa<strong>le</strong>st moins é<strong>le</strong>vée que cel<strong>le</strong> d’autres vil<strong>le</strong>s comparab<strong>le</strong>s enAmérique du Nord.> La vil<strong>le</strong> de Boston est considérée de façon majoritaire (74 %)comme étant la vil<strong>le</strong> nord-américaine <strong>universitaire</strong> parexcel<strong>le</strong>nce. La vil<strong>le</strong> de Montréal a été nommée par 1 % <strong>des</strong><strong>entreprises</strong> seu<strong>le</strong>ment.> Pour devenir une référence nord-américaine en ce qui atrait à son réseau, Montréal doit avoir plus de centres derecherche (73 %), plus de formations de qualité (51 %) et unmeil<strong>le</strong>ur financement (47 %) de ses universités.> La majorité <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> est d’avis que la présence deces universités favorise <strong>le</strong> développement économique deMontréal (95 %), est un atout pour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> (91 %) etcontribue à l’image et au rayonnement de Montréal <strong>sur</strong> <strong>le</strong>plan international (90 %).P. 7


CONTEXTE ET OBJECTIFS DU SONDAGELes <strong>entreprises</strong>ciblées avaient10 employéset plus et unchiffre d’affairesde 5 millionsou plus.Notes :Les chiffres présentés dans ce rapport étantarrondis, <strong>le</strong>s sommes dans <strong>le</strong>s graphiques ettab<strong>le</strong>aux (basées <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s chiffres réels avantarrondissement) peuvent ne pas correspondreà l’addition manuel<strong>le</strong> <strong>des</strong> nombres arrondis.Les résultats présentant <strong>des</strong> différencesstatistiquement significatives sont indiqués à lasuite de la présentation <strong>des</strong> résultats globaux.Dans ce rapport, <strong>le</strong>s nombres en caractèresrouges indiquent une différence significativestatistiquement inférieure par rapport aucomplément, alors que <strong>le</strong>s nombres encaractères verts indiquent une différencesignificative statistiquement supérieure parrapport au complément.COLLABORATION DES ENTREPRISESAVEC DES institutions UNIVERSITAIRESLéger Marketing a été mandatée par la Chambre de commercedu Montréal métropolitain pour réaliser un sondage auprèsde dirigeants d’entreprise afin d’évaluer <strong>le</strong>ur perception àl’égard du réseau <strong>universitaire</strong> québécois. Plus précisément, <strong>le</strong>sprincipaux objectifs de l’étude étaient de connaître :> <strong>le</strong> type de collaboration actuel ou prévu entre <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>et <strong>le</strong>s institutions <strong>universitaire</strong>s et la perception à l’égard decel<strong>le</strong>-ci, soit :– <strong>le</strong> type de collaboration existant actuel<strong>le</strong>ment entre <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> et <strong>le</strong>s institutions <strong>universitaire</strong>s;– <strong>le</strong> souhait de collaborer avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>sdans <strong>le</strong>s prochaines années et <strong>le</strong>s types de collaborationenvisagés;– la pertinence perçue de la collaboration avec <strong>le</strong>sinstitutions <strong>universitaire</strong>s;– <strong>le</strong>s principaux incitatifs à la collaboration avec <strong>le</strong>sinstitutions <strong>universitaire</strong>s.> la perception du réseau <strong>universitaire</strong> québécois, soit :– la connaissance du nombre de diplômés <strong>universitaire</strong>s auQuébec;– La perception quant à la qualité du réseau <strong>universitaire</strong>québécois;– l’opinion à l’égard de divers enjeux ayant trait au réseau<strong>universitaire</strong> québécois;– <strong>le</strong>s préoccupations à l’égard de la disponibilité de la maind’œuvrede niveau <strong>universitaire</strong>.> la perception du réseau <strong>universitaire</strong> montréalais, soit :– la connaissance du nombre de diplômés <strong>universitaire</strong>sdans la région de Montréal et <strong>le</strong> comparatif avec d’autresvil<strong>le</strong>s comparab<strong>le</strong>s en Amérique du Nord;– la perception quant à la vil<strong>le</strong> <strong>universitaire</strong> par excel<strong>le</strong>nceen Amérique du Nord;– <strong>le</strong>s améliorations à apporter au réseau <strong>universitaire</strong>montréalais;– <strong>le</strong>s avantages perçus du réseau <strong>universitaire</strong> montréalais.MéthodologieUn sondage Web a été réalisé du 16 au 24 août 2010 auprèsd’un échantillon représentatif de 204 dirigeant(e)s de PMEquébécoises. Les <strong>entreprises</strong> ciblées avaient 10 employés etplus et un chiffre d’affaires de 5 millions ou plus. À l’aide <strong>des</strong>données de Statistique Canada, <strong>le</strong>s résultats ont été pondérésselon la région et <strong>le</strong> nombre d’employés <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong>, etce, afin de rendre l’échantillon représentatif de l’ensemb<strong>le</strong> <strong>des</strong><strong>entreprises</strong> à l’étude.P. 8


02ANALYSE DU SONDAGEP. 9


COLLABORATIONDes <strong>entreprises</strong> avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>sLacollaborationest plusfréquentedans <strong>le</strong>sgran<strong>des</strong><strong>entreprises</strong>.Les <strong>entreprises</strong> québécoises sont nombreuses à collaboreravec <strong>le</strong>s institutions <strong>universitaire</strong>s. En effet, plus de la moitié(53 %) <strong>des</strong> répondants affirment avoir collaboré avec uneuniversité au cours <strong>des</strong> trois dernières années. Le type decollaboration <strong>le</strong> plus répandu est de loin l’accueil de stagiaires(39 %), suivi de dons aux universités (9 %).La collaboration de nature plus « scientifique » est toutefoismoins répandue : la recherche collaborative (9 %), la recherchecontractuel<strong>le</strong> (6 %), l’association à une chaire de recherche(3 %) et <strong>le</strong>s projets incubateurs (3 %) ne sont menés que parune minorité d’<strong>entreprises</strong>.La collaboration avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s est plusfréquente dans <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> dont <strong>le</strong>s moyens financiers sontimportants et qui comptent un plus grand nombre d’employés.En effet, el<strong>le</strong> est significativement plus é<strong>le</strong>vée chez cel<strong>le</strong>s quicomptent 250 employés ou plus (70 %) et cel<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong> chiffred’affaires est de 50 millions de dollars ou plus (81 %). Notonséga<strong>le</strong>ment qu’il y a un plus grand nombre de collaborationsdans <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> de la grande région de Québec (69 %), etaussi dans cel<strong>le</strong>s qui ont <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (71 %).Entreprises ayant collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s autrement que par l’embauche d’étudiantsou de diplômés, au cours <strong>des</strong> trois dernières années.Plusieurs mentions possib<strong>le</strong>sTOTAL (n=204)Entreprises ayant collaboré 53 %Accueil de stagiaires 39 %Recherche collaborative(par la participation à un partenariat de recherche 9 %ou un programme de recherche)Dons aux universités 9 %Mentorat 6 %Recherche contractuel<strong>le</strong> 6 %Association à une chaire de recherche 3 %Projets incubateurs de démarrages d’<strong>entreprises</strong> 3 %Essais cliniques 1 %Entente de licence 1 %Investissements 1 %Autre(s) type(s) de collaboration 3 %Non, n’a pas collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années42 %Ne sait pas / Refus 6 %P. 10


Les <strong>entreprises</strong>jugent que lacollaborationest pertinentepour <strong>le</strong>urdéveloppementet <strong>le</strong>urrayonnement.Une collaboration souvent récurrenteLa majorité <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> qui collaborent affiche <strong>le</strong> désirde <strong>le</strong> faire de façon récurrente. En effet, parmi <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>qui ont collaboré avec une institution <strong>universitaire</strong> au cours<strong>des</strong> trois dernières années, la grande majorité (83 %) a l’intentionde poursuivre cette collaboration dans <strong>le</strong>s années à venir. Il est ànoter que 14 % <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> ne <strong>le</strong> savent pas encore ou sontincertaines, alors que seu<strong>le</strong>ment 3 % affirment ne pas souhaiterpoursuivre <strong>le</strong>ur collaboration avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s.À l’inverse, parmi <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> n’ayant pas collaboré avec<strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernièresannées, <strong>le</strong>s deux tiers (67 %) ne prévoient aucune collaborationdans <strong>le</strong>s années à venir. Une proportion non négligeab<strong>le</strong> (25 %)d’<strong>entreprises</strong> ne <strong>le</strong> savent pas encore ou sont incertaines,alors que 8 % indiquent <strong>le</strong>ur intention de collaborer au cours<strong>des</strong> prochaines années. Cel<strong>le</strong>s qui prévoient collaborer avec<strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s planifient <strong>sur</strong>tout <strong>le</strong> faire par <strong>des</strong>deman<strong>des</strong> de stagiaires (6 mentions) et <strong>des</strong> offres d’emplois(4 mentions).Une action uti<strong>le</strong> aux <strong>entreprises</strong>La majorité (81 %) <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> interrogées juge que lacollaboration entre <strong>le</strong> milieu <strong>des</strong> affaires et <strong>le</strong>s institutions<strong>universitaire</strong>s est pertinente pour <strong>le</strong> développement <strong>des</strong><strong>entreprises</strong> et <strong>le</strong>ur rayonnement, soit 31 % qui la jugenttrès pertinente et 50 %, assez pertinente. Il est à noterque la collaboration entre <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> et <strong>le</strong>s institutions<strong>universitaire</strong>s est jugée significativement plus pertinentepar <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui exercent <strong>le</strong>urs activités depuis pluslongtemps (50 ans ou plus : 91 %). Il est possib<strong>le</strong> d’en conclureque la collaboration <strong>universitaire</strong> s’enc<strong>le</strong>nche plus tard dans <strong>le</strong>cyc<strong>le</strong> de croissance d’une entreprise.La collaboration est aussi beaucoup plus répandue dans<strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui, justement, ont déjà collaboré avec<strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernièresannées (93 %).P. 11


Des incitatifs à créerPour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui ont collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s, <strong>le</strong> principal incitatif à cette collaboration est deloin l’accès à <strong>des</strong> ressources humaines qualifiées et l’accès auxmeil<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>nts (74 %). La contribution au développement età la croissance de l’entreprise (52 %) et l’accès à une expertisede pointe (45 %) sont <strong>le</strong>s autres principaux incitatifs. L’accèsà <strong>des</strong> ressources humaines qualifiées et aux meil<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>ntsest un incitatif important de façon plus significative chez<strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui ont <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (79 %).Les incitatifs qui facilitent la collaborationUne seu<strong>le</strong> réponse possib<strong>le</strong>40 %36%35 %30 %25 %Des collaborations àdévelopperLes <strong>entreprises</strong> qui ont uneopinion plus positive de lacollaboration sont cel<strong>le</strong>squi, d’une part, collaborentdéjà et qui, d’autre part,font <strong>des</strong> affaires depuis pluslongtemps. Cela témoigne àla fois de la nécessité et de lapertinence de faire <strong>des</strong> effortspour favoriser de premièresexpériences de collaboration,particulièrement pour <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> plus petites et decréation plus récente.Pour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> n’ayant pas collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années, <strong>le</strong>séléments qui <strong>le</strong>s inciteraient <strong>le</strong> plus à <strong>le</strong> faire sont l’accès à<strong>des</strong> ressources humaines qualifiées et aux meil<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>nts(47 %), la contribution au développement et à la croissance del’entreprise (38 %) ainsi que l’accès au crédit d’impôt offert par<strong>le</strong> Québec et <strong>le</strong> Canada (37 %).Globa<strong>le</strong>ment, une meil<strong>le</strong>ure connaissance <strong>des</strong> possibilités decollaboration (36 %) serait donc l’aspect qui pourrait <strong>le</strong> plusfaciliter ou rendre plus efficace une éventuel<strong>le</strong> collaborationentre une entreprise et <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s.L’arrimage <strong>des</strong> activités <strong>des</strong> universités aux objectifs del’entreprise (17 %), l’offre d’incitatifs fiscaux plus généreux(16 %) et la diminution <strong>des</strong> obstac<strong>le</strong>s administratifs (15 %)sont éga<strong>le</strong>ment <strong>des</strong> éléments qui facilitent la collaboration,mais dans une plus faib<strong>le</strong> me<strong>sur</strong>e. L’arrimage <strong>des</strong> activités<strong>des</strong> universités aux objectifs de l’entreprise est un élémentplus souvent mentionné et de façon significative pour <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> ayant collaboré avec une institution <strong>universitaire</strong>au cours <strong>des</strong> trois dernières années (24 %).20 %15 %10 %5 %0 %Meil<strong>le</strong>ureconnaissance <strong>des</strong>possibilités decollaboration17%L’arrimage <strong>des</strong>activités <strong>des</strong>universités auxobjectifs del’entreprise16%L’offre d’incitatifsfiscaux plusgénéreux15%La diminution <strong>des</strong>obstac<strong>le</strong>sadministratifsP. 12


La perception du réseau <strong>universitaire</strong> québécoisLa majorité<strong>des</strong> <strong>entreprises</strong>est d’avisque <strong>le</strong> réseau<strong>universitaire</strong>québécois estde qualité.Une perception de la qualitéLa grande majorité (94 %) <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> sondées est d’avisque <strong>le</strong> réseau <strong>universitaire</strong> québécois est bon pour ce qui estde la qualité de l’enseignement; de la qualité de la recherche(87 %); et de l’employabilité de ses finissants (82 %).Appréciation du réseau <strong>universitaire</strong> québécoisTotalTrès /PlutôtbonTrès bonPlutôtbonTotalPlutôt /TrèsmauvaisPlutôtmauvaisTrèsmauvaisNesait pas /RefusLa qualité de son enseignement 94 % 22 % 72 % 4 % 3 % 0 % 3 %La qualité de la recherche 87 % 20 % 66 % 9 % 8 % 0 % 5 %L’employabilité de ses finissants 82 % 18 % 64 % 14 % 14 % 0 % 4 %Quelques différences significatives émergent de cettequestion. D’abord, <strong>le</strong> nombre d’<strong>entreprises</strong> qui sont d’avis que<strong>le</strong> réseau <strong>universitaire</strong> québécois est bon quant à la qualitéde son enseignement (94 %) est significativement plus é<strong>le</strong>vé,en proportion, chez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui exercent <strong>le</strong>urs activitésdepuis 50 ans ou plus (100 %) et chez cel<strong>le</strong>s qui ont <strong>des</strong>employés membres d’un ordre professionnel (97 %).Ensuite, <strong>le</strong> nombre d’<strong>entreprises</strong> qui sont d’avis que <strong>le</strong> réseau<strong>universitaire</strong> québécois est bon quand il s’agit de l’employabilitéde ses finissants (82 %) est plus é<strong>le</strong>vé, en proportion, chez <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> de la région métropolitaine de Montréal (88 %)et chez cel<strong>le</strong>s qui ont <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (89 %).P. 13


Favoriser lacollaborationest un enjeujugé plusimportant par<strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>qui <strong>le</strong> font déjà.Les enjeux du réseau <strong>universitaire</strong>Selon <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> sondées, <strong>le</strong> fait d’agir <strong>sur</strong> la persévérancescolaire pour augmenter la proportion d’étudiants quicheminent jusqu’à l’université (68 %) semb<strong>le</strong> être l’enjeu <strong>le</strong>plus important pour favoriser <strong>le</strong> développement économiquedu Québec et sa compétitivité à l’échel<strong>le</strong> nord-américaineet internationa<strong>le</strong>. Ensuite, <strong>le</strong> fait de favoriser la collaborationentre <strong>le</strong>s universités et <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> (58 %) et l’augmentationdu financement <strong>des</strong> universités (45 %) sont éga<strong>le</strong>ment <strong>des</strong>enjeux jugés importants par une proportion non négligeab<strong>le</strong>de répondants.Favoriser la collaboration entre <strong>le</strong>s universités et <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>(58 %) est un enjeu jugé plus important, en proportion, par<strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> sondées qui exercent <strong>le</strong>urs activités depuismoins longtemps (10 à 19 ans : 69 %) et par cel<strong>le</strong>s qui ontcollaboré avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> troisdernières années (65 %). L’augmentation du financement <strong>des</strong>universités (45 %) est un enjeu jugé légèrement plus important,en proportion, chez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> de la grande région deMontréal (54 %).Enjeux <strong>le</strong>s plus importants relatifs à la formation <strong>universitaire</strong>pour favoriser <strong>le</strong> développement économique du QuébecL’addition manuel<strong>le</strong> <strong>des</strong> pourcentages associés à chacune <strong>des</strong> mentions n’équivaut pasnécessairement au total <strong>des</strong> mentions puisque <strong>le</strong> pourcentage total <strong>des</strong> mentions est présenté<strong>sur</strong> la base tota<strong>le</strong> (voir la question 15A-B en annexe).80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %68 %25 %43 %58 %25 %33 %45 %27 %19 %15 %13 %0 %Agir <strong>sur</strong> la Favoriser lapersévérance collaboration entrescolaire afin <strong>le</strong>s universités etd’augmenter la <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>proportiond’étudiants quicheminent jusqu’àl’universitéAugmenter <strong>le</strong>financement <strong>des</strong>universités3 %Favoriser larétention <strong>des</strong>étudiantsétrangers1 re mention2 e mentionP. 14


Des préoccupations à l’égard de la disponibilitéde la main-d’œuvreDe façon généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> sont nettement pluspréoccupées par la disponibilité de la main-d’œuvre de niveau<strong>universitaire</strong> pour <strong>le</strong> développement économique du Québec(70 %) que par <strong>le</strong> développement de <strong>le</strong>ur propre entreprise(44 %), au cours <strong>des</strong> prochaines années.« À quel point êtes-vous préoccupé(e) par la disponibilité de lamain-d’œuvre de niveau <strong>universitaire</strong> pour <strong>le</strong> développementde votre entreprise au cours <strong>des</strong> prochaines années ? »Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)« À quel point êtes-vous préoccupé(e) par la disponibilité de lamain-d’œuvre de niveau <strong>universitaire</strong> pour <strong>le</strong> développementéconomique du Québec au cours <strong>des</strong> prochaines années ? »Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)53 %35%42%Un réseau québécois fort quifait face à d’importants défisLa majorité <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong>sondées est d’avis que notreréseau <strong>universitaire</strong> estd’une grande qualité. Celadit, el<strong>le</strong>s sont éga<strong>le</strong>mentpréoccupées par <strong>le</strong>s différentsenjeux auxquels notre réseaufait face, à commencer parl’importance d’agir <strong>sur</strong> lapersévérance scolaire, enamont, afin d’augmenter<strong>le</strong> nombre de diplômés<strong>universitaire</strong>s, en aval.9%Trèspréoccupé(e)Assezpréoccupé(e)Peupréoccupé(e)La préoccupation à l’égard de la disponibilité de la maind’œuvrede niveau <strong>universitaire</strong> pour <strong>le</strong> développementde <strong>le</strong>ur entreprise (44 %) est significativement plus é<strong>le</strong>vée,en proportion, chez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui offrent <strong>des</strong> servicesprofessionnels (60 %), qui comptent 250 employés ou plus(64 %), dont <strong>le</strong> chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions dedollars (62 %), qui comptent <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (60 %) et qui ont collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années (60 %).12%Pas du toutpréoccupé(e)17 %Trèspréoccupé(e)Assezpréoccupé(e)Quant à la préoccupation <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> à l’égard de ladisponibilité de la main-d’œuvre de niveau <strong>universitaire</strong> pour<strong>le</strong> développement du Québec (70 %), el<strong>le</strong> est significativementplus é<strong>le</strong>vée, en proportion, chez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui comptent250 employés ou plus (85 %), qui sont de la grande régionde Québec (87 %) et qui ont collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années (78 %).24 %Peupréoccupé(e)4 %Pas du toutpréoccupé(e)P. 15


La perception du réseau <strong>universitaire</strong> MontréalaisBoston estlargementconsidéréecomme la vil<strong>le</strong><strong>universitaire</strong>par excel<strong>le</strong>nceComparaison avec d’autres vil<strong>le</strong>s comparab<strong>le</strong>sen Amérique du NordLa moitié (49 %) <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> interrogées sont d’avis, et àraison, que la proportion de diplômés <strong>universitaire</strong>s à Montréa<strong>le</strong>st moins é<strong>le</strong>vée que dans d’autres vil<strong>le</strong>s comparab<strong>le</strong>s enAmérique du Nord. Une proportion non négligeab<strong>le</strong> (37 %)d’<strong>entreprises</strong> croit toutefois qu’el<strong>le</strong> est éga<strong>le</strong> à d’autres vil<strong>le</strong>scomparab<strong>le</strong>s <strong>sur</strong> <strong>le</strong> même territoire. Seu<strong>le</strong>ment 9 % <strong>des</strong>répondants sont d’avis que cette proportion est plus é<strong>le</strong>vée.Perception quant à la vil<strong>le</strong> <strong>universitaire</strong> parexcel<strong>le</strong>nce en Amérique du NordParmi <strong>le</strong>s métropo<strong>le</strong>s nord-américaines proposées auxrépondants, Boston (74 %) est de loin considérée comme lavil<strong>le</strong> <strong>universitaire</strong> par excel<strong>le</strong>nce. Quoique plus margina<strong>le</strong>ment,New York (4 %), Montréal (1 %), Houston (1 %) et Los Ange<strong>le</strong>s(1 %) sont éga<strong>le</strong>ment retenues par <strong>le</strong>s répondants.Améliorations à apporter au réseauLes <strong>entreprises</strong> sont d’avis qu’il devrait y avoir plus de centresde recherche (73 %), plus de formations de qualité (51 %)et plus de financement (47 %) à Montréal pour que la vil<strong>le</strong>devienne la référence nord-américaine pour ce qui est de sonréseau <strong>universitaire</strong>. De plus, <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> qui ont collaboréavec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernièresannées sont significativement plus nombreuses, en proportion,à affirmer qu’il devrait y avoir plus de centres de recherche àMontréal (81 %).Améliorations nécessaires à Montréal dans <strong>le</strong>réseau <strong>universitaire</strong>L’addition manuel<strong>le</strong> <strong>des</strong> pourcentages associés à chacune <strong>des</strong> mentions n’équivaut pasnécessairement au total <strong>des</strong> mentions puisque <strong>le</strong> pourcentage total <strong>des</strong> mentions est présenté<strong>sur</strong> la base tota<strong>le</strong> (voir la question 13A-C en annexe).90 %80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %0 %73 %15 %29 %33 %Plus de centres de recherche1 re mention2 e mention3 e mention51 %19 %19 %17 %Plus de formations de qualité47 %13 %17 %21 %Plus de financement34 %18 %13 %6 %Plus de formations diversifiées25 %15 %7 %5 %Plus de professeurs19 %12 %7 %3 %Plus de diplômés9 %5 %3 %Plus d’universités1 %4 %3 %Autres1 %1 %P. 16


La présence<strong>des</strong> universitésest considéréecomme unavantagemajeur pourMontréal et sonrayonnementPerception <strong>des</strong> avantages du réseau<strong>universitaire</strong> montréalaisLe fait que la vil<strong>le</strong> de Montréal compte quatre universités ettrois gran<strong>des</strong> éco<strong>le</strong>s, autour <strong>des</strong>quel<strong>le</strong>s gravitent de nombreuxcentres de recherche, semb<strong>le</strong> être un avantage pour la grandemajorité <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> sondées. En effet, 95 % sont d’accordpour dire que la présence de ces universités favorise <strong>le</strong>développement économique de Montréal; 91 %, pour dire quec’est un atout pour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>, alors que 90 % affirmentque cela contribue à l’image et au rayonnement de Montréal<strong>sur</strong> <strong>le</strong> plan international.Le pourcentage d’<strong>entreprises</strong> qui sont d’accord pour direque la présence <strong>des</strong> universités à Montréal favorise <strong>le</strong>développement économique de la métropo<strong>le</strong> (95 %) est plusé<strong>le</strong>vé, en proportion, dans <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> dont <strong>le</strong>s employéssont membres d’un ordre professionnel et dans cel<strong>le</strong>s qui ontcollaboré avec une institution <strong>universitaire</strong> au cours <strong>des</strong> troisdernières années (98 %). De plus, la proportion d’<strong>entreprises</strong>qui sont d’accord pour dire que la présence <strong>des</strong> universités àMontréal est un atout pour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> (91 %) est plus é<strong>le</strong>véechez cel<strong>le</strong>s qui ont collaboré avec une institution <strong>universitaire</strong>au cours <strong>des</strong> trois dernières années (97 %).Une vil<strong>le</strong> de savoir, mais dont tout <strong>le</strong> potentieln’est pas encore exploitéMontréal a encore du chemin à parcourir avant d’êtreperçue parmi <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s <strong>universitaire</strong>s par excel<strong>le</strong>nce <strong>sur</strong><strong>le</strong> continent. À ce chapitre, sans grande <strong>sur</strong>prise, Bostondemeure la référence. Les pistes d’amélioration <strong>le</strong>s pluspopulaires identifiées par <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> québécoises sontl’accroissement du nombre de centres de recherche, lahausse <strong>des</strong> formations de qualité ainsi que l’augmentationdu financement <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s.P. 17


03PASSER DES CHIFFRES À L’ACTION :UN RENDEZ-VOUS POUR DÉVELOPPERDES COLLABORATIONSP. 19


MOTS DES PORTE-PAROLE DU RENDEZ-VOUS DU SAVOIRPhoto : Marie-Claude HamelMonique F. LerouxDr Pavel Hamet> MONIQUE F. LEROUXC’est avec un immense plaisir que j’ai accepté de m’associer àce premier grand Rendez-vous du Savoir, en prolongement àl’appui du Mouvement <strong>des</strong> caisses Desjardins dans <strong>le</strong> domainede l’éducation, qui a totalisé plus de 10 millions de dollars en2009. Desjardins s’engage notamment auprès <strong>des</strong> gran<strong>des</strong>universités du Québec en soutenant l’activité de plusieurschaires et centres d’étu<strong>des</strong>.Une étude publiée par <strong>le</strong> Mouvement Desjardins en 2008démontre que <strong>le</strong>s enjeux du marché du travail liés à ladiminution du bassin de main-d’œuvre nécessitent l’améliorationde la productivité pour maintenir notre niveau de vie, nos acquissociaux et notre richesse col<strong>le</strong>ctive. Or, <strong>le</strong>s universités jouent unrô<strong>le</strong> essentiel dans l’augmentation de la productivité.Plus que jamais, l’éducation doit être au coeur de nosgran<strong>des</strong> priorités puisqu’el<strong>le</strong> représente l’une <strong>des</strong> clés denotre avenir col<strong>le</strong>ctif. C’est dans cette optique que Desjardinsentend participer à l’effort col<strong>le</strong>ctif et à la vaste réf<strong>le</strong>xion quereprésente <strong>le</strong> Rendez-vous du Savoir.Madame Monique F. LerouxPrésidente et chef de la directionMouvement <strong>des</strong> caisses Desjardins> DR PAVEL HAMETJe suis venu au Québec à la fin <strong>des</strong> années 60 pour poursuivremes étu<strong>des</strong> doctora<strong>le</strong>s. Montréal offrait alors un avenir brillantavec toute l’activité que j’ai pu y constater : la construction dumétro, la Place <strong>des</strong> Arts, Expo 67 ainsi que <strong>le</strong>s fondations del’Institut de recherches cliniques de Montréal. L’effervescencede cette vil<strong>le</strong> que j’ai adoptée ne m’a jamais déçu, et je suisfier d’avoir contribué à sa réputation dans <strong>le</strong> domaine médical,notamment avec <strong>le</strong> Centre de recherche du Centre hospitalierde l’Université de Montréal (CHUM).Au fil <strong>des</strong> ans, mes propres travaux et mon implication dansl’évolution de la recherche médica<strong>le</strong> m’ont constammentamené à faire l’arrimage entre <strong>le</strong> milieu scientifique, <strong>le</strong> monde<strong>des</strong> affaires et la sphère institutionnel<strong>le</strong>. Arrimage essentielpour une société qui veut demeurer créative, compétitive et enconstante évolution.Le Rendez-vous du Savoir représente une extraordinaire vitrinepour la promotion de la recherche. C’est un bel exemp<strong>le</strong>de collaboration entre différents milieux ainsi qu’un lienintéressant entre <strong>le</strong>s milieux <strong>universitaire</strong> et scientifique, <strong>le</strong>monde <strong>des</strong> affaires et <strong>le</strong> grand public.Dr Pavel Hamet, O.Q., M.D., Ph.D.Professeur titulaire, faculté de médecine,Université de Montréal,et titulaire de la Chaire de recherche du Canadaen génomique prédictiveP. 21


04ANNEXE :Résultats détaillés DU SONDAGEP. 23


RÉSULTATS DÉTAILLÉSQ1* Puisque <strong>le</strong>s répondants avaient la possibilitéde donner plusieurs réponses, <strong>le</strong> total <strong>des</strong>mentions peut être supérieur à 100 %.Au cours <strong>des</strong> trois dernières années, votreentreprise a-t-el<strong>le</strong> collaboré, autrement que parl’embauche d’étudiants ou de diplômés, avec <strong>des</strong>institutions <strong>universitaire</strong>s? Si oui, pour quel(s)type(s) de collaboration était-ce?Plusieurs mentions possib<strong>le</strong>s *†Quelques différences significativesLa collaboration avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s (53 %)est significativement plus é<strong>le</strong>vée en proportion chez <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> suivantes :> Cel<strong>le</strong>s comptant 250 employés ou plus (70 %);> Cel<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong> chiffre d’affaires est de 50 millions de dollarsou plus (81 %);> Cel<strong>le</strong>s de la grande région de Québec (69 %);> Cel<strong>le</strong>s comportant <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (71 %).Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)TOTAL(n=204)TOTAL OUI 53 % †Accueil de stagiaires 39 %Recherche collaborative(par la participation à un partenariat de recherche 9 %ou un programme de recherche)Dons aux universités 9 %Mentorat 6 %Recherche contractuel<strong>le</strong> 6 %Association à une chaire de recherche 3 %Projets incubateurs de démarrages d’<strong>entreprises</strong> 3 %Essais cliniques 1 %Entente de licence 1 %Investissements 1 %Autre(s) type(s) de collaboration 3 %Non, n’a pas collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années42 %Ne sait pas / Refus 6 %Q2Avez-vous l’intention de poursuivre votreCOLLABORATION avec <strong>des</strong> institutionsUNIversitaires au cours <strong>des</strong> prochaines années?Base : Entreprises ayant collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années (n=104)P. 24


Q3Prévoyez-vous COLLABORER avec <strong>des</strong>institutions UNIversitaires au cours <strong>des</strong>prochaines années?Base : Entreprises n’ayant pas collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années (n=90)Q4* Puisque <strong>le</strong>s répondants avaient la possibilitéde donner plusieurs réponses, <strong>le</strong> total <strong>des</strong>mentions peut être supérieur au nombre derépondants.** Étant donné <strong>le</strong> faib<strong>le</strong> nombre de répondants(n


Q5Croyez-vous que la collaboration entre <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> et <strong>le</strong>s institutions <strong>universitaire</strong>sest très pertinente, assez pertinente, peupertinente ou pas du tout pertinente pour<strong>le</strong> développement <strong>des</strong> <strong>entreprises</strong> et <strong>le</strong>urrayonnement ?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)TOTAL : Très + Assez pertinente81% 93% 68% 63%TOTAL : Peu + Pas du tout pertinente15% 7% 23% 24%48 %50 %45 %56 % 55 %31 %12 %8 %13 %7 %24 %19 %2 % 0 %4 %5 %0 % 0 %9 %14 %Très pertinenteAssez pertinente Peu pertinente Pas du tout pertinente Ne sait pas / Refus* Étant donné <strong>le</strong> faib<strong>le</strong> nombre de répondants(n


Q6A-CQu’est-ce qui vous incite ou vous inciterait<strong>le</strong> plus à collaborer avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s?Base : Entreprises ayant collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années (n=104)Qu’est-ce qui vous incite ou vous inciterait<strong>le</strong> plus à collaborer avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s?Base : Entreprises n’ayant pas collaboré avec <strong>des</strong> institutions<strong>universitaire</strong>s au cours <strong>des</strong> trois dernières années (n=90)* La colonne Total comporte <strong>le</strong> premier, <strong>le</strong>deuxième et <strong>le</strong> troisième incitatif. Le totalvertical est donc supérieur à 100 %.L’accès à <strong>des</strong> ressourceshumaines qualifiées / auxmeil<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>ntsLa contribution audéveloppement et à lacroissance de l’entrepriseL’accès à une expertise depointeL’accès au crédit d’impôtoffert par <strong>le</strong> Québec et<strong>le</strong> Canada / <strong>le</strong>s incitatifsfiscauxLe rayonnement del’entrepriseL’accès à unenvironnement derecherche stimulantL’accès à <strong>des</strong> équipementsde pointeTotal *(n=104)1 remention(n=104)2 emention(n=96)3 emention(n=90)74 % 48 % 15 % 13 %52 % 17 % 19 % 20 %45 % 16 % 15 % 17 %36 % 8 % 20 % 11 %30 % 2 % 12 % 18 %19 % 1 % 10 % 10 %8 % 0 % 3 % 6 %Autres 3 % 2 % 0 % 1 %Aucun autre élément 0 % 0 % 2 % 2 %Ne sait pas / Incertain 5 % 5 % 3 % 3 %Refus 1 % 1 % 0 % 0 %L’accès à <strong>des</strong> ressourceshumaines qualifiées / auxmeil<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>ntsLa contribution audéveloppement et à lacroissance de l’entrepriseL’accès à une expertise depointeL’accès au crédit d’impôtoffert par <strong>le</strong> Québec et<strong>le</strong> Canada / <strong>le</strong>s incitatifsfiscauxLe rayonnement del’entrepriseL’accès à unenvironnement derecherche stimulantL’accès à <strong>des</strong> équipementsde pointeTotal *(n=90)1 remention(n=90)2 emention(n=62)3 emention(n=52)47 % 17 % 26 % 22 %38 % 14 % 19 % 18 %37 % 19 % 20 % 8 %23 % 8 % 7 % 16 %11 % 2 % 3 % 12 %10 % 4 % 4 % 6 %4 % 1 % 2 % 4 %Autres 4 % 3 % 2 % 0 %Aucun autre élément 0 % 0 % 12 % 13 %Ne sait pas / Incertain 27 % 27 % 5 % 2 %Refus 4 % 4 % 0 % 0 %P. 27


Q7* Étant donné <strong>le</strong> faib<strong>le</strong> nombre de répondants(n


Q9Selon vous, quel<strong>le</strong> proportion de la populationde la grande région de Montréal détient undiplôme d’étu<strong>des</strong> <strong>universitaire</strong>s?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)23%30%22%12%9%2% 3%Moins de 10 % 10 % à 20 % 21 % à 30 % 31 % à 40 % 41 % à 50 % 51 % à 60 % Ne sait pas / RefusQ10Selon vous, la proportion de diplômésUNIversitaireS à Montréal est-el<strong>le</strong> plus é<strong>le</strong>vée,éga<strong>le</strong> ou moins é<strong>le</strong>vée que cel<strong>le</strong> d’autres vil<strong>le</strong>scomparab<strong>le</strong>s en Amérique du Nord (tel<strong>le</strong>squ’Atlanta, Boston, Chicago, Miami, New York,Toronto, Vancouver, etc.)?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)49%37%9%5%Plus é<strong>le</strong>vée àMontréalÉga<strong>le</strong>Moins é<strong>le</strong>vée àMontréalNe sait pas / RefusP. 29


Q11A-CLa prochaine question porte <strong>sur</strong> <strong>le</strong> réseauUNIversitaire québécois. Selon vous, <strong>le</strong> réseauUNIversitaire québécois est-il très bon, plutôtbon, plutôt mauvais ou très mauvais en ce quia trait aux énoncés suivants :Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)TotalTrès /PlutôtbonTrès bonPlutôtbonTotalPlutôt /TrèsmauvaisPlutôtmauvaisTrèsmauvaisNesait pas /RefusLa qualité de son enseignement 94 % 22 % 72 % 4 % 3 % 0 % 3 %La qualité de la recherche 87 % 20 % 66 % 9 % 8 % 0 % 5 %L’employabilité de ses finissants 82 % 18 % 64 % 14 % 14 % 0 % 4 %Quelques différences significativesLe pourcentage d’<strong>entreprises</strong> d’avis que <strong>le</strong> réseau <strong>universitaire</strong>québécois est bon en ce qui a trait à la qualité de sonenseignement (94 %) est significativement plus é<strong>le</strong>vé enproportion chez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> suivantes :> Cel<strong>le</strong>s qui exercent <strong>le</strong>urs activités depuis plus longtemps(50 ans ou plus : 100 %);> Cel<strong>le</strong>s comportant <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (97 %).Le pourcentage d’<strong>entreprises</strong> d’avis que <strong>le</strong> réseau <strong>universitaire</strong>québécois est bon en ce qui a trait à l’employabilité de sesfinissants (82 %) est significativement plus é<strong>le</strong>vé en proportionchez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> suivantes :> Cel<strong>le</strong>s de la grande région de Montréal (88 %);> Cel<strong>le</strong>s comportant <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (89 %).P. 30


Q12Parmi <strong>le</strong>s gran<strong>des</strong> métropo<strong>le</strong>s nord-américaineslistées ci-<strong>des</strong>sous, laquel<strong>le</strong> considérez- vouscomme étant la vil<strong>le</strong> <strong>universitaire</strong> parexcel<strong>le</strong>nce ?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)74%17%4%1% 1% 1%Boston New York Montréal Houston Los Ange<strong>le</strong>s Ne sait pas /RefusQ13A-CSelon votre perception, que devrait-il y avoirde plus à Montréal pour qu’el<strong>le</strong> devienne laréférence nord-américaine en ce qui a trait àson réseau <strong>universitaire</strong>?Base : Répondants qui ne considèrent pas Montréal commeétant la vil<strong>le</strong> <strong>universitaire</strong> par excel<strong>le</strong>nce en Amérique du Nord(n=201)Total <strong>des</strong>mentions(n=201)1 remention(n=201)2 emention(n=181)3 emention(n=175)Plus de centres derecherche73 % 33 % 29 % 15 %Plus de formations dequalité51 % 17 % 19 % 19 %Plus de financement 47 % 21 % 17 % 13 %Plus de formationsdiversifiées34 % 6 % 13 % 18 %Plus de professeurs 25 % 5 % 7 % 15 %Plus de diplômés 19 % 3 % 7 % 12 %Plus d’universités 9 % 3 % 5 % 1 %Autres 4 % 3 % 1 % 1 %Aucun autre élément 0 % 0 % 2 % 3 %Ne sait pas / Refus 9 % 9 % 0 % 2 %P. 31


Q14A-CLa vil<strong>le</strong> de Montréal compte quatre UNIversitéset trois gran<strong>des</strong> Éco<strong>le</strong>s, autour <strong>des</strong>quel<strong>le</strong>sgravitent de nombreux centres de recherche.Diriez-vous que vous êtes tout à fait d’accord,plutôt d’accord, plutôt en désaccord ou tout àfait en désaccord pour dire que la présence deces universités…Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)TotalTout àfait /PlutôtdaccordToutà faitd’accordPlutôtd’accordTotalPlutôt /Tout àfait endésac.Plutôtendésac.Tout àfait endésac.Ne saitpas /refus… Favorise <strong>le</strong> développement économiquede Montréal.95 % 46 % 49 % 4 % 2 % 1 % 1 %… Est un atout pour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>. 91 % 40 % 51 % 7 % 7 % 1 % 2 %… Contribue à l’image et au rayonnementde Montréal au niveau international.90 % 48 % 42 % 9 % 7 % 2 % 1 %Quelques différences significativesLe pourcentage d’<strong>entreprises</strong> d’accord pour dire quela présence <strong>des</strong> universités de Montréal favorise <strong>le</strong>développement économique de Montréal (95 %) estsignificativement plus é<strong>le</strong>vé en proportion chez <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> suivantes :Le pourcentage d’<strong>entreprises</strong> d’accord pour dire que la présence<strong>des</strong> universités de Montréal est un atout pour <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>(91 %) est significativement plus é<strong>le</strong>vé en proportion chez <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> ayant collaboré avec une institution <strong>universitaire</strong> aucours <strong>des</strong> trois dernières années (97 %).> Cel<strong>le</strong>s comportant <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (98 %);> Cel<strong>le</strong>s ayant collaboré avec une institution <strong>universitaire</strong> aucours <strong>des</strong> trois dernières années (98 %).P. 32


Q15A-BParmi <strong>le</strong>s enjeux listés ci-<strong>des</strong>sous relatifs à laformation <strong>universitaire</strong>, <strong>le</strong>quel vous semb<strong>le</strong> <strong>le</strong>plus important pour favoriser <strong>le</strong> développementéconomique du Québec et sa compétitivité àl’échel<strong>le</strong> nord-américaine et internationa<strong>le</strong> ?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)* La colonne Total comporte <strong>le</strong> premier et <strong>le</strong>deuxième enjeu <strong>le</strong> plus important. Le totalvertical est donc supérieur à 100 %.Total <strong>des</strong>mentions(n=204) *1 re mention(n=204)2 e mention(n=200)Agir <strong>sur</strong> la persévérance scolaireafin d’augmenter la proportiond’étudiants qui cheminent jusqu’à68 % 43 % 25 %l’universitéFavoriser la collaboration entre <strong>le</strong>suniversités et <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong>58 % 33 % 25 %Augmenter <strong>le</strong> financement <strong>des</strong>universités45 % 19 % 27 %Favoriser la rétention <strong>des</strong> étudiantsétrangers15 % 3 % 13 %Pas de deuxième enjeu 0 % 0 % 7 %Ne sait pas / Refus 2 % 2 % 3 %Quelques différences significativesFavoriser la collaboration entre <strong>le</strong>s universités et <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> (58 %) est un enjeu jugé significativement plusimportant en proportion par <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> suivantes :Augmenter <strong>le</strong> financement <strong>des</strong> universités (45 %) est un enjeujugé significativement plus important en proportion chez <strong>le</strong>s<strong>entreprises</strong> de la grande région de Montréal (54 %).> Cel<strong>le</strong>s qui exercent <strong>le</strong>urs activités depuis moins longtemps(10 à 19 ans : 69 %);> Cel<strong>le</strong>s ayant collaboré avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s aucours <strong>des</strong> trois dernières années (65 %).P. 33


Q16A + Q16BÀ quel point êtes-vous préoccupé(e) par laDISPONIBILIté de la main-d’œuvre de niveauUNIVERSItaire pour <strong>le</strong> développement de votreENTREPRISE au cours <strong>des</strong> prochaines années ?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)À quel point êtes-vous préoccupé(e) par laDISPONIBILIté de la main-d’œuvre de niveauUNIVERSItaire pour <strong>le</strong> développement économiquedu Québec au cours <strong>des</strong> prochaines années ?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)TOTAL : Très + Assez préoccupé(e)70%TOTAL : Peu + Pas préoccupé(e)28%TOTAL : Très + Assez préoccupé(e)44%35%TOTAL : Peu + Pas préoccupé(e)53%42%53%24%17%9%12%3%4%2%Très préoccupé(e)Assezpréoccupé(e)Peu préoccupé(e)Pas du toutpréoccupé(e)Ne sait pas /RefusTrès préoccupé(e)Assezpréoccupé(e)Peu préoccupé(e)Pas du toutpréoccupé(e)Ne sait pas /RefusQuelques différences significativesLa préoccupation à l’égard de la disponibilité de la maind’œuvrede niveau <strong>universitaire</strong> pour <strong>le</strong> développementde <strong>le</strong>ur entreprise (44 %) est significativement plus é<strong>le</strong>vée enproportion chez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> suivantes :> Cel<strong>le</strong>s offrant <strong>des</strong> services professionnels (60 %);> Cel<strong>le</strong>s comptant 250 employés ou plus (64 %);> Cel<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong> chiffre d’affaires est de 50 millions de dollarsou plus (62 %);> Cel<strong>le</strong>s comportant <strong>des</strong> employés membres d’un ordreprofessionnel (60 %);> Cel<strong>le</strong>s ayant collaboré avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s aucours <strong>des</strong> trois dernières années (60 %).La préoccupation à l’égard de la disponibilité de la maind’œuvrede niveau <strong>universitaire</strong> pour <strong>le</strong> développement duQuébec (70 %) est significativement plus é<strong>le</strong>vée en proportionchez <strong>le</strong>s <strong>entreprises</strong> suivantes :> Cel<strong>le</strong>s comptant 250 employés ou plus (85 %);> Cel<strong>le</strong>s de la grande région de Québec (87 %);> Cel<strong>le</strong>s ayant collaboré avec <strong>des</strong> institutions <strong>universitaire</strong>s aucours <strong>des</strong> trois dernières années (78 %).P. 34


Q17 + Q18Votre entreprise compte-t-el<strong>le</strong> <strong>des</strong> emplois quinécessitent un diplôme d’étu<strong>des</strong> <strong>universitaire</strong>s ?Si oui, de quel<strong>le</strong> proportion s’agit-il ?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)Au cours <strong>des</strong> trois dernières années, votreENTREPRISE a-t-el<strong>le</strong> embauché <strong>des</strong> ÉTUDIANTS ou<strong>des</strong> diplômés <strong>universitaire</strong>s ?Si oui, veuil<strong>le</strong>z préciser <strong>le</strong> type d’embauche :Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)Total(n=204)TOTAL OUI 75 %Oui, moins de 10 % <strong>des</strong> emplois 28 %Oui, 10 à 20 % <strong>des</strong> emplois 13 %Oui, 21 à 40 % <strong>des</strong> emplois 12 %Oui, 41 à 60 % <strong>des</strong> emplois 9 %Oui, 61 à 80 % <strong>des</strong> emplois 7 %Oui, plus de 80 % <strong>des</strong> emplois 7 %Non, aucun diplôme d’étu<strong>des</strong> <strong>universitaire</strong> n’estrequis pour obtenir un poste24 %Ne sait pas / Refus 1 %Total(n=204)TOTAL OUI 66 %Oui, par l’embauche de diplômés 43 %Oui, pour <strong>des</strong> emplois étudiants(saisonnier ou à temps partiel)28 %Oui, pour <strong>des</strong> stages rémunérés 21 %Oui, pour <strong>des</strong> stages non rémunérés 14 %Non, nous n’avons pas embauché d’étudiants oude diplômés <strong>universitaire</strong>s31 %Ne sait pas / Refus 3 %P. 35


Q19Votre entreprise est-el<strong>le</strong> membre de la Chambrede commerce du Montréal métropolitain?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)Oui11 %Non89 %Q20Êtes-vous personnel<strong>le</strong>ment membre d’un ordreprofessionnel ou d’une chambre de commerce?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)Total(n=204)TOTAL OUI 49 %Oui, d’un ordre professionnel 30 %Oui, d’une chambre de commerce 25 %Non 51 %Q21Votre entreprise compte-t-el<strong>le</strong> <strong>des</strong> employés quidoivent faire partie d’un ordre professionnel?Base : Tous <strong>le</strong>s répondants (n=204)Total(n=204)TOTAL OUI 54 %Oui, moins de 10 % <strong>des</strong> employés 29 %Oui, 10 à 20 % <strong>des</strong> employés 12 %Oui, 21 à 40 % <strong>des</strong> employés 5 %Oui, 41 à 60 % <strong>des</strong> employés 4 %Oui, 61 à 80 % <strong>des</strong> employés 2 %Oui, plus de 80 % <strong>des</strong> employés 2 %Non 44 %Ne sait pas / Refus 2 %P. 36


PROFIL DES ENTREPRISESNote : Pour chacune <strong>des</strong> catégories de profil,<strong>le</strong> complément à 100 % correspond auxmentions « Ne sait pas » et « Refus ».Total(n=204)PostePrésidents 50 %Associés 13 %Vice-présidents 22 %Directeurs régionaux 15 %Secteur d’activitéCommerce de détail et distribution 23 %Services professionnels 24 %Services 32 %Autres 21 %Nombre d’employés10 à 49 employés 47 %50 à 249 employés 26 %250 employés ou plus 27 %Chiffre d’affairesMoins de 10 millions 58 %10 à 49 millions 19 %50 millions et plus 23 %Total(n=204)Nombre d’années d’activitéMoins de 10 ans 13 %10 à 19 ans 25 %20 à 49 ans 35 %50 ans ou plus 26 %RégionsMontréal RMR 50 %Québec RMR 17 %Autres régions 33 %Langue d’usage – EntrepriseFrançais 84 %Anglais 14 %P. 37


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