Madeleine GUILLEMANT-SINTIVE - Morinie

d’elles en janvier 1944, les allemands sont à deux doigts de mettre la main sur des tracts cachésdans un tiroir du meuble de la salle à manger, mais Madeleine parvient à les dissimuler au dernierinstant.Arrive finalement l’heure de la Libération. Madeleine prend part aux combats d’Auchyles-Mines,armée d’un revolver et de trois grenades dont elle n’aura pas à faire usage et va ensuiteà la rencontre des chars alliés. A Aix-Noulette, le conducteur lui remet un bouquet de roses,qu’elle conservera pendant plus de vingt ans.Madeleine Sintive lors de la Libération« Je ne savais pas que c’était si simple de faire son devoir quand on est en danger. »Jean Moulin, Premier combatLe pays libéré et le sentiment du devoir accompli, Madeleine ne tarde pas à reprendre lechemin de l’école. Le 15 juillet 1949, elle épouse à Louvetot (76) René Victor EtienneGuillemant, né à Mazingarbe le 9 octobre 1924. René est le deuxième enfant (de quatre) deCharles, originaire de Loos, et de Marie Sophie Carlier, tous deux cultivateurs rue Berthelot àMazingarbe. Par sa mère, René descend de la famille Willemetz.Mais Madeleine, après s’être battue pour la paix, continue cette fois un combat pour lamémoire. Titulaire des cartes d’interné résistant en 1955, de combattant volontaire de laRésistance en 1956, et du combattant, elle s’engage au sein de l’association des déportés internéset ayants droit de la Résistance puis de l’Union Départementale des Combattants Volontaires dela Résistance (UDCVR). Elle en devient la vice-présidente en 1972, puis la présidente à compterwww.morinie.com – Jubés et échauguettes – n° 2 - 9 -