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les bords de Loire - Villes et Pays d'art et d'histoire

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Vil<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> d’art <strong>et</strong> d’histoireCircuit patrimonialLa première chose à faire en arrivant à Orléans,c’est d’aller voir le fleuve. Car c’est par lui <strong>et</strong> lui seulque l’on peut espérer pénétrer l’âme <strong>de</strong> ces paysages.Armand Lanoux / Voyageur du Val <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>conterlaissez-vousOrléans<strong>les</strong> <strong>bords</strong> <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>


La possibilité <strong>de</strong> franchir le fleuve a conduit l’homme à s’installer dès la plus haute Antiquité en ces lieux où se situeactuellement Orléans. Au cours <strong>de</strong>s sièc<strong>les</strong>, la ville s’est développée en lien étroit avec son fleuve : d’abord sur la rive droite,puis sur le coteau calcaire au nord vers Paris, enfin au sud, à la fin du XVIII e siècle, après l’assainissement progressif <strong>de</strong>smarécages. Bien que qualifié <strong>de</strong> naturel, le paysage ligérien n’est pas sans rapport avec l’activité humaine passée (digues,ouvrages <strong>de</strong> navigation, extractions <strong>de</strong> granulats…).La <strong>Loire</strong> offre à travers <strong>les</strong> saisons une gran<strong>de</strong> diversité d’ambiances, selon l’état <strong>de</strong> la végétation, l’importance <strong>de</strong> l’eauou du sable <strong>et</strong> ses couleurs changeantes. Le circuit (en page centrale), non exhaustif, souhaite vous donner envie <strong>de</strong> découvrirou redécouvrir, l’évolution <strong>de</strong>s <strong>bords</strong> <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>, son architecture, sa faune <strong>et</strong> sa flore.Duits, levées <strong>et</strong> turciesLa <strong>Loire</strong> à OrléansCoupe du lit mineur <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>Les duitsLes duits sont <strong>de</strong>s digues empierréessubmersib<strong>les</strong>, donc inaccessib<strong>les</strong> l’hiver.Ils étaient <strong>de</strong>stinés à refouler du côté<strong>de</strong> la ville, au nord, l’eau <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong> ;ceci perm<strong>et</strong>tait la navigabilité du fleuveen toute saison <strong>et</strong> facilitait l’accèsaux quais. Les duits séparent la Gran<strong>de</strong><strong>Loire</strong> au nord <strong>de</strong> la P<strong>et</strong>ite <strong>Loire</strong> au sud.La construction <strong>de</strong>s duits a entrainéau fil du temps l’ensablement <strong>de</strong>la P<strong>et</strong>ite <strong>Loire</strong> ; la végétation s’y est peuà peu installée.Un premier duit – duit d’Orléans –a été construit dans la second moitiédu XVI e siècle. Remis à neuf aux sièc<strong>les</strong>suivants, il est prolongé vers l’aval dans<strong>les</strong> années 1830. A c<strong>et</strong>te même époque,un second duit – duit Saint-Char<strong>les</strong> –apparaît ; il s’étend du quai du Châtel<strong>et</strong>à l’île Charlemagne.Les levées <strong>et</strong> turciesCe sont <strong>de</strong>s digues – remblais en talus– apparues au Moyen âge. Les turciesassocient <strong>de</strong>s fagots, <strong>de</strong> la terre <strong>et</strong><strong>de</strong>s pieux tandis que <strong>les</strong> levées sonten terre. Leur fonction est <strong>de</strong> protéger<strong>les</strong> cultures <strong>et</strong> <strong>les</strong> vil<strong>les</strong> <strong>de</strong>s inondations.El<strong>les</strong> améliorent aussi la navigabilité enfixant le lit mineur. Leur nombre <strong>et</strong> leurhauteur ont augmenté au fil <strong>de</strong>s sièc<strong>les</strong>.© J.-P. GermanaudLes ports <strong>et</strong> leurs marchandises© mBao, François LauginieL’évolution <strong>de</strong>s quaisLes berges <strong>de</strong> <strong>Loire</strong> sont aménagées,dès le Moyen Âge, pour faciliterle débarquement <strong>de</strong>s marchandises.Les quais sont alors une suited’esplana<strong>de</strong>s <strong>de</strong> terre stabiliséespar <strong>de</strong>s pieux <strong>et</strong> entrecoupées par<strong>de</strong>s rampes qui <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt chercherle fleuve. Situées au droit <strong>de</strong>s portes<strong>et</strong> poternes <strong>de</strong> l’enceinte, <strong>les</strong> rampesservent à l’évacuation <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> laville, à la manutention <strong>de</strong>s bateaux,d’abreuvoirs… À la fin du Moyen Âge,le trafic <strong>de</strong> <strong>Loire</strong> est en plein essor.Au XVIII e siècle, <strong>les</strong> quais allant duport <strong>de</strong> la Tour-Neuve jusqu’au port <strong>de</strong>Recouvrance <strong>de</strong>viennent insuffisants.L’ensemble <strong>de</strong>s berges est alors repris,tout d’abord à l’aval (actuel quaiBarentin), puis à l’amont (actuel quaidu Châtel<strong>et</strong>) ; un quai pavé à forte penteconstitue désormais le trait <strong>de</strong> berge.Plan <strong>de</strong> la ville d’Orléans, J. Fleury, 1640


La continuité entre port d’aval <strong>et</strong> portd’amont est réalisée, dans un premiertemps <strong>de</strong> façon provisoire, à la fin duXVIII e siècle, puis <strong>de</strong> manière pérenneau début du XIX e siècle.Dans <strong>les</strong> années 1830, <strong>les</strong> quais duChâtel<strong>et</strong> sont à nouveau remo<strong>de</strong>léspour donner <strong>les</strong> quais actuels ; ce sont<strong>de</strong>s quais hippomobi<strong>les</strong> à faible pente<strong>de</strong> façon à être utilisés par <strong>les</strong> charr<strong>et</strong>tes.Le port d’Orléans est ainsi pourvu d’unebelle suite <strong>de</strong> quais sur plus <strong>de</strong> 3 km.Les marchandises transportéesA l’amont du pont Royal (actuel pontGeorge V), commençait le port quiaccueillait la navigation <strong>de</strong>scendante ;à l’aval, le port <strong>de</strong>stiné à recevoir<strong>les</strong> bateaux remontant le fleuve.Jusqu’au XVIII e siècle, la navigationest surtout <strong>de</strong>scendante. Les bateauxtransportent hui<strong>les</strong> <strong>et</strong> fruits <strong>de</strong> laMéditerranée, épices du Levant, bois<strong>et</strong> pierres du Massif Central, vins duRhône… Les produits méditerranéenssont acheminés en remontant le Rhônejusqu’à Lyon, puis la <strong>Loire</strong> à partir <strong>de</strong>Roanne. Au XVIII e siècle, le commerceatlantique se développe. Sur <strong>les</strong> quais,s’accumulent alors sel, poissons,produits coloniaux (sucre, café,cacao…) <strong>et</strong> locaux (vins <strong>et</strong> ardoisesd’Anjou, céréa<strong>les</strong> <strong>de</strong> Beauce…).© mBao, François LauginieLa marine <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>Les bateaux <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>La navigation sur la <strong>Loire</strong> esttrès ancienne. Aux embarcationsmonoxy<strong>les</strong> – creusées dans <strong>de</strong>s troncsd’arbres – succè<strong>de</strong>, dès le Moyen âge<strong>et</strong> jusqu’au XIX e siècle, une gran<strong>de</strong>variété <strong>de</strong> bateaux : vastes chalands ougabares en chêne, toues plus mo<strong>de</strong>stes,sapines, coches d’eau… La plupart <strong>de</strong>ces bateaux ont une caractéristiquecommune : ce sont <strong>de</strong>s bateaux à fondplat munis d’une gran<strong>de</strong> voile carréeperm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong>s vents d’ouestà la remonte. En 1822, <strong>les</strong> premiersbateaux à vapeur apparaissent surla <strong>Loire</strong>. Au plus fort <strong>de</strong> la marine<strong>de</strong> <strong>Loire</strong>, on compte jusqu’à10 650 bateaux à l’année : chalands,sapines, toues <strong>et</strong> bateaux à vapeur…70 000 voyageurs transitent par<strong>les</strong> ports <strong>de</strong> la ville.Vue d’Orléans en 1835,F.-V. Martens,1835© AMOLa fin <strong>de</strong> l’activité portuaireToute c<strong>et</strong>te activité ne résiste pas àla mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s transports auXIX e siècle. S’ajoutant à l’amélioration<strong>de</strong>s routes, l’implantation <strong>de</strong>s réseaux<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer m<strong>et</strong> fin en quelquesdécennies à la marine <strong>de</strong> <strong>Loire</strong> àOrléans. Apparus au début du XIX esiècle, <strong>les</strong> moulins-bateaux, puis plustard, <strong>les</strong> bateaux à <strong>les</strong>sive <strong>et</strong> <strong>les</strong> bainspublics disparaissent. En 1957, la<strong>Loire</strong>, pour la partie en amont <strong>de</strong>Can<strong>de</strong>s-Saint-Martin, est radiée <strong>de</strong>svoies navigab<strong>les</strong>. Peu à peu, <strong>les</strong> quaisassoupis sont oubliés en marge ducentre-ville.Il faut attendre <strong>les</strong> années 2000 pour<strong>les</strong> voir revivre, réhabilités <strong>et</strong> convertisen espace <strong>de</strong> détente.Apprentissage <strong>de</strong> la natation sur<strong>les</strong> <strong>bords</strong> <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>, vers 1950Nouveau plan d’Orléans augmenté <strong>de</strong> ses faubourgs, A.-M. <strong>de</strong> Cypierre, 1777Plan <strong>de</strong> la ville d’Orléans <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses faubourgs, Fournier, 1876Légen<strong>de</strong>Légen<strong>de</strong>


Bala<strong>de</strong> en bord <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>© amoEmprise <strong>de</strong>sétablissementsDessaux,vers 19001 Industries <strong>et</strong> <strong>Loire</strong>Au temps <strong>de</strong> la marine <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>, <strong>les</strong> ateliersorléanais transforment <strong>les</strong> marchandisesapportées sur le fleuve en produitsmanufacturés, sucre, vinaigre, artic<strong>les</strong>texti<strong>les</strong>. Nous avons dans le quartier <strong>de</strong>uxtraces <strong>de</strong> ce passé industriel.La faça<strong>de</strong> du 2 rue du cloître-Saint-Pierre-le-Puellier correspond au bâtiment d’apparat<strong>de</strong> la raffinerie <strong>de</strong> sucre Guinebaud.Les vinaigreries Dessaux, vastes entrepôtsen brique, sont implantées dans le quartieren 1815 <strong>et</strong> ferment en 1980 (visib<strong>les</strong> au 3 ).2 La berge naturelleLa rue <strong>de</strong> la Folie correspond au tracé<strong>de</strong> la berge naturelle. Sous c<strong>et</strong>te rue, <strong>les</strong>archéologues ont mis au jour <strong>les</strong> vestigesdu port gallo-romain du I er siècle aprèsJésus-Christ. À c<strong>et</strong>te époque, <strong>les</strong> quais vontêtre à plusieurs reprises réaménagés afin<strong>de</strong> contrer l’envasement <strong>de</strong> la berge. C’estainsi que la ville va gagner sur la <strong>Loire</strong> ; lequartier portuaire se structure peu à peu.3 L’enceinte <strong>et</strong> le trait <strong>de</strong> bergeAu nord, vous pouvez apercevoir un<strong>de</strong>s vestiges <strong>de</strong> l’enceinte du IV e siècle,constituée d’une alternance <strong>de</strong> briques <strong>et</strong><strong>de</strong> pierres calcaires. Remaniée à plusieursreprises, l’enceinte, côté <strong>Loire</strong>, fixe le trait<strong>de</strong> berge jusqu’à sa disparition au cours<strong>de</strong>s XVIII e <strong>et</strong> XIX e sièc<strong>les</strong>.© mBao, François Lauginie© Jean Puyo4 Les quais médiévauxAu Moye Âge, la porte principalequi menait <strong>de</strong> la ville basse au portse trouvait rue du Guich<strong>et</strong>-<strong>de</strong>-Moi.Il ne reste rien <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te construction.Seul le nom <strong>de</strong>s rues, <strong>de</strong>s Tanneurs ouencore <strong>de</strong>s Bouchers, rappelle <strong>les</strong> activitéssectorisées <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te partie <strong>de</strong> la ville,cel<strong>les</strong> notamment gourman<strong>de</strong>s en eau.Extrait <strong>de</strong> Aurelia franciae civitas ad ligeri flu : sita,Georgius Hoefnagle, XVI e siècle5 L’écluseÀ l’est, vous apercevez l’écluse du canald’Orléans. Ce <strong>de</strong>rnier est prolongé <strong>et</strong>inauguré en 1921 pour redynamiser untrafic fluvial moribond.© Jean Puyo6 Le portLe port que vous remontez est le<strong>de</strong>rnier construit à Orléans, au milieudu XIX e siècle. Il se compose <strong>de</strong> troisparties : le quai, un axe <strong>de</strong> circulationest-ouest <strong>et</strong> <strong>les</strong> établissements <strong>de</strong> négoce.Le quai en pierre présente une faiblepente afin <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre la circulation <strong>de</strong>scharr<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> d’optimiser le travail. Sonpavement est constitué <strong>de</strong> pierres <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxnatures (légère différence <strong>de</strong> couleurs).La plus dure est placée en pied <strong>de</strong> quai,là où <strong>les</strong> chocs étaient plus importants.Afin d’accé<strong>de</strong>r aux p<strong>et</strong>ites embarcations,une suite d’escaliers est aménagée.Au-<strong>de</strong>vant, <strong>de</strong>s duits coupent le fleuve en<strong>de</strong>ux. Des turcies protègent la rive gauche<strong>de</strong>s inondations récurrentes. Certainsniveaux <strong>de</strong> crues sont gravés sur <strong>les</strong> murs,par exemple aux n° 18 <strong>et</strong> 22 bis quai duChâtel<strong>et</strong>.DDépart du circuità la collégiale Saint-Pierre-le-PuellierDistance jusqu’au pont Maréchal-Joffre : 1,6 kmDistance jusqu’au pont <strong>de</strong> l’Europe : 3 kmpont <strong>de</strong>l’Europe


7 Le front bâtiLes maisons <strong>de</strong> mariniers constituentConstruction du pont Royal surla <strong>Loire</strong> à Orléans,Aignan-Thomas Desfriches,1755l’essentiel du front bâti. Regar<strong>de</strong>z <strong>les</strong>n° 24 à 28 <strong>et</strong> appréciez l’homogénéité<strong>de</strong> c<strong>et</strong> ensemble : faça<strong>de</strong>s à <strong>de</strong>ux étagesrythmées par l’ordonnancement <strong>de</strong>sbaies. C<strong>et</strong>te architecture participe à lavolonté d’embellissement qui prési<strong>de</strong> auxaménagements <strong>de</strong>s XVIII e <strong>et</strong> XIX e sièc<strong>les</strong>.Une rangée <strong>de</strong> platanes apporte ombre <strong>et</strong>fraîcheur au site ; ils marquent le paysage<strong>de</strong>s vil<strong>les</strong> ligériennes.© mBao, François Lauginie© Jean Puyo8 Les premiers pontsÀ c<strong>et</strong> emplacement se trouvait le pontAntique en bois qu’emprunta Ju<strong>les</strong> Césardurant la Guerre <strong>de</strong>s Gau<strong>les</strong> ; quelquesmètres en aval se trouve l’emplacementdu pont médiéval en pierre construit auXII e siècle. L’ouvrage était protégé par<strong>de</strong>ux forteresses : au nord le Châtel<strong>et</strong>,logis <strong>de</strong>s ducs, <strong>et</strong> au sud <strong>les</strong> Tourel<strong>les</strong>où s’est déroulée la bataille qui a mis fin,grâce à la pugnacité <strong>de</strong> Jeanne d’Arc,au siège anglais <strong>de</strong> 1428-1429.Au 9 rue au Lin, vous pouvez voir labase <strong>de</strong> la tour d’angle du Châtel<strong>et</strong>,datée du XIV e siècle.9Le pont RoyalLe pont Royal (aujourd’hui George V),<strong>de</strong>ssiné par l’ingénieur Jean Hupeau, estconstruit entre 1748 <strong>et</strong> 1763. C<strong>et</strong> ouvragecomporte neuf arches à anse <strong>de</strong> panier. Sontablier constitué <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux faib<strong>les</strong> pentes estplacé à bonne altitu<strong>de</strong> afin d’assurer sonfonctionnement lors <strong>de</strong>s crues. Un blason,placé à l’amont, marque son milieu <strong>et</strong> aété réalisé en 1758 par Allegrain, sculpteurdu roi. La construction du pont a entraînél’arasement <strong>de</strong>s î<strong>les</strong>, occupées jusqu’alorspar <strong>de</strong>s pêcheurs <strong>et</strong> une maladrerie <strong>et</strong>sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> prenaient appui <strong>les</strong> pontsantérieurs.17quai <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leinerue du C dt -<strong>de</strong>-Poli16rue du Baronquai Saint-Laurentrue Creuse15rue Satnislas-Julienquai Barentinrue <strong>de</strong>s Charr<strong>et</strong>iers121314rue N-D -<strong>de</strong>-Recouvrancela <strong>Loire</strong>pontMaréchal-Joffreavenue du Champ-<strong>de</strong>-Marsavenue <strong>de</strong> Trévise


© jean PuyoÀ son extrémité sud se trouvaient<strong>de</strong>s guich<strong>et</strong>s puis une allée plantéed’arbres. Au nord, le pont débouche surun percement ambitieux réalisé pourl’occasion : la rue Royale qui conduit àla place du Martroi.L’ensemble <strong>de</strong> ce programme utilisela ligne droite <strong>et</strong> la symétrie, refl<strong>et</strong>s <strong>de</strong>sidées d’ordre <strong>et</strong> d’harmonie qui marquentle siècle <strong>de</strong>s Lumières.© mBao, François Lauginie10 Les anneauxLes différents niveaux d’anneaux,qui peuvent être observés sur <strong>les</strong> murs<strong>de</strong>s rampes d’accès au pont George V,perm<strong>et</strong>taient <strong>les</strong> manœuvres délicates<strong>et</strong> diffici<strong>les</strong> pour passer le pont en toutesaison.11 Les échel<strong>les</strong>À l’angle du pont George V <strong>et</strong> du quaidu Châtel<strong>et</strong>, <strong>de</strong>ux échel<strong>les</strong> se distinguent.L’une, gravée dans la pierre, est celle <strong>de</strong>scrues. Elle rappelle <strong>les</strong> dates mémorab<strong>les</strong>Inondation du 21 octobre 1907© jean Puyo<strong>de</strong>s sorties du fleuve sauvage, notamment<strong>les</strong> crues décenna<strong>les</strong> du XIX e sièclequi sont allées jusqu’à 7 mètres. El<strong>les</strong>sont dues à l’association <strong>de</strong>s pluiesocéaniques aux pluies méditerranéennes<strong>et</strong> varient selon <strong>les</strong> saisons (fontes <strong>de</strong>sneiges au printemps, débâc<strong>les</strong> en hiver,pluies orageuses du Massif Central àl’automne). L’autre échelle indique lahauteur d’eau par rapport à un niveauzéro qui correspond au niveau moyen dufleuve à c<strong>et</strong> endroit.rue <strong>de</strong> l’Ecu-d’Orrue du-Pont<strong>de</strong>-Céquai Cypierrerue G.-Templierrue Royale109 11rue <strong>de</strong>sHôtelleriesrue J.-Huppeaupont <strong>de</strong>sTourel<strong>les</strong>(XII e s.)rue d’Alibertrue au Lin8rue <strong>de</strong> l’Empereurpont Antique<strong>et</strong> du hautMoyen-âgerue <strong>de</strong> la Poternerue <strong>de</strong>s Bouchersrue <strong>de</strong>rue St-Flourue <strong>de</strong>sAfricainsla Folierue <strong>de</strong>s Tanneursquai du Châtel<strong>et</strong> quai du Fort-Alleaume7 61D54rue <strong>de</strong> laTour-Neuve23rue <strong>de</strong>s Quatre-Fils-Aymonrue <strong>de</strong> Solférinopont<strong>de</strong> VierzonpontRené-ThinatpontGeorge Vle duitquai <strong>de</strong> Praguequai du Fort-<strong>de</strong>s-Tourel<strong>les</strong> quai <strong>de</strong>s Augustins© JP. Germanaud


Plantes <strong>et</strong> animaux <strong>de</strong> <strong>Loire</strong>La floreDans <strong>les</strong> parties <strong>les</strong> plus naturel<strong>les</strong> <strong>de</strong> votre promena<strong>de</strong>,vous pouvez découvrir quelques plantes ou animauxemblématiques <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>. Ouvrez l’œil…Pulicaire vulgairePulicaria vulgarisLa pulicaire vulgaire ou herbe <strong>de</strong> Saint-Roch est une plante annuelle qui nedépasse généralement pas <strong>les</strong> 30 cm <strong>de</strong>haut. Elle est reconnaissableà ses p<strong>et</strong>ites fleurs jaunes,visib<strong>les</strong> <strong>de</strong> juin à septembre.Typique <strong>de</strong>s milieuxpionniers, elle se développe sur<strong>les</strong> sols sableux temporairementà sec <strong>et</strong> <strong>les</strong> basses grèves du litmineur <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>. C’estune espèce patrimonialeprotégée au niveau national.Peuplier noirPopulus nigraLe peuplier noir est un arbre quipeut atteindre 30 m <strong>de</strong> haut. Il estcaractéristique <strong>de</strong>s forêts <strong>de</strong> bois tendrebordant la <strong>Loire</strong>. Vous pouvez le voiren abondance dans toutes <strong>les</strong> î<strong>les</strong> <strong>de</strong> la<strong>Loire</strong> qu’il a récemment colonisées.Le peuplier noir est aujourd’huimenacé par l’hybridation avec<strong>les</strong> peupliers cultivés <strong>de</strong> souchenord-américaine.SaponaireSaponaria officinalisLes fleurs rose pâle <strong>de</strong>la saponaire apparaissent<strong>de</strong> juin à octobre.On rencontre la saponaireau bord <strong>de</strong>s cours d’eau.Appelée plante à savonau Moyen-âge, ellecontient dans ses racinesune substance qui étaitutilisée pour le n<strong>et</strong>toyage<strong>de</strong>s étoffes <strong>et</strong> surtout <strong>de</strong>la laine.Saule pourpreSalix purpureaCe p<strong>et</strong>it saule est une espèce pionnière<strong>de</strong>s forêts riveraines <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>.Il est reconnaissable à son écorce rouge<strong>et</strong> à ses p<strong>et</strong>ites feuil<strong>les</strong>. Il arbore unport diffus, souvent en boule, <strong>et</strong> il faitpartie <strong>de</strong>s premières plantes à fleurirau printemps. Également connu sousle nom d’osier rouge, c<strong>et</strong> arbuste estutilisé en vannerie.


Dans l’eauSi <strong>de</strong> nombreux poissons <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>sont plutôt habitués à leurs p<strong>et</strong>itsterritoires qui satisfont tous leursbesoins, d’autres sont <strong>de</strong> grandsmigrateurs capab<strong>les</strong> <strong>de</strong> parcourir<strong>de</strong> très longues distances entre la <strong>Loire</strong><strong>et</strong> <strong>les</strong> lointains rivages océaniques.Dotés d’une physiologie extraordinairequi leur perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s migrationsentre eau douce <strong>et</strong> eau salée, eau froi<strong>de</strong><strong>et</strong> eau tropicale, tous ces poissonsméritent <strong>les</strong> efforts qu’on consacreen <strong>Loire</strong> pour leur protection.Ils font l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> mesures<strong>de</strong> protection renforcées.Lamproie marineP<strong>et</strong>romyzon marinusLa lamproie marine n’est pasvéritablement un poisson, maisun agnathe c’est-à-dire un animaldépourvu <strong>de</strong> mâchoires. Les œufséclosent au printemps dans <strong>les</strong> eauxpeu profon<strong>de</strong>s du fleuve, puis, aubout <strong>de</strong> plusieurs années, <strong>les</strong> larvesrejoignent la mer pour aller vivre enparasite sur <strong>les</strong> poissons dont el<strong>les</strong>sucent le sang. Après quelques années,la lamproie adulte revient en <strong>Loire</strong>.Anguille européenneAnguilla anguillaL’anguille européenne se reproduit dansla lointaine mer <strong>de</strong>s Sargasses, au large<strong>de</strong>s Bermu<strong>de</strong>s. Les larves, appeléesleptocépha<strong>les</strong>, puis civel<strong>les</strong>, regagnent<strong>les</strong> estuaires <strong>de</strong>s côtes européennespour remonter <strong>les</strong> fleuves <strong>et</strong> y menerleur vie d’adulte. Ce poisson, sicourant il y a encore quelques dizainesd’années, est maintenant considérépar <strong>les</strong> spécialistes en danger critiqued’extinction.Saumon atlantiqueSalmo salarGran<strong>de</strong> aloseAlosa alosaAlose feinteAlosa fallaxCes poissons choisissent le chemininverse <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts : vivre en mer<strong>et</strong> revenir pondre en eau douce, surleur lieu <strong>de</strong> naissance. Autrefoistrès abondant en <strong>Loire</strong>, le saumons’est raréfié au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnièresdécennies. Des programmes <strong>de</strong>restauration sont donc en cours pourmaintenir, dans notre fleuve, ce grandvoyageur capable <strong>de</strong> migrer pendantplus <strong>de</strong> 10 000 km.Cousine <strong>de</strong>s harengs, la gran<strong>de</strong> alose<strong>et</strong> l’alose feinte se ressemblent – l’alosefeinte est un peu plus p<strong>et</strong>ite – <strong>et</strong>séjournent en mer sur <strong>les</strong> plateauxcontinentaux, à proximité <strong>de</strong>s fleuvesqu’el<strong>les</strong> fréquentent.Illustrations <strong>de</strong> Plantes <strong>et</strong> animaux <strong>de</strong> <strong>Loire</strong> issues du Fonds ancien <strong>de</strong> la bibliothèque du Muséum d’Orléans.


Sur terre <strong>et</strong> dans <strong>les</strong> airsCastorCastor fiberDisparu <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong> moyenne à la fin duXIX e siècle, le castor a été réintroduitdès 1973 par <strong>les</strong> naturalistes. Il a<strong>de</strong>puis colonisé <strong>les</strong> <strong>bords</strong> du fleuve où<strong>de</strong> nombreuses traces <strong>de</strong> sa présencesont visib<strong>les</strong> : chantiers d’arbres coupés,branches rongées, empreintes <strong>de</strong> pattesou encore dépôts <strong>de</strong> castoréum pourmarquer son territoire.Balbuzard pêcheurPandion halia<strong>et</strong>usGrand rapace rare <strong>et</strong> protégé,Grand cormoranPhalacrocorax carboLe grand cormoran est facile àobserver tout le long <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>.C’est un grand oiseau qui vit engroupe, au plumage sombre <strong>et</strong> au voltrès caractéristique, cou tendu.Le cormoran est un excellent nageur<strong>et</strong> plongeur, ce qui lui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>poursuivre <strong>les</strong>poissons dont ilse nourrit toutau fond <strong>de</strong> l’eau.le balbuzard se nourrit exclusivement<strong>de</strong> poissons qu’il pêche sur la <strong>Loire</strong>ou sur <strong>les</strong> étangs. Il installe son aireau faîte <strong>de</strong> grands pins ou même sur<strong>les</strong> pylônes électriques. Le balbuzardpêcheur est une espèce emblématiqueLapin <strong>de</strong> garenneOryctolagus cuniculusLe lapin est fréquent dans <strong>les</strong> terrainssablonneux qui bor<strong>de</strong>nt la <strong>Loire</strong> où<strong>de</strong> la <strong>Loire</strong> qui ne niche en Francequ’en région Centre <strong>et</strong> en Corse. Ilfait l’obj<strong>et</strong> d’un plan <strong>de</strong> restaurationnational.il y creuse son terrier – la garenne –avec facilité. C’est un animalpeu farouchelorsqu’il n’est paschassé ; aussi, est-ilfacile <strong>de</strong> le voiren bord <strong>de</strong><strong>Loire</strong> dans<strong>les</strong> zonesprotégées ouurbanisées.Fuligule morillonAythya fuligulaCanard noir <strong>et</strong> blanc à p<strong>et</strong>itehuppe tombante, il fait partie<strong>de</strong>s canards plongeurs.Le fuligule morillon a une queuecourte <strong>et</strong> disparaît régulièrementsous l’eau pour chercher sanourriture, mollusques <strong>et</strong>végétaux, dans la vase. Pourdécoller, il court à la surface<strong>de</strong> l’eau en battant <strong>de</strong>s ai<strong>les</strong>.


Héron cendréAr<strong>de</strong>a cinereaLe héron cendré niche en colonies à lacime <strong>de</strong>s arbres du bord <strong>de</strong> <strong>Loire</strong> ouprès <strong>de</strong>s étangs solognots. Ce grandéchassier gris pâle aux pattes <strong>et</strong> becjaunes se déplace d’un vol très lent, lecou replié en Z, ce qui le différencie <strong>de</strong>scigognes <strong>et</strong> grues qui survolent parfoisla région.Sterne pierregarinSterna hirundoLa sterne pierregarin ou hiron<strong>de</strong>lle<strong>de</strong> mer est reconnaissable à sonplumage blanc <strong>et</strong> à son bec rouge,alors que la sterne naine est plusp<strong>et</strong>ite avec un bec <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pattes jaunes.Migratrices, <strong>les</strong> sternes reviennentd’Afrique à partir d’avril <strong>et</strong> nichentsur <strong>les</strong> bancs <strong>de</strong> sable ou sur <strong>les</strong> grèvesdépourvues <strong>de</strong> végétation <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>.Leur technique <strong>de</strong> pêche est un vraispectacle.Caloptéryx éclatantCalopteryx splen<strong>de</strong>nsLe vol papillonnant <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te p<strong>et</strong>itelibellule est facile à observer le long<strong>de</strong>s berges <strong>et</strong> <strong>de</strong>s cours lents du fleuve.Les mâ<strong>les</strong> sont bien reconnaissab<strong>les</strong>à leur couleur bleue <strong>et</strong> à leursai<strong>les</strong> traversées d’une ban<strong>de</strong> noirecaractéristique. Les femel<strong>les</strong> sefont plus discrètes avec <strong>de</strong>s ai<strong>les</strong>transparentes avec <strong>de</strong>s nervures <strong>et</strong>un corps vert brillant. Le caloptéryxse nourrit <strong>de</strong> p<strong>et</strong>its insectes.Martin-pêcheur d’EuropeAlcedo atthisComme une p<strong>et</strong>ite flèche bleueentraperçue le long <strong>de</strong>s berges,le martin-pêcheur, commeson nom l’indique, est unoiseau pêcheur <strong>de</strong> p<strong>et</strong>itspoissons sans toutefoisdédaigner insectes <strong>et</strong> p<strong>et</strong>itsbatraciens. Pour vivre,le martin-pêcheurdoit disposer d’une eauclaire <strong>et</strong> poissonneuse.Il creuse son terrier dans<strong>les</strong> falaises sablonneuses.Hoplie bleueHoplia cœruleaCe p<strong>et</strong>it coléoptère présente un fortdimorphisme sexuel : <strong>les</strong> mâ<strong>les</strong>, auxmagnifiques élytres bleu métalliqu<strong>et</strong>rès brillant, sont bien visib<strong>les</strong> durant<strong>les</strong> journées ensoleillées <strong>de</strong> juin oujuill<strong>et</strong>, accrochés en haut <strong>de</strong>stiges <strong>de</strong> graminées ou d’autresplantes pour profiter du soleil <strong>et</strong>se faire remarquer <strong>de</strong>s femel<strong>les</strong>.Ces <strong>de</strong>rnières, plus diffici<strong>les</strong> àobserver, sont d’un brun grisâtre ;el<strong>les</strong> sont souvent en vol prèsdu sol.Illustrations <strong>de</strong> Plantes <strong>et</strong> animaux <strong>de</strong> <strong>Loire</strong> issues du Fonds ancien <strong>de</strong> la bibliothèque du Muséum d’Orléans.


Laissez-vous conter Orléans, Ville d’art <strong>et</strong> d’histoire…… en compagnie d’un gui<strong>de</strong>-conférencier agréé par le ministère <strong>de</strong> la CultureLe gui<strong>de</strong> vous accueille. Il connaît toutes <strong>les</strong> fac<strong>et</strong>tes d’Orléans<strong>et</strong> vous donne <strong>de</strong>s clefs <strong>de</strong> lecture pour comprendre l’échelled’une place, le développement <strong>de</strong> la ville au fil <strong>de</strong> ses quartiers.Le gui<strong>de</strong> est à votre écoute. N’hésitez pas à lui poser <strong>de</strong>s questions.Le service Ville d’art <strong>et</strong> d’histoirecoordonne <strong>et</strong> m<strong>et</strong> en œuvre <strong>les</strong> initiatives d’Orléans, Ville d’art<strong>et</strong> d’histoire. Il propose tout au long <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong>s activités pour<strong>les</strong> Orléanais, pour le public scolaire <strong>et</strong> pour <strong>les</strong> jeunes. Il se tientà votre disposition pour tout proj<strong>et</strong>.Orléans appartient au réseau national <strong>de</strong>s Vil<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>Pays</strong> d’art <strong>et</strong> d’histoireLe ministère <strong>de</strong> la Culture <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Communication, directiongénérale <strong>de</strong>s patrimoines, attribue l’appellation Vil<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>Pays</strong>d’art <strong>et</strong> d’histoire aux collectivités loca<strong>les</strong> qui animent leurpatrimoine. Il garantit la compétence <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s-conférenciers<strong>et</strong> <strong>de</strong>s animateurs <strong>de</strong> l’architecture <strong>et</strong> du patrimoine <strong>et</strong> la qualité<strong>de</strong> leurs actions.Des vestiges antiques à l’architecture du XXI e siècle, <strong>les</strong> vil<strong>les</strong><strong>et</strong> pays m<strong>et</strong>tent en scène le patrimoine dans sa diversité.Aujourd’hui, un réseau <strong>de</strong> 167 vil<strong>les</strong> <strong>et</strong> pays vous offre sonsavoir-faire sur toute la France.à proximitéBlois, Bourges, Chinon, Loches, Tours <strong>et</strong> Vendômebénéficient <strong>de</strong> l’appellation Vil<strong>les</strong> d’art <strong>et</strong> d’histoire.Les <strong>Pays</strong> <strong>Loire</strong> Touraine <strong>et</strong> <strong>Loire</strong> Val d’Auboisbénéficient <strong>de</strong> l’appellation <strong>Pays</strong> d’art <strong>et</strong> d’histoire.RenseignementsMairie d’OrléansDirection <strong>de</strong> la Culture <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Création Artistique,Service Ville d’art <strong>et</strong> d’histoirePlace <strong>de</strong> l’Étape45 000 ORLÉANStel. : 02 38 79 24 85www.orleans.frOffice <strong>de</strong> Tourisme <strong>et</strong> <strong>de</strong> Congrès d’Orléans2, place <strong>de</strong> l’Étape45 000 ORLÉANStel. : 02 38 24 05 05www.tourisme-orleans.com1 re <strong>de</strong> couverture : Vue d’Orléans prise <strong>de</strong> la rive gauche <strong>de</strong> la <strong>Loire</strong>, C. Pensée, 1829 - © MBAO,François Lauginie ; © Jean Puyo - 4 e <strong>de</strong> couverture : © Jean Puyo.Conception graphique : LM Communiquer. Réalisation graphique : Laure Scipion.Impression : Imprimerie Chauveau.Inspiré d’Orléans, la <strong>Loire</strong> côté nature réalisé par la Direction <strong>de</strong>s Espaces Verts.Conçu par la Mairie d’Orléans - DCCA / Service Ville d’art <strong>et</strong> d’histoire avec l’appui du Muséum. 2012.

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