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DOSSIER ARTISTIQUE + FICHE TECHNIQUE - Une bière dans le ...

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La Compagnie du Théâtre de l’Océan-ParisPrésente<strong>Une</strong> <strong>bière</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> pianoTexte deGérard LevoyerMise en scèneAurélia AubertConseil<strong>le</strong>r artistiqueJean-Claude ZivieCréation lumières et sonsAurore BeckScénographie et décorsSophie CavadiniCostumesJulien WatsonGraphisteCamil<strong>le</strong> UrvoyInterprétée par :Aurélia Aubert / JeannineCélia Reynaud / SimoneThéâtre de l’Océan11, Cité de Trévise. 75009 ParisTél: +33 (0)1 74 30 35 30 /+33 (0)6 63 15 88 00E-mail : theatredelocean@yahoo.frSite internet : www.theatredelocean.com


<strong>Une</strong> comédie grinçante….Deux employées modè<strong>le</strong>s, Jeannine et Simone, collègues depuis des années, astreintes à destâches simp<strong>le</strong>s et répétitives, partagent <strong>le</strong> même bureau, la même routine administrative.<strong>Une</strong> simp<strong>le</strong> gomme que l’une possède et dont l’autre a besoin sera <strong>le</strong> déc<strong>le</strong>ncheur d’unconflit absurde, comme la plupart des conflits, symbo<strong>le</strong> de toutes <strong>le</strong>s luttes de pouvoir.Commence alors un affrontement terrib<strong>le</strong>, acharné et sans concession, entre <strong>le</strong>sprotagonistes. Les deux femmes s’enferment, s’observent, se testent et se déchirent. Ce quin’aurait pu être qu’une futi<strong>le</strong> querel<strong>le</strong> de bureau vire à la guerre psychologique, voire audrame passionnel. Mourir pour des idées peut être un geste héroïque mais quand celui-ciest dicté par la plus grande bêtise, cela devient dérisoire et grotesque, absurde et hilarant.Les deux personnages ont une personnalité très singulière. Jeannine Famechon estcélibataire, el<strong>le</strong> a un côté exubérant et libre. Tandis que Simone Courlier est mariée, el<strong>le</strong> adeux enfants, el<strong>le</strong> est austère et rigide.A travers <strong>Une</strong> <strong>bière</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> piano, Gérard Levoyer, débordant d'un humour acide et féroce,tisse une satire du monde du travail, exagérant outrageusement <strong>le</strong>s traits pour mieux enfaire ressortir la réalité : la compétition, <strong>le</strong> harcè<strong>le</strong>ment, la perversion sur <strong>le</strong>s êtresqu'exercent <strong>le</strong> pouvoir et la supériorité hiérarchique...Un large public, allant de l’enfant à l’adulte, pourra prendre plaisir et profiter du spectac<strong>le</strong>déboussolant et hilarant que nous offrent Simone et Jeannine.<strong>Une</strong> <strong>bière</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> piano est d’abord éditée aux Editions Editinter en 1997, puis sous <strong>le</strong> nomde Burlingue, aux Editions théâtra<strong>le</strong>s Art et Comédie, en 2003.1Théâtre de l’Océan. Paris 9 ème - +33 (0)1 74 30 35 30 - theatredelocean@yahoo.fr - Site web : www.theatredelocean.com© Théâtre de l’Océan. Janvier 2012


L’auteur : Gérard LevoyerNé à Trouvil<strong>le</strong>-sur-Mer en 1946, Gérard Levoyer débute, en 1983, par l'écriture d'une piècede théâtre, L'Ascenseur . À cette période, il fait la rencontre de Pierre Billard pour <strong>le</strong>quel ilécrira une trentaine de textes destinés à l'émission "Les Nouveaux Maîtres du mystère" surFrance Inter. Il travail<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment pour Patrice Galbeau <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cadre de "La Dramatiquede minuit", toujours sur France Inter. Puis pour France B<strong>le</strong>u, il écrit plusieurs séries dedialogues qui lui permettront, entre autres, de rencontrer Claude Piéplu. Son activités'enrichit des textes destinés à France Culture et à la Radio Suisse Romande : La Rouetourne, <strong>Une</strong> place pour l'hiver, Au bout du couloir, Le Chat <strong>dans</strong> l'ascenseur, Petit Bicou,<strong>Une</strong> bonne dose d'humiliation, La Loi du plus faib<strong>le</strong>…Il est aujourd'hui l'auteur d'environ cent vingt dramatiques radiophoniques.Parallè<strong>le</strong>ment, il poursuit son activité d'auteur dramatique par l'écriture de vingt-troispièces dont dix sont éditées à ce jour. Parmi cel<strong>le</strong>s-ci, quelques titres : Danger, Amour ,créée à Paris, au Théâtre Grévin, avec Jean-Pierre Kalfon et Véronique Genest ; <strong>Une</strong> <strong>bière</strong><strong>dans</strong> <strong>le</strong> piano, créée à Metz ; Mendiants d'amour, créée à Paris, au Guichet-Montparnasse ;L'Appeau du désir , créée à Vincennes ; C'est vous ou c'est moi ? ; Week-End à Deauvil<strong>le</strong> ;etc. Il écrit éga<strong>le</strong>ment pour la télévision et anime un concours francophone d'écriture :"Nouvel<strong>le</strong> au Pluriel".Il a reçu, entre autres distinctions, <strong>le</strong> prix Mounet Sully en 1995 par la Société des PoètesFrançais, et <strong>le</strong> Prix Radio de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques en 2003.Il est <strong>le</strong> fondateur du Théâtre du Ricochet (1987).2Théâtre de l’Océan. Paris 9 ème - +33 (0)1 74 30 35 30 - theatredelocean@yahoo.fr - Site web : www.theatredelocean.com© Théâtre de l’Océan. Janvier 2012


Autour de la dramaturgie et de la mise en scèneIntentions particulières…Il s’agit d’un décor unique mais qui va vite se transformer en champ de batail<strong>le</strong>…Un bureau très ancien, genre étude de vieux notaire. Ici, <strong>le</strong> temps s’est arrêté entre <strong>le</strong>s deuxguerres, la modernité a très peu pénétré tant <strong>dans</strong> <strong>le</strong> matériel de bureau que <strong>dans</strong> <strong>le</strong>sméthodes et <strong>le</strong>s mentalités. Ce bureau est symétriquement partagé en deux : la partie deSimone, et cel<strong>le</strong> de Jeannine. Il y a tout <strong>le</strong> matériel de bureau mais en doub<strong>le</strong> et situé vis-àvisde son jumeau comme si un miroir coupait la scène en deux. Il y a un seulportemanteau, et éga<strong>le</strong>ment une porte unique, en fond de scène, portant une plaque« Directeur » et surmontée d’un portrait encadré (<strong>le</strong> directeur !). Et puis, en l’exact milieude la pièce, il y a <strong>le</strong> téléphone.La journée commence, Jeannine et Simone sont face à face. El<strong>le</strong>s se regardent sansaménité, et entament, à vitesse norma<strong>le</strong>, une bana<strong>le</strong> besogne administrative et répétitive, lamême pour toutes <strong>le</strong>s deux : el<strong>le</strong>s prennent une facture, rayent une mention inuti<strong>le</strong>,tamponnent et signent. Leur rythme de travail est identique. Parfois el<strong>le</strong>s relèvent la têtepour s’observer puis rapidement, replongent sur <strong>le</strong>ur ouvrage dont el<strong>le</strong>s accélèrentsensib<strong>le</strong>ment la vitesse. Puis d’un seul coup <strong>le</strong> crayon de Jeannine dérape et raye la facture.Catastrophe ! Jeannine s’arrête. Simone s’arrête aussi, surprise tout d’abord, mais el<strong>le</strong>reprend vite son travail avec une légèreté triomphante. Contrariée, Jeannine cherchepartout l’objet réparateur : la gomme, qu’el<strong>le</strong> ne trouve pas. El<strong>le</strong> est obligée de demandercel<strong>le</strong> de Simone, qui refuse de la lui prêter…3Théâtre de l’Océan. Paris 9 ème - +33 (0)1 74 30 35 30 - theatredelocean@yahoo.fr - Site web : www.theatredelocean.com© Théâtre de l’Océan. Janvier 2012


Jeannine est d’abord irritée, puis sa colère va s’intensifier rapidement. Attisée parl’émulation, la concurrence des deux employées modè<strong>le</strong>s s'enflamme. Le bureau setransforme en ring. Et <strong>le</strong>s deux femmes finissent par se mener au bout de <strong>le</strong>urs limites,refusant de quitter <strong>le</strong>ur bureau même sous la menace de la police. Rien, pas même <strong>le</strong>ur viefamilia<strong>le</strong> respective ne réussit à <strong>le</strong>s distraire du différent qu’el<strong>le</strong>s entretiennent. El<strong>le</strong>s ne sequittent pas des yeux une seu<strong>le</strong> seconde. Très vite, l’hystérie des deux femmes prend place<strong>dans</strong> un décor digne d’un tremb<strong>le</strong>ment de terre. Tout y passe : <strong>le</strong> refus de collaborer, <strong>le</strong>dénigrement, <strong>le</strong>s mesquineries, <strong>le</strong>s préférences, l’humiliation, <strong>le</strong> harcè<strong>le</strong>ment. Le toutempaqueté avec humour et détermination.Quelque part, la condition féminine en prend un coup. Mais de nombreuses employées debureau pourront al<strong>le</strong>r voir <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> comme un exutoire pour se détendre del’atmosphère qui plane au travail. Féroce et sans concession, très drô<strong>le</strong>, comme l’a vouluGérard Levoyer. Derrière cette mise en scène, une représentation du monde social et peutêtremême <strong>le</strong> résultat historique d’interactions et de luttes de classement se dessine commeune satire des luttes de pouvoir et de l’intolérance. Le conflit est absurde comme la plupartdes désaccords et des luttes de pouvoir. Alors bien sûr, <strong>le</strong>s deux femmes se livrerontéga<strong>le</strong>ment des confidences sur <strong>le</strong>urs vies familia<strong>le</strong>s mais aussi <strong>le</strong>urs secrets de chair. Leridicu<strong>le</strong> et <strong>le</strong> réalisme de certaines situations laissent pensif. Enfin, il ne faut surtout pasgénéraliser, mais la pièce renferme tout de même un bon nombre d’ingrédients cuisants sur<strong>le</strong>s relations des femmes au travail, qui peut être tout à fait transposab<strong>le</strong> à cel<strong>le</strong>s deshommes.<strong>Une</strong> comédie légère et enjouée qui permettra au public de se détendre, mais aussi deréfléchir à la comp<strong>le</strong>xité des relations humaines.4Théâtre de l’Océan. Paris 9 ème - +33 (0)1 74 30 35 30 - theatredelocean@yahoo.fr - Site web : www.theatredelocean.com© Théâtre de l’Océan. Janvier 2012


L’originalité de la direction d’acteursAurélia AubertDirectrice artistique, metteur en scène, comédienneAprès de nombreuses années de formation sportive, je me lance <strong>dans</strong> l’apprentissage deplusieurs disciplines artistiques : théâtre à Londres, stages au cours Florent, au studio AlainDebock, chez Blanche Salant, stages sur la mise en scène, mais aussi théâtred’improvisation à la LIFI et commedia dell’arte avec la compagnie Mystère Bouffe, <strong>dans</strong>econtemporaine à la Ménagerie de verre, trapèze volant et acrobaties. Je m’oriente ensuitevers la mise en scène en m’inspirant de mon métier d’origine : préparatrice menta<strong>le</strong> pour<strong>le</strong>s athlètes de haut niveau.<strong>Une</strong> démarche particulière…En exerçant mon métier de préparatrice menta<strong>le</strong> pour l’entraînement des athlètes auxChampionnats du Monde et aux Jeux Olympiques à l’Institut National du Sport et del’Education Physique (INSEP), je me suis rendue compte, au fil des années, du parallè<strong>le</strong>flagrant qui existe entre <strong>le</strong>s athlètes de haut niveau et <strong>le</strong>s comédiens. Ils doiventtous <strong>le</strong>s deux être plongés <strong>dans</strong> <strong>le</strong> présent à un moment précis, <strong>le</strong> doute ne doit pas avoir saplace, l’imagination est <strong>le</strong> moteur de l’action, et la relation à l’autre (adversaire, partenaire,comédiens, public) est essentiel<strong>le</strong>.Tout comme avec <strong>le</strong>s athlètes, mon travail consiste à repérer <strong>dans</strong> sa largeur et toute safinesse, <strong>le</strong> potentiel, non pas sportif, mais artistique du comédien avec qui je travail<strong>le</strong>. Jedécortique son comportement, ses projections, son mode de sé<strong>le</strong>ction d’information. Je faisla même chose avec <strong>le</strong> personnage qu’il doit incarner. Et de là j’en tire des directionsprécises pour que <strong>le</strong>s deux personnalités (comédien et personnage) ne fassent qu’un.Je m’inspire, bien évidemment, de la méthode de Constantin Stanislavski. Suivant <strong>le</strong> passédu comédien, je l’amène tout d’abord vers la recherche d’une mémoire intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>, pourensuite ne faire fonctionner que la mémoire sensoriel<strong>le</strong> puis émotionnel<strong>le</strong>.Le travail d’équipe et toute sa dynamique est vital, un comédien n’est jamais seul surscène, il est soit avec ses partenaires, soit avec <strong>le</strong> public. <strong>Une</strong> confiance opératoire doits’instal<strong>le</strong>r <strong>le</strong> plus rapidement possib<strong>le</strong>.Aurélia Aubert5Théâtre de l’Océan. Paris 9 ème - +33 (0)1 74 30 35 30 - theatredelocean@yahoo.fr - Site web : www.theatredelocean.com© Théâtre de l’Océan. Janvier 2012


<strong>Une</strong> <strong>bière</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> pianoFiche techniqueAuteur : Gérard LevoyerPar la Compagnie du Théâtre de l’Océan.Date de création du spectac<strong>le</strong> : janvier 2009Déjà plus d’une centaine de représentations : Paris, Périgord, La Rochel<strong>le</strong>, Rennes, Saint-Malo, Reims, la Rochel<strong>le</strong>, Suisse, Belgique, Hongrie, etc.Nombre de comédien(ne)s <strong>dans</strong> <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong>: 3Durée : 1h30Genre : Comédie.Publics : enfants (à partir de 10 ans), ado<strong>le</strong>scents, adultes.La compagnie dispose de son propre régisseur.La compagnie a <strong>le</strong>s droits de la SACD pour jouer cette pièce.Temps de montage des éléments scéniques : 30 minutes.Temps de démontage des éléments scéniques : 45 minutes.Espace scénique nécessaire (minimum) : ouverture : 5 mètresprofondeur : 4 mètresRésumé : Deux employées modè<strong>le</strong>s, Jeannine et Simone, collègues depuis des années,astreintes à des tâches simp<strong>le</strong>s et répétitives, entrent en conflit pour une gomme que l'unepossède et dont l'autre a besoin. Ce conflit, absurde comme la plupart des conflits, symbo<strong>le</strong>de toutes <strong>le</strong>s luttes de pouvoir, dégénère au point de devenir un affrontement terrib<strong>le</strong>,féroce, sans concession, inexorab<strong>le</strong>. Mourir pour des idées peut être un geste héroïque maisquand celui-ci est dicté par la plus grande bêtise, cela devient dérisoire et grotesque,absurde et hilarant.Théâtre de l’Océan-Paris11, Cité de Trévise. 75009 ParisTél: +33 (0)1 74 30 35 30 /+33 (0)6 63 15 88 00E-mail : theatredelocean@yahoo.frSite internet : www.theatredelocean.com

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