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Laissez-vous conter l'art public à Saint-Quentin-en-Yvelines

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Villes et Pays d’art et d’histoireau fil de la ville<strong>conter</strong><strong>Laissez</strong>-<strong>vous</strong><strong>l'art</strong> <strong>public</strong><strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>


La Grande Girouette, José Subira-Puig,Les Saules (Guyancourt). La JeuneSculpture accompagnera étroitem<strong>en</strong>tles débuts de l’art <strong>public</strong> dans les villesnouvelles.Gr<strong>en</strong>oble,1967. Le premier symposium <strong>en</strong> Franceréunit 15 artistes et influ<strong>en</strong>ce durablem<strong>en</strong>t l’art dansla ville. Il figure parmi les actes fondateurs de cetteréflexion urbaine et sociale.Parmi les œuvres marquantes figur<strong>en</strong>t l’Axe majeurde Dani Karavan (à Cergy-Pontoise, ci-dessus), L’Axede la terre de Piotr Kowalski (à Marne-la-Vallée), LaPerspective de Marta Pan et Meta de Nissim Merkado(à St-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>).Le destin de l’art <strong>public</strong>De l'expérim<strong>en</strong>tation à la patrimonialisation,l’art <strong>public</strong> a connu un destin mouvem<strong>en</strong>té.Les villes nouvelles ont permis à des artistes,aujourd’hui r<strong>en</strong>ommés, de s’exprimer àl’échelle de la ville.La Jeune Sculptureaccompagne lesbalbutiem<strong>en</strong>ts de l’artdans la villeDans les années 70, loin desmarbres et des bronzes, un<strong>en</strong>ouvelle génération d’artistestravaille l’inox, le laiton,le polyester… Ils sont regroupésau sein de la Jeune Sculpture,mouvem<strong>en</strong>t initié par D<strong>en</strong>ysChevalier, critique d’art, quisouhaite soumettre <strong>l'art</strong> auregard de tous. Les villesnouvelles seront des caisses derésonance pour ce r<strong>en</strong>ouveau.César, Jean-Pierre Raynaud,Wladimir Skoda, Jean-MichelLe temps dessymposiums : faire de lacréation un acte collectifavec les habitants pourspectateursA partir du milieu des années60, plusieurs symposiums sontorganisés <strong>en</strong> France. Le principede passer commande à desartistes v<strong>en</strong>ant du monde <strong>en</strong>tier,<strong>en</strong> les réunissant dans un mêmelieu, pour sculpter <strong>en</strong> plein air,est arrêté <strong>en</strong> Autriche au débutdes années 50, lors du congrèsmondial des peuples pour lapaix. Gr<strong>en</strong>oble <strong>en</strong> 1967, puisce sera Sénart <strong>en</strong> 1971 et lePlateau d’Assy, <strong>en</strong> Haute-Savoie<strong>en</strong> 1973. <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong> accueillera à son tourLe 1% permettra à touteune génération d’artistes der<strong>en</strong>ouveler leur réflexionsur l’art dans l’espaceA partir de 1951, l’Etat participeà raison de 1% du coût deconstruction d’un équipem<strong>en</strong>t,à la commande d’une œuvre.Il s’agit de sout<strong>en</strong>ir les jeunesartistes, de promouvoir l’artcontemporain et de s<strong>en</strong>sibiliserun large <strong>public</strong>. Enfin, l’artdoit pouvoir à nouveaudialoguer avec l’architecture etl’urbanisme. En 1983, un fondsnon négligeable sera cons<strong>en</strong>tipar l’Etat pour favoriser descommandes plus ambitieuses.Les villes nouvelles <strong>en</strong> serontles premières bénéficiairesOthoniel, Vinc<strong>en</strong>t Barré,un symposium <strong>en</strong> 1974, au Parcpermettant à des œuvrespasseront par là…des Coudrays, à Elancourt.emblématiques de voir le jour.


Fer et Paix, Nicolas Sanhes, le Village, (Trappes).En sculptant des poutrelles métalliques (IPN) à partir d’uneréflexion sur les lignes, <strong>en</strong>trées sur informatique, Nicolas Sanhestravaille à l’infini, la forme dans l’espace.Meta et Espace Meta, Nissim Merkado, Les Prés/C<strong>en</strong>tre-ville. (Montigny-le-Bretonneux).Cette œuvre évoque, avec cette météorite symbolisée par un disque de granit, lanaissance des Sources de la Bièvre. L’œuvre interroge aussi notre rapport au temps, àla mémoire, à la g<strong>en</strong>èse de la vie.L’art au fil de la villeLa plupart des artistes qui travaill<strong>en</strong>t dans laville rechign<strong>en</strong>t à se situer <strong>en</strong> terme d’écolesou de courants artistiques. Ce sont alors bi<strong>en</strong>souv<strong>en</strong>t les matériaux qu’ils privilégi<strong>en</strong>t et leurréflexion sur l'espace qui permett<strong>en</strong>t de les« situer ».Quelques repèresRéflexion et expérim<strong>en</strong>tation :Si l’abstraction domineles débuts de l’art <strong>public</strong>,la réflexion sur la forme etla matière perdure jusqu’àaujourd’hui. Les artistes seconfront<strong>en</strong>t toujours àla géométrie dans l’espace,à la recherche de « formesabsolues ». Que ce soit pourles Simonnet à travers lamultiplication mathématiquede leurs modules qui permetla création infinie de formes,que ce soit pour Nicolas SahnesL’art conceptuelCette catégorie concerne laplupart des œuvres <strong>en</strong> vill<strong>en</strong>ouvelle et plus largem<strong>en</strong>t dansla sculpture d’avant-garde.La création de l’œuvre s’appuieavant tout sur un conceptou une réflexion théorique.La réalisation concrète estla traduction de la p<strong>en</strong>séede l’artiste. L’image d’unemétéorite qui vi<strong>en</strong>t s’écraser surle territoire symbolise le rapportau temps. Marta Pan s’inspirede la cosmogonie chinoiseet des portes japonaises, les« tories » pour franchir l’espace,avec l’imbrication des lignes etici la transition <strong>en</strong>tre la ville etla déconstruction des formes.le parc…


Enfants sur un livre, D<strong>en</strong>is Mondineu, 1% del’école Albert Samain, le Village, (Magny-les-Hameaux). Souv<strong>en</strong>t plus accessible, parce quele <strong>public</strong> compr<strong>en</strong>d immédiatem<strong>en</strong>t ce quiest représ<strong>en</strong>té, l’art figuratif est néanmoinsune réinterprétation ou une déformation dela réalité.Carlos Cruz-Diez, maître international dela « physichromie », a réalisé pour le plafond de lapasserelle de la gare SNCF de SQY, Physichromieune œuvre cinétique jouant sur la géométrie et lacouleur. Grâce à des effets d’optique, il fait surgirdes couleurs qui n’exist<strong>en</strong>t pas…Installation éphémère dans le parking des 7 Mares (Elancourt),par Pierre Vivant <strong>en</strong> 1988.Pierre Vivant, a réalisé plusieurs interv<strong>en</strong>tions sur les paysagesdans le cadre de la construction de la ville nouvelle. Il a égalem<strong>en</strong>ttravaillé à La Verrière, accompagnant la réhabilitationdu quartier du Bois de l’Etang ou <strong>en</strong>core lors de l’implosion detours et barres à Trappes.L’art cinétiqueC’est l’art du mouvem<strong>en</strong>t.L’art figuratifCitons ici les « géants » <strong>en</strong>brique de Vaugirard de KlausSchultze, que l’artiste met <strong>en</strong>scène dans l’espace <strong>public</strong> : despersonnages surdim<strong>en</strong>sionnésdont les membres sontdéstructurés. D<strong>en</strong>is MondineuLa conception même de l’œuvreintègre le déplacem<strong>en</strong>t. L’œuvrese modifie <strong>en</strong> fonction dela lumière, du mouvem<strong>en</strong>tdu passant, de sa vitesse,de son moy<strong>en</strong> de locomotion,(<strong>en</strong> s’appuyant sur l’ag<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>tdes formes, des couleurs…).Piotr Kowalski a égalem<strong>en</strong>tL’art éphémèreInstallation, interv<strong>en</strong>tion,happ<strong>en</strong>ing, Land art… Lesartistes peuv<strong>en</strong>t aussi interv<strong>en</strong>iret « perturber » l’espace <strong>public</strong>et la routine quotidi<strong>en</strong>ne <strong>en</strong>installant une oeuvre de façonimmatériels, la mémoire, lerécit, la transmission réanimantdes rituels commémoratifschaque année avec des acteursde la ville (<strong>en</strong>fants, élus, anci<strong>en</strong>scombattants...).crée égalem<strong>en</strong>t des personnagesconçu une arche pour le rond-provisoire dans le paysage.à grande échelle dans despoint de la Paix Céleste quiephémère, elle n’est pas conçuescènes de la vie quotidi<strong>en</strong>neutilise le même procédé :pour durer. Pierre Vivant acomme L’Intérieur à l’extérieur,les panneaux de verre bleu etréalisé plusieurs interv<strong>en</strong>tionsreconstituant un appartem<strong>en</strong>t,leur ag<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dr<strong>en</strong>t,de ce type. D’une autre façon,ses meubles, dans une ruelle.principalem<strong>en</strong>t pour lesMarie-Ange GuilleminotOu <strong>en</strong>core Tloupas Philolaosautomobilistes, une perceptionpour concevoir le mémorialavec ses fleurs géantes et sesdu mouvem<strong>en</strong>t par un jeu dede Magny-les-Hameaux,Gogottes, animaux fantastiques.reflets avec l’eau et la lumière.intervi<strong>en</strong>t à partir d’élém<strong>en</strong>ts


Squelette de Marcel Dupertuis est une des 7sculptures du Parc (Guyancourt) dont le Dragon deVictor Roman, Asc<strong>en</strong>dante Oblique de Michel Bérard,Laiton de Patrick Guérard, Marbre de Schwartz et leRepas des Géants de Klaus Schultz.D’un lieu à l’autreParcs, équipem<strong>en</strong>ts <strong>public</strong>s, mémoriaux,passerelles… L’art est partout dans laville. Li<strong>en</strong>, décor, appropriation, rejet,interrogation, contemplation, il est avant toutun questionnem<strong>en</strong>t sur la ville et la vie.Arboresc<strong>en</strong>ce polymorphique, Marthe et Jean-Marie Simonnetdite « Les Spaghettis », est une des 7 sculptures du Parc desCoudrays (Elancourt).Le parc du c<strong>en</strong>tre-ville1975-1977Balbutiem<strong>en</strong>t de l’art <strong>public</strong>,l’opération du parc du c<strong>en</strong>trevilletémoigne d’une premièreréflexion pour intégrer l’artdans la ville. Serge Goldberg,premier directeur de l’EPA, vaacquérir auprès de sculpteurs,rattachés au mouvem<strong>en</strong>t de laJeune Sculpture, six œuvres dontcertaines sont déjà existantes,qu’il fera installer dans le parcà peine terminé. L’<strong>en</strong>semble deces sculptures conçues au milieudes années 70 témoigne de laprédominance de l’abstractionet surtout de l’avènem<strong>en</strong>tde matériaux à connotationindustriel (acier, zinc, cort<strong>en</strong>,laiton…).Le Symposium du Parcdes Coudrays 1974A proximité du c<strong>en</strong>tre des7 Mares, premier c<strong>en</strong>tre urbain,qui comporte déjà de nombreusescommandes artistiques(Elancourt), le Parc des Coudraysconçu <strong>en</strong> 1971, accueilleraun symposium de la « JeuneSculpture ». Le paysagiste MichelCorajoud dessine des reliefs <strong>en</strong>forme de bouteilles de lait dansune approche contemporaine.Sept artistes viv<strong>en</strong>t et sculpt<strong>en</strong>tsur place durant l’été 1974selon les règles du symposium :les matériaux sont mis à leurdisposition et l’hébergem<strong>en</strong>t estassuré de façon précaire… Ils seconnaiss<strong>en</strong>t tous. L’émulationcréative se double d’une complicitéamicale qui assure le succès del'opération.En 2004, le parc sera restauré <strong>en</strong>même temps que la plupart dessculptures.Sculpture béton (1991) Irmgard Sigg,Plaine de Neauphle (Trappes). Chaquequartier sortant de terre sera l’occasionde commandes publiques qui marqu<strong>en</strong>tleur époque et t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de nouvellesexpérim<strong>en</strong>tations.La Plaine de Neauphle1978-1982Enjeu urbain des années 80,le vaste quartier de la Plainede Neauphle sort de terre àTrappes. Il s’agit de r<strong>en</strong>ouvelerle logem<strong>en</strong>t collectif et d’assurerune véritable mixité sociale.A dominante piétonnière, lesmails et les allées bénéficierontde commandes publiquesinvitant à la prom<strong>en</strong>ade. Pource quartier expérim<strong>en</strong>tal <strong>en</strong>son temps, l’EPA fait appelà plusieurs artistes afin deconcevoir des œuvres nonmoins innovantes. NissimMerkado fasciné par le rapportau temps et à l’espace dans lesvilles nouvelles, produira d<strong>en</strong>ombreux projets dont un seul


Vue aéri<strong>en</strong>ne du Parc des Sources de la Bièvre avec les œuvres de Marta Pan etde Dani Karavan. La Perspective de Marta Pan, sculpture <strong>en</strong> trois temps (au c<strong>en</strong>trede l’image), accompagne la transition <strong>en</strong>tre la ville et la nature. Dani Karavanla prolonge <strong>en</strong> sculptant la végétation (<strong>en</strong> haut de l’image).Vague de Lumière, Pierre Nicouleau,Villaroy (Guyancourt). Ce ruban d’acierqui surplombe la perspective dialogueavec le clocher du village, symboledu passé et tisse ainsi un li<strong>en</strong> <strong>en</strong>trela mémoire et le contemporain.sera réalisé, Distance lumière. Enrevanche Le Jardin acoustique,projet visionnaire et utopique, <strong>en</strong>restera à l’étape de la maquette.Le Quartier <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong> :c<strong>en</strong>tre-ville (1985-1993)Grâce à l'initiative conjuguéede l’EPA, du Groupe c<strong>en</strong>traldes Villes Nouvelles et duministère de la Culture, unprojet à l’échelle de la ville vapr<strong>en</strong>dre forme. L’<strong>en</strong>semble desinterv<strong>en</strong>tions sera coordonnépar Marta Pan assistée deMichel Euvé, architecte et deYves Draussin, urbaniste. PiotrKowalski travaillera sur l’<strong>en</strong>tréede ville <strong>en</strong> concevant une archemonum<strong>en</strong>tale, Nissim Merkadochoisira un <strong>en</strong>droit <strong>en</strong> margedes grands axes pour Meta,et Marta Pan accompagnerale passage du c<strong>en</strong>tre vers leparc avec La Perspective,sculpture qui se déploie danstrois espaces distincts : LesEngouffrem<strong>en</strong>ts, La Perspective,Les Emmarchem<strong>en</strong>ts.Le Quartier de Villaroy(1995-2000)Un des derniers quartiers deGuyancourt sortis de terre,Villaroy a bénéficié d’uneambitieuse commande d’œuvresqui, à la fois soulign<strong>en</strong>t les axesde composition du quartier età la fois assur<strong>en</strong>t la transitionsymbolique <strong>en</strong>tre ce quartierréc<strong>en</strong>t et le village anci<strong>en</strong>. Laréussite de l’<strong>en</strong>semble ti<strong>en</strong>t à untravail étroit <strong>en</strong>tre l’approchearchitecturale, paysagère etartistique. Des Gogottes deTloupas Philolaos à Vague delumière de Pierre Nicouleau,jusqu’à l’Alliance de SergeHoms, l'<strong>en</strong>semble relie le passéet l’av<strong>en</strong>ir. Le projet répond àtoutes les ambitionsde l’art <strong>public</strong> : s’insérer dansle tissu urbain, donner du s<strong>en</strong>s àla ville, créer du li<strong>en</strong> social.Dernière commande publiqued’<strong>en</strong>vergure, ce sont les<strong>en</strong>treprises privées quirepr<strong>en</strong>dront <strong>en</strong>suite l’initiativede la commande comme c’estle cas notamm<strong>en</strong>t pour le parcd’affaires Codic (Voisins-le-Bretonneux) avec une sculpturemonum<strong>en</strong>tale, Tondo, del’artiste itali<strong>en</strong> Mauro Staccioli.


Voilure, Marcel Van Thi<strong>en</strong><strong>en</strong>, Grande Ile (Voisins-le-Bretonneux). Conçue avec des matériaux de navigationpour résister aux v<strong>en</strong>ts, la sculpture produit des vibrationslorsque le v<strong>en</strong>t s’<strong>en</strong>gouffre dans ses filets d’acier.La Table des Géants, Klaus Schultze, 1% du Lycée Hôtelier, Le Parc(Guyancourt). La brique de Vaugirard et les émaux colorés sign<strong>en</strong>tl’œuvre de cet artiste qui a égalem<strong>en</strong>t réalisé un géant dormant aux7 Mares, intitulé La Main divine.Savoir-faireLes artistes se définiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> partie par un matériautraditionnel ou contemporain. Mais leurmatière commune, ess<strong>en</strong>tielle pour l’art <strong>public</strong>,reste l’espace, la ville avec ses creux et ses pleins,l’ombre et la lumière, le végétal et le minéral…Techniques et matériauxLe v<strong>en</strong>t, les sons, l’eau… Laspécificité des œuvres installéesdans l’espace <strong>public</strong> résidebi<strong>en</strong> dans le détournem<strong>en</strong>tou la réappropriation desélém<strong>en</strong>ts naturels. Les artistesjou<strong>en</strong>t alors avec le v<strong>en</strong>t, lessonorités… ils se rev<strong>en</strong>diqu<strong>en</strong>tcomme des créateurs demouvem<strong>en</strong>t et de rythme. Lessculptures mobiles, girouette deJosé Subira-Puig ou éoli<strong>en</strong>nesde Marcel Van Thi<strong>en</strong><strong>en</strong> <strong>en</strong>témoign<strong>en</strong>t. Elles imprim<strong>en</strong>t lemouvem<strong>en</strong>t dans la sculpture.Les frères Baschet réalis<strong>en</strong>t dessculptures sonores, des carillonsd’une extrême sophisticationqui alli<strong>en</strong>t le son et la forme,produisant des œuvresmusicales.Réinterprétation dematériaux traditionnelsRéinterpréter le bois, la brique,la terre cuite… De nombreuxartistes qui travailleront dansla ville ou seront lauréatsde 1%, vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t d’horizonsdiffér<strong>en</strong>ts mais beaucoupseront passés par la céramique.Klaus Schultze ou D<strong>en</strong>isMondineu ont fait évoluerleur technicité de céramistepar exemple pour l’adapteraux exig<strong>en</strong>ces de la rue. Ilss’appui<strong>en</strong>t sur la chaleur deces matériaux « traditionnels »pour « humaniser » l’œuvremonum<strong>en</strong>tale, instaurer uneproximité dans l’espace. Maisles bois exotiques de JoséSubira-Puig ou la lave de Volvicd’Inouë et Miyata particip<strong>en</strong>t decette même recherche intimiste.


Fonte n°1, Nicolas Sanhes, Orly Parc(La Verrière). Le choix du matériauconstitue déjà un langage artistique,une ADN des sculptures et d<strong>en</strong>ombreuses œuvres sont nomméescomme tel : Fonte n°1, Inox, IPN IV…Détail de Meta, Nissim Merkado (Montigny-le-Bretonneux).Nissim Merkado installe un néon bleu dans la chambrede verre, il symbolise le mouvem<strong>en</strong>t, l’espace-temps etla vitesse incarnée par les trains qui pass<strong>en</strong>t et donn<strong>en</strong>tl’impression de la traverser.Restauration de Réflexion d’espace discontinu dit le « Mickey »,Michaël Grossert, Parc des Coudrays (Elancourt). Souv<strong>en</strong>t lestechniques de restauration sont à inv<strong>en</strong>ter <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec le côtéexpérim<strong>en</strong>tal des matériaux des années 70. Ici la sculpture <strong>en</strong>polyester et fibre de verre est restaurée chez un carrossierd’Elancourt.Détournem<strong>en</strong>t dematériaux industrielsMerkado, comme chez SergeHoms pour Alliance quiutilise un laser pour établirquelques dizaines d’années aprèsleur création. Des œuvres sontrefaites à l’id<strong>en</strong>tique. CertainesLes sculpteurs avant-gardistesexpérim<strong>en</strong>tal de certains matériauxun li<strong>en</strong> virtuel <strong>en</strong>tre le villagesont <strong>en</strong>levées par sécurité oudes années 60/70 pr<strong>en</strong>drontconduira à une dégradationde Guyancourt et le nouveau<strong>en</strong>core disparaiss<strong>en</strong>t. <strong>Saint</strong>-pour manifeste les matériauxprématurée de certaines sculpturesquartier.<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong> a conduitindustriels (béton, acier, cort<strong>en</strong>,dont la restauration sera pour leune réflexion pionnière surzinc…). La sculpture n’exclut plusaucun matériau et la création seraétroitem<strong>en</strong>t liée à la recherchetechnique. Les polyesters, les fibresmoins problématique.Les nouvelles technologiesInv<strong>en</strong>taire, restauration,conservation,déplacem<strong>en</strong>t…l'<strong>en</strong>semble de ces questions.Elle a réalisé un inv<strong>en</strong>taireexhaustif des œuvres dès 1995.Les premières restaurations sontde verre, ouvr<strong>en</strong>t indiscutablem<strong>en</strong>tVidéos, projection deUne œuvre ne se résume pas àprogrammées dès 2004. Unede nouvelles perspectives commelumière, sons, nouvellessa matérialité physique mais secollection de dessins, maquettesla couleur. Cette recherchetechnologies, ultime étape« nourrit » de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.et témoignages sur l’<strong>en</strong>sembles’accompagne d’une remise <strong>en</strong>de la dématérialisation de laPrévus ou subis, les changem<strong>en</strong>tsdes œuvres est rassemblée pourcause des équilibres et des formes« sculpture », sont <strong>en</strong>core peudans la ville conduis<strong>en</strong>t àassurer la pér<strong>en</strong>nité de ce muséetraditionnels. Superposition demodules, point d’appui unique,élévation, flexibilité, tout est àréinv<strong>en</strong>ter. Le caractèreprés<strong>en</strong>tes dans l’espace <strong>public</strong> à<strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>.Le néon et les rayons laserapparaiss<strong>en</strong>t chez Nissimrevoir le projet initial. Ainsi lesœuvres d’Inouë et Miyata maisaussi celle des Simonnet oude Merkado ont été rep<strong>en</strong>séesà ciel ouvert et <strong>en</strong> retracerl’histoire originale.


PATRIMOINE<strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>CARTEVille d’art et d’histoire147 sites à découvrir…Carte du patrimoine,147 sites à découvrir.Docum<strong>en</strong>t disponible à l’Officede tourisme et au Musée de la villede <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>.Visites-découvertes,mode d’emploi<strong>Laissez</strong>-<strong>vous</strong> <strong>conter</strong> l’art <strong>public</strong> à<strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>, Villed’Art et d’Histoire <strong>en</strong> compagnied’un guide confér<strong>en</strong>cier agréé parle ministère de la Culture. Le guide<strong>vous</strong> accueille. Il connaît les œuvresd’art emblématiques de <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong> et <strong>vous</strong> donneles clefs de lecture pour compr<strong>en</strong>dredans quelle logique elles ont étécommandées, réalisées et quel estle discours de l’artiste quant à leurcréation.1h30 ou un peu plus…Les visites et ateliers dur<strong>en</strong>t <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne une heure et demie.Vous y participez sur réservation.Le guide confér<strong>en</strong>cier <strong>vous</strong> donner<strong>en</strong>dez-<strong>vous</strong> au :Musée de la villeQuartier <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>Quai François Truffaut78 180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 34 52 28 80Le musée se trouve sous le grandescalier <strong>en</strong> face de la médiathèquedu Canal et du théâtrede <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>.Accès :En voiture : depuis Paris,porte d’Auteuil, A13 puis A12,sortie Montigny-le-Bretonneux,C<strong>en</strong>tre commercial régional(suivre le fléchage du Théâtre de<strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>)parking souterrain gratuit 3 heures.En Transport <strong>en</strong> commun :Gare SNCF - RER C,arrêt <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>.Crédits photographiques• CouvertureEn haut : L'Arche. P. KOWALSKI. Montignyle-Bretonneux.Le Pas du Lac. Coll. Mdv.Ph. S. JoubertEn bas : Le Repas des géants. K. SCHULTZE.Guyancourt. Le Parc. Coll. Mdv.Ph. D. Huchon.• Le destin de <strong>l'art</strong> <strong>public</strong>Grande Girouette J. SUBIRA-PUIG.Guyancourt. Les Saules. Coll. MDV.Ph. D. HuchonSculptures « Microcosme » (1 er plan) et« Macrocosme » (2 nd plan) de Yasuo Mizuiau Village Olympique. Gr<strong>en</strong>oble. 1967.STUDIO GIVET. Droits réservésAxe Majeur. D. KARAVAN. Cergy. Coll. MDV.Ph. D. HuchonJardin des Gogottes. T. PHILOLAOS.Guyancourt. Villaroy. Coll. MDV.Ph. D. HuchonL’ Arche. P. KOWALSKI. Montigny-le-Bretonneux. Le Pas du Lac. Coll. MDV.Ph. S. JoubertPaul Claudel écrivain. ETIENNE. Montignyle-Bretonneux.Plan de Troux. Coll. Privée.Ph. Eti<strong>en</strong>ne• L'art au fil de la villeFer et paix. N. SANHES. Trappes. Le village.Coll. MDV. Ph. D. HuchonMeta, N. Merkado, 1992, Montigny-le-Bretonneux, Les Prés. ph N. MerkadoEnfants sur un livre. D. MONDINEU, Magnyles-Hameaux.Coll. MDV. Ph. D. HuchonPhysichromie. C. CRUZ-DIEZ, Montigny-le-Bretonneux. Quartier St <strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>. Plafondde la passerelle SNCF. Coll. MDV. Ph. D.HuchonMonum<strong>en</strong>ts. <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>.Parking à Elancourt 1988 © P. VIVANT. 1990• D’un lieu à l’autreSquelette Architecture. M. DUPERTUIS.Guyancourt. Le Parc. Coll. MDV.Ph. S. JoubertArboresc<strong>en</strong>ce polymorphique. M. et JM.SIMONNET. Elancourt. Parc des Coudrays.Coll. MDV. Ph. D. HuchonSculptures. I. SIGG. Trappes. Plaine deNeauphle. CG 78. ADY Fonds EPA SQY.Ph. DRLa Perspective. M. PAN. Guyancourt. Le Parc.Photothèque de la CA. SQYRuban. P. NICOULEAU. Coll. privée. DR• Savoir-faireVoilure. M. VAN THIENEN.Montigny-le-Bretonneux. La Sourderie.Coll. MDV. Ph. S. JoubertLa table des Géants. K. SCHULTZE.Guyancourt. Le Parc. CG 78 - ADY.Fonds EPA - SQY. Ph. D.R.Fonte n°1 N.SANHES. La Verrière. Orly-Parc.Coll. MDV. Ph. D. HuchonMeta. N. MERKADO. Montigny-le-Bretonneux. Les Prés. Coll. Privée.Ph N. MerkadoRéflexion d’espace discontinu. M. GROSSERT.Elancourt. Parc des Coudrays. Coll. MDV.Ph. D. HuchonRédaction/suiviJulie Corteville, Valérie Perlès, VéroniqueZanini, Marie-Christine PlaudConceptionService Villes et Pays d’art et d’histoire ;LM CommuniquerRéalisationOCREA Communication3 e trimestre 2009


<strong>Laissez</strong>-<strong>vous</strong> <strong>conter</strong> l’art <strong>public</strong>à <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>,Ville d’Art et d’Histoire...… <strong>en</strong> compagnie d’un guide confér<strong>en</strong>cier agréé par le ministèrede la Culture.Le guide <strong>vous</strong> accueille. Il connaît toutes les facettes de <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong> et <strong>vous</strong> donne les clefs de lecture pourcompr<strong>en</strong>dre l’échelle d’une place, le développem<strong>en</strong>t de la ville au fildes quartiers. Le guide est à votre écoute. N’hésitez pas à lui poservos questions.Le départem<strong>en</strong>t des <strong>public</strong>s du Musée de la villea conçu un programme d’activités. Il propose toute l’annéedes visites-confér<strong>en</strong>ces et des ateliers pour les visiteurs et les groupes(adultes, scolaires). Il se ti<strong>en</strong>t à votre disposition pour tout projet.Si <strong>vous</strong> êtes <strong>en</strong> groupe<strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong> propose des visites toute l’annéesur réservation. Des brochures conçues à votre att<strong>en</strong>tion <strong>vous</strong> sont<strong>en</strong>voyées à votre demande ou sont mises à disposition au Muséede la ville.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts, réservationsMusée de la villeQuartier <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>Quai François Truffaut78 180 Montigny-le-BretonneuxTél : 01 34 52 28 80R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsOffice de tourisme de<strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong>C<strong>en</strong>tre commercialEspace <strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>78 180 Montigny-le-BretonneuxN°indigo 0 820 078 078<strong>Saint</strong>-<strong>Qu<strong>en</strong>tin</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Yvelines</strong> apparti<strong>en</strong>t au réseau nationaldes Villes et Pays d’art et d’histoireLe ministère de la Culture et de la Communication, directionde l’Architecture et du Patrimoine, attribue l’appellationVilles et Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales quianim<strong>en</strong>t leur patrimoine. Il garantit la compét<strong>en</strong>ce des guidesconfér<strong>en</strong>ciers et des animateurs du patrimoine et la qualité deleurs actions. Des vestiges antiques à l’architecture du XX èsiècle, les villes et pays mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> scène leur patrimoine danssa diversité. Aujourd’hui, un réseau de 124 villes et pays <strong>vous</strong>offre son savoir-faire sur toute la France.À proximité,Boulogne-Billancourt, Etampes, Meaux, Noisiel,Pontoise et Rambouillet.“Il faut que l’œuvre soit active : je n’essaie plus de faire dessculptures, j’essaie de faire des événem<strong>en</strong>ts. Il faut pouvoirdire presque tout avec presque ri<strong>en</strong>.”M a r t a Pa n / 12 juin 1923 (Budapest) - 13 octobre 2008 (<strong>Saint</strong>-Rémy-lès-Chevreuse)

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