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Enquête sur la sédentarité dans le quotidien des Français

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A retenir…<br />

Focus <strong>sur</strong> <strong>la</strong> <strong>sédentarité</strong> : en théorie, un sujet re<strong>la</strong>tivement bien connu <strong>des</strong> <strong>Français</strong><br />

o Interrogés <strong>sur</strong> <strong>la</strong> <strong>sédentarité</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> domaine de <strong>la</strong> santé, plus <strong>des</strong> deux tiers <strong>des</strong> <strong>Français</strong> (68%) disent en avoir déjà entendu parlé dont<br />

50% qui pensent savoir « précisément ce dont il s’agit ». La moitié <strong>des</strong> <strong>Français</strong> (50%) ne sait donc pas ou pas précisément ce qu’est <strong>la</strong><br />

<strong>sédentarité</strong>. A noter que ceux qui connaissent moins bien que <strong>la</strong> moyenne cette problématique sont <strong>le</strong>s jeunes (<strong>le</strong>s moins de 35 ans et en<br />

particulier <strong>le</strong>s 18-24 ans : 73% <strong>des</strong> 18-24 ans ne savent pas ou pas précisément ce dont il s’agit), <strong>le</strong>s catégories socio-professionnel<strong>le</strong>s<br />

inférieures (67%), et <strong>le</strong>s hommes (55%).<br />

En pratique, <strong>des</strong> <strong>Français</strong> plutôt sédentaires et peu conscients <strong>des</strong> risques engendrés pour <strong>le</strong>ur santé<br />

o Moins de 3 <strong>Français</strong> <strong>sur</strong> 10 déc<strong>la</strong>rent être assis 5h ou plus par jour (29%). Pourtant, une étude française fondée <strong>sur</strong> l’accélérométrie<br />

(Oppert, 2011) a évalué à 7 heures par jour <strong>le</strong> temps moyen de <strong>sédentarité</strong>, soit 52,8% du temps d’enregistrement <strong>quotidien</strong>. Il semb<strong>le</strong> donc<br />

que <strong>le</strong>s <strong>Français</strong> sous-estiment <strong>le</strong> temps qu’ils passent assis par jour (pendant <strong>le</strong>s repas, quand ils prennent <strong>la</strong> voiture…), ce qui peut<br />

potentiel<strong>le</strong>ment aggraver <strong>le</strong> phénomène de <strong>sédentarité</strong>.<br />

o Dans <strong>le</strong> détail, l’âge mais aussi <strong>le</strong> milieu <strong>dans</strong> <strong>le</strong>quel évoluent <strong>le</strong>s <strong>Français</strong> influent <strong>sur</strong> <strong>le</strong> temps passé assis. Ainsi, <strong>le</strong>s cadres (34%) et <strong>le</strong>s<br />

Parisiens (27%) sont plus nombreux que <strong>la</strong> moyenne à être assis entre 5h et 7h <strong>quotidien</strong>nement (19%), et <strong>le</strong>s 18-24 ans sont eux<br />

significativement plus nombreux à rester inactifs plus de 7h par jour (17%, contre 10% en moyenne), ce qui corrobore <strong>le</strong> résultat selon<br />

<strong>le</strong>quel <strong>le</strong>s jeunes ne sont majoritairement pas au fait de <strong>la</strong> problématique « <strong>sédentarité</strong> » et <strong>des</strong> risques que ce<strong>la</strong> peut impliquer en matière<br />

de santé. Des résultats qui peuvent par ail<strong>le</strong>urs être liés au temps passé <strong>quotidien</strong>nement devant <strong>des</strong> écrans, notamment pour <strong>le</strong>s jeunes et<br />

<strong>le</strong>s cadres. À l’inverse, <strong>le</strong>s CSP- (35%) et <strong>le</strong>s personnes vivant <strong>dans</strong> une commune rura<strong>le</strong> (32%) sont plus nombreux que <strong>la</strong> moyenne à déc<strong>la</strong>rer<br />

être assis moins de 2h par jour (24%).<br />

o Les <strong>Français</strong> semb<strong>le</strong>nt par ail<strong>le</strong>urs peu conscients <strong>des</strong> risques encourus par un mode de vie sédentaire : un quart (26%) de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

française estime que <strong>la</strong> <strong>sédentarité</strong> est <strong>la</strong> principa<strong>le</strong> cause de mortalité (loin derrière <strong>le</strong> tabac, 80%, l’alcool, 76%, ou bien <strong>le</strong> <strong>sur</strong>poids ou<br />

l’obésité, 60%).<br />

Les solutions privilégiées pour remédier à <strong>la</strong> <strong>sédentarité</strong> : rester davantage debout<br />

o Afin d’être moins sédentaires, 83% sont prêts à rester debout lorsqu’ils sont au téléphone, 74% en attendant <strong>le</strong>s transports en commun, et 65%<br />

<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s transports en commun. Le fait de se <strong>le</strong>ver régulièrement de sa chaise, pourrait être une recommandation suivie par <strong>le</strong>s deux tiers <strong>des</strong><br />

<strong>Français</strong> (67%) et même par près de 9 cadres <strong>sur</strong> 10 (87%).<br />

o Les 18-24 ans, plus touchés par <strong>la</strong> <strong>sédentarité</strong>, sont aussi plus enclins à réagir que l’ensemb<strong>le</strong> <strong>des</strong> <strong>Français</strong> : 90% sont prêts à rester<br />

debout en attendant <strong>le</strong>s transports, et 81% à rester debout <strong>dans</strong> ces derniers. Peu conscients de prime abord du temps qu’ils passent<br />

assis, <strong>le</strong>s jeunes sont donc néanmoins prêts à prendre <strong>le</strong>ur santé en main de ce point de vue une fois informés <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s risques encourus.<br />

10<br />

<strong>Enquête</strong> <strong>sur</strong> <strong>la</strong> <strong>sédentarité</strong> <strong>dans</strong> <strong>le</strong> <strong>quotidien</strong> <strong>des</strong> <strong>Français</strong> – Juin 2016

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