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SAPEURS- POMPIERS DE PARIS - aaspp91

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3.Mobilisation du Régimentet extension de sa missionau département de la Seine 3.1Septembre 1938 : première mobilisation du RégimentDans un contexte de tensions politiques grandissant, les sapeurs-pompiers de Paris sont mobilisés une première fois au coursdu mois de septembre 1938. Cette mobilisation doit démontrer qu’en cas de conflit le Régiment peut garantir dans les plusbrefs délais la mission qui lui a été fixée par la décision ministérielle du 28 juin 1935 : assurer le service de secours et dedéfense contre l’incendie dans l’ensemble du département de la Seine.Le 4 septembre, les permissions sont supprimées et les permissionnaires rappelés le 9 septembre. Le 24 septembre, les officiersde réserve se présentent au corps suivis des sous-officiers, caporaux et sapeurs réservistes.Le plan de mobilisation générale prévoit l’augmentation du matériel incendie des compagnies stationnées dans Paris ainsi quele renforcement de l’effectif du temps de paix par le rappel des réservistes (soixante et un officiers et cinq mille quatre-vingtquinzesous-officiers, caporaux et sapeurs).Pour répondre à l’extension de la zone d’action du Régiment à l’ensemble du département de la Seine, huit compagnies ditesde formation sont constituées. Elles sont mises sur pied au moyen de « noyaux actifs » prélevés sur l’effectif du temps de paixet augmentées du nombre de réservistes nécessaires. Les postes de commandement de ces huit compagnies sont basés respectivementà Bagneux, Vitry-sur-Seine, Joinville-le-Pont, Rosny-sous-Bois, Drancy, Saint-Denis, Bois-Colombes et Puteaux.Bien que la réalisation du plan de mobilisation s’effectue dans des conditions extrêmement favorables du fait de l’échelonnementdes opérations, en l’absence de tout acte d’agression et dans le calme relatif des opérations courantes du temps de paix,des écueils liés à l’organisation des compagnies de formation apparaissent.En premier lieu, l’incorporation des réservistes nécessaires au fonctionnement des compagnies tant d’un point de vue deleur habillement, de leur logement, de leur ravitaillement, de leur répartition sur les cantonnements de banlieue que de ladistribution du matériel d’incendie nécessaire à leur action pose problème. Le second écueil résulte du dysfonctionnementdes huit compagnies de formation qui désorganisentles compagnies permanentes postées à lapériphérie de Paris. Disséminées sur l’ensembledu département de la Seine, elles n’ont aucuneliaison entre elles, sont difficilement en contactavec le commandement et stationnent en zonesinconnues. Ces compagnies improvisent doncsans résultat pratique.Par conséquent, pour le chef de corps, la protectioncontre l’incendie ne peut être assuréeen temps de guerre que dans la limite de zonesattribuées en temps de paix. Si la mission duRégiment doit s’étendre à l’ensemble du départementde la Seine, la « départementalisation »du service d’incendie doit être envisagée.Mobilisation générale. Puteaux, 2 septembre 1939. © BSPP13

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