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REVUE EDUCATIVE - Micah Network

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GENRE, VIH ET SIDA ET EGLISE : ETUDE DE CASDU BURKINA FASOAu Burkina Faso, il est reconnu que certains facteurs de transmission du VIH sont fortementen rapport avec les formes d’inégalités entre les genres. Les cultures locales imposent auxfemmes et aux jeunes filles des contraintes qui les exposent à certaines maladies, et plusparticulièrement aux infections sexuelles (mariages précoces, lévirat, excision et autresmutilations génitales, etc.). La situation économique des familles et l’invasion par dessupports filmiques et audiovisuels obscènes voire de tendance pornographiques exposent lesjeunes à certaines pratiques néfastes (prostitution, vagabondage sexuel, consommation dedrogues, etc.). Il s’agit là d’une réalité qui touche à la fois les villes et les zones rurales et quifavorisent dans une large mesure la transmission du VIH.Ces différents facteurs de vulnérabilité ont amené à mettre en œuvre un projet pilote de luttecontre le VIH et SIDA intégrant les communautés chrétiennes et prenant en compte lesaspects liés directement au genre (relations homme femme). Ce sont en effet l’ignorance desjeunes dans la gestion de la sexualité et les difficultés que les couples vivent pour à assurerune bonne gestion des rapports intra familiaux, qui ont amené Vigilance à s’intéresserdavantage à la relation à établir entre la lutte contre le VIH et SIDA, le genre et l’Eglise.Cette initiative, une des toutes premières dans le milieu chrétien burkinabé, est une réponse àdes demandes expresses provenant d’organisations de femmes des églises évangéliques, dupays à l’issue de formations et de rencontres d’échanges sur leur implication dans la luttecontre le VIH et leurs appuis aux PVVIH.1. Les activités du programme genre mis en œuvre parVigilanceLe projet pilote se fonde essentiellement sur des travaux de collecte de donnéesde base, et des actions de formations et de suivi, initiées au profit des groupescibles des jeunes, des couples ruraux et urbains, et des enseignants etenseignantes et de leurs conjointes et conjoints.1.1. Les enquêtes menéesUne enquête préliminaire a été réalisée par un consultant expatrié sur lademande de Tearfund en 2005 dans la capitale Ouagadougou et dans le villagede Laye, situé à une quarantaine de kilomètre de cette capitale. Elle s’estdéroulée auprès des couples des communautés chrétiennes de ces localités. Cettepremière étape a permis à notre partenaire technique et financier de formuler lesobjectifs mêmes du projet et de fixer les résultats à atteindre.Une étude de base a été entreprise par la suite en décembre 2006. Elle futconduite par un consultant national, avec une forte implication du personnel deVigilance pour la collecte des données sur le terrain. L’échantillon géographiques’est limité à 12 églises de la villes de Ouagadougou et une demi dizained’églises dans le milieu rural, notamment dans la province du Kadiogo.1


1.2. Informations préliminairesCe programme aura touché directement 180 adultes chrétiens des églisesévangéliques, 90 jeunes et 17 agents de Vigilance par des séminaires deformation. Il s’agit de public issu à la fois des milieux urbains et ruraux. Par desformations de courte durée (3 à 5 jours), nous avons pu toucher :- 60 jeunes ruraux et 30 jeunes urbains engagés à observer l’abstinencesexuelle comme moyen de lutte contre la transmission du VIH,- 45 couples d’enseignants issus de plusieurs provinces,- 30 couples de pasteurs dans la zone péri urbaine de Ouagadougou- 15 couples ruraux du Village de Vipalogo situé à une quarantaine dekilomètres de Ouagadougou.1.3. Méthodologie pour les formationsElle comprend trois étapes aussi importantes les unes que les autres et quis’imbriquent les unes aux autres. Il était question de répondre à des besoinsexprimés soit au moment des enquêtes de terrain, soit pour répondre à desbesoins spécifiques de groupes locaux sur des questions relatives au genre ou auVIH et SIDA.La première étape de toute formation sur le thème du « genre, VIH et SIDA etéglise » a été l’identification des besoins réels et l’analyse sommaire ducontexte. Il était important de ternir compte du fait que le thème du genreconstitue un point sensible au sein des communautés chrétiennes du BurkinaFaso.La deuxième étape consiste en la mie en œuvre des actions de formationproprement dites. Au cours des formations, la démarche a consisté à :- chercher tout d’abord à comprendre les perceptions des participants sur lesproblématiques du genre et du VIH et SIDA et à appréhender leursattentes !les ;- veiller par la suite à leur fournir des connaissances relatives au thème dugenre. En général cette phase débouchait sur des remises en cause decertaines pratiques dans les relations de genre ;- amener les participants à mener des réflexions en groupes (des groupes defemmes ou de jeunes filles et des groupes d’hommes ou de jeunes garçons),l’objectif étant de faire en sorte que chaque groupe social découvrecollectivement ou individuellement leurs points forts et leurs points faibles.- faire en sorte que les groupes de femmes et d’hommes séparémentparviennent à prendre des résolutions pour les actions à développer en vued’améliorer le futur en matière de relations de genre au sein des familles(entre parents et enfants, mari et femme), ou au sein des communautésd’appartenance.2


La troisième étape des activités de formation porte sur les évaluationsparticipatives à mis parcours. Trois à quatre mois après chaque séminaire, desrencontres d’échanges ont été organisées avec les participants de manière àprocéder à :- une évaluation participative des acquis, par une réflexion analytique despoints positifs développés par les formation et qui ont eu des impacts dans lavie des bénéficiaires,- une prise en compte des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre desconclusions du séminaire,- une identification des points à améliorer dans l’avenir.Notre pédagogie était opérationnelle de bout en bout. Le mode opératoireveillait sur l’applicabilité des conclusions et des résolutions prises.1.4. Le contenu des séminairesLors des formations, les points développés ont été fonction des publics cibles.Pour les jeunes, les programmes de formation ont mis l’accent sur :- Les clarifications sur la notion de genre ;- les relations de genre,- les liens entre genre et VIH et SIDA dans le contexte burkinabé,- la gestion de la sexualité et le comportement du jeune chrétien- l’éthique chrétienne et relations équitables entre les genres- l’éducation chrétienne.Avec les couples, nous avons développé des problématiques en rapport étroitavec les préoccupations majeures des adultes. Les thèmes traités ont été :- Cultures et genre- les relations de genres,- les liens entre genre et VIH et SIDA dans le contexte burkinabé,- la gestion de la sexualité et le comportement du couple chrétien,- l’éthique chrétienne et relations équitables entre les genres,- l’éducation chrétienne et la psychologie de l’enfant.Il reste entendu que ce programme de formation a connu des contraintes tout aulong de sa mise en œuvre.1.5. Les difficultés rencontréesDeux difficultés majeures ont émaillé le déroulement de ce programme pilote.La première fut la mise à disposition tardive des fonds. Pour un programme quia effectivement été mis en route en fin 2005, les fonds n’ont été débloqués3


qu’en juillet 2006. La conséquence directe de cette contrainte a été le manquede confiance des groupes sollicités initialement pour la mise en œuvre desactivités prévues.La seconde difficulté a été l’insuffisance des ressources financières du projet auregard des objectifs visés et des résultats escomptés. Les objectifs fixés auprojet pilote étaient en réalité sans liens directs avec les moyens humains,matériels et financiers.Ces deux facteurs réunis ont engendré une instabilité au niveau du personnel duprojet, en plus du décalage entre la signature des contrats d’embauche (janvier2006) et la mise à disposition des fonds (juillet 2006) d’une part et du retarddans la mise en œuvre des activités d’autre part. Il s’en est suivi la démision ducoordonnateur du projet. Entre le premier contact avec le populationsbénéficiaires en octobre novembre 2005 et le déblocage des fonds en juillet2006, le temps d’attente a été trop long et une perte de confiance s’en est suivi.Malgré les contraintes inhérentes au mode opératoire appliqué, une fois lefinancement mis à disposition, il a fallu faire face à toutes ces difficultés etréussir la mission par une mobilisation de l’ensemble de tout le personnel.Ainsi, nous sommes parvenus à évaluer quelques effets et impacts desprogrammes réalisés en terme de formation des groupes cibles.2. Les impacts du programme piloteLes enseignants et enseignantes qui ont bénéficié de la formation sur le VIH etSIDA ont abordé avec Vigilance la question de la nécessité de former leursconjoints ou conjointes. Suite au séminaire de formation organisé à cet effetdeux demandes fortes ont été exprimées par les participants.- Premièrement : Qu’un cadre technique de rencontre et de travail soit mis enplace pour permettre d’échanger les expériences vécues à l’issue des formationsreçues. Il s’agira pour eux de contribuer à l’adaptation des curricula en tenantcompte des différents niveaux d’enseignement, en vue de les proposer pour uneintégration éventuelle dans les programmes nationaux d’enseignement. ???Certains enseignants ont par ailleurs entrepris des actions au sein de leursétablissements et écoles de formation.Ainsi, un enseignant du cours moyen deuxième année de la province duBoulkiemdé (zone de Saria) a engagé des sensibilisations portant sur les modesde transmission du VIH, les moyens pour lutter contre cette transmission et lanécessité de développer de bonnes relations de genres dès l’enfance. Cetenseignant est en contact avec Vigilance pour des appuis par le bais de4


documents et autres supports de sensibilisation non seulement des élèves maisaussi de ses pairs.Dans la province du Passoré à environ une centaine de kilomètres deOuagadougou, un group d’enseignants à sollicité auprès de Vigilance et obtenuune formation sur le genre et la lutte contre le VIH au profit des enseignantschrétiens, de leurs épouses et des élèves des groupes bibliques du Départementde Tema-Bokin.Deuxièmement : Que des formations soient dispensées aux responsablesd’églises et aux leaders pour qu’ils adhèrent à la formation des chrétiens sur lesproblématiques du genre et du VIH et SIDA. Il y a chez les couples desenseignants et enseignantes cette conviction qu’il est possible d’arriver à deschangements radicaux à partir des comportements positifs des chrétiens avertis.Il y a une réelle volonté à faire en sorte que les chrétiens bénéficient desenseignements sur la question du genre en vue de mener une vie saine tant auplan spirituel qu’en terme de relations familiales et sociales.Comme souligné plus haut, des responsables d’églises ont eux aussi manifestéun ardent désir de bénéficier des enseignements sur le genre « en vue de mieuxencadrer et accompagner les jeunes dans les églises ». Le Président de la Régiondu Bureau Régional des Assemblées de Dieu de Kombissiri ne soulignait-il pasceci : « J’ai causé avec mes enfants. Vous avez fait un bon et grand travail.C’est très bien… Maintenant que vous avez donné ces connaissances à nosenfants, nous voyons qu’ils veulent faire quelque chose. Si vous ne faites rienpour nous, il nous sera impossible de les suivre, de les aider, de lesaccompagner comme il se doit…». Ce témoignage n’est pas trompeur. En effet,quelques deux mois après cette séance, les églises évangéliques de la zone ontdécidé de la mise en place d’une structures chrétiennes de lutte contre le VIHSIDA. Les responsables ont transmis à Vigilance une demande d’appui pour lesaider à élaborer les statuts et Règlements Intérieurs puis à monter un Pland’action à soumettre à des partenaires. Après la reconnaissance officielle decette structure dénommée « Association Régionale Chrétienne de Luttecontre le VIH SIDA et les IST », ils ont transmis une demande de formationsur le genre et la lutte contre le VIH et SIDA au profit de tous les pasteurs de laRégion (soit une centaine de responsables d’églises). Cette formation s’est tenuedu 14 au 16 mai et a regroupé 102 pasteurs des cinq dénominations présentesdans la région. Elle représente le tout premier regroupement interdénominationnel de pasteurs de ces localités.3. Leçons apprises à travers le programme et recommandationsspécifiques5


Nous arrivons à la fin de ce projet pilote avec une réelle satisfaction par rapportaux attentes de Vigilance en terme d’impact sur les groupes bénéficiaires desformations dispensées.3.1. les leçons apprisesDans l’ensemble les formations dispensées aux différents groupes ont eu un bonécho. Elles ont engendrées des demandes multiples provenant d’églises ou destructures chrétiennes qui voudraient s’engager ou qui sont déjà engagées dansla lutte contre le VIH SIDA. Leur objectif est de pouvoir accompagner lesjeunes et les couples.La mise en œuvre du projet pilote a été précédée d’une évaluation préliminairedes besoins (pour identifier les besoins spécifiques) du projet dans le but detrouver les réponses escomptées. Ce type de démarche s’adapte bien dans noscontextes burkinabé au regard de la multiplicité des besoins locaux en matièrede développement et de lutte contre la pauvreté. Nous avons tout simplementcherché à nous conformer aux résultats de l’étude préliminaire en terme dedescription des points les plus importants à traiter lors des formations. C’estaussi en fonction de cette étude que les actions ont été planifiées.L’intégration de la question du genre dans tous les programmes en exécution estdésormais un acquis au sein de Vigilance. Le personnel est formé et préparé àdonner le modèle de bons comportements en matière de bonnes relations entreles Genres dans leurs domiciles respectifs mais aussi au sein de leurs églises.Autant que possible il est important d’impliquer le plus de personnel possible ycompris les chauffeurs (groupe à risque), et autres personnels de soutien pourassurer l’engagement, la consécration, la compréhension de tout le monde etpour atteindre un bon résultat. Tout le personnel a un engouement particulierpour assurer des actions de sensibilisation sur le genre.Concrètement, nous disons que les compétences de l’ensemble du personnel detoute structure doivent être renforcées pour qu’à chaque niveau, lasensibilisation sur le genre soit leur vécu quotidien.Tout au long de la mise en œuvre du projet il y a eu une communicationcontinue entre le Project Development Advisor’s) et le Desk Officer. Par ailleurspour clarifier le projet le PDA a communiqué directement avec l’institutionpartenaire de l’exécution du projet sur le terrain.L’organisation des sujets de prière a travers les courriers électronique (une foispar mois) avec des sujets de prière venant de tous ceux qui sont impliqués,concernant particulièrement ce qu’on vie dans le projet a été bénéfique pour lepartenaire de terrain. Pour nous, les autres étaient très proches par6


l’intermédiaire de la prière. Nous avons eu un réel sentiment que nos problèmesétaient aussi des autres et que les leurs étaient les nôtres. Par exemple, ladisponibilité de la PDA (Conseiller au Développement dans le projet) nous aaidé à nous orienter au mieux, nous a encouragés à travers les questions poséessur le déroulement du projet, malgré quelques problèmes de communication,telles les incompréhensions par rapport au non respect strict des échéances, lamauvaise interprétation (problème de traduction ?)de certains propos despopulations. Cela renforce l’idée que le personnel de Tearfund devrait êtredisponible pour des visites de terrains pour pouvoir voir eux-mêmes les réalitésdu projet.Pour l’ensemble du personnel de Vigilance, les sorties organisées sur le terraindans le cadre de la mission de la PDA ont rehaussé le niveau d’engouement pourles activités de terrain. Les visites sont importantes et nécessaire à la fois pourles personnels de Tearfund et de Vigilance ainsi que pour les bénéficiaires. ???Elles permettent de monter que ce genre de projet, au-delà des aspectsfinanciers, constitue une force pour souligner le rapprochement entre despersonnes faisant partie d’une même communauté chrétienne ayant des objectifsà réaliser dans la société. L’établissement de bonnes relations de genresconstitue un des objectifs à atteindre par cette communauté.En réalité, les discussions des propositions avec les partenaires face à face avantle début du financement permettent de clarifier les objectifs et rôles respectifs dechaque acteur. On assure ainsi une même compréhension des différentesquestions qui sont posées. Du même coup on comprendra mieux la nécessité dela flexibilité des fonds d’innovations pour permettre aux partenaires d’essayerles nouvelles idées et méthodes dans l’avenir.Au cours de ce projet pilote, Vigilance a veillé à produire des documentsressources (documentaires audio et vidéo) pour la promotion du projet et pourune plus grande lisibilité des actions. Ces outils vont permettre de partager aumieux les expériences avec d’autres bénéficiaires de nos actions, mais aussi avecles structures chrétiennes qui interviennent dans différents domaines dudéveloppement.3.2. Des éléments à corriger dans l’avenirLa formation sur le genre organisée par la PDA pour le personnel de Vigilanceest intervenue tardivement (un mois avant la fin du projet pilote). Une telleaction devrait intervenir au début du projet dans le but de s’assurer que lepersonnel partenaire impliqué a une compréhension claire de la question dugenre.7


Les indicateurs de suivi du projet n’ont pas été très bien explicités ou pas biencompris au départ pour le projet pilote du Burkina Faso. Les termes de référencede l’étude de base n’ont pas clarifié cet aspect. Aussi, les interventions sontrestées évasives sur les indicateurs. ??? Seuls les résultats en terme d’activitésréalisées ont été explicité dans les planning des activités.Ce projet nous a fait comprendre qu’il est indispensable de prier continuellementpour les actions engagées dans nos différents projets. Cela pourrait se fairetoutes les deux semaines et en équipe. Non seulement cela permet au PDA et augestionnaire du projet d’échanger directement sur les activités, mais en plus celadonne l’occasion à d’autres personnes de s’impliquer dans le projet et de lesupporter.Il est nécessaire par ailleurs dans le cadre de tout projet pilote de se fixer desobjectifs réalistes à atteindre dans un temps donné, afin d’éviter des surchargesau niveau du personnel. La contextualisation et la flexibilité doivent toujoursrestes les maîtres mots dans le pilotage d’un projet de cette nature. Pour ce faire,des échanges directs entre le PDA (Conseiller au Développement dans le projet)et le partenaire local, dans la langue du coordonnateur sont indispensables. Pourles questions ou aspects difficiles, il est indispensable de communiqueroralement par téléphone et faire suivre par écrit les conclusions de l’échange.Sur le terrain, il conviendrait d’adapter les outils de l’enquête à la langue dugroupe cible et utiliser une méthodologie appropriée dans les zonesanalphabètes. En effet, lors des enquêtes préliminaires qui ont abouti à la miseen place du projet, certaines informations collectées semblaient erronées et ontentaché les interprétations par la suite.En ce qui concerne les rapports d’activités il est fortement recommandé que lescanevas mis en place pour l’élaboration des rapports soient pris en compte. Ilfaut une base minimale commune si l’on veut vraiment se comprendre. Mais lesdétails sur les signes de transformation et les impacts des actions initiées doiventdavantage être décrits par le partenaire d’exécution.Vigilance a engagé du personnel sur le projet pilote de janvier à juin 2006 et aumois de septembre 2007 et a été obligé de congédier ce dernier personnel enfévrier 2008 faute de financement de la suite du projet pilote. Fort de cetteexpérience, elle recommande que des dispositions soient toujours prises par lespartenaires d’exécution de s’assurer de la disponibilité du financement avantd’engager du personnel, de donner des informations aux bénéficiaires sur lesactions futures, ou même de fixer des rencontres avec d’éventuelles demandeursd’appui pour le renforcement des capacités.8

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