14.07.2015 Views

Lettre Entreprise n. 4/06 - Crédit Agricole Toulouse 31

Lettre Entreprise n. 4/06 - Crédit Agricole Toulouse 31

Lettre Entreprise n. 4/06 - Crédit Agricole Toulouse 31

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

n° 4 / 20<strong>06</strong> www.credit-agricole.frÉDITOToutes les entreprisesen France ont des besoinsde financement. Il y a encorepeu de temps, la plupartd’entre elles réalisaientdes emprunts au bilan,en séparant simplement lesfinancements à court termeet ceux sur une durée pluslongue. Cette stratégie simple,mais qui fragilise les équilibresfinanciers, peut toutefois êtregrandement améliorée.Il n’est pas logique definancer de la même manièreune croissance très forte, desinvestissements industrielset immobiliers souvent lourds,ou le cycle d’exploitation.Face à cette nouvelle donne,le Groupe <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>se doit d’avoir des solutionsbeaucoup plus personnalisées.À une forte croissancecorrespond une offre derenforcement de fondspropres. Un financementindividualisé du poste clientest proposé lorsque le cycled’exploitation s’alourdit.Pour les investissements,le <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong> développeune offre de location sousdifférentes formes, avecassurance et remplacementde matériel progressivementinclus dans le contrat. Cettenouvelle approche, qui assurele financement des bienset simplifie grandement la viede l’entreprise, est reprisedans le dossier de ce numéro.<strong>Crédit</strong>-bail matérielLa nouvelle donneZOOMLe crédit-bail matériel apporte une solution astucieuse de financement pourles investissements d’une entreprise. En élargissant son offre à une vastepalette de services, il répond à la demande des PME qui veulent désormaisdes produits clefs en mains, associant financement, assurance du bien,entretien et assistance dépannage avec mise à disposition d’un matériel deremplacement en cas de besoin…suite page 2Banque en ligneGagnez du tempsavec l’offredu <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>Optimisez votre gestion avecl’offre de services « Banqueen ligne <strong>Entreprise</strong>s » du<strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>…Épargne salarialeAssocier les salariés auxenjeux de l’entrepriseL’évolution de l’épargne salariale ne semblepas terminée ; une réforme de la participationet de l’actionnariat est annoncée pourl’automne…suite page 3 suite page 4


ZOOMLe crédit-bail matérielintègre des services associésAprès le financement des véhicules et des matériels informatiques, les nouvelles formulesde crédit-bail ciblent des secteurs d’activité plus spécifiques comme le BTP et la manutention.secteur des services informatiques,avec les formules deLOI (location opérationnelleinformatique). Forme voisinedu crédit-bail (mais sansoption d’achat), la LOI couvrele financement d’un matérielpendant une durée fixée d’avance(durée d’usage), doubléd’une offre de services à valeurajoutée.L’entreprise qui a recours à cedispositif peut ainsi faire évoluerson matériel en cours decontrat pour disposer toujoursd’un équipement à la pointe del’innovation technologique (surun secteur où l’obsolescenceest très rapide). Et sans avoir àse préoccuper de la revente deLe crédit-bail matériel estdepuis longtemps un mode definancement qui correspondparfaitement aux besoins desPME au niveau de leur gestion.Les loyers viennent en effetgonfler les charges de l’entreprise,réduisant ainsi sa surfaceimposable tout en lui laissant lapossibilité de devenir propriétairedu bien au terme de soncontrat, voire au cours de cedernier.Un marché endéveloppementDans un contexte d’instabilitéde l’investissement industriel(- 0,5 % au premier trimestre20<strong>06</strong> et + 1,8 % au deuxièmeselon l’Insee), le financementlocatif continue de progresser(en hausse de 7,1 % au premiersemestre 20<strong>06</strong>): + 8,2 % pourle crédit-bail matériel et+ 4,7 % pour la location financière(1) . Surtout l’offre de créditbailest en passe de changer denature pour dépasser le cadrestrict du financement en s’élargissantà une gamme nouvellede services associés,concernantla protection du bien en cas dedestruction ou de panne parexemple.L’entreprise cliente rechercheune prestation globale quiinclut des produits d’assurance– des hommes et des machines–, de maintenance, dedépannage, de remplacementen cas de panne, d’extension degarantie et de remplacement àterme. Cette stratégie d’intégration,d’abord déployée parles établissements financiersauprès des grandes entreprises,concerne désormais aussiles PME. Les formules « toutcompris » séduisent par leursimplicité et leur réactivité engarantissant à l’entreprise unecharge financière constante, ladisposition d’un matériel toujoursen état de marche, et unetotale liberté d’esprit quant àla revente dudit matériel àéchéance du contrat.<strong>Crédit</strong>s nouveau styleCes crédits-baux nouveau stylesont d’abord apparus sur lemarché des véhicules, via lesoffres constructeurs avec lesquellesles organismes financiersspécialisés sont entrésen concurrence frontale.Les financements avec servicesintégrés se sont également fortementdéveloppés dans leLe conseilduLe choix du crédit-bail estbien adapté en fin d’exercicelorsque les résultatsde l’entreprise sont positifscar un premier loyer majorépermettra de réduirel’imposition dans les limitesde la règlementation.Le crédit-bail peut égalementpermettre, en cas dedifficultés passagères detrésorerie, de ne pasdifférer son investissementen décalant le versementdes premiers loyers tout endisposant immédiatementdu matériel neuf.2- n° 4 / 20<strong>06</strong>lalettredu <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>


son matériel ancien. Elle peutégalement s’assurer contre lesrisques informatiques, obtenirponctuellement des matérielsspécifiques dont elle a unbesoin urgent, formerses collaborateurs.À la clé, unétalement de sacharge d’investissement,une préservationde sacapacité financière,la garantied’une solution surmesure et d’une“gestion globale(matériel, logiciel,services), et une valorisationdes actifs à chaque instant deleur cycle de vie.Formule tout comprisUne formuletout compris, c’estla garantie d’avoirune charge financièreconstante et unmatériel toujours enétat de marche. ”C’est cette philosophie quisous-tend aujourd’hui les offresnouvelles qui apparaissent sur lemarché dans d’autres secteurs,comme le BTP, la manutention,l’agriculture. L’ambition estd’offrir une facturation forfaitairede l’entretien du matérielfinancé et d’autres services(comme l’assurance, intégréedans le coût du loyer).Cette nouvelle donne du marchédu crédit-bail matériela pour conséquence une redéfinitiondu métier de « leaser »(organisme financier spécialisé),qui devient un véritableintégrateur de services.Pour cela,certains acteursn’hésitent pas àconstruire de nouveauxpartenariatsavec desfournisseurs dematériels, qui peuventainsi proposerà leurs clientsdes formules clésen mains associantfinancement (sous formede location ou crédit-bail) etservices associés.Fidèle à ses ambitions, le <strong>Crédit</strong><strong>Agricole</strong> veut « devenir la banquedes temps forts et desmoments clés de l’entreprise ».Dans le domaine du crédit-bailen particulier, les objectifs de<strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong> Leasing, safiliale spécialisée, sont clairs. Ils’agit de promouvoir une offreélargie et innovante, intégrantde l’assurance et des services :location « full option », locationévolutive, offre locativevéhicule rénovée (LOA Ballon,LLD), location déconsolidante,Société spécialisée dansle diagnostic in vitro,bioMérieux conçoit,développe, produit etcommercialise dessystèmes de diagnostic.INTERVIEWPhilippe Auriol,directeur commercial de bioMérieux.Jean-Michel Beucher,directeur régional Sud-Ouest, Centre, Dom-Tom.« Nos clients veulentde nouvelles solutionsde financement globales. »Que vous apporte votre partenariat avec<strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong> Leasing ?Le financement revêt pour nous une importancecapitale, comme les autres maillons du processusde vente, pouvant même constituer unargument de vente décisif. Notre partenairedoit savoir s’adapter aux besoins de nos clientset proposer à nos commerciaux des formationspour qu’ils puissent maîtriser les financementset les vendre au mieux, car un commercialpromeut encore mieux ce qu’il connaît bien.Comment va évoluer ce partenariat ?La demande est très claire : nos clients veulentde nouvelles solutions de financement globalesincluant les services, les consommables, lesréactifs et le matériel. Ils veulent un loyerunique et un engagement fixe garanti. Bref,avoir la maîtrise de leurs dépenses.location avec taux gérés…<strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong> Leasing proposeégalement des solutions definancement aux entreprises quisouhaitent apporter une solutionglobale (matériel + financement)à leurs clients (lire l’interviewci-dessus). Contactezvotre chargé d’affaires au<strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong> pour en savoirplus sur cette nouvellegamme. ■(1) Source : Association des sociétésfinancières.Gagnez du temps avec l’offre du <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>Quels que soient le profil et l’activité de votre entreprise, optimisez votre gestion avec l’offrede services « Banque en ligne <strong>Entreprise</strong>s » du <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>.L’offre de services « Banque enligne <strong>Entreprise</strong>s » du <strong>Crédit</strong><strong>Agricole</strong> permet à une entreprised’accéder à ses comptespour exécuter ses opérationscourantes et suivre sa trésorerie.Elle se compose de quatreservices.◗ <strong>Crédit</strong> agricole en lignevous permet de suivre de façonsynthétique et détaillée tousvos comptes et votre trésorerie.◗ Le Web EDI vous offre unenvironnement Internet sécurisépour saisir ou transmettrevos opérations au format interbancaireCFONB, et effectuervos transactions à l’international.◗ La télétransmission viaETEBAC vous permet d’automatiserles échanges de fichiersau format interbancaire CFONBavec vos partenaires bancaires.◗ La signature électroniqueCA Certificat permet d’authentifieret de confirmer lesordres que vous avez télétransmis(Internet ou ETEBAC) (1) .Espace <strong>Entreprise</strong>s:un service completPour en savoir plus sur l’offredu <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong> en ligne,connectez-vous au site Web devotre Caisse régionale (www.credit-agricole.fr) et découvrezl’Espace <strong>Entreprise</strong>s: un accès àtous les services transactionnels,la présentation des solutions pourvous accompagner à chacune desétapes du développement devotre activité, et des indicateurset informations utiles. ■(1) Renseignez-vous sur la disponibilitéde ce service dans votre Caisse régionalede <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>.lalettredu <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>n° 4 / 20<strong>06</strong> - 3


EN BREFAssocier les salariésaux enjeux de l’entreprise<strong>Crédit</strong>s photos: Photo Disc et Photo Alto.Conjointcollaborateur :publication du décretUn an après la publicationde la loi du 2 août relativeaux petites et moyennesentreprises, un décret publiéau Journal officiel du 3 août20<strong>06</strong> précise (enfin !) la notionde conjoint collaborateur.Ce statut concerne le conjointdu chef d’une entreprisecommerciale, artisanale oulibérale, qui exerce une activitéprofessionnelle régulièredans l’entreprise sanspercevoir de rémunérationet sans avoir la qualitéd’associé. Peu importeque l’entreprise soit exploitéeen nom propre ou en société.Toutefois, en ce qui concerneles sociétés, ce statut n’estouvert qu’au conjoint dugérant associé unique d’uneEURL, ou du gérant associémajoritaire d’une SARLou d’une société d’exercicelibérale à responsabilitélimitée, sous réserveque l’effectif n’excède pasvingt salariés.lalettredu <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>Éditeur :Uni-Éditions22 rue Letellier75739 Paris Cedex 15Réalisation :Directeur de la Publication :Jacques BrièreRédacteur en Chef :Violaine du ChâtellierRédaction :Louis Bully,Violaine du ChâtellierDépôt légal : à parutionUn projet de loi pour le « développement de la participation et del’actionnariat salarié » a été présenté en juin au Conseil des ministres.Les multiples dispositions qu’il contient visent à favoriser l’associationdes salariés aux enjeux de l’entreprise et à développer l’épargne salariale.Un des objectifs du projet de loiest de « développer l’actionnariatsalarié en permettantaux collaborateurs d’être mieuxassociés à la marche des entrepriseset de consolider durablementleur capital ». Ainsi,notons la création d’un « dividendedu travail », que lesentreprises pourront verser àleurs salariés sur la base desprofits réalisés. Ce dispositifpourra prendre la forme d’unsupplément de participation(ou d’intéressement) ou d’unedistribution collective d’actionsgratuites.Dans le même esprit, le projetpropose aux entreprises dedéduire de leur base imposableles actions gratuites, à conditionqu’elles soient distribuées(à concurrence de 2 000 €) àl’ensemble des salariés de l’entrepriseet affectées dans unPEE.La participation dansles PME et les TPEObligatoire dans les entreprisesde plus de 50 salariés quidégagent un bénéfice fiscal suffisant,la participation seraencouragée dans les PME etles TPE. À ce titre, le législateurrénove le cadre conventionnelen rendant obligatoirela conclusion d’accords debranches pour permettre auxentreprises de petite taille quin’ont pas d’accord dédiéd’avoir accès aux dispositifs.Les branches professionnellesauront trois ans pour négocierdes accords de participation.La formule de calcul de laparticipation devra désormaisdéfinir un « minimum légal »constituant la base d’un dialoguesocial. Elle devra être majoréeen cas de besoin et en fonctiondes résultats de l’entreprise.Le champ des entreprisesconcernées par la participationet l’assiette de calcul pourraitêtre élargi.Le PEE, une épargnede précautionLa deuxième ambition du texteest de favoriser le développementdans les petites et moyennesentreprises des dispositifsd’épargne salariale, en généralisantles plans d’épargne entreprise(PEE) dans les entreprisesqui disposent d’un accord delalettredu <strong>Crédit</strong> <strong>Agricole</strong>participation et en obligeant lesentreprises qui ont mis en placeun PEE depuis plus de cinq ansd’entamer la négociation d’unPERCO (plan d’épargne retraitecollectif).Alors que certains auraient vud’un bon œil la réduction dutemps de blocage de l’épargnesur un PEE ou la multiplicationdes cas de déblocage anticipé(mariage, naissance, acquisitionde logement…), le texteredonne au contraire à l’épargnesalariale toute sa dimensiond’épargne de précaution.Concrètement, les sommesinvesties sur un PEE resterontbloquées cinq ans, comme c’estle cas aujourd’hui, mais, si sonbénéficiaire souhaite disposerpar avance d’une partie desfonds et qu’il ne rentre pas dansles cas prévus de déblocageanticipé, il pourra obtenir desavances. ■

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!