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Actu<br />

COMPETENCES<br />

<strong>RH</strong><br />

Une bonne orientation: La clé du succès!<br />

n Tournée de promotion des<br />

établissements français<br />

n Dédiée aux étudiants marocains<br />

n Objectif: Savoir diriger son<br />

projet professionnel<br />

En France, 1 étudiant sur 10 est<br />

étranger. Et parmi ces étudiants étrangers,<br />

11% sont marocains. Pour sa 2è édition,<br />

une caravane «Forum des études en<br />

France», organisée par l’Institut français<br />

du Maroc/espace campus France Maroc,<br />

vient de sillonner Casablanca, Rabat et<br />

Marrakech. Dans ces trois villes, près<br />

d’un millier de visiteurs pour chacune est<br />

venu à la pêche aux informations. Pour sa<br />

dernière étape dans la ville ocre, l’évènement<br />

a déployé ses stands au sein de la<br />

faculté des sciences Semlalia.<br />

II<br />

51%<br />

Les sciences, une filière prisée au Maroc<br />

comme en France<br />

4%<br />

45%<br />

Dans la bouche des étudiants euxmêmes,<br />

le mot qui revient le plus pour<br />

justifier des envies de départ est l’expérience.<br />

Mais ils sont aussi nombreux à regretter<br />

que les établissements français représentés<br />

sont des établissements privés.<br />

Alors pour beaucoup, la visite s’arrête<br />

là. En effet, les établissements publics<br />

Licence (10.177)<br />

Master (11.315)<br />

Doctorat (969)<br />

Source: Campus France<br />

Suivant les données 2013-2014, 33.899 étudiants marocains poursuivent<br />

leurs études en France. En majorité concentrés en Master<br />

et en Licence, avec une large préférence pour les filières sciences et<br />

STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives),<br />

suivies par l’économie et l’AES (administration économique et<br />

sociale)<br />

Mardi 23 Février 2016<br />

en France ayant<br />

moins de peine à<br />

remplir leurs amphis,<br />

ils sont donc<br />

peu enclins à se<br />

déplacer à l’étranger<br />

pour leur promotion.<br />

Mais le<br />

sens voulu à cette<br />

caravane est, plus<br />

que de permettre<br />

à l’étudiant d’y<br />

trouver une formation,<br />

de lui offrir<br />

par cette opportunité,<br />

tous les<br />

éléments utiles à<br />

son orientation.<br />

Il s’agit avant<br />

tout d’un outil<br />

pour diriger leur<br />

projet professionnel.<br />

Comme<br />

il se murmure sur le salon, les étudiants<br />

en général peu matures, peinent à chercher<br />

et à se renseigner par eux-mêmes.<br />

Et la tâche se complique encore avec la<br />

pression des parents. Ce qui explique<br />

Les managers qui bougent<br />

M’hamed Tazi prend la com et les RP de Nissan<br />

n Pour la région Afrique du<br />

Nord et Egypte<br />

n Zineb El Jazouli le remplace<br />

pour la com et la RSE de<br />

Renault Maroc<br />

Belle promotion pour M’hamed<br />

Tazi. Le jeune cadre qui a piloté la communication<br />

et la RSE du groupe Renault<br />

Maroc pendant sept ans, vient d’être<br />

nommé directeur de la communication<br />

et des RP de la région Afrique du Nord<br />

et Egypte du groupe Nissan. Basé au<br />

Caire, il devra gérer la communication,<br />

les RP, l’événementiel et les activités<br />

digitales de Nissan sur six marchés: Maroc,<br />

Algérie, Libye, Tunisie, Egypte et<br />

Soudan. Tazi sera également membre<br />

du comité de direction de la région.<br />

C’est un parcours sans faute pour<br />

le jeune directeur. Diplômé de l’Ecole<br />

supérieure de commerce de Sophia<br />

Antipolis, M’hamed Tazi a démarré sa<br />

carrière en tant que chargé de projets<br />

audiovisuels chez l’agence Optimum<br />

Media Direction. Il a ensuite intégré<br />

la mission diplomatique du Maroc à<br />

M’hamed Tazi<br />

Paris, où il a dû travailler, entre autres,<br />

sur la promotion des investissements au<br />

Maroc, à travers le groupe d’impulsion<br />

France-Maroc. Tazi rentre au Maroc<br />

en 2007, pour prendre la direction de<br />

la communication du groupe Eco-Médias<br />

(L’Economiste, Atlantic Radio,<br />

Assabah). Au bout de deux ans, il est<br />

débauché par Renault Maroc en tant<br />

que directeur com. Une mission qu’il<br />

réussira avec brio. Dès le 1er mars 2016,<br />

monsieur com de Renault au Maroc<br />

Ph. Renault<br />

Zineb El Jazouli<br />

cèdera sa place à Zineb El Jazouli, un<br />

profil made in Renault. Elle a débuté sa<br />

carrière dans le groupe en 2006, en tant<br />

qu’attachée de communication. Elle y<br />

gravira les échelons pour devenir, à partir<br />

de 2013, conseiller commercial, chef<br />

des ventes personnel groupe et chef des<br />

ventes Dacia à la succursale de Casablanca.<br />

En 2015, elle prend le poste de<br />

chef de produit gamme I à la direction<br />

marketing.o<br />

A.Na<br />

sûrement l’engouement général pour les<br />

filières scientifiques, seuls remparts au<br />

chômage, dans l’inconscient collectif.<br />

L’orientation est donc essentielle. Car<br />

«ce ne sont pas les notes qui doivent primer»<br />

affirme une responsable de Campus<br />

France Maroc. «Il s’agit donc de leur ouvrir<br />

des horizons auxquels ils n’auraient<br />

pas forcément pensé mais qui correspondent<br />

mieux à leurs aptitudes et ambitions<br />

futures» rajoute-t-elle. Elle reconnaît en<br />

même temps la compétence des universités<br />

marocaines et de leurs conseillers<br />

d’orientation. «Nous avons exactement<br />

la même façon de voir les choses. Nous<br />

travaillons main dans la main suivant une<br />

vision commune. Ils font un travail extraordinaire<br />

malgré le manque de moyen.<br />

Même si l’idéal serait qu’ils puissent recevoir<br />

individuellement l’étudiant».<br />

Un diplôme français mais au<br />

Maroc<br />

Aux côtés d’établissements essentiellement<br />

basés en France, deux<br />

autres, présents pour ce salon, sont<br />

établis au Maroc. Les cours y sont<br />

donnés par des professeurs français<br />

et délivrant des diplômes français. Il<br />

s’agit d’InsaEuromed à Fès, qui a ouvert<br />

ses portes à la rentrée 2015, et de<br />

l’Institut supérieur de l’électronique et<br />

du numérique, toujours à Fès, créé en<br />

2011. On constate en effet que de plus<br />

en plus d’écoles françaises veulent<br />

se délocaliser, suivant des accords de<br />

gouvernement à gouvernement entre<br />

les deux pays. Une bonne manière de<br />

résoudre les problèmes de visas et de<br />

mobilité. o<br />

L’institut français a présenté son package<br />

de cours de langue dispensés au sein<br />

de Semlalia. Les 30 heures, découpées en<br />

4 heures par semaine, ne coûtent que 380<br />

DH. Pourtant, comme l’avoue une animatrice<br />

du stand de l’institut, «malgré ce<br />

prix plancher, il n’y a pas foule, car beaucoup<br />

d’étudiants ont du mal à boucler<br />

leur budget et même à manger jusqu’à la<br />

fin du mois». Si autrefois, l’oralité suffisait,<br />

les établissements français ont fait<br />

part des difficultés rencontrées par les<br />

étudiants une fois admis. C’est pourquoi<br />

la barre a été rehaussée. Pour être apte<br />

au départ, il faut cumuler les critères de<br />

notes, mais aussi une bonne maîtrise de<br />

la langue française et la cohérence de leur<br />

projet. Un ensemble essentiel pour leur<br />

bien-être et leur réussite. o<br />

Stéphanie JACOB<br />

Pour réagir à cet article:<br />

courrier@leconomiste.com

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