MON PROJET POUR LE GABON

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Soutien au développement des PME/PMI
Ce sont les Européens qui ont construit l’Europe. Ce sont les Américains qui ont développé l’Amérique.
Ce sont les Asiatiques qui ont développé l’Asie (Japon, Chine, Inde et Corée). L’Afrique ne se développera
pas sans les Africains eux-mêmes, et ce seront les Gabonais qui construiront le Gabon. C’est pourquoi
la création d’entreprises gabonaises est la meilleure réponse à la nécessaire diversification de notre
économie. Nous entendons mobiliser une part substantielle des dividendes de l’État pour la création
d’entreprises au Gabon, par des Gabonais, et créer les conditions favorables à leur épanouissement,
notamment en faisant appel aux partenariats public-privé (PPP).
La valorisation du patrimoine naturel
Fidèle à tous les engagements internationaux du Gabon, notamment ceux liés à la Déclaration de Rio
de Janeiro en 1992 et aux trois Conventions internationales Rio + 20 qui en sont issues (changement
climatique, biodiversité, lutte contre la désertification) et aux tout récents accords de la COP21, j’entends
valoriser significativement notre formidable patrimoine naturel du Bassin du Congo.
Je m’engage à poursuivre la mise en place d’un cadre institutionnel, législatif et réglementaire favorable
au développement d’un tourisme écologiquement compatible ; élaborer une législation relative
à la bio-prospection, aux ressources génétiques et au partage des bénéfices issus de la recherche afin
de prévenir la bio-piraterie ; mettre en place une fiscalité écologique ; encourager la formulation et
l’adoption d’un cadastre rural qui permettra de délimiter les terroirs villageois et de sécuriser le foncier
traditionnel, en tenant compte, notamment, de la valeur des habitats naturels et de la faune, ainsi que
des objectifs de protection et d’aménagement ; assurer l’équilibre entre l’homme et la biosphère, car
la protection de la nature ne doit pas se faire au détriment de l’homme (Jean-Bernard Mambani relève
qu’en 2011, la brigade de chasse des Eaux et Forêts du cantonnement de Mandji dénombrait 8 000 éléphants
pour 5 000 habitants, accroissant les conflits entre villageois, éléphants et services des Eaux
et Forêts) ; impliquer les populations locales dans la gestion des ressources naturelles ; développer un
programme d’infrastructures en périphérie des parcs nationaux et inclure des clauses sociales d’insertion
dans l’ensemble des projets en périphérie de ces parcs ; développer un programme de formation
aux différents métiers du tourisme ; enfin, intégrer la responsabilité environnementale et sociale dans
la politique nationale des marchés publics et la charte des investissements.