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LE TROISIEME JOUR DE LA FORMATION PERMANENTE ...

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MISSIONNAIRES <strong>DE</strong>S SACRES CŒURS <strong>DE</strong> JESUS ET <strong>DE</strong> MARIE (Mallorca)<strong>DE</strong><strong>LE</strong>GATION D’AFRIQUE ORIENTA<strong>LE</strong>BP 2523 KIGALIRWANDA<strong>LE</strong> <strong>TROISIEME</strong> <strong>JOUR</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>FORMATION</strong> <strong>PERMANENTE</strong>MERCREDI <strong>LE</strong> 06 JANVIER 2010Frères et sœurs bien-aimés des Sacrés cœurs de Jésus et de Marie, en respect à lapromesse faite tout au début de cette formation permanente je vous envoie la chronique decette troisième journée de notre formation permanente. Il est vrai que chaque jour apporteavec lui les surprises ; mais qu’avons vécu durant cette journée ? C’est effectivement à cettequestion que veulent répondre les pages suivantes.Nous avons regagné nos chambres sachant que ce 06/01/10 est l’anniversaire denaissance de Tuyisenge Dominique Savio. C’et dans cette ambiance que nous nous sommesréveillés et préparés pour la messe. Pour la messe d’aujourd’hui, les célébrants étaientMunyangabire Silvère accompagné par Mbyaliyehe Pierre Nolasque.Durant la célébration eucharistique le commentaire du célébrant a pris l’essentiel deslectures en soulignant la gratuite de l’amour de Dieu. Munyangabire nous a entretenu ensoulignant que la multiplication des pains, la marche sur les eaux sont autant demanifestations de la divinité de Jésus, autant d’épiphanies et autant de l’amour gratuit. Bienentendu, chacune de ces épiphanies a sa couleur et ses nuances. Dans le miracle de lamultiplication des pains, le Seigneur a montré qu’il était le créateur de toutes choses. Enmarchant sur la mer, il montre que sa maîtrise des éléments va jusqu’à la domination sur lamort. Les disciples que Jésus a envoyés sur la mer semblent loin de toute préoccupationspirituelle : ils se débattent contre les éléments. Ils n’avaient rien demandé, ils ne cherchaientqu’à rester à terre auprès de leur maître. Mais, obéissants, ils ont pris la mer selon la volontéde Jésus. L’affaire semble mal tourner. Cette péripétie, en elle-même, nous éduque. Si Jésusnous demande quelque chose et que tout semble mal tourner, il n’y a aucune raison de perdreconfiance, car Jésus fait bien tout ce qu’il fait. D’ailleurs nos expériences quotidiennes leprouvent. Ce qui compte c’est l’obéissance des disciples qui s’engagent sur la parole de Jésus.Jésus leur réserve de découvrir son identité profonde. L’aveuglement des disciples est à la foisune consolation et un vigoureux appel à un dépassement personnel et communautaire. Parailleurs, la question nous est posée : En ce temps de Noël, ne sommes-nous pas comme cesdisciples qui viennent de participer à la multiplication des pains ? Heureux de la joie que nousavons partagée, apaisés par la douceur de Noël, il nous faut cependant entendre le Seigneurqui nous pousse à prendre la mer, à nous mettre en danger peut-être. Manifesterons-nous lamême docilité semblable à celle des disciples qui se sont avancés résolument dans la nuit et latempête ? C’est là aussi que Jésus se révèle. Non pas seulement lors de la multiplication despains, mais aussi dans la tempête apaisée. Il ne faut exclure ni une épiphanie ni l’autre, parceque l’identité du Christ ne se résume jamais à une formule, elle se dévoile dans une rencontresans cesse approfondie, elle se donne dans une alliance chaque jour consentie et choisiechaque matin et chaque instant de notre existence.Après le petit déjeuner, nous avons suivit l’exposé de Mbyaliyehe PierreNolasque « Les traits de l’ascétisme du prêtre, parsemés dans l’autobiographie et dans lesécrits du Fondateur » (P. 24-30). Dans cet exposé après avoir récapitulé le thème qui précèdecelui-ci qui avait terminé en nous invitant aux engagements concrets, notre intervenant nous adit que chaque engagement exige sans nul doute une sorte d’ascèse. C’est ainsi qu’il asynthétisé en quatre ascèse le texte qui constitue la base de son intervention à savoir Ascèsede la langue, passion des écritures, discipline avant, durant et après la célébrationEucharistique et l’exemplarité d’une vie qui laisse une suave odeur.


1. L’ascèse de la langue : Cette ascèse venue du P. Fondateur nous enseigne qu’il fautavoir la prudence. Savoir là où l’on parle ce que l’on parle et pourquoi l’on parle. Toutcela en honneur et en faveur du peuple et de la pastoral.2. Passion pour les écritures : Nous sommes ministre de la parole de Dieu et del’Eucharistie, nous devons soigner l’annonce de cette parole.3. Discipline ou rigueur en préparant les célébrations eucharistiques : L’exemple du PFondateur nous invite à célébrer dignement et avec dévotion et d’une manière pauséeet réfléchie le culte eucharistique.4. L’exemplarité : S’efforcer à être modèle partir du témoignage de vie. La qualité de viedoit être comme un parfum qui caractérise une sainte vie.Après l’exposé de Mbyaliyehe, Munyangabire Silvère nous avait réservé uneméditation au tour du thème « La nouvelle ‘écclesialité’ charismatique dans la vie religieuse :l’insertion dans l’Eglise locale » (32-35). Dans sa compréhension du texte soumis à son étudeil a résumé en trois points la nouvelle ‘écclesialité’ selon le Père Fondateur : Fidélité àl’annonce de l’évangile, fidélité à la célébration eucharistique et fidélité ecclésiale à l’évêque.Il rappelait qu’il existe une dialectique entre les prêtres d’aujourd’hui et les prêtres de l’ancientestament. Le père Fondateur avait des relations d’amitié avant de fonder la Congrégation.C’est à partir de ses amitiés qu’il a fondé la fidélité à l’évêque et à ses compagnons deministère les prêtres.Dans l’après midi, nous avons écouté Tuyisenge Dominique Savio qui exposait sur« Le défis de la pastoral des vocations n’est pas ecclésiastique mais christologique etthéologique » (P. 36-39). Pour Tuyisenge, on ne peut pas parler des prêtres et de leur missionen oubliant leur origine. Le Fondateur a créé une congrégation missionnaire construite au tourde la communion de la foi, communion dans la célébration du mystère eucharistique,communion des biens, communion de vie et communion de la mission. Il s’agit d’une missionen soi organique. C’est pourquoi, ce que l’on appelle « crise vocationnelle » dans certainscoins du monde » doit être cherché d’une part, dans la fragmentation de la réalité. Affirmerque le défi pastoral des vocations est christologique et théologique serait consentir que lemanque des vocations provienne de plusieurs facteurs dont la perte du sacré, le meurtre deDieu, la culture qui veut construit ses valeurs en marge de la religion, etc. D’autre lesvocations exubérantes dans les autres lieux de la planète ne devraient pas être taxées de« vocation de crise ». Revenant aux sources du Fondateur, la pastoral juvénile des vocationsdoit nous ramener à la pastorale de famille. C’est ramenant Dieu au sein des familles que nouspourrons attendre des missionnaires selon le cœur de Dieu.A table, nous avons célébré l’anniversaire de Tuyisenge Dominique qui commenceson 33 ième année. Un verre à son honneur était préparé et pris. Pour ne pas perturber le climatmonastique, un « happy birth day », un « joyeux anniversaire », un « Gira umunsi mwiza » etun « que lo cumpla feliz » ont été chantés l’un après l’autre en voix basse.Ce soir nous avons clôturé notre journée avec un partage fraternel et sororal avec lessœurs du monastère notre dame de Kibungo. Nous leurs avons raconté notre histoirecentenaire. Elles aussi à leur tour, elles nous résumé leur millénaire histoire.Nsengimana Jean Bosco, msscc

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