MON PROJET POUR LE GABON

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Certes, ces mesures ne seront pas toutes aisées à mettre en œuvre. Elles impliquent une professionnalisation
du ministère de l’Agriculture et des Structures : la science et la technologie doivent être mises
au service du développement. Il s’agit notamment d’éviter la politisation à outrance de ce secteur,
comme c’est le cas aujourd’hui avec le fameux programme « Graine » qui n’a été validé par aucune étude
socio-technico-économique préalable, mais que tous les responsables du parti au pouvoir, évoquent
dans tout le pays, sans impliquer au départ les services techniques compétents.
Fidèle à sa politique du « grand large » et de mépris de ce qui est gabonais, le pouvoir établi veut
maintenant copier ce qui se fait en Malaisie sans même jeter un coup d’œil sur la « success story » de
notre voisin immédiat camerounais.
Je m’engage à mettre en œuvre les mesures prioritaires suivantes :
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la relance immédiate du Programme national de sécurité alimentaire
avec l’appui de la FAO, de la Banque mondiale, du NEPAD, de la BAD ;
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le renforcement des capacités des structures d’appui
et d’encadrement des paysans et petits producteurs ;
33
le renforcement des capacités de structures de formation pratique et l’insertion
des jeunes, des femmes et des retraités sans ressources dans les activités agricoles ;
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la mise en place d’un dispositif financier permettant de :
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soutenir tous les exploitants, les
organisations professionnelles agricoles
existantes dans la diversification et/ou
l’extension de leurs activités agricoles,
installer des jeunes, des femmes
et des retraités sans ressource sur
les périmètres agricoles
aménagés et protégés ;
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permettre aux jeunes diplômés, notamment
ceux de l’École nationale de développement
rural et de l’Institut national de sciences
agronomiques et de biotechnologies
(INSAB-USTM) de créer, individuellement
ou collectivement, des exploitations agricoles
modernes dès la fin de leurs études ;
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l’appui au développement des filières de transformation,
de distribution et de commercialisation des produits agricoles ;
33
la mise en place d’un dispositif fiscal spécifique destiné à attirer les investisseurs
privés pour favoriser le développement de l’agro-industrie ;
33
le développement de normes et standards nationaux ;
33
la mise en place de mesures législatives et réglementaires courageuses autour :
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d’un programme de réformes
sectorielles agricoles ;
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des programmes ciblés d’investissements ;
investissements agricoles en République
gabonaise et N°023/2008 relative à la
politique de développement agricole
durable en République gabonaise.
pp
du dispositif de protection des
consommateurs sur la base des
lois N°022/2008 portant code des