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UN AUTRE REGARD SUR LE HANDICAPAU CAFÉ DU FORUMAVEC CÉCILE HERNANDEZ-CERVELLONAtteinte de sclérose en plaques, cette jeune femme est une ancienne sportivede haut niveau. Invitée du Café du Forum le 20 avril, Cécile Hernandez-Cervellon racontera sa nouvelle compétition contre un mal incurable.“Un matin, il y a 10 ans, je me suis réveilléeparalysée des jambes. Avec cette maladieauto-immune, qui peut se déclarer cheztout à chacun, ma vie a basculé”, nousraconte Cécile Hernandez-Cervellon. Toutsemblait alors réussir à cette anciennechampionne de BMX reconvertie dans leconsulting sportif. Après plusieurs annéespassées en centre de rééducation, en fauteuilroulant et sous chimiothérapie, elledécide aujourd’hui de relever un nouveauchallenge : changer le regard sur le handicap.C’est à l’hôpital que cette jolie blonde acommencé à rédiger son premier roman“pour prouver qu’on peut s’en sortir”, trèsvite suivi d’un deuxième après la naissancede sa petite Victoire de 5 ans “pour dénoncerle regard que notre société porte sur lehandicap”. Elle enchaine ensuite les conférences,un mandat d’élue au handicap àPerpignan, des chroniques radio surEurope 1, etc. Après une rencontre décisiveavec un kinésithérapeute bien décidé à lafaire remarcher, cette battante s’est remiseau sport après neuf ans d’interruption. Ellejoue au tennis, pédale de nouveau chaquejour et a même participé à un raid en maidernier tout en continuant de mener de© BYJGBfront une belle carrière. De retour deschampionnats du monde de ski alpin à laMolina en Espagne pour alimenter seschroniques “Handisport” au Figaro et àSport 24, elle confie : “Quand j’avais 18 ans,je voulais faire une grande école de journalisme.Le handicap m’a remis sur cette voieet a même été une carte de visite !”Résolument optimiste, elle conclut : “La vieest une compétition, il faut se battre. Lesport m’a inculqué le goût de l’effort et dessacrifices. Je sais que je finirai ma vie enfauteuil roulant mais le combat continue.” ■Samedi 20 avril, à 15 h.À l’Atrium. Entrée libre.CRIA CUERVOS AU CLUBDU CINÉMA PHILIPPESOUPAULTAvec une Fabrique du cinéma (mardi 23 avril)puis la projection (jeudi 25 avril) de CriaCuervos, vous laisserez-vous séduire parcette œuvre de Carlos Saura, Grand Prix dujury au Festival de Cannes en 1976 ?Carlos Saura a imaginé une fable surl'enfance et ses cruautés. L'action sedéroule dans une Espagne franquiste etbourgeoise des années 70, cloisonnéedans ses codes et ses interdits. Ana, neufans, ne dort plus la nuit. Elle a ététémoin du décès de ses parents : samère (morte de chagrin et de dépitamoureux) puis son père (qui a succombéà une maîtresse vengeresse). Élevéepar Paulina, sa tante maternelle, lapetite fille refuse le monde des adultes.Elle se réfugie dans ses rêves. CarlosSaura mélange habilement ce passéavec le présent d’Ana, devenue adulte. Enbut à la censure, après un premier longmétrage (Los Golfos) provoquant les foudresdu régime franquiste en 1959, leréalisateur espagnol use des métaphorespour Cria Cuervos. Inspiré par samuse Géraldine Chaplin, avec laquelle iltournera neuf films et qu’il épousera, ilsigne son plus gros succès dont la bandeoriginale est devenue tout aussi célèbre. ■Fabrique du cinéma : mardi 23 avril, à 20 h 30.Projection du film : jeudi 25 avril, à 20 h 30. À l'Atrium.Tarif unique : 5 €. Rens. : 01 47 09 70 70ou sur le blog : http://atrium.chavilleblog.comSAMEDI 13 AVRIL UNE JOURNÉE DANS L’INTIMITÉ DE MARGUERITE DURASL’association Vivre à Chaville organise satraditionnelle journée annuelle consacréeà Marguerite Duras. Elle s’ouvrirasur une conférence (à 11 h) puis vousmènera au pays du soleil levant avec unspectacle inédit, Banzai Toge, en japonaissur-titré (à 15 h). Cette création deHarumi Yamamoto est une courte narrationaccompagnée de chansons, sur desimages de Makoto Matsumura, en raisonde sa parenté avec La Mort du Jeuneaviateur anglais de Marguerite Duras.Ce spectacle sera interprété par lescomédiennes Catherine Savart et BrigitteDeruy, accompagnées du clarinettisteRoland Guérin. Ensuite, cap surl’Indochine avec la projection du courtmétrageLa Fadeur sublime, inspiré d’untexte de Marguerite Duras sur son enfance(“Les enfants maigres et jaunes”), en présencede sa réalisatrice Violaine de Villers(à 17h30). L’Inde imaginaire enfin, seraévoquée avec La Femme du Gange, lepremier film de Marguerite Duras sortien 1974 (à 19h). La présence d’OlivierAmmour-Mayeur, longtemps professeurau Japon et spécialiste de MargueriteDuras, de Jean- Marc Turine ou de JeanMascolo devrait donner lieux à de beauxéchanges. Un stand de livres et de DVDcomplètera ces animations ainsi qu’unedégustation des célèbres Chavignon etCôtes-de-Duras de la maison Berticotlors d’un pot de clôture (à 20h30) suivid’un diner, sur inscription. ■Rens. : 07 87 42 74 84 ou 01 47 50 54 65.AVRIL 2013. N° 107. CHAVILLEMAGAZINE .17