Interfaces n° 9 - iter france

Mise en servicedu rond-point ITERIl aura fallu environ quatre mois detravaux pour créer le rond-point surla route de Vinon-sur-Verdon faceà la future entrée du site ITER.Outre son gabarit de 28 mètres derayon et ses deux accès (l’un vers lazone «chantier» et l’autre vers le futurbâtiment du siège ITER), cerond-point a une autre particularité: son terre-plein central a étéspécialement conçu pour permettrele futur passage des convois descomposants exceptionnels d’ITER.Les sirènes d’ITERElles ont emprunté leur nom àl’alphabet international utilisé enradiotéléphonie : Alpha, Bravo,Charlie, Delta, Echo, Foxtrot trônentde toute leur hauteur sur lechantier. Les sirènes mises en placeau cours du mois d’avril 2008 constituentle système d’alerte du chantier.Equipée de six haut-parleursorientables, la plus grande d’entreelles (7 mètres de haut) a été amarréesur la zone «entreprises» ; lescinq autres d’une hauteur d’environ3 mètres seront alimentées grâce àleurs panneaux solaires ce qui leurpermet d’être autonomes. Ellespourront ainsi être déplacées avecleur socle de 350 kg en fonction del’organisation des travaux. Le systèmeservira à diffuser les messagesd’alerte en cas d’incident sur lechantier afin de mobiliser lessecours et d’organiser les éventuelsregroupements nécessaires.Tore Supra :20 ans déjà !C’était le 1 er avril 1988. Contrairementà ce que pourrait laisser penserla date, l’affaire est sérieuse. Lestechniciens et physiciens sont aucoude à coude pour obtenir le premierplasma de Tore Supra. Aprèsune journée de labeur, le premiertokamak supraconducteur au mondefinira par livrer son plasma à1h25 du matin. Lors d’une cérémonieanniversaire organisée par le départementde recherches en fusiondu CEA (désormais appelé Institutde recherche sur la fusion magnétique),les équipes de techniciens etchercheurs de Tore Supra ont retracé,souvent avec émotion, lesvingt années écoulées. Tout a étépassé en revue, depuis les premiersdessins effectués par un bureaud’études qui n’avait que crayons etgommes pour bâtir les plans de lamachine jusqu’aux récents développementstechnologiques. Une séquencesouvenirs orchestrée sousle regard attendri de Robert Aymar,qui a dirigé la conception et la réalisationde Tore Supra. Il a su imposerune technologie à laquelle peude personnes croyaient alors : «sachezconserver une vision d’avenir enpréparant toujours l’étape d’après» a-t-il conseillé aux jeunes chercheursprésents.LES NEWSLa vie de chantieraujourd’hui, les premières phases de travaux de viabilisationdu site iter mobilisent plus d’une vingtaine d’entreprises.rond-point, voie de liaison, bâtiments modulaires constituantla zone «entreprises»… se réalisent en co-activité.Mise en place des planningsChaque jeudi, à 9 heures, ils sont touslà rassemblés dans la salle de réunion,plannings en mains. A tour de rôle, leschefs d’équipe et les conducteurs de travauxfont le point sur les travaux réalisés,ceux qui restent à faire ou encore sur lesdifficultés rencontrées au cours de la semaine.«Les terrassements, les enrochementset les fossés qui longent les plateformesde la zone «entreprises» sont à présentterminés ; cette semaine, nous allons terminerles fossés qui bordent la nouvelle voiede liaison entre l’entrée principale et la zoneentreprises ; le groupement d’entreprisesSade / d’Angelo, en charge de la pose descanalisations hydrauliques et réseaux secs,pourra alors engager ses opérations de raccordement»annonce Céline Cornali, conducteurdes travaux de l’entreprise Cari.De son côté, l’entreprise Colas précisequ’elle est prête à intervenir dès que legroupement Sade / d’Angelo aura libéréles espaces… Un exemple concret desdiscussions autour de la table où chaqueintervenant doit, tour à tour, remplir sesobligations de résultat dans un planningserré. Des situations comme celle-ciconstituent le lot quotidien de la vingtained’entreprises en charge des travauxd’aménagement de la zone «entreprises»et des accès qui y sont rattachés. «Cechantier ressemble beaucoup à une opérationde viabilisation d’un lotissement nécessitantune coordination permanente» préciseJean-Daniel Cardettini, chargéd’affaires au CEA / Cadarache (1) qui disposed’une expérience de plus de 20 ans«Editée par l’Agence ITER France et diffuséegratuitement à toute personne qui en faitla demande, Interfaces publie desinformations sur les travaux de viabilisationdu site ITER financés par l’Europe et laFrance (incluant une partie des contributionsdes collectivités de la région PACA)»Directeur de publication :François GauchéRédaction : Sylvie André-Mitsialis,Alexandra MaravalTél. : 04 42 25 29 26sylvie.andre@agenceiterfrance.orgMaquette : éOP !Crédit photos : tous droits réservés, AIF,ITER, A. Maraval, J.-M. Huron, S. AndréImpression : SIRISdans le bâtiment et les travaux publics.A ce titre, la réunion de chantier hebdomadairejoue un rôle majeur en permettantà chacun d’ajuster ses opérations enfonction des contraintes annoncées parles uns et les autres. C’est ainsi quel’aménagement de la zone «entreprises»qui s’étage sur 3 ha, le rond-point et les900 m de voie de liaison ont été réalisésen un peu plus de trois mois. Ici, tout estdésormais en place pour accueillirjusqu’à 400 personnes : bureaux, infirmerie,restaurant d’entreprise, salles deréunion…(1) Département des projets d’installationset d’emballages (DPIE)Réunions de chantier.........................................................................................................................................................................................................................................ProcédureClause d’insertionDepuis le début de l’année 2008, plus de quatrevingtsoffres d’emploi ont été générées par lestravaux d’accompagnement du projet ITER. Cesemplois, pour des durées variables, concernentdes métiers sollicités actuellement par les travauxde viabilisation réalisés sur le site ITER ou parles entreprises en charge des opérationsd’aménagement de l’itinéraire routier pour letransport des composants : manoeuvre, conducteursd’engins, monteurs en construction métallique,environnement et sécurité… Environ untiers des recrutements réalisés correspond auxpremiers fruits récoltés suite à la mise en placed’une clause d’insertion. En application de cetteclause qui figure dans les appels d’offres émis parles différents maîtres d’ouvrage (Agence Iter Franceet Direction régionale de l’équipement actuellement),les entreprises qui répondent à un appeld’offres s’engagent à réserver 5 % des heures detravail générées par le marché à une actiond’insertion qui peut se concrétiser de trois manières:• l’embauche de personnels proposés parl’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) et sespartenaires,• la sous-traitance d’une activité à une entreprised’insertion ou l’embauche par le biais d’un groupementd’employeurs pour l’insertion et la qualificationde personnels ou d’une entreprise detravail temporaire d’insertion,• l’embauche par une entreprise de travail temporaire.Un tutorat et un accompagnement dans l’emploisont mis en place pour toutes les personnes ayantbénéficié d’un recrutement via la claused’insertion.www.anpe.fr/region/paca/iterVisitesVoyage de presseUne vingtaine de journalistes de la presse écrite(nationale et régionale) ont visité le chantierITER le 2 avril dernier. Qu’ils représentent desquotidiens nationaux, des titres économiquesou des supports d’information scientifique ettechnique (Le Monde, La Croix, Les Echos, LeFigaro, Ciel et Espace, Industrie et Technologies,La Recherche…), tous ont été impressionnéspar l’ampleur des travaux engagés sur le site oùprès de deux cents personnes sont à piedd’œuvre actuellement.NewsInterview sur le chantier de François Gauché,directeur de l’Agence Iter FranceLes mesurescompensatoiresLe programme de mesurescompensatoires fixé par l’arrêtépréfectoral du 3 mars 2008s’ajoute aux mesures d’évitementet d’atténuation des impactsmises en œuvre dès ledébut de l’année 2007 sur lesite. Il comprend une largegamme de mesures : inventairesd’espaces naturels sur environ1 200 ha dans des secteursà proximité du siteITER, élaboration d’un plande gestion de zones protégéesdont la réhabilitation écologiquedu vallon de stockage desdéblais (13 ha), acquisition etgestion conservatoire de480 ha d’un espace boisé d’intérêtécologique similaire,financement d’inventairesscientifiques complets, développementd’un programmede recherche scientifique surle thème «forêt et biodiversité»dont le financement d’unethèse, mise en place d’un comitéde suivi et de pilotageainsi que d’un programmed’information et de sensibilisationsur les enjeux de la biodiversitéforestière…Défrichement enbordure de routeLe défrichement qui a été réaliséavant la période de nidificationdes oiseaux (fin mars2008), à l’extérieur du siteITER concerne la zone d’implantationdes réseaux hydrauliquespour la gestiondes eaux du site ITER. Cettebande, d’environ une quinzainede mètres de large surtrois kilomètres de long, bordela route départementale952. Les bois coupés ont étéévacués vers les différentesfilières de valorisation préconiséespar l’Office nationaldes forêts : bois de menuiserie,bois de chauffage…Le site ITERsous la loupedes écologuesEntre 2003 et 2007, cinq étudesenvironnementales ont étéréalisées par différents cabinetsd’experts : état initial du site etétude d’impact par la sociétéSémaphores, étude par l’Officenational des forêts (ONF) surles chauves-souris en coopérationavec le groupe chiroptèresde Provence et sur les coléoptèresavec l’association pourl’inventaire des coléoptères desAlpes-de-Haute Provence etenfin, études sur la biodiversitépar le bureau d’études ECO-MED. Les mesures d’évitement,d’atténuation et de compensationdes impacts surl’environnement ont été définiessur la base de ces études(protection d’insectes protégés,coupe des arbres avantla période de nidification, conservationsur le site de certainsarbres appelés «arbres réservoirsde biodiversité» où sedéveloppent des insectes protégéscomme le Grand Capricorneou le Pique Prune…).N°9 - avril-mai 2008DéfrichementLes opérations de coupe des arbresliées à la viabilisation du site ITERse sont achevées en mars dernier.Les opérations de défrichement sesont déroulées en deux temps. Aucours de la première phase réaliséeen 2007, environ 70 hectares ontété défrichés correspondant à la zoned’implantation des entreprisestravaillant sur le chantier (zone«entreprises»), la plateforme oùont lieu actuellement les opérationsde nivellement et une partie du vallonoù seront stockés les déblais issusdes travaux de terrassement. AuDes nouvelles d’ITERSuites et fin des opérationsles opérations de défrichement constituaient un préalable incontournable dansle planning des travaux de viabilisation du site iter. a présent terminées, ellesont concerné la moitié du site de construction (un total d’environ 90 hectares)laissant l’autre moitié du site forestier indemne. a la clé, un programmeenvironnemental a été défini avec l’état.Orchidéescours de la deuxième phase, unevingtaine d’hectares a été défrichéeau début de l’année 2008 correspondantaux zones d’implantationdu rond-point d’accès au site, dufutur siège de l’organisation internationaleet au reste du vallon destockage des déblais.Mesures de préservationPlusieurs contraintes ont influencéle plan des opérations. A ce titre,les discussions permanentes avecles services de l’Etat relatives auxmesures de préservation de certainsarbres et d’espèces protégées(orchidées, insectes comme le PiquePrune ou le Grand Capricorne…),ont pesé de tout leur poidsdans l’organisation des travaux surle site. Par exemple, l’emplacementdu rond-point d’accès construit faceà l’entrée principale du site a étémodifié pour sauvegarder quatreGrand CapricornePique-prunearbres, l’un d’entre eux abritant lePique-prune, et il a fallu faire évoluerl’aménagement d’un bassind’orage pour préserver une dizained’arbres. A cela s’ajoutent les mesuresd’évitement, d’atténuation et decompensation mises en place surle site ITER avant le défrichement.Le tracé des réseaux hydrauliquesa ainsi été modifié pour éviter leszones à enjeux écologiques remarquables.Après cinq mois d’échanges avecles services de l’Etat, le dispositif aété complété par des actions auxcontours assez larges : de l’acquisitionfoncière à un programmed’information et de sensibilisationsur les enjeux de la biodiversitéforestière en passant par le financementd’une thèse. Au total, ces mesuresd’évitement, d’accompagnementet de compensation représententun budget à la chargede l’Agence Iter France de plus dedeux millions d’euros. Leur miseen œuvre permettra d’assurer unemeilleure insertion du site dans sonenvironnement naturel.TERRITOIREFormations BTPà la carteSelon les estimations, lesemplois générés par ITERatteindront un pic de plusde 2 000 emplois vers2010-2012 dans le secteurde la construction.Une activité qui mobiliserafortement certains métiersdu bâtiment et des travauxpublics avec, en corollaire,des besoins de formations quise font jour. C’est ainsi quel’Association pour laformation professionnelle desadultes sur les métiers (Afpa)va mettre en place desformations de conducteurd’engins, de coffreursbancheursgénie civil,coffreurs-bancheurs bâtimentet canalisateurs voirie réseauxdivers. Les personnes enrecherche d’emploi pourrontsuivre ces formationsfinancées par l’État, la Régionet l’Assedic à partir de mai.Le programme completprévoit une période desensibilisation de six semainesà l’issue de laquelle lesstagiaires peuvent poursuivreune formation techniquede six semaines. Le but estde déboucher sur la signatured’un contrat deprofessionnalisation au seind’une entreprise ayantremporté un marché detravaux lié au projet ITER.www.anpe.fr/region/paca/iterwww.itercadarache.org

Un chiffre :2,3 millions de m 3C’est le volume de déblais générés parle nivellement de la plateforme surune quarantaine d’hectares environoù sera construit le tokamak ITER.Leur gestion se fait dans l’objectif deparvenir au meilleur équilibre déblais/ remblais. Ce chiffre représentequatre fois le volume des déblais duchantier EPR en Normandie et quasimentl’équivalent de la pyramide deKhéops dont le volume est estimé àplus de 2,5 millions de m 3 (source :Wikipédia).La consommationélectriqueLa consommation électrique d’ITERvariera de quelques MW à 120 MWdurant les périodes d’arrêt et de veillede l’installation (pour la maintenancedes systèmes informatiques, del’éclairage, de la ventilation, des systèmesde pompage, de réfrigération…).Durant une expérience, ellevariera de 120 MW à des pics de puissancede 620 MW limités à une trentainede secondes. La perturbation duréseau électrique local, notammenten termes de chute de tension, resteraen deçà des normes correspondantes.Par ailleurs, durant certaines périodesde forte consommation électrique (enhiver ou en période de canicule),ITER pourra être mis en veille.Repères• Un site d’environ 180 hectares autotal (dont environ la moitié viabiliséeet l’autre moitié du site forestierpréservée).La zone entreprises• 600 personnes employées directementpar ITER Organization auxquellesil faudra ajouter environ 400 personnessupplémentaires pendant lescampagnes expérimentales (chercheurs,doctorants…). Actuellement,ils sont plus de 300.• Emplois indirects ou induits en PA-CA : environ 1 400 emplois pendantla phase de construction et 2 400 pendantla phase d’exploitation.TOUT S’EXPLIQUELes infrastructures du site ITERAlimentations en eau, en électricité…le choix du site iter, sur la commune de saint-paul-lez-durance, résulte d’un long processusd’études techniques et de négociations internationales. tour d’horizon des aménagements prévussur ce site destiné à accueillir le plus grand complexe de recherche international en fusion desprochaines décennies.Opérations de nivellementSituée au cœur de la Provence, Saint-Paul-lez-Durance est une communepaisible d’à peine un millier d’habitants.Il y a presque 50 ans, elle voyait s’installerle centre de recherche du CEA.Le 9 avril 2008, elle est aussi devenueofficiellement (1) le siège social d’ITEROrganization, une organisation internationaledont les statuts sont similairesà ceux de l’Unesco (2) à Paris ou del’ONU (3) à New York.Un prélèvement en eau limitéIci, la construction du plus grand centrede recherche en fusion au monde estprévue sur une dizaine d’années. Lesdeux premières années concernent laviabilisation du site. «Ces travaux sontréalisés dans le cadre des engagementspris lors des négociations internationalespour l’accueil du projet par la France, entant que pays hôte» rappelle FrançoisGauché, directeur de l’Agence IterFrance. Outre le défrichement préalableà toute opération sur le site et le terrassement,les travaux d’aménagementBassin d’orage en cours de constructionconcernent la mise en place de canalisationspour installer le système de refroidissementde l’installation de recherche; ce système servira à évacuerla puissance thermique générée aucoeur de l’installation. Au moment desexpériences, environ 1 200 MW depuissance thermique, produite par lesréactions de fusion et par les pertes calorifiquesdes différents équipementsd’ITER, devront être évacués. Cettefonction sera assurée par des tours derefroidissement, à tirage forcé, induisantun besoin d’environ 1,5 millionde mètres cubes d’eau par an. Plusieurssolutions ont été étudiées pour assurercet approvisionnement en eau. L’optionenvisagée, en cours de discussion actuellement,consiste à s’approvisionneravec l’eau du canal de Provence à partird’une prise d’eau existante au sud-estdu CEA / Cadarache. Cette solutionprésente l’avantage technique de pouvoiracheminer l’eau par gravité jusqu’àl’installation de recherche via une canalisationsouterraine. Selon les étudesréalisées, ce prélèvement d’eau représenteraune part très faible (moins de1 % environ) de la quantité véhiculéepar le canal de Provence et n’aura pasd’impact sur les autres usagers de cecanal.L’alimentation en électricitéL’alimentation en électricité nécessairepour le fonctionnement de l’installationde recherche constitue un autre voletdes aménagements prévus sur le site.Elle sera fournie par la ligne qui assurel’alimentation électrique de l’installationde recherche Tore Supra à Cadarachedepuis 20 ans ; cette ligne estconnectée sur la ligne très haute tension(THT) qui relie le poste de Tavel(dans le Gard) au poste de Boutre (dansle Var). Les travaux consisteront à adapteret prolonger cette ligne existante surenviron un kilomètre jusqu’au siteITER, tout en ne modifiant pas le tracéactuel. Ils seront réalisés par Réseau deTransport de l’Electricité (RTE) et serontsoumis au processus d’autorisationadministrative. Les travaux durerontenviron six mois pour une mise en serviceprévue fin 2012. En attendant, lechantier sera alimenté par deux postesélectriques de 15 kV alimentés par leslignes électriques du centre du CEA.La viabilisation du site ITER supposeune multiplicité d’autres opérations. LeSaint-Paul-lez-Durancenivellement de la plateforme d’une quarantained’hectares destinée à accueillirle tokamak est, certes, la plus visibled’entre elles mais ce n’est pas la seule.Les eaux pluvialesEngagés mi-mars par la société Valérian,les travaux pour l’aménagementd’un chenal et de deux bassins d’oragesont eux aussi spectaculaires. Situé enbordure du site du côté de la forêt deVinon-sur-Verdon, le chenal assurera lacollecte des eaux pluviales provenantdu bassin versant sud-est situé enamont du site. Un premier bassind’orage d’une capacité de 6 000 m 3 collecterales eaux pluviales du bassin versantsud-ouest situé également enamont du site. Un deuxième bassind’orage, dimensionné pour 13 000 m 3 ,recueillera les eaux de pluie en provenancede la plateforme ITER, du posteélectrique 400 kV et de la zone «entreprises».Il sera situé à proximité de lafuture station d’épuration des eaux sanitairesconstruite à partir de 2009 etles futurs bassins de contrôle des eauxde refroidissement dont la constructionest prévue en 2008. Les travaux desouvrages d’eaux pluviales seront terminésen juillet prochain. A suivre.(1) Entrée en vigueur de l’accord de siège signéentre ITER Organization et le gouvernement françaisle 7 novembre 2007(2) Unesco : Organisation des Nations unies pourl’éducation, la science et la culture(3) ONU : Organisation des nations uniesAménagement de la ligne haute tension existante..........................................................................................................................................................................................................................N°9 - avril-mai 2008Les engagementsde la FranceLors des négociations internationales pourl’accueil du projet ITER sur le sol français, la Frances’est engagée à fournir un site viabilisé, clôturéet doté des infrastructures nécessaires pour :• l’alimentation en eau potable,• l’alimentation en eau de refroidissementde l’installation de recherche,• l’alimentation électrique,• la gestion des eaux usées sanitaireset industrielles,• l’évacuation des eaux de pluie,• l’accueil du public.En outre, la France s’est également engagée à mettreen place une école internationale et à adapterles routes entre Fos et Cadarache pour l’acheminementdes composants qui seront fabriquéspar les pays membres d’ITER.Flash back sur l’histoired’un site candidat.....................................................................................................................................................................................................................................LivreLes secrets de la matièreracontés en familleEtienne Klein, Edition PlonDans cet ouvrage consacré aux «secrets de la matière», EtienneKlein s’emploie à montrer comment des matériaux aussidifférents que le fer, l’eau, l’oxygène sont composés de particulesidentiques. Il parvient à décrire, avec des mots simples, ce qu’estun atome. Son voyage au cœur de l’atome débute avec lespensées intuitives de Démocrite et de Leucippe en passant parles travaux d’Albert Einstein et les expériences d’HenriBecquerel et de Marie Curie pourdéboucher sur la physique quantique.Il montre également à quelpoint les physiciens ont été obligésde dépasser leurs perceptions immédiatespour décrire des phénomènescomplexes. Pour partager avec lelecteur sa capacité à se remettre enquestion et à se nourrir d’incertitudes,il l’invite à remettre en causeles perceptions habituelles del’atome. «Avec la physique quantique,les relations de la réalité et du savoirvont perdre leurs couleurs de fausseévidence» écrit-il.AGENDADu 16 au 18 juin 2008à HelsinkiRencontres d’affairesfranco-finlandaises autour d’ITERUbifrance, en partenariat avec la mission économique d’Helsinki,organise les prochaines rencontres franco-finlandaisesdu 16 au 18 juin à Helsinki et Tampere. Durant trois jours,les entreprises pourront s’informer sur les opportunitésd’affaires générées par le projet international lors de la journéede sensibilisation sur l’approche industrielle finlandaise etobtenir des rendez-vous individuels. Cette initiative est soutenuepar le comité industriel français et Finpro, l’homologued’Ubifrance en Finlande.28 juin 2005. C’est une date historique pourITER. Le choix de construire ITER à Cadaracheest le fruit de la décision prise par les pays membresd’ITER lors d’une réunion ministérielle àMoscou. Un choix qui est intervenu à l’issue d’unephase de candidature lancée en 2000. Initialementquatre pays étaient candidats : le Canada (sitedans l’Ontario), le Japon (Rokkasho-Mura), Sylvie.buhot@ubifrance.frl’Espagne (Vandellos) et la France (Cadarache). Tél. : + 33 4 96 17 25 16En 2003, le conseil des ministres européens de larecherche départageait les sites français et espagnolen désignant le site de Cadarache, commesite européen pour l’accueil d’ITER. Lors de ladernière phase de sélection, le site européen et lesite japonais restaient en lice. Après différentesétudes comparatives, c’est finalement le site deCadarache qui est sélectionné, en 2005, par lespays membres d’ITER. Un partenariat très fortentre l’Europe et le Japon a également résulté dece processus se concrétisant par la mise en placed’un programme de recherche complémentaire àITER (approche élargie).IterITER sur les ondes96,5 FMChaque semaine, Radio Verdon donne des nouvellesdu chantier ITER et de l’équipe internationaleen sept minutes. Rendez-vous sur lesondes chaque vendredi à 17 heures, avec unerediffusion le samedi matin à 8h50.www.radio-verdon.comwww.itercadarache.org