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CENDRILLON Cenerentola Cinderella… - Ensemble Justiniana

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Côté mise en scène – Charlotte Nessi.Comme chaque année pour faire découvrir l’Opéra au plus grandnombre, nous proposons des histoires connues de tous, logés au plusprofond de notre mémoire collective. Personnage insolite commeQuichotte, mais aussi personnages sortis tout droit des contes de notreenfance comme Barbe Bleue ou Hansel et Gretel. …Elles sont pourtant rares. Mais il y a dans la vie des histoires qui nousaccompagnent jusqu’au bout… Cendrillon en est une…Une fée, une chaussure de vair ou de verre, une belle-mère acariâtre,tous les ingrédients d’un conte de notre enfance qui se serait nichédans un coin de notre mémoire pour ne plus en être délogé.Après la tradition orale, le conte de Perrault, comment aborder cettehistoire avec notre sensibilité d’aujourd’hui ?L’idée serait, au sein de chaque village, de tenter d’imaginer, de reimaginerensemble l’histoireAu croisement de tous nos rêves…Forcément intemporels parce que faisant appel à des réminiscences….S’approprier chacun l’histoire et les personnages se dessineront peu àpeuloin de toute caricatureComme pour donner à chacun d’entre eux un visage plus humain avecune vraie histoire de vie…Des hommes et des femmes que l’on pourraitcroiser ici et là aujourd’hui….Alors seulement la musique arrivera subrepticement, progressivement,comme pour affiner, colorier et apporter une dorure spéciale à chacundes personnages.A nous d’éviter d’enfermer les personnages dans une image stéréotypée(les deux sœurs pimbêches, la belle mère acariâtre…) mais plutôt dedonner à comprendre ce qui les amène à réagir ainsi.A nous aussi, au travers des différents compositeurs qui ont peint enson ce personnage étonnant de Cendrillon de donner la curiosité dedécouvrir ces musiques,et au travers d’elles le monde de l’Opéra.Charlotte Nessi, mise en scène - Décembre 20046


DistributionAdaptation orchestraleTakénori NemotoDirection musicaleSylvie LeroyMise en scèneCharlotte NessiChorégraphieEvandra MartinsScénographie, lumièresGérard ChamplonCostumesLouis Désiréassisté de Michèle PaldacciSOLISTESCendrillon - Hélène Hébrard, mezzo-sopranoLes deux sœurs - Kimy Mc Lareen et Sylvia Vadimova, soprano et mezzoLe Prince - Hyunjong Roh, ténorDandini son serviteur - Christian Rodrigue Moungoungou, barytonLe Père, - Gustavo Gibert, barytonLa Mère - en cours de distributionORCHESTREFlûte , Pierre Simon ChevryHautbois, Quentin d’ HaussyClarinette, Nicolas FargeixCor, Cédric BergerTrombone, Stéphane ParisPercussions, Nicolas MathuriauViolon, Benashir BoukhatemAlto, Maria MosconiVioloncelle, Annabelle BreyPiano – clavecin, Sylvie Leroyet dans chaque lieu de représentation 40 danseursayant suivi les ateliers de formation danse.soit au total près de 300 personnes participant à ces ateliers7


Gioacchino Antonio Rossini(1792 – 1868)Gioacchino Antonio Rossini est né le 29 février 1792 à Pesaro au bord de l'Adriatique enItalie au sein d'une famille modeste mais entièrement tournée vers la musique. Son pèreGiuseppe jouait du cor dans l'orchestre municipal. Sa mère, ancienne soprano, estcouturière. A l'entrée des troupes françaises à Pesaro, Giuseppe commet des imprudenceset sera emprisonné en 1800 pour des affaires politiques et renvoyé de l'orchestre. C'est sonépouse qui assurera la vie du foyer en obtenant quelques rôles de chanteuse dansdifférents théâtres d'Italie du Nord. Cette période familiarisera l'enfant au monde del'opéra. Lorsque Giuseppe sera libéré, Gioacchino est laissé à sa grand mère à Pesaro.Entre-temps il a appris à jouer du cor et commencé l'étude du violon, de l'alto et de lacomposition. Il manifeste rapidement des dons musicaux indéniables et a très tôt lavocation du théâtre. Sa formation musicale est confiée aux frères Malerbi dont lescompositions influenceront le jeune prodige.En 1806, il compose son premier opéra à l'âge de 14 ans : Demetrio et Polibio et entre auprestigieux Liceo musicale de Bologne. Il y étudie le solfège et le contrepoint auprès dupère Mattei puis est admis comme Mozart autrefois à l'Académie philharmonique deBologne. En 1810, Rossini reçoit sa première commande d'un opéra pour le théâtre deVenise qui sera appelé Le Contrat de mariage pour laquelle il compose déjà une de sesfameuses ouvertures. Cette pièce remporte un succès total malgré de nombreusesinnovations et d'autres commandes arrivent et il se rend à Venise, Rome, Bologne, Milan,Naples... pour une douzaine d'oeuvres. Tancrède en 1813, tiré d'un drame de Voltaire, luiapporte la consécration définitive. Ses opéras sont désormais montés dans toute l'Europe.L' Italienne à Alger en 1814, Otello, Le Barbier de Séville en 1816 sont une série de succès. A21 ans, il est déjà une vedette dans toute l'Italie. Ses airs sont sifflés partout dans la rue.Le secret du style de Rossini réside dans sa vivacité et dans des crescendi surprenants maisaussi dans l'art de son instrumentation et de la mélodie de ses airs.Cependant les conditions de travail sont épouvantables et les cachets modestes. LeBarbier de Séville fut créé à Rome sur un livret de Beaumarchais. Cet opéra, véritableprodige d'originalité et de musicalité, fait la joie de l'Europe entière après avoir été unéchec au départ. De 1818 à 1822, il se fixe à Naples comme Directeur artistique du théâtreSan Carlo. Il change alors d'orientation dans sa carrière de compositeur et se consacredésormais à l'opera seria. Il compose entre autres Otello, Moïse en Egypte. Il se marie avecla cantatrice Isabel Colbran qui est sa plus grande interprète. En 1822, il séjourne quatremois à Vienne. A Londres, en 1823, ses opéras font un triomphe (Semiramide, 1823). Maisil reçoit son accueil le plus triomphal à Paris en 1824. Il décide de s'y installer après avoirimposer des conditions financières très intéressantes. Rossini est appelé à l'âge de 32 ans àdiriger le Théâtre-Italien de Paris. Il occupe également, jusqu'à la révolution de 1830, lescharges de premier compositeur du roi et d'inspecteur général du chant. Cette période estcelle du triomphe de ses dernières oeuvres pour la scène : Moïse en 1827, le Comte Ory en1828, dernier de ses opéras comiques, et Guillaume Tell, oeuvre monumentale, en 1829.Cette dernière pièce semble l'avoir usé moralement.Il met un terme à sa carrière à l'âge de 37 ans sans jamais avoir expliqué cette décision.Sans doute sa richesse lui permet de vivre comme un rentier mais il a aussi quelquesennuis de santé. En 1830, il se sépare d'Isabel Colbran et a une liaison avec OlympePélissier qu'il épousera en 1845 à la mort de la Colbran et qui s'occupera admirablementdu compositeur.En 1831, au cours d'un voyage en Espagne, il est harcelé par un prélat, le marquis de LasMarismas, qui lui arrache la promesse d'un Stabat Mater. Revenu à Paris, il en composeseize numéros et demande à un ami, Tadolini, de lui composer le reste. Face à un procèsavec les héritiers du marquis, il se voit obligé de composer la suite et la première le 7janvier 1842 est un triomphe. De 1836 à 1855, Rossini vécut en Italie à Bologne pourréorganiser le prestigieux conservatoire. Puis il se fixe définitivement dans unappartement au coeur de Paris et dans une maison construite à Passy. Wagner lui rend9


visite en 1860. Il se remet à composer de petites pièces dont la meilleure est la Petitemesse solennelle en 1863. Il meurt des suites d'une opération chirurgicale, célèbre ethonoré, le 13 novembre 1868 à Paris.Surtout célèbre pour ses opéras, Rossini a aussi laissé des oeuvres instrumentales etvocales. Parmi ces dernières, l'une des plus réussies est le Stabat Mater (1832-1842), dont lestyle est proche de celui de l'opéra. Les oeuvres de Rossini, empreintes de gaieté et demouvement, témoignent d'une technique complète, d'un sens merveilleux du théâtre etd'une invention mélodique et rythmique sans cesse renouvelée. Admirateur de Mozart,Rossini créa un art original à partir des genres "buffa" et "seria" et donne à l'opéra italiendes bases qui allaient aboutir aux oeuvres de Verdi. Dans les oeuvres de Rossini, lesstructures tonale, musicale et dramatique sont unifiées et le texte est étroitement lié à lamusique.Pauline Viardot(1821-1910)Chanteuse (Mezzo-soprano, appréciée dans les rôles dramatiques), compositeur, pianiste.Soeur de la Malibran et du célèbre professeur de chant Manuel Garcia (II). Elle étudie lechant avec sa mère, le piano avec Liszt, la composition avec Anton Reicha. Elle débuteune carrière de concertiste à Bruxelles à l'âge de 15ans et obtient son premier rôle d'opéraen 1838, avec Desdemone dans l'Otello de Rossini (Londres). En 1840, elle épouse LouisViardot, directeur du Théâtre Italien à Paris. Elle joue par la suite Fidès (rôle écrit pourelle) dans Le Prophète de Meyerbeer (1849) ; Rachel, dans La Juive de Halévy ; l'apogée desa carrière est le rôle-titre de la re-création d'Orphée de Gluck par Berlioz en 1859, auThéâtre lyrique de Paris. Elle se produit plusieurs saisons à Saint-Pétersbourg, et fut unedes premières artistes à faire connaître l'art russe en Europe de l'Ouest. Brahms, Saint-Saëns, Schumann, Fauré ont écrit pour elle. Elle a transcrit pour la voix (et écrit desparoles d'une parfaite mièvrerie) des Mazurkas de Chopin, écrit des musiques sur despoèmes russes, plusieurs opérettes (dont Le Dernier sorcier en 1869, livret de Tourgueniev,qui était amoureux d'elle depuis 1843)Sergueï Prokofiev(1891-1953)Très jeune, Prokofiev voulait être compositeur ; ainsi dès 5 ans il se met à écrire despartitions ! Il entre au conservatoire de Saint-Pétersbourg pour y étudier le piano et lacomposition avec les professeurs Rimsky-Korsakov et Glazounov. Son travail se voithautement récompensé, mais Prokofiev trouve l'enseignement trop académique. Il admireses contemporains (comme Debussy ou Schönberg) plus que ses ancêtres, alors que cescompositeurs font scandale. Prokofiev était un élève doué, mais indocile et provocateur.Par exemple, lorsqu'il tenta le concours Rubinstein, il joua une de ses proprescompositions (Concerto pour piano n°1) au lieu de jouer l'oeuvre classiquetraditionnellement programmée. Le jury accepte mal cette provocation, mais après unedélibération quelque peu houleuse, il remporta le premier prix.Les premières oeuvres de Prokofiev sont très mal vues par le public et font scandalecomme le Concerto pour piano n°2 ou la Suite scythe deux oeuvres jugées "sauvages"dotées d'une grande audace rythmique et d'une rare violence. Ces échecs voient Prokofievfaire des voyages en Europe occidentale, à Londres notamment, où il rencontre Diaghileven 1914 qui lui commande un ballet, projet qu'il refusera d'abord. Son Concerto pourviolon n°1 et sa Symphonie classique sont achevés en 1917.La Russie est alors est en pleine période révolutionnaire ce qui motive le compositeurrusse à partir s'installer aux Etats-Unis. Il y composera un premier opéra, L'Amour des troisoranges, mais le succès fut médiocre. Le public américain apprécie le talent de pianiste de10


Prokofiev plus que celui de compositeur. Prokofiev, profondément déçu, quittel'Amérique pour l'Europe, où il arrive en France en 1920. Il y achève son Concerto pourpiano n°3, une œuvre pleine de virtuosité et de mélancolie. Un nouvel opéra (L'ange defeu) verra le jour en 1922, après que le compositeur ait retrouvé Diaghilev et sescompagnons d'exil, dont la représentation ne sera donnée qu'après la mort de Prokofiev,en 1954.Prokofiev décide en 1935 de retourner en ses terres natales et prend la nationalitésoviétique en 1937. Ce choix étonne ses amis, car la plupart des artistes fuient le régime enplace, mais Prokofiev ne s'intéresse qu'à son oeuvre et la politique ne l'ambitionne enaucune façon.Il pense trouver de meilleures conditions de travail en Russie, choix qui portera ses fruitspuisque des oeuvres telles que Pierre et le loup pour les enfants et le ballet Roméo etJuliette se classent parmi ses plus populaires, de même que les Symphonies n°5, 6 et 7feront bonne impression. Ce retour en Russie sera d'autant plus une réussite pour lecompositeur en collaborant avec le grand cinéaste russe Eisenstein pour lequel ilcomposera deux grandes musiques des films, Alexandre Nevski en 1938 et Ivan le Terribleen 1945.A partir de 1940 et jusqu'à sa mort en 1953, Prokofiev entreprend la composition d'ungrand opéra Guerre et paix tiré du livre de Tolstoï, avec sa nouvelle compagne MyraMendelssohn. Le retour fructueux en Russie de Prokofiev durera une quinzaine d'années,où il sera couvert d'honneurs, mais à partir de 1948 le compositeur subit la censure et lesattaques violentes du comité central contre le « formalisme bourgeois ». Nous sommes enpleine période de totalitarisme stalinien, où chaque artiste se devait de respecter uneunique forme d'expression artistique, le réalisme socialiste. Ainsi l'opéra de Prokofiev serajugé trop novateur au niveau du langage musical et se verra condamné, classé sur une listenoire. Le pauvre compositeur devra rédiger une autocritique des plus humiliantes.Prokofiev connaîtra pourtant une période plus heureuse en 1950 lorsqu'il verra sonoratorio La Garde de la paix rentrer en faveur.Prokofiev mourra de façon inaperçue en 1953, quelques jours seulement avant la mort deStaline.11


L’équipe, les artistesSylvie LeroyChef de chant et Direction musicaleElle rencontre Charlotte Nessi une première fois en 1989 sur le spectacle Beau soir(musique de Gérard Pesson). Elle a depuis collaboré souvent aux productions del’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> (Celui qui dit oui, Brundibar, Les Marimbas de l’Exil…).Travaillant régulièrement comme chef de chant aux théâtres du Châtelet, de la Bastille, àl’opéra de Lyon, son goût de l’éclectisme la mène souvent hors des sentiers battus,appréciant l’aventure de la création comme l’équilibre nécessaire à sa formation aurépertoire classique. Elle a notamment dirigé les études musicales d’œuvres de MichaëlLevinas (La Conférence des oiseaux), Philippe Fénelon (Le Chevalier Imaginaire), BetsyJolas (Le Cyclope – Festival d’Avignon 87, Schliemann).Elle enseigne au CNSM de Lyon.L’ENSEMBLE JUSTINIANA - Compagnie nationale de théâtre lyrique et musicalet Charlotte Nessi, mise en scèneBien campé sur ses bases franc-comtoises, épaulé par des soutiens fidèles, l’<strong>Ensemble</strong><strong>Justiniana</strong> s’intéresse à de nouvelles formes de production. Avec une équipe à géométrievariable, il tente de renouveler l’approche du répertoire lyrique et de produire des œuvresnouvelles ouvertes à différentes formes d’expression musicale. À la recherche d’unnouveau public, l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> va à sa rencontre, le forme et l’intègre dans sesproductions.Indépendamment de son propre parcours de metteur en scène (Beau Soir de G. Pesson auFestival Musica de Strasbourg, Didon et Enée de H. Purcell à l’Opéra de Montpellier et La<strong>Cenerentola</strong> de G. Rossini avec l’Orchestre National de Lille), Charlotte Nessi, avecl’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong>, invente et imagine des projets de toutes sortes : en 1986, est réaliséCelui qui dit oui de K. Weill et B. Brecht dans cinq villes de France, puis à l’Opéra deMontpellier. En 1993, deux autres mises en scène d’opéras didactiques de B. Brecht, K.Weill et P. Hindemith voient le jour : Vol au-dessus de l’océan et L’ Importance d’êtred’accord. En 1995, Celui qui dit oui est présenté à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille.Souhaitant privilégier les projets pluriculturels, l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> se lance en 1989dans l’aventure de Quichotte, opéra jazz qui met en relation l’écrivain français J.-L.Lagarce et le compositeur britannique M. Westbrook. Au début 2000, après deux annéesde résidence d'artistes, Les Marimbas de l’exil, opéra franco-mexicain, texte de P. Serranoet musique de L. Le Masne, est créé à l’Opéra de Besançon puis au Festival du Centrehistorique de Mexico.La piste de la création lyrique est également exploitée. En 1987, le Journal d’un usager del’espace I, première aventure avec le texte de G. Perec "Espèces d’espaces" (musique d’A.Litolff) en Franche-Comté, puis au Théâtre de la Bastille à Paris en 1997-1998, conduit auJournal d'un usager de l'espace II sur une partition de Didier Lockwood, créé en 1999 àl'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille. Une autre création, Choc lyrique de chocolat ducompositeur P. Mion, montée avec Ile-de-France Opéra et Ballet, est toujours en tournée.L’ <strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> s’intéresse également au répertoire avec L’Arche de Noé de B.Britten à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et la Petite Messe solennelle de Rossini auFestival international de Besançon en 1990, la création du Voyage dans la lune de J.Offenbach dans une orchestration de J.-C. Pennetier en 1994, Ba-TaClan à l’Opéra de Caenet à l’Opéra Théâtre de Besançon en 1998.12


Le souci d’un véritable travail sur le terrain conduit l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> à assurer ladirection artistique d’un projet qui aboutit en 1993 à la création de La Petite Sirène (livretde M. Yourcenar, musique de D. Probst) dans une usine désaffectée de Poligny, dans leJura. Reprise en 1994 à l’Opéra Théâtre de Massy, puis à Lille en 1999, après deux nouvellesannées de travail. Et en 1996, toujours en région Franche-Comté, l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> etCharlotte Nessi sont chargés d’un nouveau projet d’opéra sur un livret de L. Pergaud etune musique de P. Servain, La Guerre des boutons.En 1993, un Centre d’art lyrique junior est mis en place en Franche-Comté. Il monte Guysand Dolls, comédie musicale de F. Loesser et La Princesse au petit pois, et s’associechaque année aux projets de l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong>.A l’été 2000, Quichotte, un voyage à travers le temps…, opéra itinérant dans les villages,est créé dans le cadre du Festival international de musique de Besançon-Franche-Comté etdu Festival d'Ile de France et repris l’année suivante .Dans la continuité de l’aventure Quichotte, l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> repart au cours des étés2002-2003 sur les chemins en compagnie de Hansel et Gretel pour monter un opérapromenade, d’après l’oeuvre d’E. Humperdinck, dans les sous-bois comtois, au Festival Ilede France et au Festival Opéra des rues.Depuis 1997 et la création de Brundibár de H. Krása à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille(repris dans ce même lieu et en Région Nord-Pas-de-Calais en 1998, et à l'Opéra national deLyon en mai 2001), Oliver! de Lionel Bart, et dernièrement le Sourire au pied de l’échellede Henry Miller. François Raulin, l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> en association avec la RégionFranche-Comté, travaille régulièrement à l’Opéra National de Paris et devient Compagnienationale de théâtre lyrique et musical.En Franche-Comté, la compagnie vient de terminer une ré sidence au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul où elle a présenté en juin 2004 West Side Story de L.Bernstein, et endécembre 2004, la création de Aventures,Nouvelles Aventures de G.Ligeti, après un concertmis en espace avec l’<strong>Ensemble</strong> intercontemporain à la Cité de la musique en janvier 2004.Cette production est actuellement en tournée.Gérard Champlondécors et lumièresFranc-Comtois, Gérard Champlon est depuis 1985 de tous les chantiers de l’<strong>Ensemble</strong><strong>Justiniana</strong>. Décors et lumières éclosent ensemble, et il assure aussi la direction techniquedes tournées : à lui les cadres à l’italienne, l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, l’anciennetannerie de La Petite sirène à Poligny, la fabrique de pipes de La Guerre des boutons àBaume-les-Dames !Parallèlement à sa collaboration avec l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> il travaille régulièrement àl’Opéra de Montpellier : décors de Didon et Enée en 1991, Les Contes d’Hoffmann en 1993,Samson et Dalila au Corum en 1998, décors et lumières pour Les Mamelles de Tirésias en1999 et récemment les décors et les lumières de Die Lustigen Nibelungen, de Oscar Straus.Louis DésirécostumesLouis Désiré crée ses premiers costumes à Catane pour Oberon de Weber mis en scène parPetrika Ionesco. Il est ensuite souvent invité aux Chorégies d'Orange : Nabucco et Aïda,Elektra, Don Carlos et La Forza del Destino mis en scène par Nicolas Joël et Jean-ClaudeAuvray. Il crée ensuite les costumes de Idomeneo et Il Trionfo del'onore, mis en scène parJoël Lauwers à la Monnaie de Bruxelles, Un Ballo in Maschera à Lausanne et La<strong>Cenerentola</strong> à Lille.13


Mais c'est pendant la direction d'H. Maier à Montpellier qu'il est présent en France :Faust, les Contes d'Hoffmann, Republica ! Republica !, la création mondiale du Goya de J.Prodromidès, La Forza del Destino, Macbeth et Samson et Dalila au Corum, l'HeureEspagnole et Vol de Nuit.Il se consacre ensuite à la scénographie sans pour cela délaisser les costumes : LesPêcheurs de perles au Festival de Marseille, Salomé et Les Contes d'Hoffmann à Dublin,Der Schauspieldirektor, Prima la Musica poi le Parole à Liège, tous mis en scène par J.Lauwers, Carmen à Bien, les Mamelles de Tiresias et la Voix humaine à Athènes.Il fait ensuite les costumes de I Pagliacci, Gianni Schicchi et Il Tabarro au Festival deSantander, à Bilbao, au Festival de Perelada et à Vérone. Parallèlement il a co-signé avecC. Nessi la mise en scène des Marimbas de l'exil, pour la création mondiale au Festival delCentro Historico de Mexico et la reprise à Paris.Dernièrement il a signé décors et costumes de la comédie musicale Ali Baba à Paris, deCarmen au Théâtre Royal de Copenhague, de Simone Boccanegra à Saint-Gall, des Nozzedi Figaro à Sarrebruck, tous mis en scène par J. Lauwers et de Don Carlo à Dublin mis enscène par D. Kaegi.Cette saison et les saisons prochaines il sera à Montpellier pour Die Lustigen Nibelungen,opérette de Oscar Straus à Nice pour Die Zauberflöte, Maria de Buenos Aires et SimoneBoccanegra, à Saint-Etienne pour Otello et à Valence pour L' Elisir d'Amore.Les artistes lyriquesCendrillonHélène Hébrard, mezzo sopranoAprès une formation musicale à la maîtrise de Radio France, Hélène Hébrard rentre auconservatoire Francis Poulenc chez Isabel Garcisanz et en sort diplômée en 1999. Ellerentre dans la troupe du studio de l’opéra de Zurich parrainée par la fondation Karajan en2000 et se perfectionne auprès de chanteuses telles qu’Elizabeth Schwarzkopf et CarolSmith.Depuis 2002 elle travaille à Paris avec Malcolm Walker. Hélène participe à de nombreuxrécitals Musicora, Les musicales du Crillon, Européart, Piano en Valois, Radio France avecla maîtrise. Elle se produit à l’étranger dans les festivals tels que Steensgaard auDanemark, Park Lane Group à Londres, Aldborough et Cheltenham.Elle débute sur scène à l'opéra de Zurich dans Le donne curiose, Fedora, ainsi que L' amoredei tre re . Au théâtre des Champs-Élysées à Paris, elle interprète l'enfant dans L'enfant etles sortilèges en 2003 et Javotte dans Manon au théâtre de Genève en 2004.Le princeHyunjong Roh, ténorAgé de 30 ans, il a fait ses études musicales à l’Université de Hansei (Corée de Sud). Il partensuite étudier le chant au Conservatoire de Parme avec Juliano Ciannella et Lelio. Depuis2002, il est lauréat de nombreux Concours International de Chant : Minerbio (2 ème prix),Umberto Sacchetti (2 ème prix), Riccardo Zandonai, Mantova. et Rhodesne, Marmande. En2003, il est lauréat du Diplome Universidad Complutence Madrid (Tecnica vocal, Opera etLied) et du Concours Rotary de Paris (1 er prix).Après de nombreux récitals en Corée (opéra et lied), il participe à la production de LaTraviata à l’Opéra de Séoul, puis en 2001 aux productions du Théâtre de Parme en Italie,dont Rigoletto. Il se produit en concert à la Villa Caruso à Florence. Depuis 2004, il estdans les chœurs de l’Opéra national de Paris et il apparaît en tant que soliste dans les14


productions d’Alcina de Haendel et dernièrement de Guerre et Paix de Prokofiev à l’OpéraNational de Paris.La première sœurKimy Mc Laren, sopranoKimy Mc Laren est diplômée du Conservatoire de Montréal depuis 2003 où elle a obtenu leprix avec les félicitations du jury. Parmi les concours internationaux qu’elle a remportés,on peut citer le Concours Mozart à Salzbourg en 2002 (prix spécial) ou le Concours MarioLanza en 2003 en Italie (2 ème prix).Elle amorce depuis peu une carrière prometteuse dans un répertoire s’étendant dubaroque au contemporain. Elle a notamment interprété Le Poème de l’Amour et de la Mer(Chausson), le Stabat Mater (Poulenc), les Sieben frühe Lieder (Berg), le Messie (Haendel),Sur le qui-vive (Pousseur) Italienisches Liederbuch (Wolf), le Requiem (Fauré) et avecl’Orchestre Symphonique de Montréal La Damoiselle Élue (Debussy) sous la direction deCharles Dutoit. À l’opéra, on a pu l’entendre dans les rôles suivants : Cherubino etSusanna (Le Nozze di Figaro), Erste Dame (Die Zauberflöte), Komponist (Ariadne aufNaxos), Armande (Alexandre Bis) et Marie (Wozzeck).Depuis septembre 2004, elle fait partie de l’atelier de l’Opéra National du Rhin «Les JeunesVoix du Rhin». Dans ce cadre, elle s’est produite en récital au Festival de Besançon et lorsrécitals de midi, en tant que soliste avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et àinterprété le rôle titre dans Lucrezia de Respighi.Prochainement Kimy Mc Laren interprétera Sesto dans La Clemenza di Tito (Gluck) et dansles Boréades de Rameau à l’Opéra National du Rhin. La saison prochaine, elle participera àune production de l’Orfeo (Nymphe) dirigé par Emmanuelle Haïm à Strasbourg, Lille et auChâtelet ainsi qu’à un spectacle réalisé à l’Opéra du Rhin d’après Trois cantates de Bach.La deuxième sœurSylvia Vadimova Marini, mezzo sopranoImmergée dans la vie professionnelle depuis son plus jeune âge, Sylvia Vadimova, pianiste,a reçu un Premier Prix en composition au conservatoire New England Conservatory deBoston en 1987, et de chant lyrique comme mezzo-soprano au Conservatoire "A Casella"de L'Aquila (Italie) en 1992. En 1994 elle a remporté le premier prix au ConcoursInternational de Chant de Toulouse après avoir été finaliste dans d’autres concoursprestigieux. Elle est engagée dans des productions d'opéra en France, Italie, Allemagne,Egypte, Japon, Russie, Brésil, ainsi que dans plusieurs festivals (Pucciniano de Torre delLago, Lyrique International d’Aix-en-Provence, Présence de Radio France, Biennale deVenise, de Saarbrück…).Parmi les rôles qu’elle a interprétés, on trouve Ottavia et Fortuna dans L’ Incoronazione diPoppea (entre autres au Festival d’Aix-en-Provence avec Marc Minkowski) ; Messaggiera,Proserpina et Speranza dans L’ Orfeo de Monteverdi ; Le Compositeur dans Ariane à Naxosde R. Strauss ; Zita dans Gianni Schicchi dans de nombreuses productions ainsi qu’auFestival Pucciniano di Torre del Lago ; Amneris dans Aida au Théâtre de l’Opéra du Caire ;Maddalena dans Rigoletto et Azucena dans Le Trouvère à Rome ; Brünhilde dans l’opérettede O. Strauss, Die lustigen Nibelungen ; Damira dans La Verità in cimento de Vivaldi avecl’Arcal…Elle participe aussi à de nombreux concerts de musique de chambre, symphonique, sacréeou profane, avec piano ou orchestre, sur programmes de mélodies et de lieder. Parmi lesœuvres qu’elle a interprétées, on trouve le Requiem de Mozart, la Petite Messe Solennellede Rossini, les Stabat Mater de Rossini et de Pergolesi, plusieurs Cantates de Bach, la 9°Symphonie de Beethoven, plusieurs cycles des Lieder de Mahler, Das Lied der Waldtaubeet le Pierrot Lunaire de Schoenberg… avec des orchestres prestigieux tels que l’Orchestre15


National d’Ile-de-France ou l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Grâce à sasouplesse vocale et à la maîtrise de cinq langues, elle aborde avec aisance le répertoirecontemporain (B. Mantovani, L. Cuniot, B. Cavanna, L. Berio, K. Berberian, E. Denissov…).Elle collabore régulièrement avec l’<strong>Ensemble</strong> TM+ et se produit avec des <strong>Ensemble</strong>s telsque 2E2M, Ars Nova, les Solistes de Lyon…Sylvia Vadimova a participé aux enregistrements de plusieurs opéras, oeuvressymphoniques, contemporaines et de musique de chambre et deux de ses récitals ont étéédités pour les maisons de disque VideoRadio Fonola Dischi et Bongiovanni.DandiniChristian Rodrigue Moungougnou, barytonCe jeune chanteur passe actuellement son prix au Conservatoire National supérieur deMusique de Lyon dans la classe de Brian Parson. De 2001 à 2004 il a suivi de nombreusesMasterclasses animées par Udo Reineman, Françoise Pollet, Laura Sarti, Peter Harvey…Il a déjà une expérience de la scène, ayant participé à de nombreuses productions, dontdernièrement : Le Requiem de Georgy Ligeti dirigé par Jonathan Nott au festival deSalzbourg 2004 ; Rusalka d’Antonin Dvorak dirigé par Christoph Eschenbach au festival duSchleswig-Holstein ; le rôle d’Oret dans Philémon et Baucis de Joseph Haydn dirigé parMirella Giardelli dans une production du studio de l’Opéra National de Lyon ; le rôle deGoro dans Madame Butterfly de Giacomo Puccini dirigé par Errol Gilderstone au festivalde Gattières.Auparavant, membre du Chœur de chambre de Strasbourg - ensemble vocal professionneldirigé par Catherine Bolzinger, il a chanté dans un chœur de huit solistes dans CurlewRiver, The burning fiery furnace et The prodigal son de Benjamin Britten dirigé parMichael Rafferty à l’Opéra National du Rhin et il a interprété un répertoire aussi diversque varié, dont : Les cinq rechants de Olivier Messiaen comme basse 3 (chœur de 12solistes), Le tombeau de Louise Labé (œuvre pour 12 solistes) de Maurice Ohana, ainsi quedes œuvres de compositeurs aussi divers que Claude Debussy, Maurice Ravel, JeanSibelius, Patrick Chalullau, Guy Reibel, Georges Aperghis, Francis Poulenc, Tomas Luis deVictoria, Einojuhani Rautavaara, Tapani Länsiö, Olli Kortekangas, Aulis Sallinen, AlbertoGinastera.Le pèreGustavo Gibert, barytonNé à Buenos Aires en Argentine, Gustavo Gibert débute comme membre dans la troupe del’Opéra de chambre de l’Institut des Arts du Théâtre Colon. Depuis 1986, il estrégulièrement invité par le Théâtre Colon et dans la plupart des capitales sudaméricainesdans des productions de Don Pasquale, Cosi Fan Tutte, Le Barbier de Séville,La Dame de pique , La Bohême, Faust, Lucia di Lamermoor, Madame Buterfly, Les Nocesde Figaro… Il fait ses débuts en Europe dans La Cenolerenta au Komische Oper de Berlinen 1994, l’Italienne à Alger au Stadttheater de Stuttgart, Don Juan à l’Opéra de Bordeaux.Il a déjà travaillé avec Charlotte Nessi dans La Cenrentola avec l’Orchestre national deLille, Les Marimbas de L’exil de Luc le Masne à l’Opéra Théâtre de Besançon puis àMexico, mais aussi dans Quichotte et Les Tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla etHansel et Gretel de E. Humperdinck.Récemment il a chanté dans Manon Lescaut au Théâtre Colon et dans Maria de BuenosAires de Astor Piazolla à l’Opéra Valence. Il vit depuis plusieurs années entre la France etBarcelone.La mèreen cours de distribution16


Planning prévisionnel, 2005-200625 représentationsPREMIER TRIMESTRE 2005Préfiguration de la tournée 2005-2006Constitution de l’équipe artistique et techniqueEcriture de la scénographiePrise de contact et Repérage plus précis des lieux de représentationMise en place des ateliers de danse avec les habitants des villages désireux departiciper à la productionMontage et suivi du budgetDEUXIEME TRIMESTRE 2005Suite des réunions de sensibilisation avec les habitants des villages accueillant lespectacleSuite des Ateliers danseOrganisation sur le terrainPremières répétitionsLecture de la partition avec l’orchestreTROISIEME TRIMESTRE 2005Répétition de la création à Montjustin du 20 Juillet au 12 aoûtRépétitions avec la chorégraphe pour tous les habitants acteurs de chaquevillageCréation et première tournée du spectacle du 12 août au 30 septembre 2005QUATRIÈME TRIMESTRE 2005Mise en place et organisation de la tournée 2006PREMIER TRIMESTRE 2006Prise de contact et repérage plus précis des nouveaux lieux de représentationMise en place des ateliers de danse, notamment au niveau transfrontalier.DEUXIEME TRIMESTRE 2006Suite des réunions de sensibilisation avec les habitants des villages accueillant lespectacleSuite des Ateliers danseOrganisation sur le terrainTROISIEME TRIMESTRE 2006Stage de danse avec la chorégraphe pour tous les habitants acteurs des villagesJuillet : Répétition à MontjustinAoût - Septembre : tournée en Franche-ComtéTournée en Suisse dans le cadre d’un projet transfrontalierTournée en Région Ile de France en Septembre17


Tournée 2005 – calendrier des concertsDépartement de la Haute-SaôneMontjustin - le vendredi 12 août ou le samedi 13 aoûtBourguignon-les-Morey - le lundi 15 aoûtEsboz-Brest - le samedi 27 aoûtFondremand - le mercredi 31 aoûtDépartement du JuraFrontenay - le mercredi 17 aoûtLect-Vouglans - le vendredi 2 septembreMarigny - le dimanche 4 septembreDépartement du DoubsLabergement-du-Navois - le vendredi 19 aoûtProvenchère - le dimanche 21 aoûtLes Arces - le mardi 23 aoûtDépartement du Territoire de BelfortFlorimont - le jeudi 25 aoûtAuxelles-Haut - le lundi 29 août18


Infos pratiquesContactENSEMBLE JUSTINIANACompagnie nationale de théâtre lyrique et musical - Région Franche-ComtéMontjustin - 70110 VillersexelSecrétariat : 74 Grande Rue - 25000 BesançonTél : 03 81 82 34 43 - Fax : 03 81 82 34 42www.justiniana.com - justiniana@wanadoo.frInformations sur <strong>Justiniana</strong> et ses précédents spectacles, dossier de presse àtélécharger.RenseignementsRenseignements auprès des mairies des villages et del’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong>Réservation obligatoire, à partir de début aoûtLes spectacles ont lieu le soir, au coucher du soleilReport au lendemain en cas de mauvais tempsVenir en Franche-Comté :Par le train : TGV Paris - Besançon, 2h40Par la route : Besançon est à 3h30 de Paris (407 km),2h00 de Lyon (224 km), 2h00 de Strasbourg (236 km),1h30 de LausanneContact PresseJeanMarc Laithier9, rue Ramey – 75018 ParisT : 01 42 57 22 70 – P : 06 30 58 98 25jm.laithier@free.frL'<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> est subventionné par le ministère de la Culture et de laCommunication, le conseil régional de Franche-Comté, le conseil général de laHaute-Saône, le conseil général du Doubs, le conseil général du Jura et le conseilgénéral du Territoire de Belfort.Toute l’équipe de l’<strong>Ensemble</strong> <strong>Justiniana</strong> remercie d’ores et déjà…ses soutiens fidèles en Franche-Comté, les mairies et les habitants des villages de latournée.19

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