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programme leonardo partenariat projet « nanologistique - Formation ...

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- Les nanotechnologies regroupent les instruments, les techniques de fabricationet les applications dérivées exploitant les phénomènes spécifiques liés à cetteéchelle nanométrique.Nanosciences et nanotechnologies recouvrent un ensemble de connaissances et detechnologies communes à beaucoup de disciplines scientifiques traditionnelles :chimie, physique, science des matériaux, technologie, biosciences, médecine etsciences de l’environnement. L’élément unificateur est la dimension nanométriquedes objets étudiés et/ou des outils permettant leur manipulation.Nanocomposants et nanosystèmesLes nanocomposants et nanosystèmes recouvrent un champ très important deproduits et d’applications: "puces" électroniques, MEMS et NEMS (Micro/NanoElectro Mechanical Systems) qui peuvent être des capteurs de température, depression, inertiels, etc., des imageurs, des cellules solaires, des têtes de lecturemagnétique, des disques durs, des écrans plats LCD (Liquid Crystals Display), etc.Tous ces composants se caractérisent par l’utilisation de technologiesnanométriques pour leur réalisation, mais le produit final est un produitmacroscopique. Celui-ci peut faire quelques millimètres carrés ou centimètrescarrés pour les puces électroniques ou les capteurs d’image (appareils dephotographie numérique) jusqu’à des mètres carrés pour des panneaux solaires oudes écrans LCD.Ces produits se caractérisent par des procédés de fabrication développés depuisplusieurs dizaines d’années et dont les performances et la précision se sont affinéesau cours des ans, de dimensions millimétriques ou submillimétriques dans lesannées soixante, à des dimensions micrométriques dans les années quatre-vingt,puis submicrométriques à nanométriques dans les années quatre-vingt-dix à deuxmille.Au-delà du changement d’échelle, les procédés industriels sont restésfondamentalement les mêmes. Ces opérations se font dans des salles propresappelées salles blanches dont les niveaux de contamination chimique et particulairecontrôlée sont extrêmement bas pour éviter toute contamination des substrats.10


La RFIDLe terme RFID signifie Radio Frequency Identification. Il désigne un systèmed'identification qui comprend:- des étiquettes électroniques (ou tag, étiquette à puce, transborder):équipement destiné à recevoir un signal radio et à renvoyer immédiatementen réponse un signal radio différent et contenant une information pertinente- les lecteurs et encodeurs- et l'intergiciel (middleware): celui-ci permet d'intégrer le flux des donnéesdans le système d'information de l'organisme utilisateur.Le transfert d'information du composant électronique vers le lecteur s'effectue parradiofréquence et non par lecture optique, comme c'est le cas pour le code àbarres.Contrairement au code à barres (qui permet d'identifier une famille de produits),l'étiquette RFID peut servir d'identifiant unique de l'objet marqué. De plus,l'étiquette RFID peut être lue à distance; plusieurs étiquettes peuvent même êtrelues en parallèle.La RFID n’est pas une technologie nouvelle; elle était déjà utilisée pendant ladeuxième guerre mondiale. Mais la baisse considérable du prix des étiquettes etdes systèmes de lecture/écriture et d’enregistrement permet d’envisager de trèsnombreuses applications. En 60 ans, quelque 2,4 milliards de puces RFID ont étéfabriquées dont 600 millions en 2005. En 2016, le nombre de puces fabriquéesdevrait être 450 fois supérieur à celui de 2006.Aujourd’hui, après des années de recherche, de miniaturisation et d’efforts denormalisation, la technologie RFID vit une étape majeure de son développement.C) DÉFINITION DE LA NANOLOGISTIQUEDans ce <strong>projet</strong>, le terme de "<strong>nanologistique</strong>" fusionne les termes Nanotechnologies etLogistique.La “Nanologistique” fait donc référence aux différentes formes de gestion etd’optimisation des flux physiques des marchandises grâce au couplage de la logistiqueet des nanotechnologies (RFID, ERP, …).11


II.CRITERES D’ANALYSE RETENUSLa thématique « La problématique logistique / nanotechnologie » est examinée à l’aune descritères suivants :le degré de diffusion des nouvelles technologies dans la filière logistiquele degré de consolidation des flux logistiques à travers le développement desplateformesle degré d’intégration des nanotechnologies dans la formation aux métiers logistiques.III.LES NOUVELLES TECHNOLOGIES INTEGREES DANS LE MONDE DE LA LOGISTIQUELes entreprises des différents territoires du <strong>projet</strong> Leonardo Partenariat « Nanologistique »sont disparates dans leur organisation, de l’entreprise artisanale à la multinationale. Malgrécette disparité qui se traduit par des niveaux d’intégration variables des nouvellestechnologies, nous parvenons à dégager des éléments communs d’analyse.A) AXES DE CONVERGENCEDans un contexte de concurrence accrue, les entreprises trouvent à travers lesnouvelles technologies une plus grande efficience.Toutes les entreprises intègrent à des degrés divers les nouvelles technologies dansleur processus logistique, certaines de manière contrainte, d’autres de manièrevolontariste.Il est à noter que les groupes multinationaux implantés dans les régions étudiées ontintégré les technologies ERP-GPS et développent le RFID dans leur processuslogistique. La question se pose de la capacité des sous-traitants à intégrer cesnouvelles technologies et à accompagner vers de nouveaux apprentissages leurcapital humain.12


Gestion del’information(ERP)Géolocalisation(GPS,GPRS)Captureinformation(RFID)Italie 1 2 2Espagne 2 2 3Belgique 1 1 2France 1 2 21. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagéeANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE Italie :L’intégration des nouvelles technologies dans la filière logistique est largement diffusée surle territoire de la région Lombardie. En effet des centres de recherche universitaires dédiésà cette problématique sont particulièrement actifs en la matière, dans une logique derecherche – développement appliquée. Celle-ci apparaît organisée conjointement avec lesacteurs économiques dans une logique « clients / fournisseurs ».L’utilisation de software ERP, intégrée dans les processus de gestion, représente unepratique repérée au sein des entreprises du secteur logistique.Parmi les centres d’excellence, il faut signaler le RFID Solution Center de PécheraBorromeo. Il s’agit d’un centre de recherche universitaire né en 2006 d’une approchestratégique du Politecnico di Milano et plus particulièrement, de sondépartement management des entreprises : La School of Management et de sonDépartement d’Electronique et d’Information. La mission du RFID Solution Center est dedévelopper des activités de recherche appliquée ayant pour objectifs la réalisation de<strong>projet</strong>s d’évaluation des technologies RFID auprès d’entreprises partenaires positionnéessur le marché national et/ou international.Les aspects relatifs à la géolocalisation apparaissent aujourd’hui moins développés maisseront dans un proche avenir un axe stratégique de développement au vue del’engorgement des réseaux de transport du Nord de l’Italie et de la nécessairerationalisation des flux de transport de la marchandise.13


Espagne :A l’exception de l'entreprise européenne LOGISDATA, qui a publié une étude concernant lasituation de la logistique en Estrémadure, aucun centre de recherche dédié aux nouvellestechnologies appliquées au transport n’a été identifié.Cependant, le « Bureau de Conseillers de Transport » a réalisé une étude proposantl’implantation du Système Central de Gestion du Transport en Estrémadure (SIGETEX).Ce système s’adresse dans un premier temps au transport public de voyageurs par route etsera par la suite élargi aux différents secteurs du transport (marchandises et autres modesde transport de personnes).Une étude réalisée auprès des entreprises de transport de personnes de la région a mis enlumière les développements technologiques nécessaires pour répondre aux futurs besoinsdes entreprises. La solution proposée devra prendre en considération les critères suivants :- la modularité du système- la capacité de dimensionnement du système (considérant la taille du charroi etle niveau d’offre de prestations des entreprises).Concrètement, le <strong>projet</strong> est composé des sous-systèmes suivants :- Sous-système de Validation et Vente (aussi appelé Billetterie électronique)- Sous-système d'Aide à l'Exploitation – SAE (gestion de l’information tant un niveau del’entreprise qu’au niveau des utilisateurs)- Sous-système de Gestion de Données d'Exploitation (respect des normes établies par leservice publique du transport espagnole)- Sous-système de Gestion de Données relatives au <strong>projet</strong> SATE (soutien à la gestion del'information relative aux subventions à la mobilité)En plus, l'offre présentée incorpore les sous-systèmes suivants :- Sous-système de Gestion de Transport à la Demande (gestion du transport en zonesrurales adaptée aux besoins des utilisateurs)- Sous-système Sécurité et de Vidéosurveillance (protection des personnes, desinfrastructures et des équipements)- Sous-système de Gestion des Ressources dans des entreprises de transport (exploitationdes données en vue de l’optimisation des performances des entreprises)Suite à l’analyse du degré d’application dans les entreprises privées, on constate un faibleniveau de coopération entre les entreprises et les centres de recherche.Le secteur du transport est principalement composé de PME (petites et moyennesentreprises) et le niveau d’implémentation des technologies est dépendant de la volontéet de la capacité d’investissement de celles-ci.14


Exemple, le Système de Positionnement Global GPS s’applique presque partout, maisconcernant le Système de Groupage, il n'existe pas d'infrastructure permettant sondéveloppement. Belgique :Les nouvelles technologies de type ERP (gestion des informations), GPS (tracing andtracking des véhicules) sont largement utilisées par les chargeurs et les sociétés detransport importantes de la filière logistique de la Région Wallonne. Par contre les TPEn’intègrent pas ces techniques sauf si elles sont dictées, voire financées par les chargeurs.Une collaboration étroite existe entre les Centres de Recherche et les Centres deCompétence chargés de dispenser les formations relatives aux nouvelles technologies.Des centres de recherche privés (spin off des universités) dédiés à cette thématique sontparticulièrement actifs.Pour renforcer la compétitivité régionale dans des secteurs pour lesquels elle dispose déjàd’un potentiel, la Région wallonne a décidé de développer une politique de pôles decompétitivité (Plan Marshall). Cette politique vise à développer, dans des secteursd’activités porteurs, une masse critique et un niveau d’excellence permettant de générerune dynamique de croissance nouvelle au niveau régional et de positionner la Wallonie surle plan international. Il s’agit pour ce faire, de s’appuyer sur le potentiel de connaissance,de recherche et d’innovation de la Région, qui doit être transformé en valeur économique.Dès 2006, le Gouvernement wallon a labellisé cinq pôles de compétitivité dont celui dutransport et logistique.Pour mémoire, les <strong>projet</strong>s de formation proposés par les pôles ont pour objectifd’améliorer la compétitivité de leurs entreprises en répondant aux besoins de formationde leur personnel. Ces <strong>projet</strong>s de formation doivent s’inscrire dans la stratégie des pôlestelle qu’ils l’ont définie dans leur dossier de labellisation.C’est dans ce cadre que le Centre de Compétence de Houdeng a déposé 3 <strong>projet</strong>s qui ontété labellisés par le gouvernement Wallon : Etude de cas, laboratoire d’interopérabilité etLogTraçAlim.Ces <strong>projet</strong>s ont les objectifs suivants :- Réalisation d’un entrepôt pédagogique équipé des technologies innovantes enRFID ;- Utilisation d’équipements télématiques de tracing et tracking des camions ;- Mise en situation des apprenants par expérimentation en distribution et transport ;- Développement de formations de type ERP, WMS et TMS ;- Développement de formations sur la technologie RFID ;- Développement d’une formation de coordinateurs logistiques IT (basé sur lesmétiers émergents cités dans le rapport NOVALOG de ELA)15


France :De nombreux acteurs régionaux, caractérisés par une notoriété à l’échelle nationale eteuropéenne, au titre desquels on peut citer par exemple l’INRETS (Institut National deRecherche sur les Transports et leur Sécurité), l’INRIA (Institut National de Recherche enInformatique et en Automatique), l’Université de LILLE I ou l’Ecole Centrale de Lille, ontengagé des processus de recherche – développement que se soit dans le domaine de lagestion de l’information globale, la géolocalisation ou la capture de l’information.Néanmoins, l’ensemble de ces initiatives souffrent d’un double manque : l’absence d’unevision globale et l’insuffisante collaboration avec les acteurs économiques notamment lesPetites et Moyennes Entreprises. Il est à noter également que les grands acteurséconomiques de la filière, notamment les multinationales présentes sur le territoirerégional, se sont dotés de leur propre laboratoire de recherche – développement.Sur la base de ses constats la Région Nord Pas de Calais et DELTA 3 (plateforme tri modale)ont entrepris de favoriser la création d’un réseau d’acteurs de la recherche –développement afin de mettre en résonnance les différents <strong>programme</strong> de recherche quicroisent la question logistique et capitaliser l’ensemble de ces effets induits positifs au seind’un site pilote que représente la plateforme multimodale de DELTA 3 et les acteurséconomiques qui y sont représentés.B) AXES DE DIVERGENCEMalgré des convergences évidentes des différences subsistent en raison desorganisations institutionnelles, économiques et sociales des différentes régions.Initiativepublique/privée/mixteCoopérationcentre derecherches etentreprisesNiveau declusteringItalie Privé 2 3Espagne Mixte 2 2Belgique Publique 1 1France Publique 2 21. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagée16


ANALYSE DES AXES DE DIVERGENCE Italie :Le territoire d’analyse est celui de la province de Pavie qui accueille le Parc LogistiqueIntermodale de Mortara, inauguré en 2009. Crée et géré par une société privée, le Parc abénéficié de financements publics dans la phase de lancement.La collaboration entre les centres de recherche, les entreprises et les centres de formation,bien que soutenue par les pouvoirs publics, reste au stade de <strong>projet</strong>. A ce titre nous nepouvons pas parler de clustering alors que l’Italie a longtemps basé son développementéconomique local sur ce type d’organisation complexe mutualisant les initiatives derecherche – développement, d’esprit d’entreprises, de gestion d’une ressource humaineadaptée et de modes de financement hybrides associant le public et le privé. Espagne :Dans la région d’Estrémadure, il n’y a ni centre de recherche ni cluster dédiés au secteurdu transport.Un « observatoire » a été créé et a pour mission de compiler et exploiter les données dusecteur logistique. Ces données orienteront la stratégie de développement de la futureplateforme logistique de Villafranca De Los Barros.Cependant, il est important de souligner la volonté de l’état de soutenir le développementdu secteur de la logistique notamment via des aides financières destinées :- à la « Recherche et Développement »- à l’extension des infrastructures logistiques pour toutes entreprises ayant leuractivité liée à la logistique et les nanotechnologies (même si celles-ci restentfaibles pour la région d’Estrémadure)- aux entreprises et associations du secteur pour former les travailleurs dans unesérie de matières en rapport avec la logistique, le transport et le managementd'entreprises logistiques (notons que les modules relatifs aux nanotechnologiessont peu présents dans ces <strong>programme</strong>s de formation). Belgique :La prise de conscience et la mise en application des technologies RFID est assimilée à desdegrés divers par les différents partenaires. Des divergences existent en termes derecherche et de formation.En Belgique, le Centre de compétence utilise par exemple un ERP (Microsoft Dynamics AX)utilisé par de nombreuses entreprises en Région wallonne.17


La collaboration entre Centres de recherche et Centres de compétences a permis dedévelopper les formations aux nouvelles technologies (Ex. : préparateur de commandes :Voice picking en entrepôt : RFID et TMS 2 en déploiement).Par contre, si l’Italie dispose d’un laboratoire RFID (ECR-INDICOD), la transposition enformation n’est pas effective.En termes de formation, seul le partenaire Belge en dispense tandis que les partenairesFrançais, Italiens et Espagnols n’ont pas actuellement identifié de prestataires deformation. France :Comme évoqué ci-dessus, la Région Nord - Pas de Calais dans le cadre de son SchémaRégional de Développement Economique et son Schéma Régional de l’Innovation engageau sein des « pôles d’excellence », une stratégie de « clusterisation » basée sur la diffusionde l’innovation technologique entre les centres de recherche et les acteurs économiquesde la filière.La filière logistique régionale bénéficie également de son intégration dans le pôled’excellence I-Trans. Celui-ci est l’un des 17 pôles d’excellence français à forte visibilitéscientifique et technologique au niveau mondial.2 TMS : Logiciel de gestion de flotte18


IV. CONSOLIDATION DES FLUX LOGISTIQUES A TRAVERS LE DEVELOPPEMENT DESPLATEFORMESAu sein de chacun des territoires représentés dans le <strong>partenariat</strong>, il existe des plateformesmultimodales. Les modalités de régulation des flux de marchandises évoluent vers de nouveauxmodèles, développés où en devenir, intégrant de nouveaux modes de transport et detransbordement des marchandises.Les innovations dans le secteur du transport et de la logistique nécessitent d'une part de maîtriserparfaitement les process organisationnels liés à chacun des métiers (maritime, fluvial, aérien,route, logistique...) et d'autre part d'être capable d’intégrer une dimension environnementalepermettant d’apporter de la valeur ajoutée et se différencier sur un marché fortementconcurrentiel.Par exemple : l‘optimisation de la maîtrise des flux (marchandises, informations…) amélioresignificativement les taux de remplissage et par conséquent limite l’impact environnemental enréduisant le nombre de véhicules sur route.A. AXES DE CONVERGENCEPlateformemultimodalePrestations deservices auxusagers/entreprisesArticulation avecles zones dechalandiseItalie 2 2 2Espagne 2 2 2Belgique 2 1 2France 1 1 11. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagée19


ANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE Italie :Au sein de la Région Lombardie et en particulier la province de Pavie, on peut évoquerun intérêt croissant du gouvernement local en faveur du développement desplateformes logistiques (existantes et à venir) dans le but de favoriser une gestionefficace du trafic et des services intégrés aux plateformes pour les entreprises.Le Parc Logistique de Mortara en est l’exemple le plus récent. C’est une plateformebimodale (rail / route) qui se situe à la croisée des corridors 22 (Rotterdam / Gènes) etdu corridor 5 (Lisbonne / Europe de l’Est).Il développe des activités de transport et de transbordement de la marchandise(notamment les matières dangereuses classées SEVESO) ainsi qu’un « bouquet deservices » dédié à sa clientèle (mise à disposition de locaux tertiaires, zones d’entretiendes moyens de transport etc.) et des chauffeurs (structures d'accueil, logements etrestaurants).En ce qui concerne la multi modalité (rail/route/fluvial), il faut souligner que l’Italie - touten étant une péninsule et en ayant évidemment un trafic maritime intense – connaît unretard important quant à l'interconnexion du trafic fluvial avec les autres modes detransport. Espagne :L'activité de transport prédomine l’industrie de la logistique dans le tissu économique dela région d’Estrémadure. En effet, 85 % de l'activité est réalisée par de petitsentrepreneurs de transport, ce qui rend impossible dans la majorité des cas l'applicationdes nouvelles technologies.D’autre part, l'Administration publique développe des infrastructures d’appui logistiqueafin de moderniser et soutenir l’activité logistique et de rendre ainsi les entreprises pluscompétitives.Concrètement, cela se traduira par l’exploitation de 2 plateformes logistiques :- la « Plateforme Logistique du Sud-ouest Européen » à Badajoz (en phase deréalisation)- une plateforme à La Puebla de Sancho Pérez (en phase d’étude)La Plateforme Logistique du Sud-ouest Européen, sera gérée en tripartite : Ministère duLogement à travers le SEPES (Organisme public de gestion du territoire) ; Communautéd'Estrémadure par le biais de la Société de Promotion Industrielle d'Estrémadure(SOFIEX) et Mairie de Badajoz.20


Le <strong>projet</strong> de plateforme logistique a pour objectif le développement des infrastructureset des services pour la promotion de toutes les activités associées au transport, à lagestion, au stockage et à la distribution de marchandises, tant dans le cadre nationalqu’international. L'investissement total prévu par le Ministère du Logement s'élève à 150millions d'EURO pour une surface totale proche des 300 hectares.Cette plateforme disposera d’un réseau routier qui servira d'élément intégrateur auxinfrastructures existantes et présentera de vastes espaces verts dans une logiqueenvironnementale et de développement durable.Les actuelles plateformes logistiques en Espagne :PL = Plateforme logistiqueCL = Centre d’activité logitiqueLes principales routes, corridors, connexions et plateformes logistiques en Espagne:21


La position d’avantage de la future plateforme logistique à Badajoz :La zone d'activités se répartira en cinq secteurs :- une plateforme intermodale.- un secteur réservé aux entreprises de transport par route.- un secteur réservé aux entreprises de logistique, transformation et distribution.- un grand centre de services et administration qui sera le centre névralgique dela plateforme.- une zone consacrée aux entreprises qui travaillent en innovation etdéveloppement technologiques.La zone d'influence directe de la plateforme Logistique située à Badajoz englobe letriangle compris entre Madrid, Lisbonne et Séville et représente un réservoir de 10millions de personnes.Les Centres de Transports d'Estrémadure sont constitués en réseau autour du « CentreRégional de Transports de Mérida (Badajoz) ».Ce réseau est composé de :- 3 Secteurs de Stationnement- 8 Centres de Services au Transport- le Centre Régional de Transports de Mérida (Badajoz).22


Belgique :La conclusion d'une étude menée par Cushman & Wakefield et publiée par Logistics inWallonia et l'AWEX est que la Wallonie figure parmi les premières régions logistiquesd’Europe.L’étude établit un classement des meilleures localisations européennes pour la logistiqueet la distribution, sur base de paramètres macroéconomiques. Ce classement se fondesur une matrice échelonnée reprenant des données pertinentes pour 61 régionseuropéennes, dans la perspective de l’établissement d’un centre de distributioneuropéen (CDE), soit de taille supérieure à un centre logistique régional.La Wallonie dispose de nombreux parcs logistiques multimodaux dont les principaux -Liège, Charleroi, Centre Ardenne, le terminal d'Athus, Garocentre et le Dry PortMouscron Lille - sont situés sur la carte ci-dessous.1. Dry Port Mouscron-Lille : Rail/Route2. Garocentre La Louvière : Rail/Route3. Trimodal Logistics Center de Charleroi : Rail/Route/Fluvial/Aérien4. Le Port Autonome de Liège : Rail/Route/Fluvial/Aérien5. Ardenne Logistics Arlon : Rail/Route6. Le Terminal Container Athus : Rail/Route/AéroportEn <strong>projet</strong> : Port Autonome du Centre et de l’Ouest (La Louvière)23


France :L’Europe, l’Etat, la Région Nord Pas de Calais et les collectivités territoriales de proximitésont à l’origine de la création de la plateforme multimodale Delta 3.La plateforme multimodale Delta 3 a pour vocation d’accueillir des centres dedistribution européens. Les entreprises qui s’y implantent trouvent directement sur lesite :- des entrepôts logistiques (330 000 m2 d’entrepôts de dernière génération)desservis par le terminal de transport combiné ;- un terminal de transport multimodal (rail – route – voie d’eau). Une interconnexionest à l’étude avec le fret aérien (Lesquin ou l’ancienne base militaire de cambrai)afin de faire de Delta 3 l’une des premières plateformes quadrimodales d’Europe ;- un centre de services tertiaires « Euralogistic » : bâtiment tertiaire de la Chambrede Commerce et d’industries de Lens qui propose 1200 m² de bureaux. Cetimmeuble abrite notamment des sociétés de formation aux métiers du transport etde la logistique, des commissionnaires de transport, ainsi que des fournisseurs deservices aux utilisateurs de la plate-forme ;- et une zone de vie (hôtel, station service, lieux de restauration).La localisation géographique de Delta 3 est un atout majeur de la plate-forme. Elle est eneffet dans l’hinterland de 5 grands ports maritimes (Le Havre, Dunkerque, Zeebrugge,Anvers, Rotterdam) et au cœur d’un marché de 100 millions de consommateurs.L’attractivité du site est aujourd’hui confortée avec l’implantation des « grands donneursd’ordre » que sont : Gefco, Fnac Eveil&Jeux, Leroy Merlin, Kiabi et Kuehne + Nagel,Oxylane (groupe Décathlon) etc.Aujourd’hui, la Région Nord Pas de Calais souhaite structurer Delta 3 comme le cœur dusystème logistique régional qui a pour vocation de rayonner à l’échelle européenne. Pourcela, elle souhaite favoriser les interrelations dans une logique de cluster entre :- Delta3 et ses partenaires logistiques (ports maritimes de la Région et de l’Europedu Nord) ;- Delta 3 et les zones d’activités économiques de la Région (inscrit dans le SchémaRégional de Développement Economique). Logique de complémentarité plutôt quede compétition.- Delta 3 et les acteurs régionaux et nord européens de la recherche appliquée(relations intégrées avec les acteurs économiques). Delta 3 ambitionne de devenirune antenne de recherche scientifique au travers de l’accueil de chercheurs,d’étudiants en thèse de doctorat, d’étudiants en master de recherche (Niveau i etII). A titre d’exemples, nous pouvons citer les recherches en matière de wagonintelligent, de réseaux de capteurs, d’organisation de la chaîne logistique (gestionde la planification, optimisation de l’entreposage et du transport etc.)24


- Delta 3 et les acteurs de la formation initiale et professionnelle afin de favoriser lacréation et le développement d’une offre de formation concertée avec les acteurséconomiques de la filière. (Projet de CAMPUS logistique porté par la Chambre deCommerce de Lens particulièrement pour les formations de niveau IV et V).B) AXES DE DIVERGENCENous ne pouvons pas évoquer, à ce stade de l’analyse, de réelles divergences dans lesvolontés affichées par les acteurs économiques et privés des territoires représentés dansle consortium. Tous ont créé ou souhaitent développer leur réseau de plateformes (bi outrimodales). Néanmoins, on note que le niveau d’intégration de ces plateformes avec lereste du Territoire diffère (cf. niveau de clusterisation). Cette différence est moins le faitd’un manque de volonté que d’une présence parcellaire des acteurs à l’origine d’unedémarche intégrée du type Cluster. Les sites logistiques wallons collaborent étroitementavec les organismes de recherche notamment le MIT de Mons.Les sites logistiques de la Région Nord Pas de Calais, notamment les ports maritimes et leport intérieur que représente Delta 3, ont engagé un processus de rapprochementstratégique avec les laboratoires de recherche régionaux. On ne constate pas cetteproximité au sein des plateformes italiennes et espagnoles. Seules des relationsbilatérales (entreprise/centre de recherche) ont été constatées.On peut également noter des approches différenciées quant à la problématique de lalogistique verte ou logistique inverse. La Belgique ou la France sont davantage mobilisés,du fait d’une opinion publique active sur les questions environnementales, pourdévelopper l’ensemble des stratégies nécessaires à la réduction des gaz à effet de serre.(1/3 de l’empreinte carbone d’une marchandise est due à son transport).L’Italie et l’Espagne apparaissent sur les zones géographiques analysées moins sensiblesà cette problématique ou moins en mesure d’y apporter pour l’heure une réponsestructurante.25


V. INTEGRATION DES NANOTECHNOLOGIES DANS LA FORMATION AUX METIERSLOGISTIQUESLa formation dans le secteur de la logistique est en constante évolution.Les métiers proposés ci-dessous sont les plus avancés en termes d’intégration des nouvellestechnologies et ce, dans chacune des régions partenaires.Une définition commune de ces métiers s’est avérée indispensable pour une analyse croiséeentre les 4 partenaires.Préparateurs de commandes : le travailleur participe à la fonction logistique de l’entreprise enassurant la réception, le stockage, la préparation et la distribution des marchandises.L’utilisation des nouvelles technologies pour la gestion des stocks et de plus en plusindispensable.Chauffeur de distribution : le travailleur conduit un véhicule léger (moins de 3,5T) en vued’effectuer la livraison ou l’enlèvement de la marchandise généralement sur une courtedistance. Il assure le chargement et le déchargement de ces marchandises et dans certains cas,il organise la tournée d’enlèvement et de livraison.Magasiniers (évolution vers fonction d’encadrement) : le travailleur assure des opérations demanipulations, portage, déplacement ou chargement de marchandises. Il réalise ses opérationsmanuellement ou à l’aide d’engins spéciaux de manutention. L’utilisation d’équipementstélématiques pour la gestion des manipulations et des déplacements est de plus en plusfréquente ainsi que l’exploitation de l’informatique pour la gestion opérationnelle des stocksdans des fonctions d’encadrement.Dispatchers (fonction d’encadrement) : le travailleur organise et contrôle l’acheminement desmarchandises (ramassage, livraison) dans une perspective de rentabilité du transport. Ilcoordonne l’activité des agents de conduite, gère le parc de véhicules et supervise l’état dumatériel.A) AXES DE CONVERGENCEPréparateursdecommandesChauffeurdedistributionMagasiniersDispatchersItalie 2 2 2 2Espagne 2 2 2 2Belgique 1 2 1 2France 2 2 2 21. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagée26


Préparateurs de commandesEncodagesVoicepickingRFIDTracing&trackingItalie 1 3 3 NAEspagne 2 3 3 NABelgique 2 1 2 NAFrance ? ? ? NA1. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagéeNA : non applicableChauffeurs distributionEncodagesVoicepickingRFIDTracing&trackingItalie 2 NA NA 2 1Espagne 3 NA NA 2 1Belgique 2 NA NA 2 1France ? NA NA ? ?1. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagéeNA : non applicableGPS27


MagasinierEncodagesVoicepickingRFIDTracing&trackingItalie 1 3 3 NAEspagne 1 3 2 NABelgique 2 1 2 NAFrance ? ? ? NA1. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagéeNA : non applicableDispatcheurEncodagesVoicepickingRFIDTracing&trackingItalie NA NA 2 2Espagne NA NA 2 2Belgique NA NA 2 2France NA NA ? ?1. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagéeNA : non applicable28


ANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE Italie :Les profils de poste repris dans l’analyse intègrent (au moins partiellement) unapprentissage aux technologies Enterprise Resource Planning ERP. Désormais, ces savoirfaire apparaissent comme indispensables pour les acteurs de la filière logistique afind’assurer leur efficacité économique. Dans les parcours de formation sont intégrés desmodules préparatoires adaptés aux différents niveaux de qualification. Les technologiesGlobal Position System (GPS), et General Packet Radio Service (GPRS) intègrentprogressivement les portefeuilles de compétences des chauffeurs, des magasiniers, etdes expéditeurs. Il devient de plus en plus important de pouvoir localiser lesmarchandises à n'importe quel moment de la phase de distribution. C’est pourquoi il estnécessaire d’avoir du personnel prêt à développer ces compétences. Espagne :Bien que l’intégration des nouvelles technologies ne soit pas systématique en Espagne,les opérateurs de formation adaptent leur offre de service aux nouvelles qualificationsrequises par les entreprises des secteurs du transport et de la logistique.2 exemples.Le Cycle Supérieur de Gestion du transport intègre dans son <strong>programme</strong> les modulessuivants :- Emmagasinage de produits (160 heures) ;- Applications informatiques (130 heures) ;- Commercialisation du service de transport (220 heures) ;- Gestion administrative du commerce international (200 heures) ;- Gestion administrative du transport (190 heures) ;- Organisation du service de transport terrestre (190 heures) ;- Planification et gestion de l'exploitation du transport terrestre (240 heures)…Le Cycle Supérieur Gestion commerciale et marketing propose des modules intégrant denouvelles technologiques, tels que :- Applications informatiques (130 heures) ;- Gestion informatisé de la transaction (130 heures) ;- Logistique commerciale (160 heures)… Belgique :Les technologies liées aux métiers de la logistique sont maintenant intégrées dans toutesles formations logistiques. (RFID, Voice picking, WMS, …).29


France :Les qualifications de niveau IV (baccalauréat) et V (Certificat d’Aptitude Professionnelleet Brevet d’Aptitude Professionnelle) intègrent de manière limitée les nouvellesexigences de savoirs professionnels qu’imposent les employeurs de la branche« transport – logistique ».Néanmoins, il faut rappeler ici que la diffusion des nanotechnologies est un processus quiest en cours de développement dans les PME du secteur. C’est pourquoi les exigencesdes employeurs en matière de recrutement n’imposent pas de manière rédhibitoire laconnaissance et la pratique des logiciels ERP notamment. Les grands donneurs d’ordrequi ont davantage intégré ces processus technologiques complètent les savoir de basevia la formation continue ou en développant les titres professionnels.La situation française est particulière. Les grands centres de formation sont, du fait deleur histoire, liés aux fédérations des transporteurs routiers eux-mêmes peu enclinsaujourd’hui à voir se développer des modes alternatifs de transport de marchandises. Ilen découle donc un double effet, une diffusion limitée des nouvelles pratiquesprofessionnelles et un niveau d’exigence à l’entrée en poste moins contraignant.B) AXES DE DIVERGENCE<strong>Formation</strong> :Initiativepublique/privée/mixteCoopération centrede recherches etcentres deformationCoopération centrede formation etentreprisesItalie Mixte 2 2Espagne Mixte 2 2Belgique Publique 1 2France Mixte 2 21. Intégré et développé2. En développement3. Réflexion engagée30


ANALYSE DES AXES DE DIVERGENCE Italie :Le Système <strong>Formation</strong> en Italie n'a pas des adresses univoques; nous pouvons le définirsans aucun doute « mixte », en particulier pour ce qui concerne le domaine logistique, oùnous trouvons : parcours professionnels triennaux, parcours annuel de qualification etparcours d'Éducation et <strong>Formation</strong> Technique Supérieur (IFTS) post-diplôme. Les axes definancement sont régionaux e/ou privés, soit en auto-financement, soit sur demandeprécise d’une entreprise.Les formes de coopération suivent des canaux analogues, c'est-à-dire qu’ils se basent surl'initiative libre des privés ou sur demandes du marché. Aussi, malgré de bons signaux dedéveloppement, nous ne pouvons pas définir aujourd'hui ces relations comme stables etbien intégrées. Espagne :Le système <strong>Formation</strong> n’est pas homogène sur le territoire espagnol et l’offre deformation répond à des exigences en termes de compétences spécifiques selon lesterritoires. Le système <strong>Formation</strong> est principalement publique et bien que lacoordination se situe au niveau de l’Etat, force est de constater que la formation estessentiellement soutenue par des initiatives locales.Ce mode de coordination a pour résultat d’accentuer le déséquilibre de l’offre deformation entre les différentes régions.Soulignons le rôle déterminant des universités dans le système formation et la plus-valueapportée par leur interaction avec les centres de recherche, précisément dans le secteurde la logistique (ex. : Universités de Séville et Zaragoza). Belgique :En Belgique, la formation professionnelle est une compétence régionale mais sonorganisation en réseau lui garantit des sources de financement diverses :- Région wallonne ;- Fonds sectoriels ;- Fonds européens.Dans le cadre du Plan Marshall, la Région wallonne a décidé de renforcer la compétitivitérégionale en déployant une politique de « pôles de compétitivité » dans les secteurs pourlesquels elle dispose déjà d’un potentiel important. Le Forem y prend une part active.31


Cette politique vise à :- renforcer la mise en réseau des acteurs publics et privés (entreprises,universités, hautes écoles, organismes de formation, centres de recherche, …) ;- stimuler les <strong>projet</strong>s en <strong>partenariat</strong> et les démarches d’innovation desentreprises. L’objectif est alors de développer dans des secteurs d’activitésporteurs, une masse critique d’activité et un niveau d’excellence permettant degénérer une dynamique de croissance nouvelle au niveau régional et depositionner la Wallonie sur le plan international.Les Centres de compétence, pôles de formation, de veille et de sensibilisation,s’inscrivent dans une logique de développement économique et social, pour répondre àdes besoins exprimés par les entreprises et les travailleurs.Conçus selon une approche ouverte et multifonctionnelle, ces centres sont les vecteursd'une nouvelle culture technologique pour les travailleurs, les demandeurs d'emploi, lesétudiants, les enseignants, les chefs et cadres d'entreprise qui peuvent ainsi venirchercher les compétences liées au développement des nouvelles technologies.L'appellation "Centre de compétence" est un label octroyé aux centres remplissant uncertain nombre de caractéristiques. Ce label a une durée de vie de 3 ans et estrenouvelable.Afin de renforcer leur potentiel d’actions, les Centres de compétence ont été labellisés etmis en réseau dès 2000.La Région wallonne souhaite que l’appellation "Centre de compétence" soit réservée àdes initiatives répondant à certaines caractéristiques précises et qui pourront de la sorteobtenir, après accord du Ministre de la formation et pour une période de 3 ans, un labelspécifique donnant accès, de manière plus simple et directe, aux ressources mises àdisposition par le Réseau. Le certificat de labellisation est renouvelable au bout des 3 anset après évaluation du respect du cahier des charges de labellisation.Depuis, des actions communes sont conduites, dont la mise en place d’un processus deveille commun sur les métiers et les qualifications nouvelles, l’intégration, parmi le publicbénéficiaire, des enseignants et des élèves des classes terminales ainsi que ledéveloppement d’une offre de formation à distance.32


France :La formation professionnelle continue ou initiale, publique ou privée fait partieintégrante du système éducatif français. La filière logistique dispose ainsi descompétences en ressources humaines nécessaires à son développement.Malgré cela, la filière développe, en lien avec les organismes de formation habilités, uneoffre de compétences, d’aptitudes et de connaissances, à travers les titresprofessionnels, correspondant à ses besoins spécifiques. On peut citer à ce propos descentres de formation comme l’AFT IFTIM ou Promotrans.La coopération entre les organismes de formation et les centres de recherche relèved’initiatives ponctuelles et non d’une démarche organisée par le Territoire, l’Etat ou lafilière professionnelle.On constate donc que le chainage entre les différents opérateurs de la filière - centre derecherche, centres de formation et acteurs économiques - doit passer du stade del’initiative informelle à une organisation favorisant l’adéquation entre les besoins decompétences des uns et l’offre de compétences des autres.33


VI. MATRICES SWOTA) DEVELOPPEMENT DES NOUVELLES TECHNOLOGIESPays Forces Faiblesses Opportunités MenacesItalieLaboratoired'expérimentation RFIDLa relation entrela recherche et lemonde del'entreprisePromouvoir ledéploiement desnouvellestechnologiesRisque de décalageentrel’implémentation desnouvelles technologieset les infrastructuresde télécommunicationexistantesEspagnePrésence delaboratoires derecherchesLes PMEappliquent lestechnologiesselon leursbudgets (GPS)La création d'unsystème central degestion du transporten EstrémadureManque dedéveloppementBelgiqueIntervention despouvoirs publics dans ledéveloppement desnouvelles technologiesLa lenteur de lamise en route des<strong>projet</strong>sMise en relation etsynergie avec lemonde del'entrepriseLes coûts et ladifficulté dudéploiementFranceIntervention despouvoirs publics dans ledéveloppement desnouvelles technologies(itrans + centre deformation)Les PMEappliquent lestechnologiesselon leursbudgets (GPS)Promouvoir ledéploiement desnouvellestechnologiesLes coûts et ladifficulté dudéploiement34


B) DÉVELOPPEMENT DE PLATEFOMES MULTIMODALESPays Forces Faiblesses Opportunités MenacesItalieSociétéscoopératives à butsocialGrosinvestissementsnon couverts parles coopératives etcarence du réseauferroviairePositionnementgéographiquestratégique (espaceméditerranéen)Manque d'accompagnementdans la réorganisationlogistiqueEspagneInfrastructureslogistiquesdéveloppées par lespouvoirs publicsTransporteursindépendants etmanqued'infrastructuresNouvellesplateformes endéveloppementManque d'accompagnementdans la réorganisationlogistiqueBelgiqueIntervention despouvoirs publicsdans ledéveloppement desinfrastructureslogistiques la miseen place du planMarshallLenteur de la miseen route des <strong>projet</strong>sPositionnementgéographiquestratégique(corridorslogistiques)Standardisation desplateformes sous la pressionde la concurrenceFranceIntervention despouvoirs publicsdans ledéveloppement desinfrastructureslogistiquesLa lenteur de la miseen route des <strong>projet</strong>sDévelopper denouvellesplateformesmultimodalesDéveloppement denouveaux marchés etimplantation de nouvellesentreprises logistiques35


C) DEVELOPPEMENT DE FORMATIONS AUX NOUVELLES TECHNOLOGIESPays Forces Faiblesses Opportunités MenacesItalieLaboratoired'expérimentationRFIDManque dedéveloppement dansles filières deformationCréation de nouvellesfilières de formationLenteur induite par lessecteurs économiques(PME versus grandesentreprises)EspagneVolonté depromouvoir les<strong>projet</strong>sAucune réflexionquant à l'impact desnouvellestechnologies sur leprocessusd'apprentissageCréation de nouvellesfilières de formationLe processusd’intégration desnouvelles technologiesdans les <strong>programme</strong>sest trop longBelgiqueIntégration desnouvellestechnologies dans laformationMise en œuvrecomplexeCréation etapplication de <strong>projet</strong>sinnovantsManque de suivi et dedéveloppementFranceVolonté politique depromouvoir lesformations auxnouvellestechnologiesMise en œuvrecomplexeCréation etapplication de <strong>projet</strong>sinnovantsManque de suivi et dedéveloppement36


D) MATRICE SYNTHÉTIQUETABLEAUX SWOT / BESOINSTHEMATIQUES FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES BESOINSNouvellestechnologiesDes centres de recherchesont actifs dans toutes lesrégions- Manque de coopération et desynergie entre les centres derecherche qui provoque ladispersion et la redondance- Cibler la recherche en fonctiondes besoins actuels du marché- Favoriser les synergies dans lecadre du développementdurable- Renforcer la coopération entreacteurs pour définir desformations adaptées auxbesoins- L’absence d’une visionglobale et l’insuffisantecollaboration avec lesacteurs économiquesnotamment les Petites etMoyennes Entreprises- Manque de capitalisation desétudes résultant de larecherche- Renforcer la coopérationentre acteurs pour réaliserdes synergies entre lescentres de recherche etdéveloppement. 3- Promouvoir les actions declusteringPlateformesmultimodales- Chacune des régions aconcrétisé par desinvestissements mixtespublic/privé la mise enplace d’infrastructuresde transport etlogistique ou développédes <strong>projet</strong>s.- Lenteur de la mise en œuvredes <strong>projet</strong>s due à l’importancedes infrastructures(investissements importants)- La raréfaction des ressourcespétrolières et de facto,l’augmentation des prix de cesproduits- L’imposition des quotas C02- La conscientisation croissantedu public à la problématiqueenvironnementale- Risque de ralentissementdes investissements lié à lacrise économique et desfinances publiques- Sensibiliser les pouvoirspublics et lesentreprises-3 RFID Solution Center de Peschiera Borrome (Pavie), LOGISDATA, Bureau de Conseillers de Transport, Système Central de Gestion du Transport en Estrémadure (SIGETEX)- Sous-système de Gestion de Ressources dans des entreprises de transport (Estremadure),Des centres de recherche privés(Multitel – Région Wallonne), l’INRETS (InstitutNational de Recherche sur les Transports et leur Sécurité), l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique), l’Université de LILLE I ou l’EcoleCentrale de Lille(Carvin)


<strong>Formation</strong>s- Des organismes deformation existent danstoutes les régions- Des centres decompétence en transportet logistique existent ousont en développement- Manque de coopération et desynergie entre les organismesde formation- Manque de visibilité des offresde formation en logistique- Dispenser des formations auxnouvelles technologies pouroptimiser les flux entre lesdifférentes régions- Diffuser largement lesrésultats de la veilletechnologique- Sensibilisation insuffisante desacteurs des secteurs sur lesapplications en <strong>nanologistique</strong>- Les coûts et la difficulté dudéploiement- Les PME appliquent lestechnologies selon leursbudgets (GPS)- Organier des séminaires- Diffuser une Newslettersur le <strong>projet</strong> au traversdes sites despartenaires38


PROGRAMME LEONARDO PARTENARIATPROJET « NANOLOGISTIQUE »2008 - 2010LES OUTILS DE FORMATION ET DE CERTIFICATION


I. ELEMENTS DE CADRAGE SUR LA THEMATIQUEA) DÉFINITIONS RELATIVES AU CADRE EUROPÉEN DES CERTIFICATIONSL'Union Européenne est en train de travailler pour l’adéquation des systèmes d'éducation etformation des différents pays au monde du travail: il s'agit de soutenir les État membres dans laconstruction de nouvelles compétences pour nouveaux travaux et nouveaux secteurs, pouraffronter ce défi commun.Dans ce contexte, l'UE a développé le tableau européen des compétences-clés pour l'éducation etla formation tout au long de la vie qui définit :les huit compétences fondamentales que tout le monde devrait posséder dans une sociétéde la connaissance,et le cadre européen des certifications (CEC), basé sur les résultats de l'apprentissage, pourrendre comparables les niveaux d'études en toute l'Union européenne.Le cadre européen des certifications (CEC) - en anglais "European Qualifications Framework" (EQF)- est un système qui permet de comparer les niveaux de certification et systèmes d'éducation dansles pays. Par certification, on entend un document formel délivré par une autorité compétente àl’issue d’un parcours de formation pour attester de l’acquisition de compétences compatibles avecles standards établis par le système d’éducation national.Aujourd'hui déjà, pour chaque titre délivré en Europe, le niveau correspondant CEC peut êtreidentifié et cela permet de comparer les titres acquis en différents pays.Le CEC adopte un système basé sur les résultats d'apprentissage obtenus à la fin du parcours deformation. Les résultats d'apprentissage sont définis en termes de Savoir, Aptitudes etCompétences. Le résultat total est un index, compris entre 1 et 8 qui se propose d'identifier demanière rapide et univoque le niveau d'approfondissement atteint dans un certain domaine. LeCEC repose donc sur huit niveaux de référence, qui vont du niveau de base (Niveau 1) au niveauavancé (Niveau 8).Le travail de comparaison mis en œuvre dans le cadre de ce <strong>projet</strong> entend apporter unecontribution pour la réalisation des objectifs communautaires, qui prévoient que les État Membresmettent en relation leurs titres nationaux avec le système CEC d’ici 2010 et qu'ils indiquent lacorrespondante qualification CEC dans leurs cours d'éducation et formation d’ici 2012.40


Le parcours d'approfondissement de la thématique des compétences au niveau européen a unehistoire significative, soit en termes chronologiques soit en termes de contenus. En 1989, l'Europea commencé à affronter le problème de la certification des compétences à partir des mécanismesde reconnaissance mutuelle entre Pays membres des attestations de titres professionnels, afind'encourager la mobilité de gens, étudiants et travailleurs.À partir du Conseil de Lisbonne, s’active le rapport stratégique entre: employabilité des individus, apprentissage permanent, développement économique durable.Dans ce cadre de référence, l'idée de compétence est liée : soit à une dimension de système, en la mettant au centre des processus d'innovation etd’intégration entre systèmes éducatifs et formatifs, soit à une dimension individuelle, qui concerne le processus subjectif d'acquisition decompétences dans les différents contextes d'apprentissage formel, informel et non formel.La poursuite d'une telle stratégie suppose cependant la possibilité de reconnaître, évaluer etcertifier les compétences à travers des critères objectifs et des outils partagés.B) DÉFINITION RELATIVES A LA FORMATION ET A LA CERTIFICATIONUne compétence peut être définie comme “l’ensemble des connaissances, habiletés etattitudes qui permettent à un individu d'obtenir des résultats utiles à sa propre adaptationdans des environnements, et qui forme sa capacité à affronter et à maîtriser les difficultés,grâce à l’utilisation de ses habiletés cognitives et sociales”.Les compétences représentent en outre comme structuralement capables de transférerleur valence en différents domaines, en engendrant de manière dynamique une spiraled'autres connaissances et compétences. Les compétences, entendues comme ressourcesstratégiques de différentes natures que le sujet peut développer, se distinguent en :- Compétences de base: elles constituent des pré-requis pour l'accès à la formation,considérés comme indispensables pour s'insérer ou se réinsérer dans le monde dutravail et pour affronter de manière positive les situations de changement(informatique de base, langue étrangère, sûreté sur le travail, économie, organisation,droit législatif).- Compétences technique-professionnelles : elles sont constituées des savoirs et destechniques connexes à l'exercice des activités opérationnelles requises par fonctions etprocessus de travail (connaissances spécifiques ou procédurales d'un secteurdéterminé).41


- Compétences transversales : elles comprennent l'habileté de diagnostic, de relation, derésolution de problème, de décision, etc. et, en général, les caractéristiquesindividuelles qui entrent en jeu quand un sujet s’active au front d'une demande ducontexte d'organisation et qui sont désormais considérées essentielles afin de produirela transformation d'un savoir professionnel dans un comportement de travail efficace.Reconnaissance: procédé à travers lequel un sujet reconnaît à une personne la possessionde connaissances déterminées, de compétences et de qualifications que la personnedépensera près du sujet qui les a reconnues.Certification: document officiel avec lequel une autorité reconnue atteste à un sujet lapossession de compétences déterminées sur la base de standards de référence définis. Auniveau italien et communautaire, elle revêt une importance toute particulière parce qu'ellepermet la réalisation des processus d'intégration des systèmes formatifs différents (école,formation professionnelle, université, éducation et formation technique supérieur,apprentissage).Standard: il s’agit du cadre de référence permettant d’atteindre des niveaux qualitatifshomogènes à la fin d’un parcours de formation. Standardiser signifie «normaliser» lavariété et créer les conditions de sa reconnaissance et de sa validité pour tous. Lesstandards minimums de compétence comprennent - en relation avec les différentssecteurs productifs - les éléments suivants:- la référence au profil ou groupes de profils professionnels et aux activités qui lescaractérisent;- la description des compétences professionnelles et les critères pour l'évaluation de lamaîtrise de telles compétences;- la détermination d’un seuil minimum rapporté à la détention des compétencesnécessaires à la certification.42


II.CRITERES D’ANALYSE RETENUSLa thématique « Outils de formation et de certification » est examinée à l’aune des critèressuivants :La structure des systèmes d’éducation et de formation,Les profils professionnels et la certification des compétences,Le financement de la formation.III.LA STRUCTURE DES SYSTEMES D’EDUCATION ET DE FORMATIONEn matière de formation pour le secteur de la logistique, on peut souligner des convergences etdes différences entre les différents pays dans la structure des systèmes d'éducation et formation.Pour un approfondissement du sujet, il est possible de se référer à une vaste bibliographie en lamatière 4 ; dans le cadre de la présente monographie, nous nous limitons à indiquer quelques axesde convergence et divergence, avec une référence spéciale aux domaines formatifs qui intéressentle secteur logistique: les systèmes de la formation technique et de la formation professionnelle etle système de la formation technique supérieur.A) AXES DE CONVERGENCEIntégration entreformationprofessionnelle etpolitiques activesdu travailCollaboration entreinstitutions del’éducation-formation,entreprises, syndicats,pouvoirs locauxAdhésion au cadreeuropéen descertifications<strong>Formation</strong>supérieure en« logistique »Italie 1 2 2 2Espagne 1 2 2 2Belgique 1 3 2 2France 1 2 2 21. Fort2. En développement3. Faible4Si veda in particolare: Eurydice, Strutture dei sistemi educativi europei 2009/2010(httphttp://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/tools_en.php#diagrams).43


B) AXES DE DIVERGENCE(Re)organisation dusystème d’éducationet formationprofessionnelle<strong>Formation</strong>professionnelle ettechnique en« logistique »Cours universitaireen « logistique »Approche« régionale » à laformationprofessionnelleItalie 2 3 2 1Espagne 1 1 3 1Belgique 1 1 3 1France 1 1 2 11. Fort2. En développement3. FaibleC) ANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE ET DE DIVERGENCE Italie :Le système éducatif italien est organisé de la façon suivante:- Ecole maternelle (âge: de 3 à 6 ans), pas obligatoire, prévoit une durée de 3 ans ;- Premier cycle d’éducation, qui s’articule en 2 parcours scolastiques consécutifs et obligatoires :l’école primaire (âge: de 6 à 11 ans), d’une durée de 5 ans (école élémentaire), et écolesecondaire de premier cycle (âge: de 11 à 14 ans), d’une durée de 3 ans;- Deuxième cycle d’éducation, constitué par :• l’école secondaire du deuxième cycle (âge: de 14 à 19 ans), de durée de 5 ans. Fontpartie de ce cycle les lycées, les instituts techniques, les instituts professionnels et lesinstituts de l’Art (instituts professionnels et instituts de l’Art offrent aussi des parcoursde 3 ans) ;• la formation professionnelle initiale, d’une durée de 3 ans, pour les jeunes qui ontterminé le premier cycle d’éducation.Le Système d'éducation et formation supérieur technique est articulé en parcours qui ont pourobjectif de former à des métiers du niveau post-secondaire pour répondre à la demande dumonde du travail public et privé.44


La réorganisation récente du Système d'éducation et formation technique supérieur prévoit lestypologies suivantes d'intervention:- L'offre de formation et les <strong>programme</strong>s d'activité réalisés par les Instituts TechniquesSupérieurs ITS (actuellement en phase de développement)- Et l'offre de formation de parcours IFTS.Les Instituts Techniques Supérieurs (ITS) sont constitués à minima d’un Institut d'éducationsecondaire supérieur technique ou professionnel, d’une structure formative accréditée pour laformation supérieure, d’une entreprise du secteur productif, d’un département scientifiqueuniversitaire et d'un organisme public local.Les parcours IFTS sont mis en place et gérés par au moins quatre instances formatives : l'école, laformation professionnelle, l'université, l'entreprise ou autre partenaire public ou privé, réunis demanière formelle dans un consortium.Dans le domaine des ITS, les cours ont une durée de quatre semestres, pour un total de1800/2000 heures.Les cours IFTS sont d’une durée de 2 semestres, pour un total de 900/1000 heures.Dès '96 -' 97, un profond processus de renouvellement et requalification du système de formationprofessionnelle a démarré en Italie. Ce processus, toujours en cours en particulier en ce quiconcerne la formation technique supérieure, a été confié aux Régions, pouvoirs législatifs exclusifsen matière de formation professionnelle. Espagne :Le système éducatif espagnol comprend des enseignements de régime général et desenseignements de régime spécial.Les enseignements du régime général sont organisés de la manière suivante :a. Éducation maternelle.b. Éducation primaire.c. Éducation secondaire, qui comprend l'éducation secondaire obligatoire, le baccalauréat et laformation professionnelle de degré moyen.d. <strong>Formation</strong> professionnelle de degré supérieur.e. Éducation universitaire.Les enseignements du régime spécial sont organisés comme suit :a. Les enseignements artistiques.b. Les enseignements de langues.45


Éducation maternelleL'éducation maternelle, qui comprend jusqu'à six ans, contribue au développement physique,intellectuel, affectif, social et moral des enfants. L'éducation maternelle comprend deux cycles. Lepremier cycle est étendu jusqu' aux trois années, et le deuxième, depuis les trois jusqu'à six ans.Education primaireL'éducation primaire comprend six cours académiques de 6 à 12 années, organisés en trois cyclesde deux années chacun. C'est une étape éducative obligatoire et gratuite. Son but est depromouvoir la socialisation des enfants, de favoriser leur intégration culturelle et de contribuer àleur autonomisation progressive. L'éducation est organisée dans des Secteurs attribués parInstituteurs/Institutrices.Éducation secondaire obligatoireCela est une nouvelle étape éducative (obligatoire et gratuite) pour tous les citoyens et descitoyens en âge scolaire, a remplacé aux deux dernières années de l'E.G.B. (7º et 8º) et les deuxpremiers des Enseignements Moyennes (1º et 2º de B.U.P. ou de F.P). Par il est tant étendu toutau long de quatre années après l'étape d'ÉDUCATION PRIMAIRE. Fournit la formation nécessairepour continuer des études tant de Baccalauréat comme de <strong>Formation</strong> Professionnelle de degrémoyen. L'effectif scolaire commence cette étape par douze ans et il la finit à seize. L'objet de laconception de cette nouvelle étape éducative est principalement situé en étendre l'éducationobligatoire jusqu'aux seize années afin de l'adapter à l'âge de travail initial de tout citoyenespagnol et comparer le Système Éducatif espagnol avec ceux des pays de l'UE.Baccalauréat L.O.E.Le Baccalauréat est la dernière étape de l'Éducation Secondaire, à caractère volontaire et sa duréeest de deux cours. Il est normalement présenté entre 16 et 18 ans. Le Baccalauréat comportequatre matières différentes, qui ont été établies afin de répondre aux exigences de prise encompte de la diversité des études postérieures et de la variété des intérêts, capacités et aptitudesqui sont ceux des jeunes concernés. Les quatre matières sont les suivantes : Arts ; Sciences de laNature et de la Santé ; Humanités et Sciences Sociales ; Technologie.La formation professionnelleLa formation professionnelle, dans le cadre du système éducatif, a pour but la préparation desélèves pour l'activité dans un domaine professionnel, en leur fournissant une formationpolyvalente qui leur permet de s'adapter aux évolutions du travail qui peuvent se produire tout aulong de leur vie. Elle inclut la formation professionnelle de base ainsi que la formationprofessionnelle spécifique de niveau moyen et de niveau supérieur.46


Les enseignements artistiquesLes enseignements artistiques ont pour but de fournir aux élèves une formation artistique dequalité et garantit la qualification des futurs professionnels de la musique, la danse, l'artdramatique, les arts plastiques et la conception.LanguesLes enseignements de langues sont dispensés dans les Écoles Officielles. Pour accéder auxenseignements des Écoles Officielles de Langues, une condition indispensable est d’avoir suivi lepremier cycle de l'enseignement secondaire obligatoire ou êd’tre en possession du titre d'ÉtudiantGradué, du certificat de scolarité ou d'études primaires.Enseignement universitaireLes enseignements universitaires sont organisés dans des cycles. Il existe trois modèles :• Enseignements de premier cycle avec une orientation professionnelle claire qui manquentactuellement de continuité en second cycle (Biblioteconomía, Infirmerie, etc.). Ils ont unedurée de trois années, avec une charge scolaire non inférieure à 180 crédits. Les titres depremier cycle sont appelés Diplôme, Architecture Technique ou Ingénierie Technique.• Enseignements de deux cycles sans titre intermédiaire. Dans ce cas, les enseignementssont organisés par cycles mais le dépassement ne donne d'abord pas droit à l'obtentiond’un titre, dans la mesure où il ne suppose pas un cycle complet de formation académiqueni accorde une qualification professionnelle spécifique (Vétérinaire, Médecine, etc.…). Ilspeuvent avoir une durée entre quatre et cinq années, avec une charge scolaire noninférieure à 300 crédits.• Enseignements de deux cycles avec titre intermédiaire. Dans ce cas le premier cycleconduira à l’obtention du titre Diplômé, Ingénieur Technique ou Architecte Technique, enpouvant continuer le second cycle pour obtenir le titre de Diplômé, Ingénieur ouArchitecte. Belgique :En Belgique, chaque école dépend d'un "Pouvoir Organisateur" (PO). Il s'agit de la personnephysique ou morale ou de l'institution qui a en charge l'organisation et la gestion del'établissement scolaire.Au niveau législatif, ce sont les Communautés qui organisent l'enseignement en Belgique dans lerespect du Pacte Scolaire. Les Communautés subventionnent les établissements scolairesindépendamment du réseau (excepté le réseau privé ou indépendant qui ne reçoit aucun subside)et fixent un certain nombre de mesures (socles de compétences, inscriptions, ...)47


Deux grands réseaux éducatifs sont définis par le Pacte scolaire:• Le réseau officiel, où le pouvoir organisateur est une personne de droit public.• Le réseau libre, où le pouvoir organisateur est une personne de droit privé.- Un troisième réseau (très minoritaire) existe également : Le réseau privé, où le pouvoirorganisateur est une personne de droit privé, en l'occurrence l'autorité parentale. Ce typed'enseignement devrait être validé par un examen officiel organisé par ce que l'on appelle le "jurycentral".Les réseaux sont fortement décentralisés, tant au niveau des matières que du recrutement despersonnels.Organisation de l'école des deux principaux réseauxL'enseignement secondaire en Belgique est organisé sur 6 années, appelées première secondaire,deuxième secondaire, etc...L'accès au secondaire n'est possible que pour les élèves possédant le certificat d'études de base.Toutefois, il existe des possibilités pour accéder au niveau secondaire; en allant dans une sectionappelée différenciée.À partir de la 3 e année, l'enseignement est subdivisé en quatre "filières" :• Général• Technique• Artistique• ProfessionnelOrganisation de l'enseignement supérieurLe Processus de Bologne a profondément modifié le paysage de l'enseignement supérieur enBelgique.On y retrouve la même organisation en réseaux officiels et libres, mais une distinction plusfondamentale existe, celle entre Université et École (devenues Hautes Écoles).• Les universités belges ont toutes un pouvoir organisateur privé (contrairement à beaucoupd'autres pays) mais elles sont subventionnées par les Communautés. Elles proposentmajoritairement des cursus longs (4 ans minimum) et jouissent généralement d'un prestigeplus important que les Hautes écoles (au contraire de la France par exemple)• Les Hautes Écoles sont issues du regroupement de plusieurs établissementsd'enseignement supérieur. Avant Bologne, ce type d'enseignement était généralement detype court (3 ans) mais de plus en plus de filières atteignent aujourd'hui les 4 ou 5 ans. Il ya des Hautes Écoles liées au réseau officiel et d'autre au réseau libre (mais ici,contrairement à l'enseignement fondamental où le libre confessionnel est largementmajoritaire, le libre non-confessionnel est majoritaire).48


Structure de BaseSuivant le processus de Bologne, l'enseignement supérieur a adopté la structure reprise dans leschéma suivant:Doctorat (3 ans min)Master (1 ou 2 ans)Baccalauréat (3 ans)Réforme de BologneL'enseignement supérieur belge connait peu d'examens d'entrée, seules quelques Écoles etcertaines Facultés en organisent.Les acteurs de la formation continue en BelgiqueI. Les pouvoirs publicsLes régionsLes communautésL’Etat fédéral- Gestion et financement desorganismes publics de placement quiorganisent et dispensent desformations- Développement de mesures d’aides àla formation- Gestion et financement desopérateurs publics de formationcontinue- Développement de mesures d’aides àla formation- Forem- VDAB- Orbem*- Chèques formation,langue, TIC, création-Portefeuilled’entreprenariat- Insertionprofessionnelle- Enseignement depromotion sociale- Jury central- Enseignement àdistance- Enseignement à horairedécalé- Congé éducation payé49


II. Les partenaires sociauxInterprofessionnelSectorielIII. Les entreprisesIV. Les opérateurs de formationPublicsSectorielsEntreprisesPrivésElection d’objectifs communsMise en œuvre des mesures pouratteindre les objectifs- 0,10% de la massesalariale pour l’emploi etla formation des groupesà risque- 1,9% de la massesalariale pour laformation continue destravailleurs- Convention collectivede travail pour lesgroupes à risques- Convention collectivede travail pour laformation permanentedes travailleurs- Forem, VDAB, Bruxellesformation- Promotion sociale- Universités et hautes écoles- Centres et fonds de formationsectoriels- Certaines entreprises organisentleurs propres formationsOpérateurs privés de formation France :Le système éducatif français comprend la phase de scolarité obligatoire au sein de l’EducationNationale (dont la responsabilité est étatique) jusque l’âge de 16 ans :- Ecole primaire (5 années)- Collège (4 années obligatoire)Ensuite :- Lycée général (3 années)- Lycée technique (3 années)- Lycée professionnel (3 années)50


L’enseignement supérieur est divisé entre :- Les formations courtes (2 années après le baccalauréat) intègrent toute des stages enentreprise et permettent un accès direct au marché du travailo Diplôme Universitaire de Technologie préparé dans un Institut Universitaire deTechnologieo Brevet de Technicien Supérieur préparé dans les lycées.- Les formations longueso Université : organisation des cycles d’étude selon l’organisation européenne desétudes Licence (3 années après le baccalauréat) de formation générale ouprofessionnelle Master (5 années après le baccalauréat) recherche ou professionnel Doctorat (8 années après le baccalauréat)o Ecoles supérieures : établissements sélectifs qui soit préparent à un métierparticulier (journalisme, architecture) soit forment à des ingénieurs ou desmanagers de haut niveau de niveau Master.Présentation de la formation professionnelleLa formation professionnelle a été instituée en France en 1971. Elle repose sur l’obligation pour lesemployeurs de participer au financement de la formation continue des salariés y compris sur leurtemps de travail. Les salariés ayant perdu leur emploi peuvent également bénéficier de<strong>programme</strong>s de formation, financés par l’assurance chômage, la Région ou l’Etat. Il s’agit à la foisde démarche d’orientation, de bilan, d’accompagnement vers l’emploi, de formation et devalidation des acquis de l’expérience.La particularité de l’apprentissageDans le cadre de la formation initiale, il existe une formation professionnelle pour les jeunes de 16à 25 ans : l’apprentissage. Il repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théoriqueen centre de formation des apprentis et enseignement du métier chez l’employeur avec lequell’apprenti a signé un contrat de travail. La durée du contrat peut durer entre 1 et 3 ans selon ladurée de la formation. Il s’agit toujours d’une formation diplômante du niveau 5 au niveau 1. Lejeune est forcément suivi par un maître d’apprentissage dont la formation et l’expérience sontreconnues. Le salaire de l’apprenti est fonction de l’âge et du niveau du diplôme préparé,différentes aides existent pour les entreprises (exonération des charges sociales...).51


Présentation de la répartition des compétences Etat Région dans le champ de la formationDepuis les lois de décentralisation 1982 – 1983 puis la réforme constitutionnelle de 2004, la régiona une compétence générale en termes de formation professionnelle des jeunes et des adultes. Lesrégions françaises mettent en œuvre des plans régionaux de développement de la formationprofessionnelle, qu’elles doivent contractualiser avec l’Etat. Ce dernier, au travers du Ministère del’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi oriente la politique de formation continue dans unelogique de sécurisation des parcours professionnels et d’accès à l’emploi.Ainsi la régionalisation des formations augmente, notamment dans le champ de la formationcontinue en concertation avec des représentants d’entreprises (fédérations professionnelles,chambre de commerce...), les organismes de formation, Pôle emploi...Les formations logistiques en Nord Pas de CalaisNiveau Education nationale Ministère du travail Brancheprofessionnelle5 CAP Agent CAP tri dud’entreposage courrierBEP TP cariste TP TP Agent CQPMlogistique d’entrepôtPréparateurmagasinier Opérateurdecommandelogistiquemagasinage4 Bac professionnel logistique TP technicien en logistique3 BTS Transport DU logistiquedes flux2 et + DUmanagementdes systèmeslogistiquesLicence Masterprofessionnelle dude la chaine transportlogistique et de lalogistiquesupérieurDUT TP supérieur en méthode etGestion exploitation logistiquelogistiqueettransport52


IV.PROFILS PROFESSIONNELS ET CERTIFICATION DES COMPETENCESCette partie écrit et compare les pays partenaires s’agissant des profils professionnels définis dansle domaine de la logistique et des modalités de certification des compétences. De fait, les axes deconvergence et de divergence présentés font référence au "système national" et pas seulement ausecteur spécifique de la logistique.A) AXES DE CONVERGENCEProfils professionnels Définition de standardsdéfinisprofessionnelsItalie 2 2Espagne 2 2Belgique 2 2France 2 21. Fort2. En développement3. FaibleB) AXES DE DIVERGENCESystème decertification descompétencesStandardprofessionnels définisà niveau régionalStandardprofessionnelsdéfinis à niveaunationalDéveloppement d’unsystème de certificationde compétences dans ledomaine non-formelItalie 2 1 3 3Espagne 3 1 3 3Belgique 2 3 1 2France 1 3 1 11. Fort2. En développement3. Faible53


C) ANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE ET DE DIVERGENCE Italie :En domaine IFTS, différentes actions de formation dans le cadre de la logistique ont été réalisées ;ces formations relèvent de :- Technicien(ne) Supérieur(e) des infrastructures logistiques- Technicien(ne) Supérieur(e) de la logistique intégrée- Technicien(ne) Supérieur(e) pour la mobilité et le transport public local- Technicien(ne) Supérieur(e) des transports et de l'inter modalitéActuellement, les ITS sont en phase de démarrage. Dans ce domaine, les profils afférents à lalogistique seront développés dans le cadre de l’aire technologique "mobilité durable".Au cours des dernières années, de manière discontinue, des formations courtes post-diplômecofinancées avec du FSE ont été expérimentées.Dans le cadre du système éducatif italien, d’autres expériences de formation dans le secteur de lalogistique se déroulent à niveau universitaire. Par exemple:- Économie et législation des systèmes logistiques (Pise)- Ingénierie logistique de la production (Turin)- Économie des usines maritimes, de la logistique et des transports (Gênes).Les standards professionnels sont définis au niveau régional.Le Cadre Régional des Standards Professionnels de la région Lombardie, par exemple, définit etclassifie l'ensemble des profils professionnels présents sur le territoire lombard, en définissant lescompétences.Le QRSP est construit sur la base de règles cohérentes avec la définition du Cadre National desStandards Professionnels et représente - pour tous les centres accrédités au système lombardd'éducation, formation et travail - la référence commune pour :- le <strong>projet</strong> des parcours formatifs de spécialisation et de formation continue et permanente;- la certification des compétences acquises en domaine formel (parcours formatifs), nonformel (travail) et informel (expériences de vie);- l’utilisation d'un langage commun à tous les acteurs, pour favoriser la rencontre entre lademande et l'offre de travail et les compétences acquises dans le système intégré de laformation et du travail en Lombardie.54


Le système de certification des compétences, en phase de mise en œuvre, permet à chaquepersonne de valoriser son propre capital humain et professionnel en termes de compétences,connaissances et habiletés. En outre, il garantit que les compétences acquises sont égalementvalorisables aux niveaux national et européen.La certification régionale, en s’uniformisant aux directrices européennes, tient compte descompétences acquises par la personne en tous les contextes, scolaires et professionnels, et dansles différentes expériences, dans la perspective du dépassement de la valeur juridique du diplôme.Les contenus de la certification sont définis par les profils formatifs du Répertoire de l'offreformative régionale ou par les profils professionnels du Cadre Régional des StandardsProfessionnels.Le QRSP de la Région Lombardie comprend les profils suivants: Comptable de magasin, Courrier,Coursier, Magasinier, Opérateur à la logistique, Opérateur intermodal de transport, Opérateurmouvement marchandises, Opérateur terminal portuaire, Planificateur de plateforme (PortCapitain), Responsable de dépôt, Supply chain manager, Technicien de la logistique.Il faut signaler qu’au niveau national le processus de construction d'un système cohérent etpartagé sur tout le territoire n'a jamais démarré; par contre, c’est au niveau des Régions et desProvinces autonomes qu’on a assisté à une activation significative, concrétisée dans une pluralitéd'approches, de modèles opérationnels et de dispositifs, qui ne sont toutefois pas encore à mêmed’interagir. Espagne :Le Nouveau Programme National de <strong>Formation</strong> Professionnelle constitue un instrumentfondamental pour garantir l'offre formative en comptant les agents sociaux et les CommunautésAutonomes. Il est fondé sur les principes suivants :1. La considération de la <strong>Formation</strong> Professionnelle comme investissement en capital humain.2. L'intégration de la <strong>Formation</strong> Professionnelle avec les politiques actives d'emploi en clécommunitaire.3. La participation de l’Administration Générale de l'État, des agents sociaux et desCommunautés Autonomes, dans le Conseil Général de la <strong>Formation</strong> Professionnel.4. La création du Système National des Qualifications.Dans le Nouveau Programme, un seul Système de <strong>Formation</strong> Professionnelle est défini,comportant trois sous-systèmes différenciés:a) <strong>Formation</strong> Professionnelle Réglée ou Initiale. (Ministère de l'Éducation/Bureau deConseillers d'Éducation)b) <strong>Formation</strong> Professionnelle Occupationnelle (Ministère du Travail/Bureau de conseillersÉgalité et Emploi)c) <strong>Formation</strong> Continue. (Agents Sociaux)55


FORMATION POUR L'EMPLOI DU SEXPELe SEXPE est le Service Public d'Emploi D'Extrémadure, dépendant du Bureau de Conseillersd’Égalité et Emploi. Il s’agit d’un organisme de la Communauté Autonome d'Extrémadure qui a,parmi ses objectifs, la médiation vers le travail et l'appui aux personnes au chômage dansl'amélioration de leurs possibilités d’emploi. Pour atteindre ces objectifs, il propose les<strong>programme</strong>s de formation et d’accompagnement à l’emploi suivants :• DES ÉCOLES D’ATELIER ET MAISONS D'OFFICE : Programme mixte de formation et emplois’adressant aux moins de 25 ans.• DES ATELIERS D'EMPLOI : Programme mixte de formation et emploi visant les plus de 25 ans.• PROGRAMMES EXPÉRIMENTAUX qui combinent dans le même <strong>programme</strong>, orientation,formation et emploi.• PROGRAMME D’EXPÉRIENCE EN ENTREPRISES OU ENTREPRISES SIMULÉES : Programme pourla formation et l'emploi dans le cadre de l'administration d'entreprises. Par un systèmeinnovateur, basé dans une méthodologie de simulation, les bénéficiaires participant peuventacquérir une expérience de travail identique à celle qui est réelle dans le cadre d'une entreprisesimulée.• PROGRAMME DE FORMATION - EMPLOI DANS DES MICRO-ENTREPRISES : Programme deformation et emploi avec compromis d'embauche, dont l'objectif est de stimuler la formationet l'embauche de chômeurs en lien avec les PME en général, et plus particulièrement avec lesmicro-entreprises.• PROGRAMME RENAISSANCE : Programme d’emploi et formation dont l'objectif estl'amélioration de la qualification professionnelle des chômeurs issu de quartiers marginaux, quiprésentent des difficultés particulières d'insertion sociale et professionnelle, tandis qu'oncontribue à l'amélioration des conditions de vie dans ces quartiers.• PROGRAMME PORTE DE SORTIE : Programme de formation et de pratique de travail dontl'objectif est l'insertion socioprofessionnelle de jeunes avec accomplissement de mesuresjudiciaires.• PROGRAMME ATELIERS D'INSERTION POUR FEMMES AVEC DIFFICULTÉS D'INSERTIONSPÉCIALES: Programme de formation et emploi dont l'objectif est l'amélioration de laqualification professionnelle de femmes ayant des difficultés d'insertion spécifiques ou courantun risque d'exclusion sociale. Il est mise en œuvre via une formation en alternance incluant desapplications en entreprise.56


MESURES EXCEPTIONNELLES :Ateliers de qualification et requalification pour l’emploi :• Ateliers de requalification pour personnes au chômage dans le secteur de la construction etles activités connexes : requalifier les travailleurs du secteur de la construction dans desactivités liées à la requalification d’espaces urbains, la construction bio-climatique et lepatrimoine architectural.• Ateliers de requalification liés aux permis ou aux titres professionnels pour des entreprises.• Ateliers de requalification pour entrepreneurs.Programme d’emploi d’expérience:C'est un <strong>programme</strong> qui gère les Mairies et organismes plus petits ou Fédérations Intégraleslocales pour le recrutement de personnes.Programme I : Les Communes et les organismes locaux plus petitsProgramme II: Fédérations intégrales de communeSpécialisations en logistique et transport<strong>Formation</strong> professionnelle occupationnelle• Gestionnaire de magasin (300 h.)• Agent de planification de transport (460 h.)• Conducteur de camions avec remorque classe E (360 h.) (*)• Transport de marchandises dangereuses par route (110 h.) (*)• Ouvrier de magasin (200 h.)• Conducteur de camion lourd (439 h.) (*)(*) Titres préparés dans les centres de formation d’EstremadureQualifications professionnelles :• Gestion et contrôle des approvisionnements (360 hrs.)• Organisation du transport et de la distribution (420 hrs.)• Organisation et gestion de magasins (390 hrs.)• Activités auxiliaires de magasins (210 hrs.)• Transport routier de marchandise (510 hrs.)<strong>Formation</strong> professionnelle – Cycles formatifs : Cycle Formatif de Niveau Moyen : d’une duré d’un cours académique, il permet d'obtenirle titre de Technicien en Commerce. Cycle Formatif de Niveau Supérieur: d’une durée de 2 cours académiques, il permetd’obtenir le titre de Technicien Supérieur en Gestion du Transport.57


<strong>Formation</strong> continue :Certains cours sont en lien avec la logistique et le transport :• Manutention de chariots élévateurs (68 h.)• Conduite économique et sûre (8 h.)• Chariots élévateurs (20 h.)• Tachygraphe numérique (8 h.) Moniteurs spécialistes tachygraphe numérique (20 h.) Belgique :La classification des profils suivant les réseaux d’enseignement et de formations professionnellesse décline comme suit :Enseignement supérieur- Graduat (niveau brevet) en logistique industrielle- Bachelier en gestion des transports et logistique d’entreprisesEnseignement universitaire- Master en gestion des transports<strong>Formation</strong>s qualifiantes- Préparateur de commandes- Cariste- Magasinier polyvalent- Assistant transport / distribution- Assistant du responsable logistique- Expéditeur prestataire de services- Technicien logistique en industrie agro alimentaire- Planificateur- Coordinateur logistique IT- Gestionnaire de chaîne logistiqueMise en place du RECAF : reconnaissance des compétences acquises en formation.SCREENING : validation des pré-requis pour exercer une professionLe screening est un outil mis au point par le Forem pour permettre aux demandeurs d’emploide se situer par rapport à un métier, de mesurer ses compétences et de repérer ses lacunes.Ses résultats doivent les aider à s’orienter dans un domaine d’activité.58


Validation des compétences : permet de valoriser et de certifier les compétences acquises àtravers l’expérience professionnelle.La validation dans le contexte européenLe thème de la validation des apprentissages non formels et informels est aujourd’hui une prioritépolitique dans presque tous les pays de l’Union Européenne et fait partie intégrante de la logiqued’apprentissage tout au long de la vie. D’une manière générale, la validation des compétencess’inscrit dans le <strong>programme</strong> « Education et <strong>Formation</strong> 2010 » tel que défini dans le cadre de laStratégie de Lisbonne : le <strong>programme</strong> global de l'Union Européenne qui met l'accent sur lacroissance et l'emploi. L’objectif ultime de cette stratégie étant l’inclusion de tous dans la sociétéde la connaissance, l’accès à ou le maintien dans l’emploi et le bien-être économique et social dela personne.Plus concrètement , le concept de compétence à la base du dispositif de validation développé enBelgique francophone, la définition par les Commissions de référentiels d’Unités de compétenceassociées à un métier, l’intégration des processus du Consortium à l’intérieur d’une démarchequalité rendent le dispositif de validation compatible avec les démarches européennes en coursde développement ; cadre européen des certifications pour l’apprentissage tout au long de la vie,ECVET, supplément au certificat d’ Europass .Enfin, il importe de souligner que le dispositif de validation des compétences tel qu’il estdéveloppé aujourd’hui en Belgique francophone répond aux principes européens pour lavalidation.Le principe de la validation des compétencesLe dispositif de validation des compétences a précisément pour but de reconnaître officiellementles savoirs et savoir-faire professionnels acquis en dehors des filières de formation classiques.Cette reconnaissance est organisée par un Consortium de validation des compétences regroupantles opérateurs de formation et via des Centres de validation qui organisent les épreuves dont laréussite aboutit à la délivrance de Titres de compétence.Structure du dispositif (la validation des compétences fédère les trois gouvernementsfrancophones)Le dispositif de validation des compétences repose sur un Consortium d'institutions publiques deformation professionnelle continue, à savoir :• Forem <strong>Formation</strong> (RW),• Bruxelles-<strong>Formation</strong> (Cocof),• Enseignement de promotion sociale (CFWB),• Institut de <strong>Formation</strong> en Alternance et des Petites et Moyennes Entreprises (RW),• Service de <strong>Formation</strong> des Petites et moyennes entreprises (Cocof).59


France :La définition des métiers : au niveau national avec une déclinaison régionaleEn France, les métiers sont définis au niveau national, notamment à l’aide du ROME (RépertoireOpérationnel des Métiers et des Emplois). Cet outil créé par Pôle Emploi, en charge du placementdes demandeurs d’emploi sert à identifier aussi précisément que possible chaque métier. Cerépertoire comprend plus de 10 000 appellations de métiers et d’emplois. La description détailléedes métiers comprend leur définition, les conditions d’accès, les activités et compétences, lescertifications associées au métier.10 métiers sont répertoriés dans le champ de la logistique :- conduite d’engins de déplacement de charge- déménagement- magasinage et préparation de commande- manœuvre et conduite d’engins lourds de manutention- manutention manuelle de charge- affrètement transport- gestion des opérations de circulation internationale des marchandises- conception et organisation de la chaîne logistique- direction de site logistique- intervention technique d’organisation logistiqueD’autres outils de définition des métiers ont été développés, soit nationalement, soitrégionalement en complément de l’outil de référence qu’est le ROME. A titre d’exemple, les fichesmétiers de l’ONISEP (Office National d’Informations sur les Enseignements et les Professions) ontété développées par le ministère de l’éducation nationale dans le cadre de l’orientationprofessionnelle des élèves, les fiches métiers du CIDJ (Centre d’Information et de DocumentationJeunesse) dans le cadre de l’information générale des jeunes.Au niveau de la région Nord Pas de Calais, une Plateforme Régionale d’Information sur les Métiersa été développée de manière partenariale entre l’Etat et la Région, PRIM Nord Pas de Calais. Ils’agit d’un site internet qui “personnalise” les métiers au niveau régional en spécifiant les chiffresclés en région : le nombre de personnes qui travaillent dans ces métiers, la situation du marché del’emploi, les perspectives de recrutement selon les entreprises, les formations existantes sur larégion, l’actualité régionale. Des liens sont également faits vers les sites internet présentant lesmétiers (cités ci dessus), pôle emploi pour les offres d’emploi, les formations.60


Le répertoire national des certifications professionnellesLa commission nationale de la certification professionnelle a été créée en 2002, elle est composéede représentant des ministères, des régions, des entreprises et des partenaires sociaux. Sa missionprincipale est de répertorier l’offre nationale des certifications professionnelles. Le répertoire apour objet de tenir à la disposition des personnes et des entreprises une informationconstamment à jour sur les diplômes et les titres à finalité professionnelle ainsi que sur lescertificats de qualification figurant sur les listes établies par les commissions paritaires nationalesde l'emploi des branches professionnelles. Il contribue à faciliter l'accès à l'emploi, la gestion desressources humaines et la mobilité professionnelle. Les certifications enregistrées dans lerépertoire sont reconnues sur l'ensemble du territoire national. L'enregistrement dans lerépertoire national concerne la seule certification proprement dite.Dans la pratique, le RNCP permet de consulter les descriptifs des certifications : activités visées,secteur d'activité, éléments de compétence acquis, modalités d’accès, niveau ...La validation des acquis de l’expérienceCe dispositif permet l’obtention de tout ou partie d’une certification (diplôme, titre à finalitéprofessionnelle, certificat de qualification professionnelle) sur la base d’une expérienceprofessionnelle salariée, non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant, professionlibérale, agriculteur ou artisan), et/ou bénévole (syndicale, associative). Cette expérience, d’aumoins trois ans en lien avec la certification visée est validée par un jury. Les certificationsaccessibles par la VAE sont enregistrées au répertoire national des certifications professionnelles.61


V. LE FINANCEMENT DE LA FORMATIONCette section compare l'expérience des pays en ce qui concerne les ressources pour la formationet la continuité de l’offre de formation.A) AXES DE CONVERGENCERessourcesnationalesRessourcesrégionalesRessources FSERessourcesprivéesItalie 1 1 1 3Espagne 1 1 1 3Belgique 1 1 1 2France 1 1 1 21. Fort2. En développement3. FaibleB) AXES DE DIVERGENCEContinuité de ladisponibilité desressourcesContinuité de l’offre deformationItalie 2 2Espagne 1 1Belgique 1 1France 1 11. Fort2. En développement3. Faible62


C) ANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE ET DE DIVERGENCE Italie :Le système éducatif italien est financé grâce à une hybridation de ressources nationales,régionales et communautaires (FSE).Avec référence spéciale à l'expérience IFTS, on signale beaucoup de difficultés liées à ladiscontinuité des ressources disponibles, qui ont empêché une institutionnalisation et uneconsolidation du système d'éducation et formation technique supérieur.La réforme du système IFTS et l'introduction des ITS actuellement en cours devraient permettre lanaissance, en Italie, d'une filière supérieure de formation technique jusque à présent inexistante.Dans ce cadre est prévue la stabilisation de la formation de profils professionnels dans le domainede la logistique. Espagne :Financement des <strong>programme</strong>s d’éducation et de formation :Les ressources qui financent le sous-système de formation professionnelle pour l'emploi viennentde la collecte de la quote-part de formation professionnelle effectuée par la Sécurité Sociale, desaides du Fonds Social Européen et des contributions spécifiques établies dans le budget du ServicePublic de l'Emploi.La <strong>Formation</strong> Continue est financée avec des Fonds publics depuis 1986, originairement dans lecadre du Plan FIP, lui-même financé grâce à la quote-part de la <strong>Formation</strong> Professionnelle (quotepartFP), que s'élève 0.7% de la masse salariale (correspondant 0.6% à l'entreprise et 0.1% restantau travailleur). Le Trésor Général de la Sécurité Sociale récupère les montants résultant del’application du système en vigueur de 0.7%.Le Fonds Social Européen participe au cofinancement des initiatives de formation via leProgramme Opérationnel Adaptabilité Plurirégionale et Emploi, en accord avec les activitésprévues dans celui-ci et destinées à la promotion de l'esprit d’entreprise et l'amélioration del'adaptabilité des salariés et des chefs d'entreprise, dans la période de programmation 2007-2013.63


Politiques spécifiques et incitations économiques pour l’éducation et la formation :Sur le Financement public pour particuliers: Il existe des dispositifs de bourses et d’aidesaccordées par le Ministère l'Éducation et de la Culture et les Bureaux des conseillers d'Éducationdes Communautés Autonomes pour les élèves de la <strong>Formation</strong> Professionnelle Initiale.En ce qui concerne la <strong>Formation</strong> Professionnelle il existe des bourses et des aides à la mobilitéaccordées par le Ministère le Travail et des Affaires Sociales et les Bureaux de conseillers de Travaildes Communautés Autonomes pour les élèves qui assistent à ces cours.Les mesures de soutien pour la formation des salariés des PME ou dans entreprises de certainssecteurs économiques sont mises en œuvre selon les conditions qui sont spécifiées dans laprogrammation annuelle d'Actions formatives de la Fondation Tripartite. Belgique :En Belgique, la formation initiale ainsi que l’enseignement supérieur sont, de manière générale,financés par les trois communautés.La formation professionnelle sous la tutelle du gouvernement wallon perçoit l’essentiel de sonfinancement auprès de la région wallonne.Cependant, cette dotation est complétée par différents <strong>programme</strong>s spécifiques régionaux,nationaux et européens tels que :- FSE (fonctionnement) Union Européenne- FEDER (investissement) Union Européenne- Fonds sectoriels- Projet plan Marshall (<strong>projet</strong>s pôles de compétitivités) France :Les financements de la formationIls dépendent du type de formation : diplômante, non diplômante, initiale ou continue ou dustatut de la personne formée : scolaire ou étudiante, salariée, demandeuse d’emploi, bénéficiairede minima sociaux.Pour ce qui est de la formation initiale réalisée par les publics scolaires ou étudiants au cours d’uncursus de formation “classique”, les financements sont nationaux et la formation est réalisée dansle cadre de l’Education Nationale et sanctionnée par un diplôme.64


Les formations professionnelles continues sont réalisées après rupture avec la formation initiale,après une période de chômage ou au cours d’un emploi. En 2009, le financement se répartit de lamanière suivante :- Entreprises : 41,1%- Etat : 27,2%- Régions : 14,4%- Assurance chômage : 6,8%- Autres collectivités : 6,6%- Particulier : 3,8%Cela comprend à la fois la rémunération des personnes en formation et les dépenses directes deformation (frais pédagogiques, ingénierie...).65


VI.MATRICES SWOTA) LA STRUCTURE DES SYSTEMES D’EDUCATION ET DE FORMATIONPays Force Faiblesse Opportunités MenacesItalieEspagneBelgiqueFrancePluralité et vivacitédu systèmed’éducation etformationIntégration continueentre formationprofessionnelle etpolitiques actives del’emploi et récentefforts d’adhésion aucadre européen descertificationsComplémentaritédes différentesstructuresd’enseignement etde formationprofessionnelle<strong>Formation</strong>professionnellecontinueinstitutionnaliséeParticularité del’apprentissageLe système éducatifitalien entier a étéimpliqué, cesdernières années,dans de nombreusestentatives deréforme, pas toujourscomplètementcohérentesPas de collaborationinstitutions deformation / pouvoirslocaux pour élaborerles plans de formationManque de formationsupérieure dans ledomaine de lalogistique (i.e. CoursUniversitaires deLogistique dans toutle territoire espagnol)Niveau definancement limitépour l’enseignementsecondaire etuniversitaireRéforme en cours dela formation initialeDéveloppement dunouveau systèmed’éducation etformationtechniquesupérieureFil rouge qui lie lesdifférentesinterventions deréformeApproche« régionale » de laformationprofessionnelledans tous lesdomainesDévelopper denouvelles filières deformationsupérieures etuniversitairesPromotion del’apprentissagecomme “apprendreautrement”Risque pour le systèmeéducatif de vivreperpétuellement dans unecondition de "travaux encours." Réformes etexpérimentations paspérenniséesManque d'adaptation dela formation aux progrèstechnologiques en matièrede logistique, qui peutretarder le niveau éducatifespagnol dans lalogistique au niveaueuropéen.Concurrence entreopérateurs de formationprivés et publiquesAdaptation relative del’offre de formation auxprogrès technologiques etplus généralement auxbesoins des entreprises66


B) LES PROFILS PROFESSIONNELS ET LA CERTIFICATION DES COMPETENCESPays Force Faiblesse Opportunités MenacesItalieEspagneBelgiqueFranceConstructionprogressive de cadresrégionaux de profilsprofessionnelsstandardsConstructionprogressive deméthodes et processuspour la certificationdes compétencesLes bureaux locaux del'emploi publicréalisent des études etdes statistiques del'offre et la demanded'emploi aident àl'élaboration denouveaux profilsprofessionnels etéducatifs pour les<strong>programme</strong>s deformationprofessionnelle.Reconnaissance desacquis professionnelsvia la validation descompétences (tout aulong de la vie)Cadre nationaluniforme pour lesformationsdiplômantesFédérationsprofessionnellesimportantesManque d’un cadreunique au niveaunationalImpossibilité demettre en œuvre untitre unique enlogistique au niveaueuropéen(inexistant) ; chaquepays fournit ce qu'ilestime approprié,Espagne incluse.Difficulté en termesde ressourceshumaines etfinancières d’élargir ledispositif à tous lessecteurs d’activitéCadre national peuflexible – contenudifficilementadaptable auxparticularitésrégionalesMultiplication deformationsqualifiantes courtesLa construction deprofilsprofessionnels surbase régionale est laplateforme pour laconstruction d'unmarché du travailqui rapprochel’offre et lademandeProfils et standardprofessionnelsdéfinis au niveau del’État (Ministères deTravail etd’Education) ; ilssont ensuitetransmis aux PlansFormatifs desdifférentesCommunautésAutonomes.Déclinaison dudispositif devalidation descompétences audispositif RECAF(reconnaissance descompétencesacquises enformation)Schéma régional desformations :<strong>partenariat</strong> Etat –Région associant lesentreprisesLenteur et discontinuitédes processus deréforme du système del'éducation et formationLien insuffisant entresystème éducatif etmarché du travailPas d'études derecherche régulière auniveau de l’État pourvoir les besoins réels deformation dans lalogistique ; il n'y a doncpas de correspondanceexacte entre laformation CV et lesbesoins réels du secteurlogistiqueL’adaptation desdispositifs decertification en fonctionde l’émergence denouveaux profilsprofessionnels et durespect des normeseuropéennesLien insuffisant entrel’offre de formation etles besoins desentreprises67


C) LE FINANCEMENT DE LA FORMATIONPays Force Faiblesse Opportunités MenacesItalieEspagneBelgiqueFranceHybridation deressourceseuropéennes,nationales etrégionalesDes ressourcesnationales,régionales et localessoutiennent laformation à tous lesniveaux.Investissementsprioritaires dansl’éducation et laformationprofessionnelle tantaux niveauxeuropéen, nationalet régionalSources definancements de laformation variés :Etat, collectivitésterritoriales,assuranceschômage,entreprisesMobilisation desfinancements privésManque decontinuité dans ladisponibilité deressourcesfinancièresLes chefs d'entreprises'habituent à ne pasinvestir en formation(ils considèrent quedans la mesure où laformation estgratuite, tout lemonde doit êtreformé).Les Masters sontencore payants, cequi restreint leuraccessibilité.Gap entre l’éducationet la formationcontinueMobilisation deressources pourl’adaptation descontenus deformationBaisse desfinancements deformation(financementspublics)Les ressourcesadditionnelles UEoffrentl’opportunité deréaliser <strong>projet</strong>sspéciaux à caractèreexpérimentalL'actuelgouvernement (eten général, tousceux qu’a eul'Espagne durant les20 dernièresannées) parie sur laformation commeun moteur principalde développement.Le renforcementdes coopérationsentrel’enseignement et laformation continueLes financementseuropéens quipermettent demener des <strong>projet</strong>sexpérimentauxDifficulté à donnerune continuité aux<strong>projet</strong>s spéciaux et àintroduire lesexpérimentationsdans le plan ordinaireSi la crise dure, on nepourra pas peut-êtresoutenir lefinancement public del'enseignement à100% (si des politiquesde cofinancement nesont pas élaborées).Non reconduction des<strong>programme</strong>sspécifiques de soutienà la formationprofessionnellePérennité de certainsfinancementsincertaine68


D) MATRICE SYNTHÉTIQUETABLEAUX SWOT / BESOINSFORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES BESOINSStructure dessystèmesd’éducation etde formation- Système de formationprofessionnelle continue etinstitutionnalisée- Bonne complémentaritéentre les différentesstructures de l'éducation etla formation professionnelle- Système d'éducation et deformation fondée sur lapluralité d’acteurs- Intégration entre laformation professionnelle etles politiques actives dutravail.- Réforme de la formationinitiale actuellement encours- Difficultés liés à plusieurstentatives de réforme- Ressources rares pourl'enseignement secondaireet l'enseignementsupérieur- Pas de la collaborationentre les institutions deformation et les pouvoirslocaux pour élaborer lesplans de formation- Développement de nouveauxsystèmes de l'enseignementsupérieur- Approche régionale à laformation- Promotion de l’apprentissagecomme « apprendreautrement ».- Concurrence entre lesinstitutions de formationpubliques et privées- Risques associés au faitd'être constammentdans un état de« travaux en cours »- Manque de formationspécifique en matière delogistique- Agir dans un cadre légal défini- Ressources suffisantes- Continuité du financementpour la formation- Meilleure collaboration entreles institutions de formation,entreprises, collectivités locales- <strong>Formation</strong> spécifique enmatière de logistiqueProfilsprofessionnelset certificationdescompétences- Cadre national uniforme- Travail aux niveaux local etrégional pour élaborer desprofils professionnelscaractérisés par descompétences spécifiques.- Rigidité du cadre national- Absence de cadre national- Difficulté de construire unsystème de reconnaissancedes compétences pourtous les secteurs- Différents processus pourarriver à la construction desprofils professionnelsreconnus et à développer desdispositifs de validation descompétences- Opportunité du schémarégional desformations (<strong>partenariat</strong> Etat– Région associant lesentreprises).- Absence de lien clairentre la formation et lesbesoins des entreprises- Difficulté d'adapter lesdispositifs de validationdes compétences à denouveaux profilsprofessionnels- Disposer d'un cadre nationaluniforme, mais pas trop rigide- Système de certification descompétences pour tous lessecteurs- Renforcer le lien entre lesbesoins exprimés par lesentreprises, le système decertification des compétenceset la formation


TABLEAUX SWOT / BESOINS(suite)FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES BESOINSFinancement dela formation- Bonne hybridationde ressourcesd'originesdifférentes- Manque de continuitédans la disponibilité desressources- Pénurie de ressourcespour travailler surl'adaptation des contenusde formation- Ecart entre l'éducation etla formation- Faible investissement desentreprises dans laformation des employés- Projets spéciauxeuropéens visant àpromouvoirl’expérimentation- Investissements publicsdans l'éducation commeun moteur pour ledéveloppement- Collaboration accrue entrel'éducation et la formation- Manque de continuité dansle financement- Crise économique actuelle,avec risque que lesressources publiques nepuissent plus soutenir à 100% le coût de la formation àl'éducation- Continuité dans le financement- Ressources disponibles pourtravailler sur l'adaptation ducontenu de la formation- Investissement des entreprisesdans la formation des travailleurs- Une plus grande synergie entrel'éducation et la formation70


PROGRAMME LEONARDO PARTENARIATPROJET « NANOLOGISTIQUE »2008 - 2010LA COOPERATION CENTRE DE FORMATION / ENTREPRISES


I. ELEMENTS DE CADRAGE SUR LA THEMATIQUEA) LES PRATIQUES FORMATIVES DANS LES ENTREPRISESLe chemin vers l’emploi est chaque jour plus complexe en raison de la situation économique et larecherche de compétitivité des entreprises, de la transformation des profils professionnels et desadaptations en continu auxquelles doivent procéder les centres de formation au regard du marchédu travail et des secteurs d’activité.Le <strong>programme</strong> de pratiques dans la formation représente l'occasion la plus claire pour former lesnouveaux professionnels que demandent les entreprises dans cet environnement complexe, nonseulement pour l'affectation du développement de tâches mais aussi du point de vue dudéveloppement des compétences professionnelles (habiletés, attitudes et aptitudes). De cettemanière, tous les agents obtiendront un succès qui sera réciproque.Avec l'approbation des conventions de coopération éducative, le monde des entreprises, desadministrations publiques et des organismes de formation ont été impactés favorablement, avecla mise en place de stages dans les parcours de formations.D'une côté, les entreprises accueillent des étudiants de bon niveau qu’elles forment dans leurenvironnement propre ; de l’autre, les étudiants sont satisfaits d’avoir l’opportunité de vivre unepremière expérience dans une organisation publique ou privée, et de mettre en pratique lesconnaissances acquises en entre de formation.Cependant, il est nécessaire de mener une réflexion sur la mise en œuvre des stages, puisque lesbesoins et aspirations des étudiants doivent être en accord avec la réalité des métiers, ce quiconditionne leur avenir professionnel. Il est donc très important que tous les acteurs (entreprises,centres de formation et étudiants) s’entendent pour que ces stages soient porteurs de la valeurajoutée attendue.À cet effet, toute entreprise qui veut accueillir des étudiants en stages doit adopter, en accordavec ses ressources propres, une stratégie pour la bonne planification et la gestion de cesressources humaines particulières. Elle doit répondre aux besoins en formation et au profil del'étudiant. Par conséquent, les centres de formation doivent s’assurer des conditions d’accueiladéquates des étudiants dans les entreprises, de l’implication de celles-ci dans les apprentissagesdes stagiaires et de la bonne organisation de la période ;72


De leur côté, les centres de formation doivent développer des <strong>programme</strong>s de stages en fonctiondes <strong>programme</strong>s des différentes études, et en fonction des certificats de compétences quiouvriront aux apprenants les portes de l'emploi dans tout les pays européens. Ils doivent se doterd’indicateurs et de filtres afin de valider les pratiques d’une organisation, particulièrement dans unsecteur aussi particulier que celui de la logistique.Il faut aussi tenir compte du fait que les étudiants sont les acteurs principaux (et les principauxbénéficiaires de la relation entre les centres de formation et les entreprises), puisqu'ils sedéterminent par rapport à leurs objectifs (type de tâches à effectuer, nom de l'organisation, desstages avec aide financière, situation géographique, etc.….) au moment de choisir leurs stages,avec une vision à long terme de leur parcours professionnel. C'est pourquoi, il faut tenir comptedu fait que ces acteurs sont des élèves en période de formation, et ne constituent pas une maind'œuvre bon marché.À l'heure d'élaborer un <strong>programme</strong> de stage, il est important d’organiser en amont les modalitésde leur suivi afin d’être en capacité de faire un feedback à tous les acteurs impliqués: par exemple,aux centres de formation qui forment du personnel qualifié.De même, les élèves, en fonction de leurs capacités et de compétences acquises dans les stages,peuvent devenir des jeunes professionnels et en même temps augmentent leurs compétences (cepourquoi ils doivent être évalués dans la période de stages par leur prestation par lesorganisations et les centres formatifs).En définitive, favoriser les stages formatifs dans les entreprises c’est créer de nouveauxprofessionnels et rendre les entreprises plus compétitives, en leur donnant une valeur ajoutée.73


B) CONTEXTE GÉNÉRALLES RELATIONS ENTRE PROGRAMMES DE FORMATION ET EMPLOI* Existence de <strong>programme</strong>s de formation et emploi En Italie :Des <strong>programme</strong>s de formation existent pour divers profils professionnels du secteur de lalogistique. Soit au niveau de l’obligation scolaire, avec trois années de cours techniquesprofessionnels, soit dans le domaine de la formation continue et professionnelle, soit à niveau deformation post-diplôme et universitaire. En Espagne :Écoles - AtelierDestinataires: les Programmes d'Écoles Atelier et « Maisons d'Office » s’adressent à des jeunes auchômage entre 16 et 25 ansDurée et contenus: dans le cas des Écoles - Atelier, la durée des <strong>projet</strong>s est de 24 mois, tandis queles Maisons d'Offices développent leur <strong>projet</strong> avec une durée de 12 mois.Bourses et contrats: pendant la première phase du <strong>programme</strong> (6 premiers mois), les élèves ontdroit à la perception d'une aide, sous forme de bourse, dont le montant s’élève, pour cette année,à un total de 6.01 EURO par élève et par jour à titre d'assistance. Pendant la seconde étape (18mois dans le cas des Écoles Atelier et 6 dans celui des « Maisons d'Offices »), les élèves travailleursperçoivent un remboursement salarial à travers la concrétisation d'un contrat de travail dans lamodalité de « Contrats de <strong>Formation</strong> ", à travers lequel ils reçoivent un salaire qui monte à unequantité mensuelle équivalente à 75% du Salaire Minimal Interprofessionnel (S.M.I.).Ateliers d'EmploiDestinataires: le <strong>programme</strong> d'Ateliers d'Emploi s’adresse à des chômeurs âgés de 25 ans ou plus.Objectifs: améliorer l’accès à l’emploi et favoriser l'insertion ou la réinsertion dans le monde detravail des chômeurs de 25 ans.74


Durée et contenus: la durée des Ateliers d'Emploi est de 12 mois, pendant lesquels les élèvestravailleurs reçoivent une formation professionnelle adaptée aux tâches à effectuer, en alternanceavec le travail et la pratique professionnelle, tandis qu'ils reçoivent orientation, conseil,information professionnelle et formation patronale qui leur permet de connaître le marché detravail.Bourses et contrats: Les travailleurs sont engagés par les organismes promoteurs des <strong>projet</strong>s etperçoivent un remboursement salarial. En Belgique :La structure générale du Forem (Forem Conseil pour les services liés à l’emploi et Forem<strong>Formation</strong> pour les services liés à la formation) favorise l’interaction et l’adéquation entre les<strong>programme</strong>s emploi et formation.Le gouvernement wallon a soutenu la mise en place d’un dispositif innovant appelé « carrefourformation emploi ».Les Carrefours Emploi <strong>Formation</strong> sont des plateformes multi-partenariales, coordonnées par LeForem, au sein desquelles nous retrouvons des opérateurs wallons actifs dans les secteurs del’emploi et de la formation :• L'Agence Wallonne pour l'Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH)• Les Entreprises de <strong>Formation</strong> par le Travail (EFT)• L'enseignement de promotion sociale• L'institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennesentreprises (IFAPME)• Les missions régionales pour l'emploi (MIRE)• Les Organismes d'insertion socioprofessionnelle (OISP)Le Carrefour Emploi <strong>Formation</strong> a pour objectif d’aider tout visiteur à trouver une réponseadéquate aux questions qu’il se pose en matière d'orientation, de formation et d'emploi salarié ouindépendant.Les services rendus par les Carrefours Emploi <strong>Formation</strong> sont nombreux : obtenir des informationssur des métiers, définir les premières démarches à entreprendre pour choisir son orientation,s’informer sur les organismes qui offrent des services de bilan, d’orientation et de conseilprofessionnel... Mais aussi trouver un emploi, une formation, ou créer son activité.75


En France:En France, les lois de décentralisation définissent le partage des compétences entre l’Etat et laRégion, entre autres, dans le domaine de la formation. Dans ce cadre, le Conseil régional du NordPas de Calais a élaboré un Schéma régional des formations décliné par bassin d’emploi et filièresprofessionnelles. En dehors de la formation initiale (première formation obtenue au terme d'uncycle d'étude), les dispositifs de formation continue se répartissent en France de la manièresuivante : <strong>Formation</strong> à l'initiative de l'employeur et plan de formation, formations à l'initiative dusalarié (congés de formation) et formations à l'initiative du salarié et de l'employeur (droitindividuel à la formation et période de professionnalisation).Dans la Région Nord Pas de Calais, la cartographie de l’offre de formation dans les métiers delogistique et transports est la suivante :<strong>Formation</strong> Initiale : voie scolaire « classique », apprentissage (alternance école/entreprise)<strong>Formation</strong> Continue : commande publique de l’État et de la Région Nord –Pas de Calais(Programme Régional de <strong>Formation</strong>), conventionnement de Pôle emploi (ASSEDIC des pays duNord et du Pas de Calais)* Existence d'organismes coordinateurs de la relation entre les centres de formation et lesentreprises En Italie :Il n’existe pas un organisme institutionnel unique de coordination, ni au niveau national ni auniveau territorial. Ce type de relations est gouverné par les règles du marché, en étant de natureéconomique et privée. Par contre, il existe des Plans Opérationnels et Standard Professionnels,principalement au niveau régional, auxquels les entreprises et les centres de formation doivent seconformer. En Espagne:Le SEXPELe Service Public d'Emploi d'Extrémadure est l'organe de l'Assemblée d'Estrémadure chargé demettre en connexion l'offre et la demande de travail, de fournir l'appui aux chômeurs enrecherche d'emploi, ainsi que la mise en marche, gestion et contrôle des <strong>programme</strong>s pourl'insertion professionnelles des demandeurs d’emploi.76


La Fondation Tripartite Pour La <strong>Formation</strong> Et L'emploiElle est composée de la représentation du Gouvernement (Ministère d'Éducation et Ministère duTravail), la Patronale (confédération d’organisations patronales et chambres de commerce) et lessyndicats des travailleurs.Ses responsabilités: collaborer et assister techniquement le Service Public d'Emploi,contribuer à l’essor et à la diffusion de la formation professionnelle pour l'emploi entre desentreprises et des travailleurs, et apporter un appui technique aux Administrations Publiques etaux organisations patronales et représentants syndicaux dans les organes de participation dusystème.Centres de formation supérieureLe cas des Universités espagnoles et des centres de formation de degré supérieur (l'alternative àl'université) est particulier puisqu'ils disposent de leurs propres départements coordinateurs destages pour former et insérer à l'effectif scolaire comme une partie des plans formatifs euxmêmes. En Belgique :Le Forem dispose de 2 services en lien direct avec les entreprises :- Service relation entreprise (Plan formation insertion et <strong>programme</strong>s d’aides à l’emploi =>mesures actives d’emploi)- Service clientèle (Plan de pénurie et Elaboration de formation à la carte)De plus, les centres de compétences organisent une fois par mois un comité d’orientation enprésence des secteurs (représentant des entreprises) et des partenaires sociaux, ce qui favorise lamise en œuvre de <strong>programme</strong>s de formation en adéquation avec les besoins présents et futursdes entreprises. En France :Il n’existe pas d’opérateur unique chargé de coordonner la relation entre les centres de formationet les besoins en ressources humaines des entreprises. En revanche un collectif d’acteurs semobilise à l’échelle des bassins d’emplois afin de procéder à un diagnostic prospectif des besoinsen ressources humaines des entreprises : les services du Conseil Régional Nord Pas de Calais, del’Etat (Pôle Emploi) et ceux des Maisons de l’Emploi sans oublier les fédérations professionnelles.77


Cette prospective territoriale est centralisée à l’échelle régionale et permet ainsi de définir lesgrandes orientations de l’appel d’offre régional en direction des opérateurs de la formation.Concernant les entreprises, les premiers interlocuteurs en matière de formation de leurs salariéssont les 'Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (par l'État). Les OPCA ont pour mission decollecter les contributions financières des entreprises adhérentes. La loi prévoit que lesentreprises de plus de 10 salariés contribuent à une caisse de fond pour la formation à hauteur de1,6 % de leur masse salariale annuelle brute. Ceci comprend 0,9 % versés pour le plan deformation, qui représente la formation continue des salariés. Entre autres, les entreprises peuventverser cette somme aux OPCA auxquels elles adhèrent. Les OPCA rendent compte ensuite de cesversements auprès de l'État pour les entreprises. Les missions principales de ces organismesconsistent, une fois les fonds de formation collectés, à conseiller les employeurs et les salariés etpermettre le financement des formations jugées nécessaires à l'accomplissement des missions desentreprises et au maintien ou l'évolution des compétences des salariés. Dans le champ de lalogistique et du transport, plusieurs OPCA peuvent intéresser les entreprises relevant de cessecteurs mais l’ « OPCA transport » rassemble la plupart des entreprises des secteurs transportsroutiers et activités auxiliaires du transport - transports fluviaux de passagers et de marchandises.* Existence de stimulants aux entreprises pour l'insertion de l'effectif scolaire en formation En Italie :L’outil auquel les entreprises peuvent recourir c’est le contrat d’apprentissage, qui prévoit pour lesentreprises des exonérations de cotisations et des dégrèvements d'impôts. Il y a aussi d’autresoutils de soutien, qui peuvent dériver d’initiatives et <strong>projet</strong>s privés (bourses de travail, stagesformatifs). En Espagne :Programme d'insertion de travail des jeunes au moyen de contrats formatifsCompromis par l'employeur de maintenir le lien de travail d'au moins de 50% des contratsformatifs. La durée des contrats formatifs doit être, au moins, de 6 mois.Subventions pour la réalisation d'actions de formation pour l'emploi avec compromis d'embauche- 40% des élèves formés si l’embauche a une durée minimum d'une année.- 20% des élèves formés si l’embauche est à durée indéterminée et à temps plein.78


Programme de formation et emploi dans des micro-entreprisesOn destine la formation et l'embauche des travailleurs au chômage, pour accomplir les objectifssuivants :• Faciliter aux personnes au chômage l'accès à la formation et à l’expérience afin de favoriserl’insertion professionnelle.• Renforcer la productivité et la compétitivité des micro-entreprises au moyen de laqualification professionnelle des futurs travailleurs.• Le <strong>programme</strong> consiste en une étape de formation et l'embauche ultérieure de la moitiédes participants formés par l'entreprise pendant 12 mois. En Belgique :Le Gouvernement wallon propose aux entreprises toute une série d’incitants favorisant lestransitions “Ecole => Emploi”, “Chômage => Emploi » ou encore « <strong>Formation</strong> Emploi » :- Plan <strong>Formation</strong> Insertion (PFI) : le demandeur d'emploi bénéficie d'une période de formation (de4 à 26 semaines) déterminée entre l'employeur et le Forem, immédiatement suivie d'un contratde travail pour une durée au moins équivalente à celle de la formation.- Aides à l’emploi : l’employeur peut bénéficier d'une série d'avantages très intéressants sur lesplans pratique et financier, tant dans le secteur privé que dans le secteur non-marchand.- Aides à la Promotion de l’Emploi (APE) : l’employeur peut bénéficier, sous certaines conditions,d’un subside de plus de 8000 euros à l’engagement d’un jeune demandeur d’emploi inoccupé demoins de 25 ans (à la date de l’engagement) et étant titulaire d’au maximum un diplôme del’enseignement secondaire supérieur.- Win Win : le plan Win-Win permet à l’employeur de bénéficier d'une réduction du coût salarialallant de 750 à 1.100 euros par mois, en fonction de l'âge du travailleur et de sa duréed'inscription comme demandeur d'emploi.- Chèque formation : permet aux entreprises d’assurer la formation continue des travailleursauprès d’un opérateur agréé par le biais de chèques qui couvrent la moitié des coûts deformation.79


En France :Les entreprises ont à leur disposition un certain nombre de dispositifs destinés à les aider àrecruter :- Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail qui permet d'accéder à unecertification. Il consiste en l'alternance de périodes d’acquisition de savoir-faire en entrepriseet de périodes de formation théorique dispensés en centres de formation ou par l’entrepriseelle-même si elle dispose d’un service de formation agréé. Il s’adresse aux jeunes âgés de 16 à25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus et aux bénéficiaires decertaines allocations ou contrats.Les employeurs qui embauchent et forment un demandeur d’emploi, âgé de 26 ans et plus,dans le cadre d’un contrat de professionnalisation peuvent, sous certaines conditions,bénéficier d’une aide spécifique : L’aide forfaitaire à l’employeur (AFE). Cette aide s’adresseaux employeurs qui procèdent à une embauche dans le cadre d’un contrat deprofessionnalisation un demandeur d’emploi inscrit, indemnisé ou non indemnisé, âgé de 26ans et plus au jour de l’embauche.- Le contrat d’apprentissage constitue un autre contrat de travail en alternance. Il s’adresse àdes personnes désireuses d'entrer en formation professionnelle, celles-ci s'appelant alorsapprentis. Un apprenti, en France, est un jeune professionnel qui suit une formation enalternance entre une entreprise et un centre de formation en apprentissage (CFA), les troisparties prenantes ayant signé un contrat d'apprentissage. Outre le niveau de rémunérationréduit lié au statut du travailleur, l’entreprise peut bénéficier de nombreuses aides despouvoirs publics sous forme d’exonération des cotisations sociales, d’indemnité compensatriceforfaitaire ou encore de crédit d’impôt. Dans le cadre d’un « Plan d’urgence pour l’emploi desjeunes » lancé par le Gouvernement en 2009, différentes aides complémentaires ont été misesen place afin de favoriser le recrutement d’apprentis :• L’aide à l’embauche pour les employeurs de moins de 50 salariés recrutant desapprentis supplémentaires ;• L’aide à l’embauche d’apprentis pour les employeurs de 11 salariés et plus.Ces aides viennent compléter les dispositions déjà en vigueur (exonération decotisations, indemnité compensatrice forfaitaire, etc.)- Le dispositif de « soutien à l’emploi des jeunes en entreprise » (SEJE) : ce dispositif vise, par leversement à l’employeur d’une aide forfaitaire de l’Etat, à favoriser l’embauche, en contrat àdurée indéterminée, de jeunes de 16 à 25 ans révolus (soit jusqu’au 26e anniversaire) éloignésde l’emploi. L’embauche peut être réalisée dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée oud’un contrat de professionnalisation à durée indéterminée80


- Le contrat à durée déterminée « senior » : depuis 2006, les entreprises peuvent avoir recruterdes « seniors » à des conditions avantageuses, en ayant recours à un contrat à duréedéterminée d’une durée maximum de 18 mois, renouvelable une fois, pour les personnes deplus de 57 ans en recherche d’emploi depuis plus de 3 mois ou bénéficiaires d’une conventionde reclassement personnalisé.- Le contrat unique d’insertion : il s’agit d’un contrat de travail particulier, qui a pour objet defaciliter l’insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultéssociales et professionnelles d’accès à l’emploi. Il donne lieu à une convention conclue entrel’employeur, le salarié et, selon le cas, Pôle emploi agissant pour le compte de l’État, ou leprésident du Conseil général. L’entreprise bénéficie d’une aide financière des pouvoirs publics.En 2010, les établissements du secteur logistique n’ont que faiblement l’intention de mobiliserce contrat au niveau national (3% des établissements).C) DÉFINITIONS RELATIVES A L’INSERTION PROFESSIONNELLEMarché de travail: On appelle marché du travail le marché où se rencontrent l’offre et lademande de travail. Le marché du travail a des particularités qui le différencient des autresmarchés (financier, immobilier, de conforts, etc.) puisqu'il est mis en rapport avec la libertédes travailleurs et la nécessité de garantir cette dernière. En ce sens, le marché du travailest généralement influencé et règlementé par l'État à travers le droit de travail ainsi quepar les conventions collectives.Profil professionnel: Ensemble de capacités et de compétences qui identifient la formationd'une personne pour assurer dans des conditions optimales les responsabilités propres dudéveloppement des fonctions et des tâches d'une certaine profession.Insertion de travail: C'est le processus par lequel les individus inactifs accèdent à uneposition stable dans le système d'emploi: en partant d'un certain type d'inactivité (parexemple, les études), il s’agit de rechercher une place sur le marché du travail qi permettrade concrétiser les aspirations poursuivies pendant le processus de formation.Itinéraire personnalisé d'insertion de travail: C'est un modèle méthodologique, capabled'offrir une réponse intégratrice aux différentes ressources et aux services. Sescaractéristiques principales sont :- Il singularise le processus: Il configure une réponse de caractère individualisée,élaborée à la mesure de l'utilisateur et adaptée à ses caractéristiques concrètes.- Il identifie et sélectionne des priorités: Il est conçu à partir du diagnostic initial, parlequel ils se déterminent et ils se classent les difficultés d'insertion de travail et ilsse graduent en ordre de difficulté.81


- Il est personnalisé: Il a besoin d'un traitement hautement personnalisé à partir desentrevues individuelles et d'un suivi à charge un Technicien d'Insertion spécialisé.- Il est motivant: C'est un système qui stimule la motivation et proportionne sécuritéà l'utilisateur.- Responsabilité: C'est une offre ouverte, mais limitée d'options sur lesquelles il doitchoisir et arriver à un compromis.Participation de l'utilisateur dans la gestion de son Itinéraire: Il est établit un cadre formeloù situer les compromis et les relations. Les accords qui sont pris sont portés à terme dansdes délais de temps et des ressources déterminées. Il y a quelques devoirs et droits quisont développés progressivement en fonction de l'accomplissement d’objectifs etréalisation de résultats prévus, pour le succès de l'intervention.Stage ouvrier: Les stages formatives externes sont les activités effectuées par les étudiantsdans des centres hors des dépendances formatives (par exemple : entreprises, institutionset organismes) qui ont pour but de compléter la formation de l'étudiant et approcher àcelui-ci les réalités du cadre professionnel où il exercera son activité une fois qu'il aura étégraduéApprenants en stage: Ils sont élèves de <strong>programme</strong>s de formation qui considèrent les<strong>programme</strong>s de stages formatives dans le développement du plan d'études de leur carrièreprofessionnelle et pour compléter son apprentissage.82


II.CRITERES D’ANALYSE RETENUSLa thématique « Relations centres de formation / entreprises » est examinée à la lumière descritères suivants :L’analyse des besoins en formationL’adéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprisesLes modalités de transition “centres de formation – entreprises”III.L’ANALYSE DES BESOINS EN FORMATIONL’analyse des besoins en formation permet de bâtir une politique de formation cohérente etadaptée aux besoins des demandeurs d’emploi et aux besoins des entreprises.Cette analyse est réalisée à partir d'enquêtes auprès des entreprises, à partir du travail des cellulesde veille et à partir des descriptions de fonctions ou des grilles de compétences.A) AXES DE CONVERGENCEItalieEspagneBelgiqueFranceExistence d’un organismecoordinateur de l’analyse desbesoins en formation au niveaunationalExistence d’un organismecoordinateur de l’analyse desbesoins en formation au niveaurégional1 12 13 13 11. Fort2. En développement3. Faible83


ANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE Italie :Au niveau national, en Italie nous ne pouvons pas parler de véritable "coordination" pour l'analysedes besoins formatifs de la part d'un organisme ; nous pouvons parler certainement de"représentativité" de quelques institutions, qui, dans l'élaboration de leur analyse servent deréférence pour tous les stakeholders. La principale de ces institutions est l'ISTAT, l'institut nationalde statistique, organisme de recherche public et principal producteur de statistiques officielles(www.istat.it).Beaucoup de donnés sont recueillies aussi par l'Union italienne des chambres de commerce,industrie, artisanat et agriculture (www.unioncamere.gov.it): à l'intérieur du site internetd'Unioncamere, nous trouvons le portail Excelsior,(http://excelsior.unioncamere.net/web/index.php), outil efficace pour extrapoler les donnéesprévisionnelles soit dans le cadre de la formation soit dans le cadre des besoins occupationnels.Au niveau régional, il n'est pas non plus possible de parler de véritable "coordination".L'organisme le plus représentatif est constitué par le réseau des Centres pour l'emploi quidépendent de la Province. Leur mission de service public est de gérer la mise en relation entredemande et offre de travail et, par conséquent, de promouvoir l'analyse des besoins de formationet de travail du territoire. Espagne :Au niveau national ainsi qu’au niveau régional, ce sont le SEXPE (Service Public d'Emploid'Estrémadure), la Fondation Tripartite pour la <strong>Formation</strong> et l'Emploi, et les Centres de <strong>Formation</strong>Supérieure qui coordonnent l’analyse des besoins en formation. Ils sont aussi les promoteurs desactivités de formation et les partenaires de leur mise en pratique.Les Services Publics d'Emploi dépendent du Bureau du conseiller d'Égalité et d'Emploi, un Serviceau niveau national, comme au niveau régional dans chacune des Communautés autonomes del'Espagne.De même, il existe, dépendant de ce Service Public d'Emploi, un Réseau National d'Observatoiresd'Emploi, au niveau national et présent dans chacune des régions. Parmi ses fonctions :coordination avec les Organismes publics compétents en matière statistique, l'Étude et le suivi desemplois en Estrémadure, Collaborer avec l'Institut D'Estrémadure Qualifications et Accréditationsdans l'identification des qualifications requises par le marché de travail, élaborer un rapport deProspection des tendances du marché du travail, l'Élan de la diffusion intégrale et cohérente lespolitiques, d'actions et de <strong>programme</strong>s développés, à travers les moyens de communicationhabituels et l'utilisation les nouvelles technologies, et de la Direction les <strong>programme</strong>s européenset la détection des nouveaux gisements d'emploi, entre autres.84


Egalement dépendant de ce Service Public d'Emploi : l'Institut des Qualifications et desAccréditations, au niveau national et aussi, et entre les fonctions duquel dans notre Communautéautonome ils sont, par exemple :- Proposer l'établissement et la gestion d'un Système de Qualifications Professionnelles enEstrémadure, dans le cadre de la réglementation de base régulatrice du Système Nationalles Qualifications et la <strong>Formation</strong> Professionnelle,- Identifier et définir les qualifications professionnelles par des familles professionnelles etdes niveaux et les compétences professionnelles qui les conforment en Estrémadure,- Réviser et mettre à jour les qualifications et la structure modulaire déjà établie, encoordination avec l'Observatoire de l'Emploi, Promouvoir la réalisation études etrecherches sur l'évolution les qualifications professionnelles et les <strong>projet</strong>s recherche etdéveloppement de ce qui est mêmes,- Collaborer à l'élaboration des conditions d’évaluation et la certification de la qualificationobtenue par apprentissage informel et non formel,- Organiser les essais nécessaires pour l'accréditation des compétences et qualificationsprofessionnelles,- Effectuer le suivi de la qualité du Système de Qualifications en Estrémadure,- Structurer et organiser l'information en rapport avec la <strong>Formation</strong> Professionnelle et lesdifférentes offres formatives, de sorte qu'on facilite sa diffusion,- Promouvoir la coordination des systèmes information et orientation professionnelle, entreautres.D'autre part, suivant le Bureau de conseillers d'Éducation, il existe la Direction Générale Qualité etÉquité Éducative entre les compétences duquel et les fonctions on trouve le Règlement lesniveaux, de degrés, modalités et spécialités d'enseignements, la Définition des plans d'étudeséducatifs en Estrémadure et les propositions d'autorisation de matières optionnelles,l'Aménagement et l'exécution des plans et <strong>programme</strong>s éducatifs et la Proposition pourl'établissement des concerts éducatifs, ainsi que ses modifications, rénovation ou extinction.Aussi, dépendante du Bureau de conseillers d'Éducation, est la Direction Générale de la <strong>Formation</strong>Professionnelle et de l’Apprentissage Permanent, entre les fonctions duquel dans notreCommunauté autonome ils s’occupent, par exemple, de la Planification de l'offre desenseignements de formation professionnelle en collaboration avec les agents sociaux dans lecadre régional et par zones géographiques, l'Étude des possibilités de formation de l'effectifscolaire dans des centres de travail, la Collaboration pour établir l'interconnexion de la formationprofessionnelle réglée avec la formation professionnelle et continue, l'Aménagement etl'exécution des plans et <strong>programme</strong>s éducatifs dans l'éducation personnes adultes etenseignement par correspondance, et les Programmes de qualification professionnelle initiale,entre autres.85


Belgique :Au niveau national, des études sont réalisés par les fédérations d’entreprise, les universités et lespartenaires sociaux sur l’état des lieux et l’évolution des secteurs.La régionalisation de l’emploi et de la formation professionnelle a renforcé les compétences desservices publics de l’emploi et de la formation régionaux en leur octroyant une mission de« régisseur ensemblier ».Des études croisées sont réalisées en interne du Forem par le service AMEF « Analyse du Marchéde l’Emploi et de la <strong>Formation</strong> » et les CSEF (Comité Subrégional de l’Emploi et de la <strong>Formation</strong>).Exemple : études sur les métiers en pénurie (et besoins de formation pour ces métiers).Ces études, réalisées par secteur d’activité et par régions, sont diffusées auprès des acteurs dumonde de la formation et de l’emploi, des fédérations d’entreprise et des partenaires sociaux.La structure générale du Forem (Forem Conseil pour les services liés à l’emploi et Forem<strong>Formation</strong>) favorise l’interaction et l’adéquation entre les <strong>programme</strong>s emploi et formation. France :L’analyse de l’offre de formation se fait à plusieurs niveaux. Au niveau institutionnel, le ConseilRégional et l’Etat coordonnent la réalisation d’un état des lieux dans le cadre de la rédaction duSchéma régional des formations. La construction et la mise en œuvre du Schéma régional desformations se sont appuyées sur une large concertation, sur une démarche collective departicipation de tous les acteurs de la formation tout au long de la vie. D’autres instancesspécialisées produisent des analyses sectorielles : Institut national de statistique, chambresconsulaires, observatoires de métiers dans le cadre du service public de l’emploi, mais aussi lesbranches professionnelles elle-même réalisent des estimations affinées à l’échelle de leur secteur.B) AXES DE DIVERGENCECentralisation del’information sur lesbesoins des différentsacteursConcertation avec lesentreprisesDémarche proactive descentres de formation endirection des entreprisesItalie 3 2 2Espagne 2 1 2Belgique 2 1 286


France 1 2 21. Fort2. En développement3. FaibleANALYSE DES AXES DE DIVERGENCE Italie :En ce qui concerne la Concertation avec les entreprises, historiquement, le rapport entre<strong>Formation</strong> et Travail a toujours été dense de conflits : d'une part, on tend à penser que lesentreprises sont peu sensibles à quelques aspects de la connaissance, de l'autre – au contraire –est diffusée la conviction que l'expérience soit la seule vraie source du "savoir."Comme déjà souligné, au niveau territorial l'organisme qui gouverne les rapports entre entrepriseset formation est la Province, qui - à travers le réseau des Centres pour l'emploi - favorise ledialogue. Naturellement, il y a aussi la possibilité que chaque organisme de formation ait sonportfolio clients/partenaires, mais ca dépend des habilités de chaque structure et ne représentepas une procédure de système.En rapport de la Démarche proactive, on peut dire que les instruments pour commencer uneapproche avec les entreprises sont avant tout les outils traditionnels: les questionnaires sur leursdonnées prévisionnelles par respect au besoin de travail, la réponse aux manifestations d'intérêtdes entreprises sur parcourus formatifs spéciaux; les enquêtes pour connaitre leur besoins deformation et de qualification Espagne :Comme nous avons vu dans la question précédente, ce sont les organismes publics qui, en plusd'autres fonctions, effectuent aussi les trois tâches de centralisation de l'information desdifférents acteurs, concertation avec les entreprises et démarche vers les entrepises. Pourrécapituler, ce sont le Bureau de conseillers Égalité et Emploi (à travers, entre autres, les ServicesPublics d'Emploi étatique et régionaux, le Réseau National et Régional d'Observatoires d'Emploi, etl'Institut National et Régional des Qualifications et les Accréditations) et le Bureau de conseillersd'Éducation (à travers la Direction Générale Qualité et Équité Éducative et la Direction Générale<strong>Formation</strong> Professionnelle et Apprentissage Permanent).Dans le Bureau de conseillers Égalité et Emploi, on trouve la Direction Générale de <strong>Formation</strong> pourl'Emploi, entre les fonctions duquel on trouve la Coordination et la supervision en matière87


d'emploi (et plus concrètement ces actions dont l'exécution correspondent au ServiceD'Estrémadure Public d'Emploi et la Direction Générale de Travail), la Coordination descompétences effectuées par les différentes Directions Générales et les Organismes Publics enmatière d'emploi, de travail et de formation pour l'emploi, la Planification générale en matière detravail et le suivi général des plans d'emploi régionaux, et la réalisation études et analyse enmatière de travail. Également lui correspond l'exercice des fonctions proposition, résolution etétude en matière de politique de formation pour l'emploi de l'Assemblée d'Estrémadure, ainsi quede gestion des services et les fonctions nécessaires pour développer les <strong>programme</strong>s de formationde travailleurs au chômage et occupés, et les <strong>programme</strong>s de formation en alternance avec lapratique professionnelle de compétence du Bureau de conseillers Égalité et Emploi, ainsi que lagestion, la résolution et l'étude des <strong>programme</strong>s « escuelas-taller », de « maisons d'office »,d'ateliers d'emploi et assimilés.C’est au Bureau des conseillers Égalité et Emploi qu’est la Direction Générale de Travail, à laquellecorrespond, entre autres, l'aménagement, l'exécution et le contrôle des compétences qui enmatière de travail requiert le développement et l'exécution des compétences sur les relations detravail, individuelles et collectives, conditions de travail, dossiers de règlement d'emploi. Demême, il comprend aussi les Unités Médiation, Arbitrage et Conciliation. Belgique :Le Forem dispose de 2 services en lien direct avec les entreprises :- Service relation entreprise (Plan formation insertion et <strong>programme</strong>s d’aides à l’emploi =>mesures actives d’emploi)- Service clientèle (Plan de pénurie et Elaboration de formation à la carte)De plus, les centres de compétences organisent une fois par mois un comité d’orientation enprésence des secteurs (représentant des entreprises) et des partenaires sociaux, ce qui favorise lamise en œuvre de <strong>programme</strong>s de formation en adéquation avec les besoins présents et futursdes entreprises.Le Forem a développé un réseau de centres de compétences par domaines de formation.Deux centres de compétences dédiés aux métiers du transport et de la logistique sont actifs sur leterritoire wallon et des antennes sont implantées de manière décentralisée.Ces centres de compétence du Forem ont dans leur mission un travail de veille et de publicationd’études sur l’évolution des métiers.Ces recherches sont diffusées auprès des différents acteurs du secteur via des newletters, desséminaires, des colloques, des salons professionnels…Cela s’inscrit dans la démarche proactive des centres de compétence envers les entreprises. France :88


Comme on l’a vue, la centralisation des besoins en ressources humaines des entreprises s’opèrede manière collective en mobilisant un réseau d’acteurs autour des services de la Région et del’Etat.Néanmoins, il y a lieu de distinguer les acteurs (opérateurs de la formation et entreprises) enfonction de leur taille respective. En effet, un opérateur de la formation ou une entreprise de taillemoyenne supérieure dispose de compétences permettant aux uns de définir de manièreprospective ses besoins en ressources humaines (volume et compétences) et pour l’autre deproposer la réponse adéquate aux besoins et ce de manière réactive.En revanche, le tissu économique de la filière logistique et le tissu des opérateurs de la formationde la filière logistique sont hétérogènes. Des acteurs économiques et des opérateurs de laformation de taille moyenne inférieure ne disposent pas des compétences internes pour anticiperles besoins de compétences (volume et métiers) des uns et offrir un cursus de formation à la cartefaute de compétences internes en matière d’ingénierie de formation.IV.ADEQUATION ENTRE L’OFFRE DE FORMATION ET LES BESOINS DES ENTREPRISESDans le “secteur” de la Nanotechnologie, cet événement commence à se produire dans leProgramme Cadre précédent de l'Union Européenne, et a été confirmé dans le SixièmeProgramme Cadre, et il est renforcé dans l’actuel septième <strong>programme</strong> conformément àl'importance du secteur. La Commission Européenne elle-même a été le principal promoteur etinvestisseur en l'honneur de l'implication totale de l'« entreprise » dans le monde de laNanotechnologie, en le considérant par un des potentiels moteurs de développement de l'Union.Toutefois il existe encore beaucoup de secteurs où les acteurs sont presque exclusivementconsidérés et soutenus par la Communauté investigatrice, tandis que dans beaucoup d'autres ilssont seulement pris en considération par les grandes entreprises européennes, sur la base de saplus grande capacité d'investissement.Ceci ne veut pas dire que les PME ne soient pas intéressées ces nouveaux développements, mais sique le manque moyens, information et ressources devient plus évident qui peuvent êtreconsacrées. Pour cela il est nécessaire d'implanter des outils qui aident aux entreprises petites etmoyennes à ne pas perdre du positionnement stratégique avant aux grandes entreprises.89


A) AXES DE CONVERGENCEItalieEspagneBelgiqueFrancePossibilité deformations à la carteDemande desentreprises en matièrede formation auxnanotechnologies<strong>Formation</strong> à la créationd’entreprise dans lesecteur de la logistique1 2 21 2 22 3 32 3 31. Fort2. En développement3. FaibleANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE<strong>Formation</strong> à la carte : Italie :En Région Lombardie, chaque entreprise peut commissionner un parcours formatif etl’autofinancer directement ; elle n'est sujette à aucun type de liens, à moins qu’on décide deprévoir une certification finale insérée dans le Tableau Régional des Standards Professionnels(QRSP); dans ce cas, on doit se conformer aux contenus formatifs prévus par la loi et, si demandé,prévoir un examen final avec une commission chargée par la Région.En ce qui concerne la demande de formation en nanotechnologies, le rapport entre les entrepriseset les nanotechnologies est encore en phase de développement ; leur diffusion a impliqué,jusqu’aujourd'hui, l’utilisation surtout de:- logiciels de gestion intégrée (ERP)- systèmes Gps pour la traçabilité des produits pendant leur distribution et stockageLes techniques RFID - plus chères et pas encore complètement fiables - peuvent être considéréesintroduites seulement en moindre partie dans le marché de la logistique. Toutes ces compétencessont contenues dans les parcours formatifs du QRSP, et naturellement dans les parcoursuniversitaires dédiés à la logistique.90


Selon le Rapport Excelsior (Unioncamere) sur les besoins formatifs 2009 au niveau national, pour"l'employé à la Logistique", considéré dans le « top ten » des métiers définis High Skill et difficilesà repérer (http://excelsior.unioncamere.net/web/Excelsior_2009_Nazionale_Formazione.pdf), onprévoit sur le territoire national 1.420 embauches (dont 190 en Lombardie) de personnel qualifié,avec des compétences dans le secteur de la logistique. Espagne :Le Bureau de conseillers Égalité et Emploi de l'Assemblée d'Estrémadure (parmi le SEXPE) est encharge de la promotion des actions de formation pour l'emploi adaptées aux nécessités de chaqueentreprise, de groupe d'entreprises ou d'organisme sans but lucratif, avec la seule condition queles organismes s’engagent à l'embauche postérieure des élèves formés dans les centres de travail.La quantité de subvention aux organismes bénéficiaires pour la réalisation de cours sera de 100%si le compromis d'embauche est adressé à des femmes au chômage, jeunes au chômage âgés demoins de 30 ans, aux chômeurs de longue durée ou aux chômeurs avec invalidité. Dans le restedes cas, la subvention sera de 90%.Les bénéficiaires de cette modalité de formation pour l'emploi sont les entreprises ou lesorganismes sans but lucratif qui exercent leur activité en Estrémadure. À travers cette initiative,connue comme « formation à la lettre ", pendant 2009 on a entamé presque 40 activitésformatives sollicitées par plus de 20 entreprises d'Estrémadure et organismes sans but lucratif, etdont, 157 personnes à la fin de l’année ont été engagées.Quant à la demande des entreprises en matière de logistique, peu à peu, on a introduit dans notrerégion, la formation quant aux nanotechnologies dans les cours suivants:· Cours de <strong>Formation</strong> Professionnelle Occupationnelle:o Gestionnaire de magasino Agent de planification de transporto Ouvrier de magasin· Cours pour la Qualification Professionnelle:o Gestion et contrôle du approvisionnemento Organisation du transport et de distributiono Organisation et gestion de magasinso Activités auxiliaires de magasins· Cycle Formatif De Degré Supérieur:o Technicien Supérieur en Gestion du Transport91


· Cours de <strong>Formation</strong> Continue:o Tachygraphe numériqueo Moniteurs spécialistes tachygraphe numérique Belgique :Les Centres de compétence du Forem peuvent mettre sur pied des formations sur mesure quirépondent à des demandes spécifiques des entreprises. L’entreprise construit en coopération avecle centre un cursus adapté à ses besoins.Par exemple : la conception de formations de type court permet ainsi de répondre rapidement auxproblèmes des métiers en pénurie détectés sur le marché de l’emploi.Le nombre d’entreprises exprimant leur besoin de formation aux nouvelles technologies estcroissant.Cependant, la démarche proactive des centres de compétence conscientise les entreprises surl’opportunité offerte d’intégrer de nouvelles technologies et d’adapter les compétences de leurressource.Le gouvernement wallon a lancé un plan d’actions prioritaires, plus communément appelé « PlanMarshall », qui a pour objectifs d’accroître la compétitivité des entreprises et le capital humain.Il se décline en 5 axes :- la création de pôles de compétitivité- la stimulation de la création d’activités- l’allégement de la fiscalité- l’accroissement de la recherche- des mesures spécifiques pour l’emploi.Le Forem s’est positionné comme partenaire de formation dans la tripartite qui constitue les pôlesde compétitivité (entreprises, centres de recherche, centres de formation).Les formations spécifiques aux nanotechnologies bénéficient du financement des <strong>projet</strong>s acceptéspar le pôle de compétitivité Logistics In Wallonia.Les 2 centres de compétence dédiés au Transport et à la Logistique ont intégré dans leur cursusdes modules de formation RFID, Voice Picking, Tracabilité.La Région wallonne s’est également dotée d’une Agence de Stimulation Economique qui a pourobjectif de fédérer et de soutenir tous les dispositifs d’aides à la création d’entreprises (Couveusesd’entreprises, Agences de Développement Local, Chambres de Commerce et d’Innovation..).92


Ces dispositifs proposent un accompagnement professionnel (préparation du plan d’affaire, coursde gestion, soutien à la promotion…) aux candidats entrepreneurs.Cependant, il n’existe pas de formations « création d’entreprise » spécifiques au secteur dutransport et de la logistique.Pour les candidats entrepreneurs dans le secteur de la logistique, seules les formations d’accès à laprofession (obligation légale en Belgique) sont proposées par Le Forem. Exemple: formation etexamen ITR France :Plus généralement, le Schéma Régional des <strong>Formation</strong>s peut intégrer des demandes spécifiquesdes entreprises à plusieurs conditions : volume minimum de stagiaires, existence d’une offre deformation répondant aux besoins des entreprises, capacité à modéliser le cursus de formation etc.<strong>Formation</strong> à la création d’entreprise* Existence de modules formatifs en rapport avec la création et la gestion de l'entreprise ou desimulateurs d'entreprise (dans les cours formatifs en logistique et/ou nanotechnologies) Italie :Sur le territoire de la province de Pavie, on n’as pas des expériences directes. Par contre, auprèsdu « Politecnico » de Milan, est activé le « Cours Exécutive en Logistique de distribution », quidélivre 30 crédits formatifs (durée 30 jours, 240 h) et prévoit trois mois de Project Work.Sur le territoire il y a des <strong>programme</strong>s de soutien à la création d’entreprise, mais ils ne sont pasprévus en lien avec des parcours de formation, ni limités à des domaines particuliers comme lalogistique. Espagne :La matière <strong>Formation</strong> et Orientation de Travail est distribuée dans tous les modules de <strong>Formation</strong>Professionnelle et Professionnelle en général (inclus dans les cours formatifs en logistique et/ounanotechnologies), et il y a des contenus comme: Auto-Connaissance patronal, Habilités socialesdans le travail, Techniques et habilités de recherche d'emploi, Le contrat de travail, Santé etsécurité au travail, Le sécurité sociale, L’entreprise (Objectifs et fonctions), La relations de travail(La convention collective), etc.Quant aux simulateurs d'entreprise proprement dit, « le Groupe d'Entreprises d'Expérienced'Estrémadure » est un <strong>projet</strong> formatif innovateur, proposé par l'Assemblée d'Estrémadure,encadré par les mesures emploi et formation professionnelle à développer par le Bureau deconseillers Égalité et Emploi dans le cadre de l'activité du Plan Intégral d'Emploi. La Confédération93


Régionale Patronale D'Estrémadure (CREEX) est la personne chargée d'exécuter le <strong>projet</strong>, et parconséquent de créer et gérer dix Entreprises d'Expérience réparties sur tout le territoired'Estrémadure.Le principal Objectif du Projet est de promouvoir la formation dans le cadre de l'administrationd'entreprises, à travers l'application de la Méthodologie de Simulation, méthode qui permet auxbénéficiaires participant d'acquérir une expérience de travail identique à la réalité et d'augmenterleurs possibilités d'insertion en marché de travail (facilité d'adaptation au poste travail, versatilité,motivation et implication dans les tâches développées, etc.). Le Projet se base les élémentsfondamentaux suivants :· Génération d'un environnement de travail semblable à ce qui est réel.· Que l’élève acquiert les aptitudes et les attitudes nécessaires pour l'emploi.· Motivation et implication de l'élève dans le développement de l'action formative.· <strong>Formation</strong> personnalisée éminemment pratique et flexible, adaptée aux nécessités dumarché du travail.· Relation directe et continue avec le tissu patronal.· Importants index d’insertion et satisfaction.Les Entreprises d'Expérience est un Projet Formatif de caractère flexible qui peut adapter sescontenus aux nécessités de tout type groupe et/ou niveau géographique. Dans les grandes lignes,le profil des bénéficiaires est : personnes au chômage, âgées entre 16 et 65 années etemployables.D'autre part, la journée annuelle de l’entreprise d'Estrémadure, organisée par la Vice-présidenceaux Affaires Économiques et Bureau de conseillers d'Économie, Commerce, et Innovation del'Assemblée d'Estrémadure, Promotion des d'Entreprises, dans le cadre de la campagne nousEntreprenons Ensemble au niveau national promu par le Ministère de l'Industrie, du Tourisme etdu Commerce, fait valoir le siège régional « du Défi DEGEM ». « Le Défi DEGEM » est un<strong>programme</strong> éducatif qui a pour mission de favoriser l'esprit d’entreprise chez de jeunes talents.Dans le but de chercher, identifier, et favoriser l'esprit d’entreprise, comme axe central del'événement les participants convoquent dans un simulateur de prise de décisions patronales etest depuis cette activité, depuis où on articule différentes actions qui permettent aux participantsde vivre des situations comme si de la vie elle était traitée dans le monde de l’entreprise.Les situations auxquelles font face les participants comprennent l'analyse, la planification,l'exécution, et le contrôle de la gestion des entreprises qu’ils ont à leur charge. Ainsi leséquipements doivent faire face à des situations propres du jour à jour de toute entreprise. La Prisede Décisions, le Travail en équipe, la Résolution de conflits, la réalisation de RéunionsPrésidentielles, et avec des Actionnaires, la Présentation et la défense de plans d'affaires, entreautres… et dans laquelle ils devront équilibrer entre les décisions tactiques et stratégiques pourobtenir ainsi l'exercice maximal dans la gestion de leurs compagnies. Les participants cetteinitiative totalement gratuite, pourront accéder différentes bourses et à un prix, en plus defavoriser l'échange de contacts professionnels avec des entreprises intéressées à chercher dejeunes talents.94


Et tous les membres de tous les secteurs, y compris logistique et technologique, peuvent prendrepart de ce type de <strong>programme</strong>s, qui peuvent s'adapter aux nécessités personnelles de chaqueparticipant. Belgique :Oui, pour les métiers demandant un accès à la profession, et de <strong>Formation</strong> relais «créationd’entreprise» France :La Région Nord Pas de Calais s’est dotée d’un <strong>programme</strong> ambitieux d’accompagnement descréateurs et repreneurs d’entreprise: le PRCTE (Programme Régional Création Transmissiond’Entreprise). Ce dispositif permet à tout porteur de <strong>projet</strong> de la Région, demandeurs d’emploiet/ou salariés, d’accéder à proximité de son lieu de vie et/ou de son lieu de travail, à une offreprofessionnalisée d’accompagnement de la création / reprise d’entreprise.Néanmoins, il n’existe pas au sein des cursus de formation des métiers de la filière logistique desmodules dédiés à la création / reprise d’entreprise.* Existence de <strong>programme</strong>s d'appui (dans les centres de formation en logistique et/ounanotechnologies) pour la création et la consolidation de possibles entreprises créées par lesélèves eux-mêmes en fin de formation Italie :Sur le territoire il y a des <strong>programme</strong>s de soutien à la création d’entreprise, mais ils ne sont pasprévus en lien avec des parcours de formation, ni limités à des domaines particuliers comme lalogistique. Espagne :Il n'existe pas de manière spécifique dans les centres de formation, mais il existe les Aides pourl'Auto-Emploi (depuis les Centres Publiques d'Emploi - SEXPE) et les Stimulants pourl’Investissement et les Prêts pour la Création et Consolidation des Petites et Moyens Entreprises(depuis le Bureau conseillers d'Égalité et d'Emploi).Et plus spécifiquement pour les entreprises logistiques, depuis le Bureau conseillers de l'Économie,Commerce, et Innovation, est le Programme d'Appui à l'Innovation des Entreprises Petites etMoyennes (PME) “INNOEMPRESA”, qui dans ses spécialités on trouve des aides pour la branchespécifique des Entreprises Innovatrices en Logistique et Distribution (aides spécifiques pour établiret maintenir des entreprises de ce type).95


Belgique :Oui, se fait en interne et également auprès d’autres organismes de formation France :Le PRCTE a pour vocation de développer l’esprit d’entreprise au sein de la Région Nord Pas deCalais. A ce titre, il contribue à mettre l’accent sur une étape indispensable de tout processus decréation / reprise : la sensibilisation des potentiels porteurs de <strong>projet</strong> notamment en milieuscolaire, universitaire et au sein des réseaux des opérateurs de la formation.A l’issue des parcours de formation de la filière logistique, il n’existe donc pas un dispositifd’accompagnement à la création / reprise d’entreprise spécifique. Néanmoins, le PRCTE offrel’ensemble de la palette de services susceptibles d’accompagner le potentiel porteur de <strong>projet</strong>.B) AXES DE DIVERGENCERéactivité àl'adaptation desréférentiels deformationSensibilisation desentreprises par lescentres de formation surles nanotechnologiesItalie 3 2Espagne 2 3Belgique 2 1France 2 31. Fort2. En développement3. FaibleANALYSE DES AXES DE DIVERGENCE Italie :En ce qui concerne la réactivité à l'adaptation nous ne sommes pas à même de fournir desdonnées certaines sur la capacité d'adéquation et de mise à jour du monde de la formation. Lesentiment est qu'on procède encore de façon autoréférentiel et que chaque organisme agit sur labase de ses propres expériences. De ce point de vue, il n’y a pas des formes de coordinationrégionale et nationale..96


Et aussi pour ce qui est de comprendre la sensibilisation des entreprises, nous ne sommes pas àmême de fournir des données certaines; on peut souligner une certaine méfiance à l'introductionde nouvelles technologies et la tendance, aussi dans ce cas, à l’autoréférentialité. Il pourrait êtreutile d’introduire des encouragements pour l’utilisation de nouvelles technologies. Espagne :Actuellement, la priorité pour la Direction Générale de <strong>Formation</strong> pour l'Emploi est l'intégrationdes deux sous-systèmes de formation professionnelle (<strong>Formation</strong> pour l'Emploi et la <strong>Formation</strong>Réglée) et le gouvernement parie sur la promotion des centres de formation intégrée, parexemple (on crée un Réseau de Centres Sectoriels de <strong>Formation</strong> pour l'Emploi).Mais en ce moment, en ce qui concerne l'actuelle formation continue en Espagne n’est passuffisamment développée. Selon une étude récente, actuellement, seulement 32 pour cent destravailleurs espagnols reçoivent un certain type de formation continue (avant, par exemple, à 52 %des travailleurs allemands). Et, de ces 32 pour cent, seulement environ un tiers font une formationpour le travail.Donc les propositions qui se basent sur ces analyses de l'actuelle formation se limitent dans leslignes suivantes:- Obtenir impact de la « manièreción » en développant des méthodes d'évaluation« naturelles » (de coûts minimaux et supportables) à quatre niveaux: satisfaction,apprentissage, applicabilité et impact. Avec tout cela, on comprendrait des indicateurs deleurs effets quant à l'employabilité, la productivité, les ventes, la qualité, les conditionssalariales, la génération d'itinéraires formatifs, etc.- Le développement de méthodologies d'apprentissage adaptées, en coût heure/participantet qu'ils renforcent apprendre à apprendre. Ils doivent permettre l’individualisation de laformation, les apprentissages de collaboration et les communications orientables.- L'accès aux PME, dont l'atomisation les transforme les grands absents du système deformation bonifiée.- La conception d’un outil de monitoring des compétences (carte vive) pour connaître letemps réel l'évolution quantitative et qualitative des personnes, et qui permet aussid'orienter les processus d'apprentissage avec fiabilité.Et en ce qui concerne la sensibilisation des entreprises sur les nanotechnologies, il faut dire, que,dans le cas de l'Espagne, les deux les acteurs impliqués sont :- d'un coté les grandes entreprises qui produisent les outils nanotechnologiques et assurentla promotion de leurs produits directement auprès des entreprises de tout type desecteurs (y compris les logistiques),- de l’autre, les laboratoires de recherche des universités d'enseignements polytechniquesse chargent aussi de diffuser les résultats de leurs essais et leurs <strong>projet</strong>s aux moyens de97


communication (qui c’est autre manière d'arriver aux entreprises, y compris leslogistiques). Belgique :Les centres de compétence suivent en permanence l'évolution des secteurs et adaptent leursinfrastructures ainsi que leurs équipements afin de répondre adéquatement aux besoins desentreprises.En outre, la veille est une mission essentielle à laquelle doivent répondre les centres decompétence. Ainsi, les centres de compétence en logistique, en collaboration avec le secteurmène une veille sur l'évolution des métiers de la logistique afin de déterminer, d'une partl'impact qu'engendrera cette évolution dans l'organisation des entreprises et d'autre part, depermettre l'adaptation des référentiels de formation.La participation du Forem à divers <strong>projet</strong>s financés par des <strong>programme</strong>s de la Commissioneuropéenne (ex. Leonardo Transfert & Innovation) contribue à renforcer le processusd’adaptation de nos référentiels au regard des nouvelles directives européennes.La sensibilisation des entreprises aux nouvelles technologies est réalisée par le biais de ladiffusion des <strong>programme</strong>s de formations lors de la recherche de stages et surtout parl’organisation de FORUM thématiques dans lesquels des entreprises représentatives du secteursont invitées à présenter leurs solutions à d’autres entreprises. France :Au niveau national on peut raisonnablement constater une réactivité faible notamment enmatière de formation initiale diplômante.En revanche on constate davantage de réactivité au niveau de la formation professionnellecontinue mise en place au niveau régional en lien avec les services de l’Etat.A l’échelle des centres de formation la réactivité apparaît d’autant plus forte que ceux-ci sont enmesure, dans le cadre de la proximité entretenue avec les fédérations professionnelles et lesfinancements spécifiques mobilisables (OPCA), de répondre aux besoins spécifiques desentreprises. Il est à noter, dans ce cadre, qu’il s’agit davantage des centres de formation de taillemoyenne supérieure qui ont notamment dans leur effectif des compétences en matièred’ingénierie de formation.98


V. TRANSITION CENTRES DE FORMATION / ENTREPRISESLa formation professionnelle comprend l'ensemble d'actions formatives qu'ils forment pourl'exercice qualifié des diverses professions, l'accès à l'emploi et la participation active la vie socialeculturelle et économique.Il inclut les enseignements propres de la formation professionnelle initiale, les actions insertion etréintroduction de travail des travailleurs, ainsi que celles orientées à la formation continue dansles entreprises, qui permettent l'acquisition et la mise à jour permanente des compétencesprofessionnelles.La <strong>Formation</strong> Professionnelle pour l'Emploi a pour but de développer et d'étendre entre lesentreprises et les salariés et les chômeurs, une formation qui réponde à ses nécessités etcontribue au développement d'une économie basée la connaissance, et intégrale les pratiquesprofessionnelles : qui consistent à mettre au service du chef d'entreprise, à étudiants avec desidées et à connaissances mises à jour pour le développement de <strong>projet</strong>s qui se reflètent dans desbénéfices pour l'entreprise, et il contribuent à la préparation professionnelle des étudiants enaccord avec les nécessités actuelles du marché de travail.Certains des avantages qu'ils présentent pourraient se focaliser dans trois versants:Rénovation patronaleOn pourrait profiter de l'inquiétude, de la motivation et des connaissances techniques des jeunesuniversitaires quant à la créativité, tellement nécessaire pour la rénovation patronale.Captage de ressources humainesQuelques élèves dans des pratiques peuvent arriver à faire partie du personnel, en évitant àl'entreprise les importants coûts temps et argent qui suppose la période intégration et sélectionde personnel.Il sert comme un processus optimal de sélection préalable pour un futur contrat de travail, nonbasé dans l'intuition ni dans essais ponctuels mais dans un essai réel et prolongé qui permet devérifier la formation et les qualités des candidats.<strong>Formation</strong> au fur et à mesureLes étudiants qui effectuent des pratiques dans l'entreprise, possèdent une grande capacitéapprentissage et adaptation. Peut exister la possibilité d'adapter la formation académique de cesuniversitaires aux nécessités de l'entreprise.99


Il permet d'obtenir une vision de l'entreprise par une personne formée et formée étrangère à àcette dernière et par conséquent sans l'influence que toute organisation peut produire dans sestravailleurs.Il couvre plus correctement les nécessités futures de professionnels préparés, en favorisant sacompétitivité sur le marché.Analysons un peu plus en profondeur les réalités des 4 territoires qui nous occupent.A) AXES DE CONVERGENCEStages Conventions de stage Indicateurs d’insertionItalieEspagneBelgiqueFrance1 1 21 2 21 1 22 1 21. Fort2. En développement3. FaibleStagesANALYSE DES AXES DE CONVERGENCE Italie :Aujourd'hui le stage, soit d'orientation soit formatif, joue un rôle d'importance première dans lecadre de l'insertion professionnelle. Les opérateurs qui s'occupent de formation utilisent toujoursplus cet instrument, surtout parce qu'il est accepté avec grande facilité par les entreprises commevrai outil « de preuve », peu contraignant.Pour ce qui concerne les points de force de la pratique du stage, on peut citer :- la souplesse de l'outil pour sa nature adaptable aux différentes réalités de travail ;- le type de rapport qui s'instaure entre entreprise et stagiaire : n'étant pas encore unvéritable rapport de travail, il permet à la personne insérée de dépasser les anxiétés typiquesde celui qui peine à s'insérer dans le monde du travail à travers les canaux normaux etd'atténuer la frustration de l’échec ;- le stage permet de faire un examen sain et objectif de la réalité: confrontations entre sesreprésentations sur ses habilités / capacités professionnelles, et la réalité.100


Espagne :Les stages formatifs dans le centre de travail sont obligatoires pour tous les cours de formation quisont dispensés en Espagne, ce pourquoi ils les effectuent depuis des étudiants de <strong>Formation</strong>Professionnelle, jusqu'à des universitaires, en passant par les diplômés. Ils peuvent être faits dansles entreprises privées, et aussi dans les administrations publiques. Ils peuvent être obligatoires ouvolontaires, impliquer la perception d'une bourse ou non. Certaines sont protégées par la loi, etd'autres reste encore à règlementer..Les types de stages formatifs qui peuvent être effectués dans un centre de travail sont:• Les modules de formation dans des centres de travail.• Les stages dans le cadre des actions formatives de formation professionnelle• Les bourses de recherche.• Les bourses de conventions de coopération éducative.• Les bourses de collaboration.• Les bourses unilatérales d'entreprises privées.• Les bourses d'Administrations publiques.Et pour tous les stages en entreprises, la durée minimale est de 100 heures et au maximum ladurée totale du cours. Belgique :Tous les <strong>programme</strong>s de formation (de type court et long) imposent un stage en entreprise d’unedurée comprise entre 2 à 6 semaines maximum.Un suivi individuel est assuré par un formateur référant en contact permanent tant avec lesapprenants qu’avec les entreprises, ce qui permet une intervention rapide en cas de besoin.Une fiche de suivi de stage est complétée et validée par les 3 parties prenantes liées par uncontrat de stage (apprenant, tuteur en entreprise, formateur référant).Cette fiche de suivi de stage complète le dossier pédagogique.Il existe un contrat de formation en entreprise (conventionnement du stage) cosigné par les 3parties prenantes à savoir l’apprenant, le tuteur en entreprise et un représentant du centre deformation.Ce contrat reprend les éléments suivants :- les coordonnées des parties prenantes- les dates de début et de fin de stage- les droits et obligations des parties- les conditions d’indemnisation à verser par l’entreprise à l’apprenant- le régime horaire- la fiche de description des tâches à accomplir durant la période de stage101


Remarque :Aucune formalisation de compromis d’embauche n’est imposée entre les parties.Cependant, dans le cas d’une prolongation du stage (à la demande de l’entreprise), le centre deformation peut exiger une promesse d’embauche signée. France :L’Etat central, les Régions ainsi que les établissements scolaires et les centres de formationfavorisent dés que possible l’immersion de l’élève, l’étudiant ou le stagiaire dans le mondeprofessionnel. Cette immersion peut notamment se réaliser dans le cadre de stage en entreprise.Ce stage est organisé à travers la signature tri partite (stagiaire, entreprise et centre de formation)d’une convention de stage qui fixe les modalités de la collaboration.Même si les ambitions affichées sont réelles, force est de constater que la France souffre encored’un réel cloisonnement entre l’entreprise et les opérateurs chargés de produire les compétencesen ressources humaines.* Existence de modèles de conventions entre des centres de formation et entreprises dans lesecteur logistique et/ou nanotechnologies Italie :La loi établit l'obligation de formaliser - entre organisme promoteur et entreprise - un accord écritqui définisse de manière claire les conditions et les règles du rapport de stage. La conventioncontient les données de l'entreprise et de l'organisme promoteur et est signée par unreprésentant des deux sujets impliqués. Une copie de la convention doit être envoyée à la Région,à l'Inspection compétente et aux représentations syndicales d'entreprises ou aux représentationssyndicales du territoire.Projet formatif Il s’agit du document qui définit les objectifs et les devoirs des sujets impliquésdans le rapport de stage (organisme promoteur – entreprise – stagiaire) , avec référence auxactivités à dérouler et aux capacités / connaissances à acquérir à la fin de l'expérience.Le <strong>projet</strong> de formation, qui peut être très simple mais clair dans ses objectifs, doit être signé parles trois sujets impliqués: le responsable de l'organisme promoteur, le stagiaire et un responsablede l'entreprise. Dans le <strong>projet</strong> les éléments suivants doivent être définis clairement:- Donnés personnelles du stagiaire ;- Nom des tuteurs (de l'organisme promoteur et de l'entreprise);- Objectifs et modalité de déroulement du parcours formatif (compétences à acquérir)102


- Accords pour la définition d'aspects opérationnels concernant le stage (durée et période dedéroulement, horaires, siège et secteur d'entreprise d'insertion et suspensionséventuelles prévues dans la période de Noël et d'été);- Nombres des polices de l'assurance INAIL et de la responsabilité civile.Il existe un modèle de convention dérivée des lois nationales, qui règle les rapports entre lescentres de formation et les entreprises qui accueillent les stagiaires Espagne :Oui, il doit être en accord avec la spécialité formative de l'élève, et dans cadre ils doiventconcrétiser, par exemple, au moins, les points suivants :- Localisation du centre de travail- Durée de la période de pratiques (nombre d'heures)- Les tâches que développera l'élève doivent se limiter et être spécifiées.- Détermination et nomination du tuteur de pratiques.- Rapport final de l'entreprise sur l'accomplissement de la période de pratiques de l'élève. Belgique :Oui, il y a une convention de stage de fin de formation professionnelle en entreprise, le Chèqueformation, et le Convention de <strong>partenariat</strong> sur <strong>projet</strong> spécifique France :L’ensemble des stages en entreprise est normé que se soit pour des stages réalisés au cours de laformation initiale (Education Nationale) ou dans le cadre de la formation professionnelle. Laconvention de stage est obligatoire pour toute période en entreprise effectuée par un élève dansle cadre de sa formation, que cette période ait lieu en France ou à l'étranger.Signée par le chef d'établissement (Education Nationale) ou le responsable du centre de formation(<strong>Formation</strong> Professionnelle) et le chef d'entreprise, elle précise les engagements et les obligationsde l'entreprise, de l'établissement scolaire ou le centre de formation et de l'élève (ou stagiaire).Elle comporte des dispositions administratives et des annexes.Annexe pédagogiqueL'annexe pédagogique est essentielle : elle décrit les activités exercées par le stagiaire pendant lapériode en entreprise. Ces activités sont déterminées par un professeur ou un formateur et par letuteur de l'entreprise, en fonction de l'année de formation, de la période où se déroule le séjouren entreprise, des objectifs de formation par rapport au diplôme préparé et des activités del'entreprise.103


Annexe financièreL'annexe financière précise notamment les modalités de remboursement des frais de stage et,éventuellement, la contribution de l'entreprise à l'indemnisation des dépenses engagées parl'élève.Une convention-cadre nationale a été élaborée en 1996. Elle sert de référence aux conventionsélaborées par les lycées professionnels (<strong>Formation</strong> Initiale).S'agissant des périodes de formation en milieu professionnel réalisées à l'étranger, uneconvention-type nationale a été élaborée, sur la base de la convention de 1996, pour prendre encompte les spécificités juridiques et pédagogiques propres au domaine international. Elle esttraduite en anglais, allemand, espagnol et italien.* Existence de compromis d'embauche par les entreprises dans le secteur logistique et/ounanotechnologies appliquée à la logistique Italie :On ne peut pas affirmer qu’ils existent pour les stagiaires des « compromis d'embauche »formalisés par les entreprises. Espagne :La norme commune n'entraîne pas de compromis d'embauche par l'entreprise, bien qu'il existedes conventions spécifiques qui impliquent un pourcentage d'embauche.Par exemple, les entreprises qui sollicitent une formation à la carte, s’engagent à embaucher, aumoins, 40% des élèves formés si l'embauche a une durée minimale d'une année et à plein tempsou si elle est à durée indéfinie à temps partiel. Dans le cas où l'embauche est à duréeindéterminée et à plein temps, les entreprises doivent engager, au moins, 20% des élèves formés. Belgique :Il y a un Compromis d’embauche selon les cas et l’entreprise France :Assez rare mais ce n’est pas spécifique au secteur de la logistique. Certaines formations financéespar la Région ou l’Etat peuvent déboucher sur un CDD à la suite, à titre d’exemple le contratd’insertion professionnelle interimaire. Il existe aussi l’allocation de formation préalable àl’embauche: cette aide, qui intervient avant l’embauche, permet à l’employeur de former undemandeur d’emploi afin de répondre aux besoins spécifiques de l'entreprise.104


* Existence de modalités d'accompagnement dans la formation dans les centres de formationeux-mêmes en logistique et/ou nanotechnologies Italie :Les parcours d’accompagnement prévoient toujours la désignation, par le centre de formation,d’un tuteur de référence. Dans le cas d’insertion en entreprise, intervient aussi le « tuteurd’entreprise ». Espagne :C’est le tuteur, qui effectue un suivi de l'élève.Et ce sont les <strong>programme</strong>s dans le SEXPE (Service Public d’Emploi) qui poursuivent l'insertion detravail de l'élève (un exemple: le <strong>programme</strong> OPEA - Actions d'Orientation Professionnelle pourl'Emploi et l'Auto-emploi) Belgique :Oui. Il y a un Plan individuel de formation sur base du référentiel de formation, le Suivi en stage defin de formation en entreprise et le Suivi à six mois du service clientèle après formation France :Pour les formations diplômantes: appui via la recherche de stage (acquisition des techniques derecherche d’emploi, suivi pédagogique mais pas individualisé), et pour les formations qualifiantes :appui plus individualisé, notamment dans le cadre des opérations emploi/ formation (variable enfonction du type de financement). De nombreux opérateurs relevant du service public de l’emploiproposent aussi des démarches d’accompagnement vers et dans l’emploi.* Existence des stages en entreprises obligatoires pour l'obtention du titre formatif en logistiqueet/ou nanotechnologies. Italie :La formation prévoit une partie de formation à réaliser à travers le stage Espagne :Comme on a déjà consigné a la page 29, en effet elles sont obligatoires, et la durée minimale c’estde 100 heures et au maximum la durée totale du cours (cela dépend de le type du cours). Belgique :Oui, un Stage de 2 à 6 semaines obligatoires en fonction du type de formation105


France :Oui, il y a l’obligation d’une période en entreprise (stage ou alternance) pour tout type deformation, le nombre d’heure est fonction du type de formation de 2 semaines (formationqualifiante courte) à plusieurs années en cas d’alternance* Études du pourcentage d’insertion professionnelle de l'effectif scolaire en fin de stage deformation dans le secteur logistique et/ou nanotechnologie Italie :L'INAIL, Institut National pour l'assurance contre les Accidents sur le Travail, a publié sur sonpropre site internet une recherche du quotidien "Le Messager" qui a analysé le cours des stagesen Italie dans les derniers 10/12 ans. En 1998/99, les stages activés par les Centres pour l'emploiétaient presque au nombre de 15.000, avec un pourcentage de ceux qui trouvaient un travailaprès la fin du parcours de 46,4% ; dix ans après, en 2007, le numéro des stages réalisés est montéà 52.700, avec un pourcentage de résultats positifs de 26,5%.On souligne une donnée significative: d’une partie l`augmentation du nombre de stages et del’autre la diminution des personnes qui, à la suite de cette expérience formative, réussissent àtrouver une collaboration.Les données de l’enquête Excelsíor d'Unioncamere, qui analyse les besoins professionnels desentreprises italiennes, parlent de 256.000 stages activés en 2007, avec un pourcentaged'embauche suivant au stage du 12,9%. "Le stage est un moment-clé dans le passage de laformation au travail: le nombre des stagiaires augmente chaque année", soutient l`Institut pour leDéveloppement de la <strong>Formation</strong> Professionnelle des Travailleurs, ISFOL.Nous n'avons pas nouvelles de formes d'analyses détaillées du phénomène effectuée par lesCentres de <strong>Formation</strong>. Espagne :Il n'existe pas de telles études disponibles au public en général. Chaque centre de formationétatique effectue une enquête particulière à la fin de chaque cursus, comme statistique, mais nedistribue pas les résultats.La seule chose ce qui est perçue est que les pourcentages d'insertion varient d'une région à uneautre en fonction de l’existence ou non de plates-formes logistiques développées et de centresd'études supérieures en logistique (par exemple, les Masters Universitaires en Logistique ont unpourcentage d'insertion de 90% des élèves).Mais en Estrémadure, n'ayant ni Plate-forme Plurimodale (bien qu'il est en <strong>projet</strong>) ni coursdistribués par l'Université en matière de Logistique (pour le moment), nous ne disposons pas dedonnées (puisque les instituts de formation professionnelle ils n'offrent pas ces statistiques).106


Belgique :En termes d’indicateurs, un suivi systématique par questionnaire (téléphone et/ou courrier) estorganisé trois mois et six après la fin de formation.Ces indicateurs permettent de dégager des pourcentages d’insertion par filière de formation.Exemples (à 6 mois) :- Acheteur Approvisionneur : 65 %- Assistant Admin. Trans/Distri : 75 %- Cariste manutentionnaire : 88 %- Coordinateur IT : 62 %- Planificateur : 43 %- Technicien Agro/Alim : 67 %Les centres de formation peuvent également consulter une base de données (ERASME) reprenantle statut des stagiaires.ERASME informe si le stagiaire est toujours demandeur d’emploi, à l’emploi ou autres statuts (ex. :suspension d’allocation de chômage…) mais ne donne pas systématiquement des informations entermes de temps ou de type d’emploi => informations peu exploitables. France :En 2010, les entreprises du secteur logistique ont privilégié les recrutements de jeunes à niveauqualification plutôt élevée. Dans les secteurs des transports routiers et des activités auxiliaires detransport, en revanche, les moins de 26 ans ont moins bénéficié de recrutements. Au niveaunational, on observe que très peu d’établissements du secteur logistique ont cependanttransformé en CDD ou CDI des emplois d’opérateurs logistiques, à l’issue de contrats d’alternance(apprentissage ou professionnalisation)107


B) AXES DE DIVERGENCEAlternanceMesures incitatives àl’emploiItalie 1 1Espagne 1 1Belgique 1 1France 3 21. Fort2. En développement3. FaibleANALYSE DES AXES DE DIVERGENCE Italie :La loi qui règle l’alternance école-travail prévoit les objectifs suivants:Dans le cadre du système des lycées et du système de l'instruction et de la formationprofessionnelle, la modalité d'apprentissage en alternance, qui représente une option formativecorrespondante aux besoins individuels d'instruction et formation des jeunes, poursuive les butssuivants:a. Réaliser des modalités d'apprentissage flexibles et équivalentes sous le profil culturel etéducatif, qui réunissent systématiquement la formation théorique avec l'expériencepratique;b. Enrichir la formation acquise dans les parcours scolaires et formatifs avec l'acquisition decompétences utilisables sur le marché du travail;c. Favoriser l'orientation des jeunes pour en valoriser les vocations personnelles, lesintérêts et les styles d'apprentissage individuels;d. Réaliser une liaison organique entre institutions scolaires et formatives, monde dutravail et société civile, qui permette la participation active des sujets dans les processformatifs;e. corréler l'offre de formation au développement culturel, social et économique duterritoire.108


[……] selon cette loi, tous les étudiants des cours professionnels triennaux peuvent - déjà désl'accomplissement de leur quinzième année– commencer une expérience directe dans lesentreprises, "en alternant" la modalité d'apprentissage théorique traditionnel avec la formation« on the job ».Actuellement, une des principales mesures de soutien à l'occupation est le contratd'apprentissage, le seul avec fonction formative et discipliné par le Dlgs n.276 de 2003 qui fixetrois formes d'apprentissage:• Apprentissage pour l'accomplissement du droit-devoir d'instruction et formation• Apprentissage Professionnalisant pour obtenir une qualification à travers une formation sur letravail et un apprentissage technique-professionnel• Apprentissage pour l'acquisition d'un diplôme ou pour parcours de haute formation.Chacune des typologies est gérée par les Régions et par les Contrats Collectifs Nationaux deréférence. Le rapport de travail réglé par l'accord entre les parties est de type mixte, encomportant la charge pour l'employeur d'une formation professionnelle effective, soit à travers ledéplacement de compétences technique-scientifiques soit à travers l'accolement pratique pourl'apprentissage d'habilités opérationnelles, ainsi que la rétribution pour le travail effectué.L'embauche d'apprentis prévoit un contrat de travail écrit avec un Plan Formatif Individuel enpièce jointe ; Le nombre des apprentis embauchés ne peut pas dépasser celui des effectifstravailleurs subordonnés qualifiés.Les jeunes qui peuvent bénéficier des parcours d'apprentissage sont :- De 16 jusqu’à 18 ans pour les parcours d'apprentissage en droit/devoir d'instruction etformation;- De 18 jusqu’à 29 ans pour les parcours d'apprentissage professionnalisant pour les sujetavec qualification professionnelle- De 18 jusqu’à 29 ans pour les parcours d'apprentissage pour l’acquisition d’un diplôme oupour les parcours d’haute formation (activité expérimentale qui a démarré en Veneto).Une autre mesure importante de soutien à l'occupation au niveau régional (Lombardie) consistedans l’allocation d'indemnités économiques et de formation gratuite pour les chômeurs etcitoyens bénéficiant d’autres allocations de remplacement. Cette forme d'amortisseur social seconcrétise à travers le Système de la Dotatio que la Région adopte pour la distribution de tous sesservices concernant les secteurs Instruction, <strong>Formation</strong> et Travail.La Dotation est un instrument qui naît de la volonté de la Région Lombardie de soutenir etvaloriser le capital humain. La dot en effet ne consiste pas dans une simple distribution deressources, mais il s’agit d’un instrument qui accompagne l'individu tout au long de son cycle devie.Le "système dotal" inclut différents types de dots, pensés pour accompagner la personne pendentles moments les plus importants du parcours d'instruction, formation et travail.109


Espagne :Il existe deux types de contrats qui sont signés généralement quand la personne effectuera desstages pratiques ou couvre une bourse dans une entreprise: ce qui est de stages et celui formatif.Le contrat de stages a pour but d'insérer professionnellement les jeunes par la réalisationd'activités directement en rapport avec sa formation. Ils peuvent signer cette modalitécontractuelle ceux qui possèdent un titre universitaire (diplômé, ingénieur supérieur et technique,architecte supérieur et technique ou diplômé) ou tout autre titre qui est reconnu de façonofficielle pour effectuer la profession (les degrés à moitié ou le supérieur de <strong>Formation</strong>Professionnelle, les modules, etc.). La signature du contrat pourra seulement être effectuéependant les quatre années suivant la fin des études correspondantes. La période maximale parlaquelle une personne peut être engagée dans des stages pratiques ne peut pas dépasser les deuxannées et doit être signée par un minimum de six mois. En outre, la période d'essais sera d'unmois pour les diplômés de degré moyen et de deux mois pour les supérieurs. Évidemment, si aprèsl'étape de pratiques, le travailleur s'incorporait à l'entreprise, il ne devrait pas dépasser à nouveaucette période. En ce qui concerne le remboursement, qu'il souscrit ce type de contrats il doitsavoir que celle-ci ne sera jamais inférieure, pendant la première année, à 60 pour cent de ce quiest fixé dans la convention collective correspondante pour ce type d'employés. Durant la secondeannée, ce pourcentage s'élève jusqu'à 75 pour cent.L'autre modalité, le contrat formatif, il s'adresse à des jeunes qui ont plus de 16 années et moinsde 21, quand ils ne posséderont aucune des titres requis pour signer un contrat dans despratiques. La loi, cependant, considère une série de groupes à auxquels on n'appliquera pas cettelimite d'âge maximale : handicapés, travailleurs étrangers pendant les deux premières années deson autorisation de travail (à moins qu'ils ne créditent la formation et l'expérience exigées), ceuxqui cumulent plus de trois années sans activité de travail, ceux en situation d'exclusion sociale etles travailleurs qui s'incorporent à des <strong>programme</strong>s d'écoles atelier, maisons d'office ou ateliersd'emploi. Le contrat formatif ne pourra pas être signé pour moins de six mois ni pour plus de troisannées. En outre, il doit être effectué par écrit dans un document dans lequel figureront l'office oule niveau professionnel pour lequel on apprend, le temps qui est consacré à la formation (avec sadistribution horaire), la durée et le nom et la qualification de la personne qui a été désigné commetuteur. Cette modalité a établi que le temps qui sera consacré à la formation théorique ne sera pasinférieur à 15 pour cent de la journée maximale prévue dans la convention collective. En outre,une fois fini le contrat, le travailleur ne pourra pas signer à nouveau un autre faible cette modalitéavec aucune autre entreprise.En ce qui concerne les mesures incitatives à l’emploi, ils existent les AIDs pour l'Auto-Emploi(depuis les centres d'Emploi - SEXPE), les Stimulants pour l’Investissement et les Prêts pour laCréation et Consolidation des Petites et Moyens Entreprises (depuis le Bureau conseillers d'Égalitéet d'Emploi). Et plus spécifiquement pour les entreprises logistiques, depuis le Bureau conseillersde l'Économie, Commerce, et Innovation, est le Programme d'Appui à l'Innovation des EntreprisesPetites et Moyennes (PME) “INNOEMPRESA”, dans les spécialités duquel on trouve des aides pourla branche spécifique des Entreprises Innovatrices en Logistique et Distribution (aides spécifiquespour établir et maintenir des entreprises de ce type).110


Il y a aussi des aides économiques pour les entreprises qui engagent des personnes sans emploiqui sont incluses dans certains des groupes suivants :• Femmes en général.• Femmes recrutées dans les vingt-quatre mois suivant la date de leur accouchement ou del'adoption ou de l'accueil.• Femmes qui sont réinsérées à l'emploi après cinq ans d'inactivité professionnelle, si, à leurretrait du marché du travail, elles avaient été précédemment en situation de travail pendantau moins trois ans.• Plus de 45 ans.• Jeunes de 16 à 30 ans• Travailleurs inscrits comme chômeurs de manière ininterrompue dans le Bureau d'Emploipendant au moins six mois.• Travailleurs avec invalidité.• Travailleurs qui ont été victimes de violence de type domestique (même si elles nebénéficient pas du statut de chômeur).• Travailleurs au chômage en situation d'exclusion sociale créditée par les organescompétents.• Travailleurs au chômage avec des responsabilités familiales. Belgique :La formation en alternance résulte d’une collaboration entre les opérateurs de formation et lesentreprises. Elle consiste à alterner des phases de formation théorique à l’école ou en centre etdes phases d'apprentissage en entreprise, selon un <strong>programme</strong> préétabli et agréé.Ce type de formation permet de consolider les connaissances théoriques par la pratique et de lierles savoirs aux savoir-faire.Par ailleurs, la formation en alternance débouche sur des certificats de qualification ou desdiplômes reconnus par la Communauté française.Les centres qui dispensent la formation théorique doivent être agréés par une commissionparticulière. Il peut s'agir :- établissements de l'enseignement technique ou professionnel- organismes publics de formation pour adultes- centres d'Education et de <strong>Formation</strong> en Alternance (CEFA)- centres de formation IFAPME- établissements de l'enseignement de Promotion sociale- centres de formation professionnelle du Forem- centres de formation sectoriels paritaires.111


Entreprises concernéesLes entreprises industrielles ou de services, dans le secteur marchand ou non-marchand doiventégalement être agréées.Elles sont dans l’obligation de prendre en charge la rémunération, en fonction de la durée del’apprentissage et doivent également désigner un tuteur chargé d'encadrer la formation et desuperviser le travail en entreprise.Durée de l’apprentissageLa formation s'étale sur une période de 6 mois à 2 ans, selon le secteur choisi.Rémunération pendant l’apprentissageL’apprenant est rémunéré durant la partie de la formation qui se déroule en entreprise.Cette rémunération évolue au cours de la formation.ContratDans le cadre de la formation en alternance, un contrat lie l’apprenant à l’entreprise dans laquelleil est formé.SuiviA la fin de la formation, l’apprenant obtient une qualification officielle de l’employeur et uncertificat de l’opérateur de formation.Le Gouvernement wallon propose aux entreprises une série d’incitants favorisant les transitions« Ecole => Emploi », « Chômage => Emploi » ou encore « <strong>Formation</strong> Emploi » :• Plan <strong>Formation</strong> Insertion (PFI) : le demandeur d'emploi bénéficie d'une période deformation (de 4 à 26 semaines) déterminée entre l'employeur et le Forem, immédiatementsuivie d'un contrat de travail pour une durée au moins équivalente à celle de la formation.• Aides à l’emploi : l’employeur peut bénéficier d'une série d'avantages très intéressants surles plans pratique et financier, tant dans le secteur privé que dans le secteur nonmarchand.• Aides à la Promotion de l’Emploi (APE) : l’employeur peut bénéficier, sous certainesconditions, d’un subside de plus de 8000 euros à l’engagement d’un jeune demandeurd’emploi inoccupé de moins de 25 ans (à la date de l’engagement) et étant titulaire d’aumaximum un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur.• Win Win : le plan Win-Win permet à l’employeur de bénéficier d'une réduction du coûtsalarial allant de 750 à 1.100 euros par mois, en fonction de l'âge du travailleur et de sadurée d'inscription comme demandeur d'emploi.• Chèque formation: permet aux entreprises d’assurer la formation continue des travailleursauprès d’un opérateur agréé par le biais de chèques qui couvrent la moitié des coûts deformation.112


France :La formation par alternance désigne un système de formation qui intègre une expérience detravail où la personne concernée - l'alternant ou l'apprenti - va travailler simultanément enentreprise et dans un établissement d'enseignement comme un centre de formation d'apprentis,une Maison familiale rurale ou certaines universités. En France, La formation en alternance Ecolecentrede formation/entreprise peut être associée à deux différents contrats de travailspécifiques, soit :* le contrat d'apprentissage;* le contrat de professionnalisationL'alternant suit une formation dispensée par le centre de formation et par une entreprise d'accueiloù il a un statut particulier, salarié ou stagiaire indemnisé ou non. La fréquence de l'alternance esttrès variable d'une formation à l'autre. L'alternance nécessite une organisation particulière de lapart de l'employeur, de l'alternant, et du centre de formation. Les contrats de travail sontd'ailleurs dans certains cas tripartites. Cette situation nécessite la mise en place d'un systèmerelationnel permanent et performant. Les acteurs communiquent le plus souvent par un carnet desuivi de l'alternance. L'évaluation de l'alternant est conjointe entre le centre de formation etl'entreprise.Plus d’un quart des établissements de 100 salariés et plus du secteur logistique déclarent en 2010avoir recours à l’apprentissage. Pour autant, l’alternance n’est que peu utilisée pour recruter lesfuturs salariés de la logistique. Dans le cadre d’un « Plan d’urgence pour l’emploi des jeunes »lancé par le Gouvernement en 2009, différentes aides complémentaires ont été mises en placeafin de favoriser le recrutement de jeunes en apprentissage, contrat de professionnalisation oustagiaires en CDI. Ces mesures semblent avoir trouver un écho auprès des recruteurs, qui y voientune incitation à embaucher davantage d’apprentis. Les autres dispositifs d’aide au recrutement(contrat de professionnalisation, CDD « senior », contrat aidé pour l’insertion de personneséloignées de l’emploi) ne recueillent qu’une audience ténue.113


VI.MATRICES SWOTA) ANALYSE DES BESOINS EN FORMATIONPays Forces Faiblesses Opportunités MenacesItaliePrécision et ponctualité des rapportspubliées par les organismes deréférence (ISTAT; Chambre deCommerce; Centres pour l'emploi)Le raccord entre organisme deformation, structure nationauxet entreprises privées restefaibleUtiliser les <strong>projet</strong>s européenspour introduire innovation etrenforcer les liens faiblesL’autoreferentialité des differentssecteursEspagneBelgiqueLa formation est publique, est à laportée de tous et il y a endéveloppement beaucoup de<strong>programme</strong>s d'éducation avec lacollaboration des entreprises.Concertation permanente entrecentres de formation – partenairessociaux et représentants sectorielspour organiser une offre de formationen adéquation avec les besoins dumarchéParfois il est difficile de fairearriver l'information des coursaux peuples très petits, et lesgens ne sont pas bien informésdes aides pour les effectuer.Difficulté de maintenir à jourles analyses des besoins desentreprises(évolution trop rapide danscertains secteurs)Tous les cours sont configuréspour avoir leur partie pratique,ou bien dans des entreprisesexternes (la majorité) commedans le même centre formatif.Diffuser largement les diversesétudes afin de fidéliser denouvelles entreprises et élargirle réseauAvec la crise, peut-être qu’ils seproduisent des réductions dans desbudgets pour la formation, cepourquoi une partie de la formationpublique peut que deviendrait privée,et alors déjà ne serait pas à la portéede tous.En période crise, difficulté demobiliser des entreprises pourcontribuer activement aux actionsd’analyseFranceRéseau d’acteurs pluridisciplinaireorganisé autour des services de laRégion et de l’EtatDifficultés à anticiper les sautstechnologiques des entrepriseset leurs impacts en termesd’emploi et de compétencesProximité entre les régulateursde l’offre de formation (Etat –REGION) et les fédérationsprofessionnellesInadéquation entre l’offre deformation et les besoins desentreprises avancéestechnologiquement


B) ADEQUATION ENTRE L’OFFRE DE FORMATION ET LES BESOINS DES ENTREPRISESPays Forces Faiblesses Opportunités MenacesItalieEspagneBelgiqueFranceSurtout à travers les stages el’introduction de la formation onthe job, la formation peut s’aligneraux besoins des entreprisesLes entreprises publiques et privéessont toujours disposées à recevoirdes apprenants en formationpratique, et pardessus maintenantdans le secteur de la logistique ilstous remercient les nouvellesidées.Haute capacité d’intégration desnanotechnologies dans les<strong>programme</strong>s de formations entransport & logistique etanticipation des besoins du marchéProximité entre les régulateurs del’offre de formation (Etat –REGION) et les fédérationsprofessionnellesLe dialogue entre les deux mondesn’est pas encore équilibréDans les grandes villes nous pouvonstrouver des cours visant à l'obtentionde titres relatifs à la logistique et lesnouvelles technologies, mais dans lesprovinces ou dans les villes les pluspetites pas encore.Les formations intégrant lesnanotechnologies ne sont pastoujours en adéquation avec lesbesoins « spécifiques » desentreprisesL’offre de formation répond auxbesoins repérés à l’échelle infralocale auprès d’acteurs économiquesintégrant de manière hétérogène lesnouvelles technologiesTrouver des points d’intérêtcommuns pour développer descollaborations durablesAvec les <strong>projet</strong>s européens et avec ledéveloppement des nouvellestechnologies nous pouvonsapprendre comment se conjugue laformation en logistique et dansnanotechnologies dans le reste del’Europe pour appliquer ses modèlesdans nos régions.Se positionner en amont desprocessus de développement etd’implémentation des nouvellestechnologies dans le secteur de lalogistique (grâce au Plan Marshall)Le Schéma régional des <strong>Formation</strong>sest un cadre stratégique basé sur lesbesoins diagnostiqués à l’échelle desbassins donc au plus proche de laréalité des acteurs de terrains.En ce moment la crise économiquemenace la possibilité dedéveloppementDans la majorité des cas, ne sont pasmis à jour les cours de logistique en cequi concerne les avancestechnologiques. Ce qui offre cettepossibilité, normalement, sont lescentres privés, à la portée de peu depersonnesInvestissement de plus en plusimportant en termes de ressourceshumaines et de moyens financiers pourassurer le niveau de compétence requispar les entreprises ayant intégré lesnouvelles technologiesInadéquation entre l’offre de formationet les besoins des entreprises avancéestechnologiquement115


C) MODALITES DE TRANSITION CENTRES DE FORMATION / ENTREPRISESPaysForces Faiblesses Opportunités MenacesItalieAlternance école/travail;apprentissage; encouragements àl’insertion professionnelle quicomprennent allégements fiscauxEncore faible le rapport directeformation/entrepriseCréer des réseaux européens quifavorisent le rapportformation/entrepriseL’autoreferentiali-téEspagnePour l'obtention de chaque titreformatif, n’importe la spécialité, ilest condition essential unepériode minimale de stages dansl'entreprise.Stagiaires parfois considérés commede la main d'œuvre bon marché et ilsmal formés. Les stages peuventn’être positifs pour aucune desparties.La participation d'entreprises etstagiaires de toute l'Europe pour lesmêmes modèles de transitionenrichirait les pratiques formativesen général.Ne pas introduire d'autres modèlesnouveaux d'alternance, ce qui peutétancher un peu les modalités destages dans notre pays.BelgiqueNiveau de formation enadéquation aux besoins desentreprisesPas de conventionnementsystématique avec les entreprises entermes d’engagement desapprenantsDéveloppement d’une base dedonnées entreprise par secteur et parcompétences attendues (en cours deréalisation)Ralentissement de l’activité(conséquence de la crise économique)FranceExistence d’une panoplie d’outilsfavorisant la transition centre deformation / entreprises au courset au terme du parcours deformation.Malgré l’existence de ces outilsfavorisant les passerelles entrecentres de formation et entrepriseson constate un niveau de« ruptures » important dans lesparcours menant à l’emploi durableDes <strong>partenariat</strong>s peuvent être nouésavec des réseaux d’acteursspécialisés afin de « sécuriser lesparcours formation/emploi »L’investissement – formation génère uncoût d’autant plus élevé que lesstagiaires n’accèdent pas à l’emploi.116


D) MATRICE SYNTHETIQUETABLEAUX SWOT / BESOINSTHEMATIQUES FORCES FAIBLESSES OPPROTUNITES MENACES BESOINSAnalyse desbesoins enformationAdéquationentre l’offre deformation etles besoins desentreprisesModalités detransitioncentres deformation /entreprisesDans tous les paysparticipants du <strong>projet</strong> onmène à bien l’analysemultifocale des besoinsen formation.La formation est toujoursproposée en tenantcompte des besoins desentreprises de chaquesecteur dans chaquepays.Il existe beaucoup demodalités qui favorisentl'intégration de l'effectifen formation dans lemonde de travail auniveau européen.Il existe des difficultés engénéral pour maintenir àjour la formation quantaux nécessitéstechnologiques desentreprises.Le manque de dialoguepluri-sectoriel fait que lesbesoins des entreprises nese concrétisent pas dansles actions formatives, outardivement.Encore les modalités detransition n'offrent pasune véritable stabilité detravail pour les stagiairesune fois finie la formationet le stage dansl’entreprise.Qui les bons résultats desactions formatives les plusrécentes stimulent auxentreprises pour s'approcherplus à la formationlogistique.À moyen terme, il peut êtreobtenu dans l'UnionEuropéenne, non seulementl’adéquation, maisl’anticipation des nécessitésformatives quant àlogistique.La création d'un réseaueuropéen de centres deformation et d'entreprisesqui offrent des stages enlogistique, auxquels élèves etentreprises peuventparticiperLa crise économiqueactuelle peut être unempêchement pourcontinuer à innover dansla formation, ainsi quepour lui donner unecontinuité publique.Si la situation financièrepersiste, se ralentira plusencore le processusd'inclusion desnanotechnologies dansles actions formatives enlogistique.Les investissements pourles contrats et lesmodalités d'alternancevisant aux stagiaires del'entreprise logistiquesont menacés.Mesurer dans toutes lesrégions les nécessitésformatives avec les mêmesindicateurs, tenant compte àtous et aux mêmes acteursimpliqués.Anticiper les nécessités dusecteur logistique et desnanotechnologies au niveauformatif.Parvenir à l'introduire avecplus grande rapidité dans lescentres.Standardiser les modèles detransition et d'alternancedes stagiaires pour toutesles régions européennes.


CONCLUSIONComment relever le défi de l’introduction des nanotechnologies dans la filière logistique ? Quelleprospective des compétences et des emplois préfigurer afin que les entreprises du secteur soienten capacité de négocier avec succès ce tournant technologique ? Dans quelle mesure et à quellesconditions l’entrée dans la “<strong>nanologistique</strong>” va-t-elle permettre aux opérateurs de la filière des’inscrire de manière qualitative et efficiente dans des échanges mondialisés ?Sur la période 2008-2010, les partenaires du <strong>projet</strong> Leonardo Partenariat “Nanologistique” se sontattachés à bâtir collectivement des réponses à ces questionnements multiples. Pour ce faire, ilsont examiné et mis en perspective :- Les articulations entre logistique et nanotechnologie, notamment aux niveaux de la R&Det des infrastructures de transport ;- Les dispositifs de formation et de certification nécessaires à l’intégration desnanotechnologies dans les processus de travail des acteurs économiques de la filière ;- Les modes de coopération à développer / renforcer, permettant de garantir lesadéquations entre demande du marché, besoins en compétences des entreprises et offresde formation.Les travaux menés par chaque partenaire sur son territoire d’intervention (Estremadure,Lombardie, Nord-Pas de Calais et Wallonie) et les ateliers et débats organisés lors de rencontrestransnationales d’échanges permettent, à l’issue du <strong>projet</strong>, de poser 3 axes de progrès communs : Sensibiliser les décideurs et opérateurs concernés sur les nanotechnologies :Les nanotechnologies, leur valeur ajoutée dans les processus logistiques, leséquipements et les investissements - en R&D, en matériels et en formation - que leurdéploiement requiert sont aujourd’hui connus de manière relativement confidentielle.Bien que des actions de communication et des débats publics soient organisés auxéchelles européenne et nationales, il apparaît nécessaire qu’elles soient relayées au plusprès des acteurs institutionnels, des opérateurs économiques de la filière (notammentdes PME) et des organismes de formation des territoires. Développer des synergies et des passerelles entre les acteurs de la recherche, de lalogistique et de la formation :Les collaborations entre centres R & D au sein des pays des partenaires et entre lescentres de recherche R & D des pays doivent leur permettre de se doter d’une visionglobale et partagée sur les évolutions à préparer ; la capitalisation et la mutualisation desétudes conduites seraient source d’efficacité et d’efficience accrues ; une diffusionconcertée et à visée opérationnelle des résultats des recherches contribueraient à uneappropriation de cet enjeu par les décideurs locaux, les acteurs économiques de la filièreet les organismes de formation des territoires.


Investir dans l’ingénierie de formation et la formationUne attention particulière mérite d’être portée aux dispositifs permettant d’identifier, auniveau macro-économique, les besoins en compétences de la filière logistique, et auniveau micro-économique, le portefeuille des savoir-faire spécifiques à développer ouactualiser au sein des entreprises et / ou des métiers. Il s’agit de bâtir l’offre de formationcorrespondante, de la mettre en œuvre et d’organiser la reconnaissance descompétences acquises.119

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