Laissez-vous conter l'art public à Saint-Quentin-en-Yvelines

La Grande Girouette, José Subira-Puig,Les Saules (Guyancourt). La JeuneSculpture accompagnera étroitementles débuts de l’art public dans les villesnouvelles.Grenoble,1967. Le premier symposium en Franceréunit 15 artistes et influence durablement l’art dansla ville. Il figure parmi les actes fondateurs de cetteréflexion urbaine et sociale.Parmi les œuvres marquantes figurent l’Axe majeurde Dani Karavan (à Cergy-Pontoise, ci-dessus), L’Axede la terre de Piotr Kowalski (à Marne-la-Vallée), LaPerspective de Marta Pan et Meta de Nissim Merkado(à St-Quentin-en-Yvelines).Le destin de l’art publicDe l'expérimentation à la patrimonialisation,l’art public a connu un destin mouvementé.Les villes nouvelles ont permis à des artistes,aujourd’hui renommés, de s’exprimer àl’échelle de la ville.La Jeune Sculptureaccompagne lesbalbutiements de l’artdans la villeDans les années 70, loin desmarbres et des bronzes, unenouvelle génération d’artistestravaille l’inox, le laiton,le polyester… Ils sont regroupésau sein de la Jeune Sculpture,mouvement initié par DenysChevalier, critique d’art, quisouhaite soumettre l'art auregard de tous. Les villesnouvelles seront des caisses derésonance pour ce renouveau.César, Jean-Pierre Raynaud,Wladimir Skoda, Jean-MichelLe temps dessymposiums : faire de lacréation un acte collectifavec les habitants pourspectateursA partir du milieu des années60, plusieurs symposiums sontorganisés en France. Le principede passer commande à desartistes venant du monde entier,en les réunissant dans un mêmelieu, pour sculpter en plein air,est arrêté en Autriche au débutdes années 50, lors du congrèsmondial des peuples pour lapaix. Grenoble en 1967, puisce sera Sénart en 1971 et lePlateau d’Assy, en Haute-Savoieen 1973. Saint-Quentin-en-Yvelines accueillera à son tourLe 1% permettra à touteune génération d’artistes derenouveler leur réflexionsur l’art dans l’espaceA partir de 1951, l’Etat participeà raison de 1% du coût deconstruction d’un équipement,à la commande d’une œuvre.Il s’agit de soutenir les jeunesartistes, de promouvoir l’artcontemporain et de sensibiliserun large public. Enfin, l’artdoit pouvoir à nouveaudialoguer avec l’architecture etl’urbanisme. En 1983, un fondsnon négligeable sera consentipar l’Etat pour favoriser descommandes plus ambitieuses.Les villes nouvelles en serontles premières bénéficiairesOthoniel, Vincent Barré,un symposium en 1974, au Parcpermettant à des œuvrespasseront par là…des Coudrays, à Elancourt.emblématiques de voir le jour.