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ADDICTION

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THE ¬ MARS 2016<br />

CINÉMA<br />

Le cinéma<br />

à livre ouvert<br />

Le Septième Art a toujours aimé puiser son inspiration dans la littérature.<br />

« Autant en emporte le vent » en 1939, « Le Seigneur des anneaux »<br />

au début des années 2000 ne sont que deux exemples dans une constellation<br />

de projets lucratifs... pour les producteurs, les éditeurs et les auteurs.<br />

Mais derrière les bénéfices financiers, un débat sans fin oppose lecteurs<br />

et spectateurs sur la qualité et le respect des adaptations à l’écran.<br />

Par Rafaëlle Laurence, Clémence Maillochon, Guillaume Blanchard et Julien Mallet.<br />

© Warner Bros.<br />

« Aucun film ne peut reproduire un<br />

livre sans aucune interprétation ou<br />

appropriation. Rien que le choix des<br />

acteurs est déjà un acte qui distinguera<br />

le film du livre ou de la BD. La<br />

plupart des adaptations sont donc dans<br />

un entre-deux : essayer de respecter<br />

l’esprit de l’œuvre originelle et apporter<br />

autre chose au film. » Pour le critique<br />

cinématographique Medhi Khnissi,<br />

du site coup-critique.fr, l’adaptation<br />

totalement fidèle n’existe pas. D’autant<br />

qu’entre l’écran et le livre, le public change,<br />

comme les possibilités narratives. Thomas<br />

Gayrard, professeur de cinéma à l’ISIS<br />

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