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Le dossier de presse (PDF - 1 Mo) - Bêtes et Hommes

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Conception graphique Doc <strong>Le</strong>vin / Juli<strong>et</strong>te Poirot – Impression Imprimerie Caractère (Aurillac)EPPGHV/2007.02.12 – Ce livr<strong>et</strong> ne peut être venduPapier issu <strong>de</strong> forêts gérées durablement – Certification PEFC – N° <strong>de</strong> chaine <strong>de</strong> controle CTBA/06-00743EXPOSITIONEN RÉOUVERTURE DE LA GRANDE HALLEDU 12 SEPTEMBRE 2007 AU 20 JANVIER 2008


Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong>2Pourquoi ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥ dont il y avait tout lieu <strong>de</strong> redouter la banalité du suj<strong>et</strong> ?Mille signes ont témoigné qu’il y avait là matière à une vraie réflexion pour autant que l’ons’attache à la seule question <strong>de</strong> la relation <strong>de</strong>s humains aux animaux aujourd’hui dans lemon<strong>de</strong> occi<strong>de</strong>ntal <strong>et</strong> que les animaux soient bien pris pour eux-mêmes <strong>et</strong> non pas dansleur représentation symbolique ou imaginaire.La perception que l’on vit une nouvelle gran<strong>de</strong> phase d’extinction <strong>de</strong>s espèces, la prise <strong>de</strong>conscience que les animaux que l’on mange ne sont pas <strong>de</strong>s choses transformables àl’infini sans conséquences fâcheuses pour les humains, les découvertes récentes <strong>de</strong>compétences très sophistiquées chez certains mammifères ou oiseaux <strong>de</strong> nature à ébranlerles humains sur leur manière <strong>de</strong> penser le vivant, <strong>et</strong>c… nous ont alerté sur l’enjeuphilosophique <strong>et</strong> sociétal <strong>de</strong> ce qui allait <strong>de</strong>venir ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥.Avec Vinciane Despr<strong>et</strong>, psychologue <strong>et</strong> philosophe, rencontrée grâce à son ouvrage≤ Quand le loup habitera avec l’agneau… ≥ 1 <strong>et</strong> Catherine Mari<strong>et</strong>te, muséographe, nous avonspendant 4 années, veillé à prendre en compte ces différentes dimensions du suj<strong>et</strong> sansdévier <strong>de</strong>s partis pris que nous nous étions fixés d’entrée :- ne jamais placer l’animal dans une situation qui ne lui perm<strong>et</strong>te pas <strong>de</strong> dire ce quil’intéresse <strong>et</strong> ne lui laisse aucune chance <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir intelligent ;- jamais un animal sans l’humain qui va avec ;- considérer que les humains ne sont pas les seuls à avoir une histoire, <strong>et</strong> qu’enconséquence les animaux en ont une aussi ;- m<strong>et</strong>tre l’accent sur les transformations, celles <strong>de</strong>s humains avec les animaux <strong>et</strong> <strong>de</strong>sanimaux avec les humains.C’est ainsi que ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥ a pris corps puis forme avec c<strong>et</strong>te proposition étonnante<strong>de</strong> Patrick Bouchain, scénographe assisté d’Isabelle Allégr<strong>et</strong>, d’une installation couvrant3500 m 2 , faite <strong>de</strong> huttes en cordage <strong>et</strong> toile <strong>de</strong> jute, suspendues aux fermes <strong>de</strong> la Halle.Des abris, <strong>de</strong>s refuges pour symboliser ce dont tout être vivant – humain ou animal –a besoin <strong>et</strong> surtout pour créer l’intimité nécessaire à la rencontre avec <strong>de</strong>s oeuvresplastiques, photographiques, à l’écoute <strong>de</strong> sons, à la découverte d’audiovisuels, <strong>et</strong>c...Car ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥ a aussi c<strong>et</strong>te originalité là <strong>de</strong> donner sa place <strong>et</strong> toute sa placeaux artistes sans les enrôler dans un propos qui ne serait pas le leur, tout en conservantune narration faite <strong>de</strong> témoignages audiovisuels, <strong>de</strong> textes, <strong>de</strong> citations dont une <strong>de</strong>s plusjolies est sûrement celle <strong>de</strong> Kant : ≤ L’éléphant a aussi une queue courte avec <strong>de</strong> longspoils rai<strong>de</strong>s dont on se sert pour n<strong>et</strong>toyer les pipes… ≥ 2 .Car, si ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥ est une exposition rigoureuse, elle n’en est pas moins trèsjoyeuse, offrant aux visiteurs en <strong>de</strong>hors du plaisir esthétique, celui d’éprouver la présenceirremplaçable d’animaux vivants ; <strong>de</strong>s animaux nés en captivité ou recueillis par <strong>de</strong>s zoosaprès avoir été soit blessés soit abandonnés.Ces animaux ≤ en rési<strong>de</strong>nce ≥ – mainates, iguanes, outar<strong>de</strong>s, loutres, corneilles, vautours –résument finalement en eux-mêmes c<strong>et</strong>te question centrale <strong>de</strong> l’exposition : comment vivreensemble, humains <strong>et</strong> animaux, aujourd’hui ?Yolan<strong>de</strong> Bacot, directrice <strong>de</strong>s expositions au Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te1. Éd. <strong>Le</strong>s Empêcheurs <strong>de</strong> Penser en Rond, 20022. Géographie, le règne animal – Éd. Aubier, 1999Questions à Vinciane Despr<strong>et</strong>,commissaire scientifique <strong>de</strong> l’expositionL’animal <strong>de</strong> la ruse est pour tous le renard. Pourquoi dans ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥ le renard s’est-iltransformé en poulpe ?≤ Être rusé comme un renard ≥: quand nous disons ce genre <strong>de</strong> choses, est-ce que nous signifions quenous avons appris à nous comporter comme les animaux ou est-ce qu’il s’agit d’une simple analogie?<strong>Le</strong>s Grecs <strong>de</strong> la Grèce ancienne auraient répondu sans hésitation à c<strong>et</strong>te question. Et leur réponseaurait témoigné <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étonnante forme d’intelligence qu’ils avaient appris à cultiver: la mètis. Ils nousauraient expliqué que la mètis, faite <strong>de</strong> ruse, d’inventivité <strong>et</strong> <strong>de</strong> souplesse d’esprit, ne peut s’apprendreque dans les contacts les plus intimes avec les animaux, <strong>de</strong>s contacts à la fois faits <strong>de</strong> connivence <strong>et</strong> <strong>de</strong>rivalité: ≤ C’est <strong>de</strong> nos proies que nous apprenons nos ruses ≥. <strong>Le</strong>s Grecs nous auraient parlé durenard, certes, mais surtout du poulpe; ils nous auraient raconté qu’Ulysse lui était souvent comparé,parce qu’il avait appris <strong>de</strong> lui l’art <strong>de</strong> la dissimulation <strong>et</strong> la capacité d’offrir à chacun un aspect différent<strong>de</strong> lui-même, pour tromper ses ennemis. Notre langue a perdu la trace <strong>et</strong> le souvenir <strong>de</strong> la mètis. Maissi on avait pu poser aux Grecs la question <strong>de</strong> ce qu’implique l’analogie avec un renard ou un poulpe,ils nous auraient probablement <strong>de</strong>mandé ce qui a bien pu nous arriver, dans nos rapports auxanimaux, pour avoir oublié – ou avoir voulu oublier – à quel point ils peuvent nous transformer.Comment se m<strong>et</strong>tre à la place d’un crapaud qui ne mange pas la sauterelle immobile <strong>de</strong>vant lui ?Si vous voyez un crapaud rester indifférent <strong>de</strong>vantla sauterelle qu’il convoitait quelques secon<strong>de</strong>sauparavant, vous avez <strong>de</strong>ux possibilités: vouspouvez clore la question en pensant que cecrapaud est un peu <strong>de</strong>meuré, ou encore que lesanimaux ne sont pas très malins. En revanche,envisager les choses du point <strong>de</strong> vue du crapaudvous conduira à une réponse beaucoup plusintéressante: le crapaud ne voit pas la sauterellejustement parce qu’elle est immobile. NonCrapaud mangeant une mante religieuse, série Prédation 7/9seulement son équipement sensoriel est différent© Catherine Chalmers, 1994-96du nôtre, mais ce qui peut prendre la signification<strong>de</strong> proie doit être obligatoirement, du point <strong>de</strong> vue du crapaud, quelque chose qui est en mouvement.Vous commencez alors à comprendre que le mon<strong>de</strong> qui entoure le crapaud est bien différent du nôtre<strong>et</strong> que les choses que nous percevons n’existent pas pour lui, <strong>de</strong> même que nous ne voyons pas ce quiest perceptible ou important pour un crapaud. Vous aurez, avec c<strong>et</strong>te réponse, commencé à partagerun tout p<strong>et</strong>it peu <strong>de</strong> ce qui fait mon<strong>de</strong> pour un animal: ce que le naturaliste Jacob Von Uexküll appelaitson Umwelt.Comment faites-vous d’un mouton <strong>de</strong> panurge un animal aux relations sociales sophistiquées ?Que dit-on généralement <strong>de</strong>s moutons? À en croire les scientifiques qui les ont étudiés, ils n’auraientpas volé leur réputation. Ils broutent toute la journée <strong>et</strong>, quand ils ne broutent pas, ils se suivent avecun zèle appliqué. <strong>Le</strong>ur compétence sociale se résume d’ailleurs à c<strong>et</strong>te simple activité. <strong>Le</strong> contrasteavec d’autres animaux, <strong>et</strong> plus particulièrement avec ce que les chercheurs nous ont raconté <strong>de</strong>schimpanzés, est plutôt surprenant. Mais ce contraste ne traduirait-il pas surtout la manière dont on a3


Portrait <strong>de</strong> Wattana, femelleorang-outang, Chris Herzfeld, 2003© Éditions Odile Jacob, 2005 / Chris Herzfeld, MNHNNoeud réalisé par Wattana, femelleorang-outang, Chris Herzfeld, 2003© Chris Herzfeld, 2003Wattana vit actuellement dans le groupe d’orang-outangs <strong>de</strong> la ménageriedu Jardin <strong>de</strong>s plantes <strong>de</strong> Paris, dans l’enceinte du Muséum national d’Histoirenaturelle.conduit les recherches? <strong>Le</strong>s chimpanzés neseraient-ils pas particulièrement sophistiqués dupoint <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la socialité parce qu’on leur a posé<strong>de</strong>s questions compliquées? Or, qu’a-t-on <strong>de</strong>mandéaux moutons? Une question toute simple: commentils transforment <strong>de</strong> l’herbe en gigot. Mais si, commel’a fait la primatologue Thelma Rowell, vousréunissez un troupeau, si vous lui laissez le temps<strong>de</strong> s’organiser <strong>et</strong> si vous adressez à ses membresles mêmes questions que celles qui ont rendu leschimpanzés si intéressants, les moutons risquentbien <strong>de</strong> vous surprendre. Oui, les moutons ont <strong>de</strong>samis <strong>et</strong> oui, les moutons négocient le droit <strong>de</strong>conduire le troupeau. Et votre surprise sera plusgran<strong>de</strong> encore lorsque vous les verrez, au bonmilieu d’un conflit, s’arrêter <strong>et</strong> se frottermutuellement les joues <strong>et</strong> le front. Ce que vousavez appris <strong>de</strong>s chimpanzés vous ai<strong>de</strong>ra alors à comprendre ce geste: les moutons se réconcilient.Parce que, comme pour les chimpanzés, les relations sont importantes pour les moutons. Il suffisait <strong>de</strong>penser à leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.Qu’est-ce que vous voulez dire par ≤ plus il y aura <strong>de</strong> vaches dans le paysage, plus on aura envie<strong>de</strong> parler <strong>de</strong> langues ≥ ?Avez-vous remarqué c<strong>et</strong>te étonnante coïnci<strong>de</strong>nce? Au moment où les langues, les coutumes <strong>et</strong> lesparticularismes qui signaient l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s collectivités locales semblaient être progressivementabandonnés au profit d’une langue commune <strong>et</strong> d’une i<strong>de</strong>ntité nationale, les vaches connaissaient lemême sort. La Br<strong>et</strong>onne Pie noire, la Froment du Léon, La Flaman<strong>de</strong>, la Bor<strong>de</strong>laise, la Béarnaise, laCasta, la Mirandaise, la Ferrandaise, <strong>et</strong> bien d’autres encore ont laissé la place à la Prim’Holstein.C’était là, à ce qu’il paraît, le signe <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité.Ne doit-on pas comprendre c<strong>et</strong>te coïnci<strong>de</strong>nce à la lumière d’une autre, très semblable quoiqu’inverse?<strong>Le</strong>s langues, les coutumes <strong>et</strong> ce tout qui traduisait autrefois l’archaïque désordre <strong>de</strong>s particularismessont aujourd’hui à nouveau cultivés. Et l’on voit réapparaî tre, dans le paysage <strong>de</strong> nos prés <strong>et</strong> <strong>de</strong> nospâtures <strong>de</strong>s robes brunes, blon<strong>de</strong>s, noires, rousses, café au lait, auburn, tach<strong>et</strong>ées. <strong>Le</strong>s vachesd’antan sont en train <strong>de</strong> nous revenir. Et écoutent <strong>de</strong>s hommes, dans <strong>de</strong> multiples langues, leur direqu’elles nous ont bien manqué.termes aussi peu aimables: leur affectivité serait dévoyée, ils compenseraient un handicap social, ilsrésoudraient un désir d’enfant ou une volonté <strong>de</strong> maî trise… Mais si vous vous promenez avec un chien,une autre hypothèse s’imposera très rapi<strong>de</strong>ment. Vous verrez votre chien accomplir son métier:organisateur <strong>de</strong> rencontres, médiateur <strong>de</strong> relations. Et vous pourrez commencer à imaginer tous lesmétiers dont les chiens sont capables: entraîneur sportif, non-humain <strong>de</strong> compagnie, voyant, escortdog,gardien <strong>de</strong> sécurité, coursier, auxiliaire <strong>de</strong> santé… Un p<strong>et</strong>it camion rouge au bout d’une ficelle,croyez-moi, ne pourra jamais prétendre en faire autant.Quelle sorte d’animal est le bouqu<strong>et</strong>in lorsqu’il vient brouter l’herbe <strong>de</strong>s vaches ?Avant Darwin, certains naturalistes pensaient que les animaux dits sauvages ne l’étaient que parcequ’ils étaient persécutés par les hommes. Si on les traitait avec un peu d’égard, affirmaient-ils, cesanimaux <strong>de</strong>viendraient aussi familiers que les animaux domestiques. <strong>Le</strong>s bouqu<strong>et</strong>ins semblentaujourd’hui leur donner raison. Ils auraient, en réponse à la protection dont ils font l’obj<strong>et</strong>, <strong>et</strong> au granddésarroi <strong>de</strong> leurs protecteurs, renoncé à la sauvagerie. On les aimait libres <strong>et</strong> sauvages, les voilà quis’approchent sans crainte <strong>de</strong>s humains, voire frayent avec les chèvres <strong>de</strong>s troupeaux. <strong>Le</strong>s bouqu<strong>et</strong>insnous apprennent ainsi que les catégories qui nous semblaient si naturelles sont avant tout les produits<strong>de</strong> manières différentes <strong>de</strong> s’organiser. Nous avons voulu transformer nos façons <strong>de</strong> nous adresser àeux, il apparaît à présent inévitable qu’eux-mêmes nous proposent en r<strong>et</strong>our d’autres relations.Va-nu-pieds <strong>de</strong>s Pyrénées <strong>de</strong> Jacques Kébadian,Yolan<strong>de</strong> Bacot <strong>et</strong> Catherine Mari<strong>et</strong>te, 2007Coproduction Gédéon programmes <strong>et</strong> Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>teImaginez-vous que le loup dorme un jour avecl’agneau ?En annonçant qu’un jour bêtes <strong>et</strong> hommescohabiteront sans conflits, le prophète Isaïen’envisageait sans doute pas tous les problèmesqu’il y aurait à résoudre, <strong>et</strong> plus particulièrementpour ceux qui doivent protéger les agneaux. Toutela bonne volonté du mon<strong>de</strong> ne semble pas pouvoirconvaincre les loups <strong>de</strong> modifier leurs habitu<strong>de</strong>salimentaires. Alors, si on peut rêver du mon<strong>de</strong>promis par la prophétie <strong>et</strong> si on peut en lirequelques signes annonciateurs dans la trêve qui aramené les loups dans les contrées d’où leshommes les avaient autrefois chassés, on gar<strong>de</strong>racependant en mémoire la réponse que Woody Allen offrait au prophète un peu inconséquent: si un jourle loup dort avec l’agneau, ce <strong>de</strong>rnier ne dormira sans doute que d’un oeil.Ouiza, comédienne <strong>et</strong> son chien, New LookJane Evelyn Atwood, 2006Comman<strong>de</strong> du Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te© Jane Evelyn Atwood – Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>tePensez-vous que si vous sortiez dans la rue entirant un p<strong>et</strong>it camion rouge, cela fasse le mêmeeff<strong>et</strong> que si c’était un chien ?On a dit beaucoup <strong>de</strong> choses <strong>de</strong>s chiens. On asurtout dit beaucoup <strong>de</strong> choses <strong>de</strong>s gens quiaiment les chiens. Certains affirment, par exemple,que les chiens ont inventé une technique trèsélaborée <strong>de</strong> parasitisme social, un peu semblable àcelle <strong>de</strong>s coucous déposant leurs oeufs dans le nidd’autres oiseaux. Dans les sociétés mo<strong>de</strong>rnes, leschiens auraient réussi à leurrer les humains <strong>et</strong> àprendre la place <strong>de</strong> leurs enfants. Et l’on a parlé<strong>de</strong>s humains qui présentent c<strong>et</strong>te faiblesse en <strong>de</strong>s4 5


Une scénographie qui invite au partageUn parcours en quatre séquencesSur quelque 3 500m 2 , l’architecte- scénographe Patrick Bouchain, assisté d’Isabelle Allégr<strong>et</strong>,a proposé un concept scénographique fondé sur ce qui rassemble hommes <strong>et</strong> animaux – l’abri,le refuge, la tanière – sous forme <strong>de</strong> huttes m<strong>et</strong>tant également en valeur l’architecture <strong>de</strong> laGran<strong>de</strong> Halle fraîchement rénovée.≤ <strong>Le</strong>s matériaux utilisés, cor<strong>de</strong>s en chanvre, toiles en jute, coton, tapis en coco sont naturelsau sens d’un matériau qui n’a pas été trop transformé. <strong>Le</strong>s décors pour les animaux sontégalement construits à partir d’éléments naturels. Ces environnements seront faits d’unenature que l’animal pourra souiller, pourra manger. Chacun aura une couleur, argentépour les mainates, doré pour les outar<strong>de</strong>s, noir pour les iguanes, vert foncé pour les loutres<strong>et</strong> enfin rouge/brun pour les vautours. […]Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> est une exposition <strong>de</strong> <strong>de</strong>dans/<strong>de</strong>hors, dans laquelle on pourra être perducomme on peut l’être dans une forêt, heureux d’être égaré, heureux d’être seul par moment<strong>et</strong> heureux d’être ensemble à d’autres moments. À mon sens, l’avenir <strong>de</strong>s expositions estd’être un lieu <strong>de</strong> rencontres, un lieu <strong>de</strong> contact <strong>et</strong> un lieu <strong>de</strong> discussion. ≥Patrick Bouchain<strong>Le</strong>s animaux transforment les humainsManger comme un cochon, malin comme unsinge… quantité <strong>de</strong> métaphores convoquent lesanimaux pour décrire les humains. Mais aucunene témoigne <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te histoire au cours <strong>de</strong> laquelleles humains ont essayé d’apprendre <strong>de</strong>sanimaux, d’en acquérir <strong>de</strong>s compétencesparticulières, voire d’être transformés par c<strong>et</strong>apprentissage.L’animal est un étranger pour l’hommeQue signifie une sauterelle immobile pour uncrapaud? Rien parce qu’il ne la voit pas tantqu’elle est immobile. Que signifie le chant d’unmerle pour son voisin proche? Pour lecomprendre, nous <strong>de</strong>vons faire tout un travail <strong>de</strong>traduction. <strong>Le</strong>s animaux nous sont donc étrangers.Ils vivent dans un autre mon<strong>de</strong> que le nôtre.Chercher à comprendre le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’animal, sonUmwelt, revient à répertorier ce qui l’intéresse, cepar quoi il est affecté, ce qui le mobilise.C’est <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te manière que les chercheurs ontdécouvert les compétences les plus étonnantes<strong>de</strong>s animaux.<strong>Le</strong>s animaux ont un métierUne <strong>de</strong>s formes particulières du lien entrehommes <strong>et</strong> animaux, c’est le ≤ travaillerensemble ≥. Certaines situations perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong>faire équipe avec un animal, les aveugles <strong>et</strong> leurchien, les dresseurs <strong>de</strong> cirque… Mais que fait-onavec les animaux <strong>de</strong> compagnie aujourd’hui?Quels métiers ont-ils? Dans l’élevage, à quellesconditions peut-on parler <strong>de</strong> travailler ensemble,quand le plus souvent l’animal n’est qu’unproducteur <strong>de</strong> protéines? Y a-t-il moyen <strong>de</strong> faireautrement?<strong>Le</strong>s animaux imposent <strong>de</strong>s choix≤ Avec qui voulons-nous vivre? ≥ s’imposeaujourd’hui comme le problème à résoudre.Or, la question du ≤ nous ≥ est loin d’être clôturée.Certains veulent vivre avec <strong>de</strong>s ours, d’autrespas. On veut bien conserver les corbeaux, maispas <strong>de</strong>rrière chez soi. Dans les Pyrénées, lesvautours étaient <strong>de</strong>s alliés; trop nombreux, ils<strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s indésirables. Ce qui caractériseaujourd’hui les conflits <strong>et</strong> les débats, c’est lamultiplicité <strong>de</strong>s acteurs intéressés: <strong>de</strong>sécologistes, <strong>de</strong>s scientifiques, <strong>de</strong>s éleveurs, <strong>de</strong>samateurs, <strong>de</strong>s touristes, <strong>de</strong>s habitants <strong>et</strong>… <strong>de</strong>sanimaux.6 7


La muséographieDans le domaine <strong>de</strong> la création artistique contemporaine, qu’il s’agisse <strong>de</strong> la photographie, <strong>de</strong> l’installation, <strong>de</strong> la vidéoou encore du <strong>de</strong>sign, l’animal se fait <strong>de</strong> plus en plus présent. La relation <strong>de</strong>s humains aux non-humains n’est donc pas<strong>de</strong> l’ordre d’une préoccupation mineure mais relève bien d’un enjeu <strong>de</strong> société, qu’il soit explicite ou implicite dans l<strong>et</strong>ravail <strong>de</strong>s artistes.<strong>Le</strong>s manières d’entrer en relation <strong>de</strong>s artistes contemporains avec les animaux se font sur les mo<strong>de</strong>s les plus divers : dumo<strong>de</strong> scientifique quasi expérimental au mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> la dérision <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’absur<strong>de</strong>. Suivant une tradition ininterrompue dansnotre histoire, certains continuent <strong>de</strong> les ≤ anthropomorphiser ≥. D’autres s’emploient à détourner les représentationsconvenues leur collant au poil ou à la plume. D’autres encore en font les porte-parole d’affaires humaines aussi bienque les supports d’interrogations éthiques, s’en inspirent pour créer <strong>de</strong>s machines volantes, <strong>de</strong>s canapés ou <strong>de</strong>sthéières…, d’autres enfin les représentent par fascination purement <strong>et</strong> simplement.<strong>Le</strong>s films <strong>et</strong> le sonVa-nu-pieds <strong>de</strong>s Pyrénées <strong>de</strong> Jacques Kébadian, Yolan<strong>de</strong> Bacot <strong>et</strong> Catherine Mari<strong>et</strong>te, 2007Coproduction Gédéon programmes <strong>et</strong> Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>teLa loutre <strong>et</strong> le pisciculteur © Edmond Baudoin, 2006Comman<strong>de</strong> du Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te<strong>Le</strong> <strong>Mo</strong>n<strong>de</strong> propre <strong>de</strong> Raphaël Girardot, 2006Comman<strong>de</strong> du Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te – © La Luna Productions <strong>et</strong> Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te•Presque 3 heures d’audiovisuels constituent lecontenu documentaire du parcours: <strong>de</strong>s films d’animationréalisés sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’humour comme le très sérieuxdialogue fictif <strong>de</strong> Darwin <strong>et</strong> Kropotkine ou encore l’explicitationdu difficile concept d’Umwelt <strong>de</strong> l’éthologiste VonUexküll…, <strong>de</strong>s films où témoignent <strong>de</strong>s humains, <strong>de</strong>séleveurs, <strong>de</strong>s artistes…, <strong>de</strong>s films qui racontent <strong>de</strong>shistoires <strong>de</strong> manchots, <strong>de</strong> babouins, <strong>de</strong> corbeaux, <strong>et</strong>c…•<strong>Le</strong> son : dans la première hutte du parcours, c’est lavoix <strong>de</strong> Denis Lavant récitant <strong>de</strong>s extraits du Terrier <strong>de</strong>Franz Kafka.À la toute fin du parcours, ce sont ceux d’animaux qui neseront peut-être plus là <strong>de</strong>main, dans une composition≤ musicale ≥ <strong>de</strong> Christophe Rosenberg, faite uniquement<strong>de</strong> sons d’animaux.<strong>Le</strong>s artistes <strong>de</strong> ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥<strong>Le</strong>s plasticiensArt Orienté Obj<strong>et</strong> (Benoît Mangin, Marion Laval-Jeant<strong>et</strong>), IainBaxter (Canada), Carole Benzaken, Pascal Bernier, WillieBester (Afrique du Sud), Aline Bor<strong>de</strong>reau, Jean-Yves Bréliv<strong>et</strong>,Catherine Chalmers (États-Unis), James Chedburn, GeoffreyCottenceau, Nicolas Darrot, Erik Di<strong>et</strong>man, Bita Fayyazi(Iran), Anne Ferrer, Jean-François Fourtou, GloriaFriedmann, Bertrand Ga<strong>de</strong>nne, Carsten Höller (Suè<strong>de</strong>),Rebecca Horn (Allemagne), Olivier <strong>Le</strong>roi, David Mach(Gran<strong>de</strong>-Br<strong>et</strong>agne), John Martini (États-Unis), Tony Matelli(États-Unis), Margar<strong>et</strong> Michel, Nicole <strong>Mo</strong>rello, Panamarenko(Belgique), Alain Séchas, Présence Panchoun<strong>et</strong>te, BillScanga (États-Unis), Yang Zhenzhong (Chine)<strong>Le</strong>s illustrateursEdmond Baudoin, <strong>Le</strong>s chevreaux suprématistes(Matthieu <strong>Le</strong>marié, Pénélope <strong>de</strong> Bozzi, Lucie Chaumont)<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>signersHilton McConnico, Wieki Somers (Pays-Bas), RiccardoDalisi (Italie), Philippe Starck, Tsé & Tsé associées(Catherine Lévy, Sigolène Prébois)<strong>Le</strong>s vidéastesAlessandro Arrigoni <strong>et</strong> Claudia Candido, Chris Marker, BillOwens, Jean Painlevé, Georges Rey, Muriel Toulemon<strong>de</strong><strong>Le</strong>s photographesJane Evelyn Atwood, Antonio Biasiucci (Italie), Nick Brandt(États-Unis), Antoine d’Agata, Pia Elizondo (Mexique),Jill Freedman (États-Unis), Masahisa Fukase (Japon),Hans Gissinger (États-Unis), Chris Herzfeld (Belgique),Candida Höfer (Allemagne), Henry Horenstein (États-Unis),Philippe Lopparelli, Tina Mérandon, Alex Majoli (Italie),Martin Parr (Gran<strong>de</strong>-Br<strong>et</strong>agne).Ce corpus d’oeuvres choisies pour leur seule valeurintrinsèque, a été constitué en considérant qu’aucune ne<strong>de</strong>vrait renvoyer à la dimension symbolique <strong>de</strong> l’animalque ce soit dans notre culture ou dans une autre, le partipris <strong>de</strong> l’exposition étant précisément <strong>de</strong> toujours l’éviter.Quelques exceptions ont été faites cependant avec:- la gravure originale <strong>de</strong> Beatus liebanensis≤ Commentaire <strong>de</strong> l’Apocalypse ≥, datant du XII e siècle- la gravure <strong>de</strong> Fortuné Méaulle d’après le <strong>de</strong>ssin <strong>de</strong>Victor Hugo extraite <strong>de</strong> ≤ <strong>Le</strong>s travailleurs <strong>de</strong> la mer ≥»- un ensemble <strong>de</strong> vases grecs <strong>et</strong> un rython décoré d’unpoulpe datant <strong>de</strong> l’époque mycénienne- un masque à transformations (oiseau tonnerre oucorbeau <strong>et</strong> visage humain, culture Kwakiutl)- un ciel <strong>de</strong> case, oeuvre réalisée par Aïmawale Opoya,amérindien wayana <strong>de</strong> Guyane françaiseDans le cadre <strong>de</strong> ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥, le Parc <strong>de</strong> laVill<strong>et</strong>te a fait <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s spécifiques aux plasticiensNicolas Darrot <strong>et</strong> James Chedburn, aux photographesJane Evelyn Atwood <strong>et</strong> Alex Majoli <strong>et</strong> à l’artiste wayanaAïmawale Opoya.Des animaux en rési<strong>de</strong>nceComment, dans une exposition consacrée aux relations <strong>de</strong>s humains aux animaux, faire l’économie<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te si singulière expérience du face à face avec l’animal?Quelle qu’en soit la force, photo, film, oeuvre ne sauront jamais provoquer une émotion équivalente<strong>et</strong> générer c<strong>et</strong>te considération toujours étonnée <strong>de</strong>s humains vis-à-vis <strong>de</strong>s non humains.C’est pour c<strong>et</strong>te raison là que ≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥ accueille <strong>de</strong>s animaux. Des animaux qui ne sontpas les plus séduisants justement, mais qui ont tous à voir avec une histoire particulière quel’exposition raconte à propos du ≤ vivre-ensemble, humain-animal ≥.Vautours fauves, loutres d’Europe, mainates religieux, outar<strong>de</strong>s canep<strong>et</strong>ières, corneilles noires,iguanes verts sont donc les hôtes privilégiés <strong>de</strong> l’exposition. Ces animaux sont tous nés en captivité<strong>et</strong> vivent soit dans <strong>de</strong>s zoos soit dans <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> conservation aux fins <strong>de</strong> reproduction <strong>et</strong> <strong>de</strong>réintroduction.<strong>Le</strong>ur habitat, leurs conditions <strong>de</strong> vie, leurs soins quotidiens ont été organisés avec la plus gran<strong>de</strong>attention grâce à l’assistance technique du zoo <strong>de</strong> Doué-la-Fontaine qui a procédé à la sélection<strong>de</strong>s individus <strong>et</strong> à leur habituation dans les lieux.<strong>Le</strong>s huttes prévues à leur attention ont été conçues pour qu’ils aient toutes les conditionsnécessaires à leur confort sans que leur décor ne ≤ singe ≥ jamais la nature où ces animauxseraient censés vivre.C<strong>et</strong>te volonté se fon<strong>de</strong> sur le parti pris général <strong>de</strong> l’exposition visant à ce que les humainsse placent toujours du côté <strong>de</strong>s animaux pour savoir ce qui est bon pour eux.Par ordre d’apparition dans l’exposition :- mainates religieux (Gracula religiosa) – prêt <strong>de</strong> particulier- iguanes verts (Iguana iguana) – provenance zoo <strong>de</strong> Doué-la-Fontaine, Maine <strong>et</strong> Loire,<strong>et</strong> issus <strong>de</strong> saisies chez <strong>de</strong>s particuliers- outar<strong>de</strong>s canep<strong>et</strong>ières (T<strong>et</strong>rax t<strong>et</strong>rax) – provenance CEBC, CNRS <strong>de</strong> Chizé, Deux-Sèvres,animaux élevés à la main- corneilles noires (Corvus corone) – provenance Parc du Puy-du-Fou, Vendée- loutres d’Europe (Lutra lutra) – provenance Zoodyssée <strong>de</strong> Chizé- vautours fauves (Gyps fulvus) – provenance zoo <strong>de</strong> Doué-la-FontaineMainate religieux © Labat J.-M. & Jar<strong>de</strong>l C./ BiosphotoIguane vert © Bruemmer Fred/BiosphotoOutar<strong>de</strong> canep<strong>et</strong>ière © CEBC/CNRSCorneille noire © Geslin Laurent/BiosphotoLoutre d’Europe <strong>de</strong> Zoodyssée © Zoodyssée8I 9Vautour fauve © Matthieu Tourault-zoo <strong>de</strong> Doué-la-Fontaine


De haut en bas <strong>et</strong> <strong>de</strong> gauche à droiteÉvolution, 1971Série Jours <strong>de</strong> cirque© Jill FreedmanFrédéric Chesneau, montreurd’ours <strong>et</strong> JuliaAlex Majoli, 2006Comman<strong>de</strong> du Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te© Alex Majoli – Magnum photos/Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>teSérie Lucky familyYang Zhenzhong, 1995© Yang Zhenzhong – Courtesy Shanghart gallery,ShanghaïElephant exodus II, Amboseli, 2004© Nick BrandtDe haut en bas <strong>et</strong> <strong>de</strong> gauche à droiteOrang-outangCarsten Höller, 2000-2001Photo © Carsten Eisfeld – Courtesy Esther Schipper, BerlinGrizzly little fuckerDavid Mach, 2003© David Mach – Courtesy Galerie Jérôme <strong>de</strong> Noirmont, ParisFuck’dTony Matelli, 2004© www.frigesch.at – Courtesy : Fondation culturelle Ekaterina, <strong>Mo</strong>scou,Galerie Gary Tatintsian, <strong>Mo</strong>scou <strong>et</strong> Studio Tony Matelli10 I 11


Autour <strong>de</strong> l’expositionAteliers <strong>et</strong> visites Info/résa 01 40 03 75 75TABLES RONDESChacune <strong>de</strong> ces tablesron<strong>de</strong>s sera animée parVinciane Despr<strong>et</strong>. Ellesdonnent la parole auxchercheurs <strong>et</strong> à <strong>de</strong>s détenteurs<strong>de</strong> savoirs issus <strong>de</strong> leurexpérience avec les animaux.Samedi 6 oct.L’animal que l’on observeL’animal <strong>et</strong> ses transformations,entre savoirs d’experts<strong>et</strong> savoirs scientifiquesavecThierry Aubin, chercheur, spécialiste <strong>de</strong>la communication acoustique (CNRS)Gérard Dousseau, chef-soigneur à laMénagerie du Jardin <strong>de</strong>s Plantes (MNHN)Chris Herzfeld, antropologue<strong>de</strong>s sciences <strong>et</strong> photographeMichel <strong>Le</strong>goux, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l’Association nationale pour unechasse écologiquement responsable(ANCER) <strong>et</strong> chasseurSamedi 13 oct.L’animal que l’on mangeL’élevage industriel<strong>et</strong> ses alternativesavecClau<strong>de</strong> Béranger, ancien directeurscientifique du Développementagricole à l’INRA.Jocelyne Porcher, chercheur à l’INRA-SAD/CNAM, auteure <strong>de</strong> Éleveurs <strong>et</strong>animaux, réinventer le lien (éd. PUF)Philippe Roucan, éleveur <strong>de</strong> vachesallaitantes dans le TarnGuillaume Veill<strong>et</strong>, auteur d’une thèse<strong>de</strong> sciences politiques, L’animalismepolitique, Institut <strong>de</strong>s sciencespolitiques <strong>de</strong> Grenoble.Samedi 20 oct.L’animal avec lequelon voudrait vivreQuel animal protéger,comment <strong>et</strong> pourquoi?avecPhilippe Chardonn<strong>et</strong>, directeur <strong>de</strong> laFondation internationale pour lasauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> la fauneKarim Lapp, ingénieur écologueIsabelle Mauz, chercheur à l’unité<strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s territoiresmontagnards (CEMAGREF Grenoble)Didier Mel<strong>et</strong>, gar<strong>de</strong>-moniteur du Parcnational <strong>de</strong>s PyrénéesSamedi 17 nov.L’animal enrôlé<strong>Le</strong> cas pyrénéen, où l’ours<strong>de</strong>vient le porte-parole <strong>de</strong>chacun <strong>de</strong>s groupes enprésence, bergers, éleveurs,touristes…avecGilles Chabanier, berger sans terre,Pyrénées-AtlantiquesRouchdy Kbaier, directeur du Parcnational <strong>de</strong>s PyrénéesBruno Latour, sociologue, professeurà l’Institut d’Étu<strong>de</strong>s Politiques <strong>de</strong> ParisBernard Souberbielle, éleveur, maire<strong>de</strong> B<strong>et</strong>pouey, Hautes-PyrénéesSamedi 24 nov.L’humain ou l’animal ?On sait comment protéger lanature mais sait-on protégerles humains? <strong>Le</strong> cas guyanaisavecPhilippe Descola, Professeur auCollège <strong>de</strong> France, directeur d’étu<strong>de</strong>sà l’EHESS, auteur <strong>de</strong> Par-<strong>de</strong>là nature<strong>et</strong> culture (Éd. Gallimard)Françoise Grenand, anthropologue,chargée <strong>de</strong> recherches au CNRS, <strong>et</strong>,Pierre Grenand, anthropologue,directeur <strong>de</strong> recherches à l’IRD,spécialistes <strong>de</strong>s sociétés indigènes<strong>et</strong> paysannes d’Amazonie (Guyanes,Brésil) <strong>et</strong> tout particulièrement lesWayãpi <strong>et</strong> les PalikurAïmawale Opoya, relais du parc dansla région du Haut-Maroni, GuyanefrançaiseJames Panapuy, relais du parc dans larégion <strong>de</strong> l’Oyapok, Guyane françaiseDavid Sève, directeur <strong>de</strong> la FondationNature & Découvertes<strong>Le</strong> samedi à 14h30Salle Boris VianEntrée libre (dans la limite <strong>de</strong>s placesdisponibles - accès indépendant <strong>de</strong>l’exposition)Tables ron<strong>de</strong>s interprétéesen LSFLECTURESBêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong>,<strong>de</strong>s voix <strong>et</strong> <strong>de</strong>s plumesavec France CultureTextes lus par MauriceBénichou, Dominique Blanc,Yann Col<strong>et</strong>te, Denis Lavant,Dominique Reymond,Dominique Valadié…Dimanche 7 oct.De l’angoisse<strong>Le</strong> Terrier, Franz KafkaDimanche 14 oct.Des métamorphosesLa Femme changée enrenard, David Garn<strong>et</strong>tDimanche 21 oct.De l’amourL’Animale, Rachil<strong>de</strong>Dimanche 18 nov.De l’observationHistoire naturelle <strong>de</strong>sanimaux, Georges-LouisBuffonDimanche 25 nov.Des intrusDes Anges mineurs,Nos Animaux préférés, Songes<strong>de</strong> Mevlido, Antoine Volodine<strong>Le</strong> dimanche à 11h30Salle Boris VianTarif 4D / Forfait lecture + bill<strong>et</strong> <strong>de</strong>l’exposition 12D(diffusion sur France Culture lessamedis à 22h10 du 3 nov. au 1 er déc.)info/résa au 01 40 03 75 75COLLOQUEHomme <strong>et</strong> animal :<strong>de</strong> la douleur à la cruautéorganisé par la LigueFrançaise <strong>de</strong>s Droits <strong>de</strong>l’Animal (LFDA)Destinée au plus large public,ce colloque montre pour lapremière fois en Francecomment se sont opéréesprogressivement, au cours<strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rniers siècles, lareconnaissance <strong>et</strong> la prise encompte <strong>de</strong> la douleur <strong>et</strong> <strong>de</strong> lasouffrance chez les animaux.Pour exposer les différentesfac<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> ce suj<strong>et</strong>, unedouzaine <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins,biologistes, philosophes,sociologues, historiens <strong>et</strong>juristes ont été réunis.avecSuzanne Antoine, Dalila Bov<strong>et</strong>,Florence Burgat, Georges Chapouthier,Jean Dec<strong>et</strong>y, Jean-Luc Guich<strong>et</strong>,Elisab<strong>et</strong>h Hardouin-Fugier, Marie-France <strong>Le</strong>heuz<strong>et</strong>, Jean-Clau<strong>de</strong> Nouët,Jocelyne PorcherMercredi 10 oct. <strong>de</strong> 9h30à 13h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14h30 à 18hSalle Boris VianEntrée libre (dans la limite <strong>de</strong>s placesdisponibles)Programme détaillé <strong>et</strong>résumés <strong>de</strong>s conférences surwww.fondation-droitsanimal.org,rubriqueActualités/Dernières informationsinfo 01 47 07 98 99ET AUSSIProjectionsVa-nu-pieds <strong>de</strong>s Pyrénées<strong>de</strong> Jacques Kébadian, Yolan<strong>de</strong>Bacot <strong>et</strong> Catherine Mari<strong>et</strong>teL’horizon amérindien<strong>de</strong> Yves <strong>de</strong> Per<strong>et</strong>tiAu secours <strong>de</strong> l’outar<strong>de</strong><strong>de</strong> Laurent Joffrion<strong>Le</strong> mercredi à 14h30: les 12,19, 26 sept, le 3 oct, les 14,21, 28 nov, les 5, 19 <strong>et</strong> 26 déc<strong>et</strong> les 2, 9, 16 janvSalle Boris VianEntrée libre (dans la limite <strong>de</strong>s placesdisponibles) projections en continu –durée totale environ 3hProjection-DébatFilm Des cochons <strong>et</strong> <strong>de</strong>shommes <strong>de</strong> Bruno Thomé,suivi d’un débat en présencedu réalisateurSamedi 12 janv. à 14h30Salle Boris VianEntrée libre (dans la limite <strong>de</strong>s placesdisponibles)RencontreÀ l’occasion <strong>de</strong>s 40 ans duParc national <strong>de</strong>s Pyrénées,rencontre avec <strong>de</strong>s professionnelsdu parc, suivi à 17h<strong>de</strong> la projection du filmVa-nu-pieds <strong>de</strong>s Pyrénées.Samedi 22 sept. à 15h30Salle Boris VianEntrée libre (dans la limite <strong>de</strong>s placesdisponibles)Cycle <strong>de</strong> films à la Cité <strong>de</strong>ssciences <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’industrie≤ Histoires d’hommes,histoires d’animaux ≥Une sélection <strong>de</strong> films quir<strong>et</strong>race l’aventure <strong>de</strong> ladomestication, porte un regardcritique sur l’industrialisation<strong>de</strong> l’élevage, interroge notrecapacité à cohabiter avec lemon<strong>de</strong> sauvage. Autant d’histoiresd’hommes <strong>et</strong> d’animauxqui racontent notre histoire <strong>et</strong>notre rapport à la nature.27 oct. au 11 nov.Cité <strong>de</strong>s sciences <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’industrie (M° Porte <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te)Entrée libre (dans la limite <strong>de</strong>s placesdisponibles)Programme détaillé surwww.cite-sciences.fr, rubriquecinéma – contact <strong>presse</strong>01 40 05 72 65ATELIERS ENFANTSLa ron<strong>de</strong> <strong>de</strong>s animauxAu rythme <strong>de</strong> chansons <strong>et</strong>poèmes, jeux <strong>de</strong> mains <strong>et</strong>bruits d’animaux, les enfantspartent à la rencontre d’unbestiaire où dialoguent imaginaire<strong>et</strong> réalité. Ils composentensemble une comptine pourun animal <strong>de</strong> leur choix.Pour les 3-6 ans<strong>Le</strong>s mer 26 sept., 17 <strong>et</strong> 24 oct.,21 nov., 12 déc., 16 janv. à 16h30<strong>Le</strong>s dim 14 oct., 4 nov., 2 déc.,13 janv., <strong>et</strong> ven 4 janv à 11h<strong>Mo</strong>n p<strong>et</strong>it oiseau <strong>de</strong>s villesUn enfant trouve une plume.Pour r<strong>et</strong>rouver l’oiseau auquelelle appartient, il entreprendun périple où oeufs, nids <strong>et</strong>chants d’appeaux sont lesgui<strong>de</strong>s. Ce faisant, il apprendcomment favoriser l’accueil<strong>de</strong>s oiseaux dans nos villes <strong>et</strong>façonne un nid d’hiron<strong>de</strong>lles.Pour les 4-8 ans<strong>Le</strong>s dim 23 sept., 21 oct., 11nov., 9 déc. à 11h<strong>Le</strong>s mer 3 oct., 5 déc., 9 janv.<strong>et</strong> ven 2 nov à 16 h 30Insectes à tous les étagesDe la cave à la cheminée,dans les canalisations ousous les pavés, la ville abriteles insectes par millions entoute discrétion. En observantce microcosme, exploronsleurs cach<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> participonsà la construction d’un ≤ BzzzHôtel ≥, logement collectifpour abeilles solitaires.Pour les 4-8 ans<strong>Le</strong>s dim 30 sept., 28 oct., 25nov., 30 déc., 6 <strong>et</strong> 20 janv. <strong>et</strong>mer 2 janv. à 11h<strong>Le</strong>s mer 24 oct., 7 nov., 19déc. <strong>et</strong> mar 30 oct. à 16h30Des animaux, un animal ?<strong>Le</strong>s carpes sont-elles vraimentmu<strong>et</strong>tes, les renardssont-ils tous <strong>et</strong> toujoursrusés? <strong>Le</strong>s enfants s’interrogentà partir d’expressionsutilisant <strong>de</strong>s noms d’animaux.Ils fabriquent ensuite unanimal en papier plié.Pour les 6-12 ans<strong>Le</strong>s dim 7 oct., 18 nov., 16 déc.,20 janv. <strong>et</strong> jeu 3 janv. à 11h<strong>Le</strong>s mer 10 <strong>et</strong> 31 oct., 28 nov.<strong>et</strong> mar 6 nov. à 16h30Tarif 7D / Carte Vill<strong>et</strong>te 5D<strong>Le</strong>s parents sont les bienvenus,leur présence est obligatoire pour lesmoins <strong>de</strong> 6 ans.<strong>Le</strong>s ateliers comprennent un passagedans l’exposition.VISITE GUIDÉEVisite <strong>de</strong> l’exposition sous laconduite d’un conférencier.Tous les samedis à 16h30(durée 1h30)Tarif 13D (bill<strong>et</strong> d’entrée dansl’expo inclus) / TR <strong>et</strong> CarteVill<strong>et</strong>te 10DATELIER ADULTESComment laisser parlerl’animal qui est en vous ?Deux après-midi avec CyrilCasmèze, comédien <strong>et</strong> acrobate<strong>de</strong> la Compagnie duSinge Debout, l’ancien“homme-chien” du cirqueArchaos <strong>et</strong> du cirque Plume,pour partir à la découverted’une technique corporelleaxée sur la zoomorphie.Vendredi 19 <strong>et</strong> samedi 20 oct.2007 <strong>et</strong> vendredi 4 <strong>et</strong>samedi 5 janv. 2008Tarif 30D (bill<strong>et</strong> d’entrée dansl’expo inclus)SORTIE NATURALISTEavec Nature & DécouvertesUne visite du parc <strong>de</strong> laVill<strong>et</strong>te pour aiguiser leregard <strong>et</strong> repérer la présence<strong>de</strong> la faune dans c<strong>et</strong> environnementsemi naturel.<strong>Le</strong>s dimanches 23 sept.,14 oct., <strong>et</strong> 4 nov. à 10h30(durée 2h)Tarif 10D / Carte Vill<strong>et</strong>te 7DGroupes <strong>et</strong> collectivitésréservation au 01 40 03 72 63(lun au ven 10h-13h <strong>et</strong> 14h-18h)b<strong>et</strong>es<strong>et</strong>hommes.groupes@vill<strong>et</strong>te.comPUBLICS EN SITUATIONDE HANDICAPInfo/résa 01 40 03 72 63 –b<strong>et</strong>es<strong>et</strong>hommes.groupes@vill<strong>et</strong>te.comPour la première fois au Parc<strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te, <strong>de</strong>s actions ontété mises en oeuvre afin <strong>de</strong>faciliter l’accessibilité <strong>de</strong>l’exposition.Certaines actions s’adressentaux personnes handicapéesdans leur ensemble, quel quesoit leur handicap: mise enplace d’une politique tarifairespécifique (réduction pour lespersonnes en situation <strong>de</strong>handicap <strong>et</strong> gratuité pourl’accompagnateur), maqu<strong>et</strong>t<strong>et</strong>actile à l’entrée <strong>de</strong> l’expositionperm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> visualiserson parcours, formationgénérale du personnel duParc amené à être en contactavec ces publics, accessibilitéau site intern<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’exposition.<strong>Le</strong>s autres actionsdiffèrent selon la nature duhandicap.Pour les visiteurs sourds<strong>et</strong> malentendantsVisite guidée en langue <strong>de</strong>ssignes française (LSF) avecLaurent Valo (sam 29 sept., 27oct., 10 nov., 15 déc. <strong>et</strong> 12janv.), interprétation <strong>de</strong>s tablesron<strong>de</strong>s en LSF.Pour les visiteursdéficients visuelsDocument d’ai<strong>de</strong> à la visiteen braille <strong>et</strong> en gros caractères,loupes électroniques,audio-<strong>de</strong>scription <strong>de</strong> 29 pointsjalonnant le parcours <strong>de</strong> l’exposition,présence <strong>de</strong> médiateurssur <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>mi-journéespour accueillir <strong>et</strong> gui<strong>de</strong>r lesvisiteurs non accompagnés <strong>et</strong>atelier La Ron<strong>de</strong> <strong>de</strong>s animauxpour les enfants.L’accès à la Gran<strong>de</strong> Halle pour lespersonnes atteintes <strong>de</strong> déficiencesensorielle bénéficie du soutien <strong>de</strong>Pour les visiteursprésentant unhandicap mentalVisite guidée suivant un parcoursspécifique avec unconférencier sensibilisé à cestypes <strong>de</strong> handicap.Pour les visiteursà mobilité réduiteL’exposition est accessible enfauteuil roulant.<strong>Le</strong> cheminement podotactile d’accèsà la Gran<strong>de</strong> Halle a été réalisé,dansle cadre <strong>de</strong>s Proj<strong>et</strong>s d'économielocale <strong>et</strong> sociale, avec le soutien <strong>de</strong>≤ Tous <strong>et</strong> ensemble, ce sontles maîtres mots qui ontguidé notre démarche pourrendre accessible l’exposition≤ Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> ≥ auxpersonnes non-voyantes.Nous avons choisi <strong>de</strong>uxmo<strong>de</strong>s d’approche:le toucher <strong>et</strong> le son.Une maqu<strong>et</strong>te tactile, placéeà l’entrée <strong>de</strong> l’exposition,perm<strong>et</strong> d’explorer sa scénographie,<strong>de</strong> découvrir ladisposition <strong>de</strong>s lieux, <strong>de</strong> sentirles matières <strong>et</strong> les formes<strong>de</strong>s huttes qui la composent.Elle donne aux personnesaveugles l’intuition du décordans lequel elles vont circuler.Elle apporte à tous lesvisiteurs une perceptioninattendue <strong>de</strong> leur environnement.Conçue pour êtreregardée, touchée, exploréeensemble, elle génère dupartage, <strong>de</strong> la curiosité,un autre point <strong>de</strong> vue.<strong>Le</strong> parcours sonore, quijalonne toute l’exposition,répond au même souci <strong>de</strong>convivialité, d’ouverture <strong>et</strong> <strong>de</strong>liberté. Pas <strong>de</strong> casque, pasd’audio-gui<strong>de</strong>, pas <strong>de</strong>matériel spécialisé, mais<strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> plexiglassuspendues… On s’enapproche, on appuie sur lebouton <strong>et</strong> on partage <strong>de</strong>s<strong>de</strong>scriptions d’oeuvres ou lalecture <strong>de</strong> certains textes.Tout le mon<strong>de</strong> peut écouterles vingt-neuf points sonoresou en choisir quelques-uns.Tout le mon<strong>de</strong> peut s’amuserà enrichir sa vision <strong>de</strong>schoses, en visitantl’exposition autrement. ≥Ouiza Ouyed, comédienne,chargée <strong>de</strong> l’accessibilité12 13


Informations pratiquesBêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong>Exposition du 12 septembre 2007 au 20 janvier 2008du mardi au vendredi <strong>de</strong> 10h à 18h, samedi <strong>et</strong> dimanche <strong>de</strong> 11h à 19 h(ferm<strong>et</strong>ure <strong>de</strong>s caisses 1/2 heure avant la ferm<strong>et</strong>ure <strong>de</strong> l’exposition)INFO / RÉSA 0 892 684 694(0,34 D TTC/min – réseau Fnac**)TARIFSPlein tarif 10 D – Tarif réduit* 8 D – <strong>Mo</strong>ins <strong>de</strong> 16 ans 5 DCarte Vill<strong>et</strong>te gratuitGratuit pour l’accompagnateur d’une personne en situation <strong>de</strong> handicapChèques culture acceptésOffres tarifairesFormule famille un adulte accompagné d’un enfant <strong>de</strong> moins<strong>de</strong> 16 ans bénéficie du tarif réduit (8 D)Achat en ligne 8 D (sur vill<strong>et</strong>te.com <strong>et</strong> fnac.com**)Du 12 au 23 septembre tarif exceptionnel à 7 DSUR PLACEBoutique Nature & Découvertes,restauration légère <strong>et</strong> librairieEN VENTECatalogue <strong>de</strong> l’exposition (Éditions Gallimard): 23 D (sous réserve)Bêêêtes! <strong>de</strong> Christian Voltz (Éditions du Rouergue): 12 DDVD (Gédéon programmes): 16,50 D>> www.vill<strong>et</strong>te.com : le blog <strong>de</strong> l’exposition>> www.b<strong>et</strong>es<strong>et</strong>hommes.fr (ouverture en juin)un avant-goût <strong>de</strong> l’exposition: images, vidéos, interviews…La Gran<strong>de</strong> HalleÉdifiée en 1867 par Jules <strong>de</strong> Mérindol, élève <strong>de</strong> Baltard,la Gran<strong>de</strong> Halle a été transformée en 1985 en lieu<strong>de</strong> spectacles, d’expositions <strong>et</strong> <strong>de</strong> salons. Depuisdécembre 2004, c<strong>et</strong> immense bâtiment <strong>de</strong> fer <strong>et</strong> <strong>de</strong> verrea vécu sa secon<strong>de</strong> rénovation menée par l’agenced’architecture Reichen <strong>et</strong> Robert associés. Ce lieu <strong>de</strong>25660m 2 r<strong>et</strong>rouve la transparence <strong>et</strong> la modularité <strong>de</strong>ses espaces. <strong>Le</strong>s matériaux ont été largement renouvelés,BILLETTERIEwww.vill<strong>et</strong>te.comRéseau FNAC**possibilité d’ach<strong>et</strong>er <strong>de</strong>s bill<strong>et</strong>s valables pour une date <strong>et</strong> un<strong>et</strong>ranche horaire: Magasins FNAC <strong>et</strong> Carrefour –0 892 684 694 (0,34 D TTC/min) – www.fnac.comSur place aux horaires <strong>de</strong> l’expositionGroupes <strong>et</strong> collectivités 01 40 03 72 63b<strong>et</strong>es<strong>et</strong>hommes.groupes@vill<strong>et</strong>te.com* Tarif réduit: <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, moins <strong>de</strong> 26 ans, personnes en situation<strong>de</strong> handicap…** <strong>Le</strong>s bill<strong>et</strong>s vendus par le réseau Fnac sont majorés d’une commissionACCÈS À LA GRANDE HALLEParc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te, Paris 19 eMétro Porte <strong>de</strong> Pantin (ligne 5) – Bus 75, PC, 151Parking suivre fléchage ≤Parc <strong>de</strong> la Vill<strong>et</strong>te Sud≥LIBRAIRIEGALERIE DE LA VILLETTEENTRÉE DEL’EXPOSITIONBILLETTERIERUE E. VARÈSEALLÉE DU BELVÉDÈREPRAIRIEDU TRIANGLEGRANDE HALLEPLACE DE LAFONTAINEAUX LIONSFOLIE INFORMATIONtlj <strong>de</strong> 9h30 à 18h30ENTRÉEPARKING SUDPORTE DE PANTIN(LIGNE 5)les surfaces intégralement redécorées <strong>et</strong> les équipementstechniques réhabilités. Une librairie <strong>et</strong> un restaurantviennent compléter ses nouveaux équipements.ALLÉE DU ZÉNITH<strong>Le</strong> commissariat <strong>et</strong> le conseil scientifique<strong>de</strong> ≤Bêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong>≥CommissariatCommissariat général : Yolan<strong>de</strong> Bacot, Directrice <strong>de</strong> laprogrammation <strong>de</strong>s expositionsassistée <strong>de</strong> Catherine Mari<strong>et</strong>te, muséographeCommissariat scientifique : Vinciane Despr<strong>et</strong>, psychologue <strong>et</strong>philosophe, maître <strong>de</strong> conférence au Département <strong>de</strong>philosophie <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> LiègeMuséographie – catalogueClau<strong>de</strong> Archambault, Christian Coq, Sandrine <strong>Le</strong> Guen, KatiaPapaspiliopoulos, Dimitri ParimèrosSecrétariat Patricia Delon, Chantal Gérard, Martine Pitault,Véronique VaudableScénographie généralePatrick Bouchain assisté d’Isabelle Allégr<strong>et</strong>Scénographies particulières<strong>Le</strong>s chevreaux suprématistes :Pénélope <strong>de</strong> Bozzi, Lucie Chaumont, Matthieu <strong>Le</strong>mariéGraphismeMichaël <strong>Le</strong>vin, assisté <strong>de</strong> Juli<strong>et</strong>te PoirotConception lumièreManuel Bernard assisté <strong>de</strong> Yves Cassagne <strong>et</strong> Denis BenoîtConception paysagère <strong>de</strong>s enclosChristophe PonceauCréations sonores <strong>et</strong> compositionChristophe Rosenbergavec les contributions actives <strong>de</strong>Thierry Aubin, directeur <strong>de</strong> recherches au CNRS, Laboratoire<strong>de</strong> neurobiologie <strong>de</strong> l’apprentissage, <strong>de</strong> la mémoire <strong>et</strong> <strong>de</strong>scommunications, Université Paris-SudVincent Br<strong>et</strong>agnolles, chercheur au Centre d’étu<strong>de</strong>s biologiques<strong>de</strong> Chizé/CNRSPhilippe Chardonn<strong>et</strong>, directeur <strong>de</strong> la Fondation Internationalepour la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> la FauneFernand Deroussen, paysagiste sonorePierre Gay, directeur du zoo <strong>de</strong> Doué-la-FontaineFrançoise Grenand, anthropologue, chargée <strong>de</strong> recherchesau CNRSPierre Grenand, anthropologue, directeur <strong>de</strong> recherches à l’IRD, UnitéBiodiversité <strong>et</strong> Valorisation, OrléansChris Herzfeld, anthropologue <strong>de</strong>s sciences <strong>et</strong> photographeSylvie Houte, ingénieur d’étu<strong>de</strong>s au Centre d’étu<strong>de</strong>s biologiques <strong>de</strong>Chizé/CNRSRouchdy Kbaier, directeur du Parc national <strong>de</strong>s Pyrénées <strong>et</strong> ses équipesSabrina Krief, écologue, éthologue spécialiste <strong>de</strong>s grandssinges, Muséum national d’Histoire naturelleKarim Lapp, conseiller chargé <strong>de</strong> l’environnement à la RégionIle-<strong>de</strong>-FranceBrice <strong>Le</strong>faux, vétérinaire du zoo <strong>de</strong> Doué-la-FontaineIsabelle Mauz, chercheur à l’Unité <strong>de</strong> Recherches Développement <strong>de</strong>sterritoires <strong>Mo</strong>ntagnards, Cemagref GrenobleMichel Meur<strong>et</strong>, directeur <strong>de</strong> recherches à l’INRA,éco-zootechnicienJocelyne Porcher, chargée <strong>de</strong> recherches à l’INRA-SAD (Système agraire<strong>et</strong> développement)Christophe Rosenberg, compositeur, chargé <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> créationmusicale, Cité <strong>de</strong> la musiqueavec l’expertise <strong>de</strong>Laurent Avon, responsable du proj<strong>et</strong> ≤ Races menacées ≥,Institut <strong>de</strong> l’ÉlevageSerge Belais, vétérinaire, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société Protectrice<strong>de</strong>s AnimauxClau<strong>de</strong> Béranger, directeur <strong>de</strong> recherches à l’INRASophie Bobbé, anthropologue, Laboratoire du IIAC-CETSAHYannick Dauby, bioacousticien <strong>et</strong> musicienMichel-Jean Dubois, éthologue, chercheur en psychologie animaleHervé Fritz, chercheur en écologie <strong>et</strong> comportement animal au Centred’étu<strong>de</strong>s biologiques <strong>de</strong> Chizé/CNRSPhilippe Gaucher, biologiste au CNRS <strong>de</strong> Guyane, conservateur<strong>de</strong> la Réserve naturelle <strong>de</strong>s NouraguesJean-François Gérard, chercheur au Laboratoire sur le comportement<strong>de</strong> la faune sauvage, INRA Castan<strong>et</strong> TolosanAgnès Guillot, psychophysiologiste, AnimatLab / ISIR, Paris 6Daniel Guiral, biologiste, responsable <strong>de</strong>s programmes d’écologielittorale, IRD CayenneGuillaume <strong>Le</strong>baudy, Marc Mallen <strong>et</strong> Lionel Roux, ovinosophesGilles <strong>Le</strong> Pape, biologiste <strong>et</strong> éthologue, Département sciencesdu comportement <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> ToursDominique <strong>Le</strong>stel, philosophe <strong>et</strong> éthologue, Département d’Étu<strong>de</strong>sCognitives, École normale supérieure <strong>de</strong> ParisJean-Arcady Meyer, directeur <strong>de</strong> recherches CNRS, AnimatLab /Institut <strong>de</strong>s Systèmes Intelligents <strong>et</strong> Robotiques, Université Pierre <strong>et</strong> MarieCurie / CNRSJulien Meyer, chercheur en sciences cognitives au LaboratoireDynamique du Langage, CNRS-Université Lyon2Patricia Pellegrini, <strong>et</strong>hnologue, Unité d’Éco-anthropologiedu Muséum national d’Histoire naturelleElisab<strong>et</strong>h Rémy, sociologue au Laboratoire SAD-APT, INRAVincent Vignon, écologue, directeur associé <strong>de</strong> l’Office<strong>de</strong> Génie écologique<strong>et</strong> les conseils avisés <strong>de</strong>Suzanne Antoine, juriste à la Ligue française <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’animalEric Baratay, professeur d’histoire contemporaine à l’UniversitéJean <strong>Mo</strong>ulin <strong>de</strong> LyonVéronique Barriel, paléoanthropologue, Muséum national d’HistoirenaturelleFlorence Burgat, philosophe, directeur <strong>de</strong> recherches à l’INRAGeorges Chapouthier, biologiste <strong>et</strong> philosophe, directeur <strong>de</strong> recherchesau CNRS, Unité “Vulnérabilité, Adaptation <strong>et</strong> Psychopathologie”,Hôpital Pitié-SalpêtrièreRaymond Chichery, directeur du laboratoire <strong>de</strong> physiologiedu comportement <strong>de</strong>s céphalopo<strong>de</strong>s, Université <strong>de</strong> CaenJean-Louis Deneubourg, codirecteur du Service d’écologie sociale,Université Libre <strong>de</strong> BruxellesBertrand L. Deputte, professeur, responsable <strong>de</strong> l’Unité d’Ethologie,Ecole nationale vétérinaire d’AlfortGuy Jarry, ornithologue, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la LPOFrédéric Kaplan, chercheur à l’École polytechnique fédérale<strong>de</strong> LausanneFrançois <strong>Mo</strong>utou, docteur vétérinaire, épidémiologisteà l’Agence française <strong>de</strong> sécurité sanitaire <strong>de</strong>s aliments (AFSSA)© Arnaud <strong>Le</strong>grain / EPPGHVBêtes <strong>et</strong> <strong>Hommes</strong> remercie ses partenairesNature & DécouvertesLa Région Île-<strong>de</strong>-France<strong>Le</strong> ministère <strong>de</strong> l’Écologie, du Développement <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Aménagement durablesLa Caisse d’Épargne Ile-<strong>de</strong>-France ParisLa Fondation OrangeFrance Télévisions, France 2, France 3, France 5 <strong>et</strong> RFO;France Inter <strong>et</strong> France Culture;Fnac.com; Télérama; Terre Sauvage; Phosphore; RATP; <strong>Le</strong> <strong>Mo</strong>n<strong>de</strong>14 15

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