13.07.2015 Views

La statuaire grecque et romaine Documents

La statuaire grecque et romaine Documents

La statuaire grecque et romaine Documents

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Commentaires des dossiers du manuelguerrier est marqué par la chevelure embroussaillée <strong>et</strong>la moustache, ainsi que par l’habit de sa femme. C<strong>et</strong>teœuvre est placée sur un socle circulaire. Il s’agit d’unecomposition qui utilise entièrement l’espace de ce socle,de telle sorte qu’aucun angle de vision n’est privilégié :elle présente de l’intérêt de tous les côtés.Statuaire <strong>romaine</strong>57/7 [Statue « Barberini »]L- Observer la position, le rendu du vêtement,l’expression du visage ; tenter de lui donner un âge.- Comparer avec les sculptures <strong>grecque</strong>s : en quoil’art romain est-il proche de l’art grec, qu’est-ce qui ledifférencie ?57/8 [Buste de Caracalla]L- Observer le buste, l’expression du visage : quel âgea c<strong>et</strong> homme, quelle expression en émane, commentl’artiste a-t-il rendu c<strong>et</strong>te expression ?- Comparer avec l’art grec, puis avec la statue« Barberini ».ULes Romains vont surtout développer l’art du portrait,en s’inspirant des statues plus réalistes de l’époquehellénistique. Le portrait privé, principalement sous laforme de portraits d’ancêtres, se généralise dans lesfamilles patriciennes, dès le I er siècle av. J.-C. Ainsi,la statue « Barberini », dont la tête appartenait à uneautre sculpture, présente un patricien portant le bustede deux générations d’ancêtres. Ces portraits sont trèsnaturalistes : le sculpteur insiste sur les particularitésphysiques comme les rides <strong>et</strong> les traits marqués duvisage, mais l’émotion y est absente. Ces visages auxtraits sévères <strong>et</strong> déterminés sont sans doute le refl<strong>et</strong>Parcoursde la rigueur morale défendue par la classe patricienne.Sous l’Empire, les portraits impériaux constituent uninstrument de propagande. Ils vont être multipliés <strong>et</strong>diffusés dans tout l’Empire. L’émotion, les sentiments<strong>et</strong> la psychologie sont plus présents, notamment grâceau regard. Dès le II e siècle ap. J.-C., les sculpteurscommencent en eff<strong>et</strong> à inciser les iris <strong>et</strong> les pupilles. Cesportraits, tout en présentant une image plus ou moinsfidèle de l’empereur, ont surtout pour but de traduirel’image que le souverain veut donner de lui-même. AinsiCaracalla a des traits très sévères, témoignant d’unedétermination proche de la brutalité.57/9 [Statue du « triomphateur »]L- Observer ce personnage, le rendu de son corps, sonvisage.- R<strong>et</strong>rouver les attributs de sa fonction.- Rapprocher c<strong>et</strong>te sculpture des autres : est-elle plusproche de l’art grec ou de l’art romain <strong>et</strong> pourquoi ?UC<strong>et</strong>te sculpture a été r<strong>et</strong>rouvée vers 1841, à Ostra V<strong>et</strong>ere,dans des circonstances inconnues. <strong>La</strong> tête, le corpsjusqu’aux genoux <strong>et</strong> le somm<strong>et</strong> du pilier en forme d<strong>et</strong>ronc sont authentiques. Le reste est le résultat d’unereconstitution réalisée en 1865. Le manteau <strong>et</strong> l’épéefont penser à un général romain. Il portait peut-être unbâton de commandement. L’analyse stylistique perm<strong>et</strong>peut-être de l’associer au règne de Trajan. Ainsi, certainsspécialistes voient en lui le général Marcus UlpiusTraianus, père de l’empereur Trajan.C<strong>et</strong>te statue présente l’originalité de combiner un corpsjeune, nu <strong>et</strong> idéalisé, à la manière du style classique enGrèce (le modèle étant le Diomède de Crésilas, bronzegrec daté de 430 av. J.-C.) avec un portrait d’un Romaind’âge mûr, caractéristique de l’époque de Trajan.168- Sélectionner une statue de chaque courant, archaïque,classique, hellénistique (—> 57/1, 3 <strong>et</strong> 5 ou 57/2, 4 <strong>et</strong> 6) :les m<strong>et</strong>tre dans l’ordre chronologique <strong>et</strong> faire identifier parles élèves ce qui change d’une période à l’autre. Au besoin,se représenter la colonne vertébrale des sculptures pourpercevoir l’évolution du mouvement. Esquisser une premièreévolution.- Approfondir en observant les autres exemples de sculptureprésentés dans ce dossier ; dégager les caractéristiques destrois courants.- Observer d’autres exemples présents dans le manuel(—> 20/6, 53/2 <strong>et</strong> 100/3) <strong>et</strong> les situer dans un des courantsde l’histoire de la sculpture <strong>grecque</strong>.- Comparer avec les œuvres <strong>romaine</strong>s reproduites dans cedossier.


Pour en savoir plus- F. BARATTE, L’art romain, Coll. « Tout l’art. Grammaire des styles », Paris, Flammarion, 1996.- Ph. BRUNEAU, M. TORELLI <strong>et</strong> X. BARRAL I ALTET, <strong>La</strong> sculpture. Le prestige de l’Antiquité du VIII e siècle avant J.-C. au V e siècle ap. J.-C.,Genève, Skira, 1991.- C. ROLLEY, <strong>La</strong> sculpture <strong>grecque</strong>, I : Des origines au milieu du V e siècle, Coll. « Les Manuels d’art <strong>et</strong> d’archéologie antiques », Paris, Picard,1994.- C. ROLLEY, <strong>La</strong> sculpture <strong>grecque</strong>, II : <strong>La</strong> période classique, Coll. « Les Manuels d’art <strong>et</strong> d’archéologie antiques », Paris, Picard, 1999.<strong>Documents</strong>Dossier 58L’architecture gréco-<strong>romaine</strong>BalisesCe dossier aborde un important héritage civil <strong>et</strong> religieux de l’Occident : celui de l’architecture gréco-<strong>romaine</strong>. Il doit perm<strong>et</strong>tre aux élèvesd’identifier les caractéristiques des principaux édifices de c<strong>et</strong>te architecture.Commentaires des documents58/1 Ordres architecturauxLSchéma de référence. Ce document perm<strong>et</strong> d’identifier les ordres utilisés dans l’architecture <strong>grecque</strong>.UOrdre dorique Ordre ionique Ordre corinthienCorniche à fronton parfois sculpté Corniche simple ou corniche à fronton (2 corniches obliques + 1 de baseforment un fronton triangulaire) parfois sculptéTriglyphes <strong>et</strong> métopesFrise continue souvent sculptéeArchitrave monolitheArchitrave en deux ou trois bandeaux superposésChapiteau dorique,échine arrondie <strong>et</strong> dalle plateColonnes à cannelures largesséparées par des arêtes vivesPas de baseSoubassement à degrésChapiteau ionique,à volutesChapiteau corinthien, à 4 faces de feuillesd’acantheColonnes à cannelures plus profondes <strong>et</strong> serrées, séparées par une crêteaplatieBase mouluréeSoubassement à degrés169

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!