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SETIT 2005<br />

3 rd International Conference: Sciences of Electronic,<br />

Technologies of Information and Telecommunications<br />

March 27-31, 2005 – TUNISIA<br />

Conception d’un régulateur à faible chute de tension<br />

4V, 5mA à ballast NMOSFET, optimisé pour les<br />

systèmes de télémesures intracorporelles alimentées par<br />

induction magnétique<br />

Francis Rodes * , Olivier Chevalerias * , Eliane Garnier * , Khaled Salmi * , Philippe<br />

Lourenco de Oliveira * , Philippe Marchegay * ,Franz Burny **<br />

* ENSEIRB / IXL, Biotelemetry Lab.351 cours de la libération 33405 Talence, France<br />

rodes@enseirb.fr<br />

garnier@enseirb.fr<br />

** Service Orthopédie-Traumatologie, Hôpital Erasme. ULB. B-1070 Belgique.<br />

Résumé: Cet article décrit la conception d’un régulateur linéaire à ballast N-MOSFET présentant à la fois une faible chute de<br />

tension et une grande stabilité. La topologie adoptée est optimisée pour le conditionnement de la tension du secondaire d’une<br />

alimentation par induction magnétique.<br />

Mots clés: Inductive power supply, Low Drop Out (LDO), Voltage regulator,<br />

1 Introduction<br />

Pour télé surveiller les contraintes mécaniques subies<br />

par un implant orthopédique métallique, une méthode<br />

consiste à placer à l’intérieur d’une cavité hermétique<br />

de l’implant, un système de télémesure de contraintes<br />

intracorporelles complet.<br />

Afin d’obtenir, une autonomie illimitée, la<br />

transmission d’énergie et d’informations s’effectue<br />

sans fil par induction magnétique sur une fréquence<br />

porteuse de 125kHz.<br />

Le conditionnement de l’énergie transmise à<br />

l’intérieur de l’implant nécessite alors de recourir à un<br />

régulateur de tension capable de satisfaire les<br />

contraintes suivantes :<br />

- Produire un courant de l’ordre de 5mA sous<br />

une tension de 4V.<br />

- Maintenir la régulation avec une chute de<br />

tension la plus faible possible, de façon à<br />

atteindre une portée de transmission la plus<br />

élevée possible.<br />

- Etre suffisamment rapide pour atténuer les<br />

ondulations de la tension d’entrée à 125 kHz.<br />

- Consommer un minimum d’énergie.<br />

- Pouvoir fournir des surintensités de 12mA.<br />

- Etre stable quelle que soit la charge en sortie.<br />

- Ne pas nécessiter de composants passifs non<br />

intégrables sur ASIC.<br />

En première analyse, le régulateur linéaire<br />

classique avec ballast de type transistor NPN ou<br />

NMOSFET, ne convient pas en raison de la chute de<br />

tension élevée entre l’entrée et la sortie du régulateur.<br />

Celle-ci atteint en effet 1V pour un transistor NPN et<br />

2V pour un MOSFET de type N.<br />

Pour remédier à ce défaut la solution classiquement<br />

envisagée est un régulateur linéaire à faible chute de<br />

tension ou ¨Low Drop Out¨ (LDO) avec un transistor<br />

ballast type transistor PNP ou MOSFET P.<br />

Mais, de même, cette solution souffre de plusieurs<br />

inconvénients qui la condamnent pour l’application<br />

visée. En effet, d’après (Simpson, 1996), (Rincon-<br />

Mora, 1998):<br />

- L’utilisation d’un transistor bipolaire de type<br />

PNP ou MOSFET de type P risque de rendre<br />

le système instable en introduisant un pôle<br />

supplémentaire aux basses fréquences.<br />

- La stabilisation de régulateur nécessite de<br />

connecter sur sa sortie un condensateur de<br />

forte valeur associé à une résistance série.<br />

- Le couple condensateur / résistance série,<br />

n’assure la stabilité que pour un courant de<br />

charge bien déterminé. Si la charge est<br />

variable, la stabilité risque de ne plus être<br />

assurée.<br />

Pour résoudre le problème posé, nous avons été<br />

amenés à concevoir une topologie plus originale<br />

rassemblant les avantages des deux solutions<br />

précitées :<br />

- La stabilité du régulateur linéaire classique<br />

avec ballast de type transistor NPN ou<br />

NMOSFET.<br />

- Un faible chute de tension entrée / sortie.<br />

La solution adoptée consiste à surélever la tension de


SETIT2005<br />

commande du NMOSFET de sorte que celle-ci<br />

n’intervienne plus dans la chute de tension entrée /<br />

sortie. Le schéma simplifié de ce régulateur est<br />

représenté à la figure 1, son principe est décrit cidessous<br />

dans le paragraphe 2.<br />

2 Régulateur type “low drop out” avec<br />

ballast NMOSFET<br />

Le schéma de principe de cette nouvelle topologie<br />

est représenté sur la figure 1. Pour obtenir une<br />

faible chute de tension avec un ballast NMOSFET,<br />

l’idée consiste à surélever la tension d’alimentation<br />

de l’amplificateur d’erreur (A), par rapport à la<br />

tension d’entrée (V in). La valeur de la surtension à<br />

produire devant être supérieure au V GS nécessaire<br />

pour assurer la mise en conduction du NMOSFET.<br />

Figure1. Schéma de principe du régulateur à faible chute de<br />

tension avec ballast NMOSFET<br />

Pour générer cette surtension deux techniques<br />

peuvent être employées selon la nature de la<br />

tension d’entrée :<br />

- Si la tension d’entrée est continue (pile,<br />

accumulateur), la seule solution possible<br />

consiste à recourir à une convertisseur à<br />

découpage (à capacités commutées par<br />

exemple).<br />

- Si la tension d’entrée est alternative, la<br />

solution est bien plus simple, puisqu’il<br />

suffit de réaliser un doubleur de tension à<br />

diode et condensateurs (ou générateur de<br />

tensions symétriques), et le placer en<br />

amont du régulateur (voir figure 1).<br />

Une transmission d’énergie par induction<br />

magnétique produisant naturellement une tension<br />

alternative aux bornes de la bobine secondaire (L S),<br />

c’est évidemment la deuxième technique que nous<br />

avons adoptée. C’est ainsi que nous avons abouti au<br />

schéma de principe complet représenté sur la figure<br />

1. Du fait de la présence d’une surtension, et des<br />

contraintes spécifique à l’application, la conception<br />

des éléments qui composent le schéma de la figure 1<br />

présente quelques particularités qui sont décrites<br />

dans les paragraphes qui suivent.<br />

3 L’amplificateur d’erreur et le circuit de<br />

démarrage<br />

La résistance de sortie R s d’un régulateur<br />

conditionne sa régulation en charge. En effet, plus<br />

cette résistance est faible, plus performant est le<br />

régulateur. L’expression simplifiée de la résistance<br />

de sortie d’un régulateur tel que celui représenté<br />

figure 1 est d’après (Grebene, 1987) donnée par la<br />

relation (1).<br />

1<br />

Z ( )<br />

s<br />

= R1<br />

+ R<br />

2<br />

//<br />

(1)<br />

R<br />

2<br />

g . 1 + A<br />

m<br />

Ł R + R<br />

1 2 ł<br />

g m représente la transconductance du transistor<br />

ballast.<br />

Cette relation montre que pour obtenir une faible<br />

valeur de résistance de sortie, il faut concevoir un<br />

amplificateur d’erreur avec un gain le plus élevé<br />

possible.<br />

En outre, une bonne régulation aussi bien en amont<br />

qu’en aval n’est possible que si la fréquence de<br />

coupure de l’amplificateur d’erreur est supérieure à<br />

la fréquence de la transmission par induction<br />

magnétique (125kHz).<br />

Par ailleurs, l’alimentation de l’amplificateur se fait<br />

sous 12V grâce au doubleur de tension placé en<br />

amont. Or, dans la technologie BiCMOS 0.8µm<br />

d’AMS (AMS, 1995), la tension de claquage de<br />

l’oxyde est de l’ordre de 13V. La marge de sécurité<br />

semble donc très faible, et une étude plus<br />

approfondie de la tenue en tension du circuit<br />

s’avère nécessaire. La figure 2 nous montre que<br />

seuls les puits N et le substrat ont à supporter la<br />

tension maximale du circuit. En effet, le substrat<br />

dopé P se situe au potentiel le plus bas du circuit,<br />

c’est-à-dire la masse pour cette application. Les<br />

puits N, eux, se situent au potentiel le plus élevé<br />

(12V).<br />

Figure 2. Vue en coupe d’un PMOS en technologie AMS<br />

BiCMOS<br />

La tension maximale pouvant être appliquée entre<br />

la couche N + Well et le substrat P est de 55V (AMS,<br />

1995), celle entre la couche enterrée N + et le substrat<br />

P est de 33V : il n’y a donc aucune contre-indication<br />

à utiliser une tension de 12V.<br />

La source de courant associée à l’amplificateur est<br />

représentée sur la figure 3. La source de courant ellemême<br />

est composée des transistors Q 1 à Q 4 et de la<br />

résistance R 1 . Dans cette structure, la résistance R 2<br />

sert à la polarisation de la source de courant. Sur la<br />

figure 4, cette source de courant est symbolisée par le<br />

générateur de courant I.


SETIT2005<br />

R2<br />

Q4 (1)<br />

Q3 (1)<br />

Vdd<br />

Iref<br />

Q2 (1)<br />

Q1 (N)<br />

R1<br />

Figure 3. Schéma de la source de courant<br />

En première approximation l’expression de I est de<br />

la forme:<br />

U<br />

ln(N)<br />

t<br />

I = où :<br />

R<br />

1<br />

kT<br />

U t<br />

= (2)<br />

q<br />

Il n’est pas nécessaire que le courant de référence<br />

soit élevé. En effet, nous utilisons le rapport des<br />

dimensions sur les PMOS M 12 et M 13 (figure 4)<br />

montés en miroirs de courant pour obtenir le<br />

courant désiré dans les différentes branches. Pour<br />

rester dans des dimensions relativement faibles,<br />

nous avons fixé le courant de référence à 4µA. N est<br />

donné par le rapport S Q1/S Q3 (Figure 3). Pour<br />

minimiser la surface occupée par R 1, N est fixé à 2.<br />

2Vin<br />

Vin<br />

Vbg<br />

R9<br />

R10<br />

I1<br />

Ta<br />

T5<br />

M3<br />

I<br />

R5<br />

M4<br />

T6<br />

R6<br />

M7<br />

M8<br />

M12<br />

I<br />

M13<br />

T7<br />

R7<br />

M9<br />

M10<br />

M14<br />

M11<br />

T8<br />

R8<br />

Vout<br />

R1<br />

V0<br />

R2<br />

NMOS (M11), et d’autre part au niveau haut par le<br />

V ds du PMOS (M14) monté en source de courant.<br />

(Ce dernier limitant le niveau haut à : 2V in-V ds. Les<br />

différents temps de montée, de descente et de<br />

propagation de l’amplificateur sont inférieurs à 500<br />

ns.<br />

La tension de référence de type bandgap étant<br />

alimentée par la sortie du régulateur, elle ne<br />

fonctionne pas correctement tant que cette tension<br />

de sortie n’atteint pas 4V. Par conséquent, un<br />

circuit de démarrage représenté à la figure 4 a été<br />

ajouté pour produire une tension de référence<br />

même si le bandgap n’est pas à son point de<br />

fonctionnement optimal. En effet, tant que le<br />

bandgap est inférieur à sa valeur nominale, c’est un<br />

circuit diviseur de tension (R 9,R 10) qui fait office de<br />

référence de tension. Dès que la tension de sortie<br />

atteint une valeur permettant un fonctionnement<br />

correct du bandgap, ce dernier prend la relève et le<br />

fonctionnement normal est rétabli. Avec un<br />

amplificateur d’erreur équipé de ce circuit de<br />

démarrage, un PSRR de 56dB minimum a pu être<br />

maintenu dans le pire des cas.<br />

4 La référence bandgap<br />

Une solution permettant d’obtenir une tension<br />

constante stable en température consiste à faire la<br />

somme de deux tensions à dérives opposées. Ce<br />

principe est à la base de différents circuits, et<br />

notamment les références de Widlar et de Brokaw<br />

(Gray & al, 1982).<br />

Pour notre application, nous avons choisi le<br />

bandgap de Brokaw dont le schéma de principe est<br />

représenté sur la figure 5.<br />

Vcc<br />

Q3 (1) Q4 (1)<br />

Circuit de démarrage<br />

Amplificateur d'erreur<br />

Figure 4. Schéma complet de l’amplificateur d’erreur<br />

L’amplificateur d’erreur de la figure 4 est constitué<br />

de deux étages de gain. La paire différentielle en<br />

entrée du premier étage (M9, M10) est de type<br />

PMOSFET afin d’obtenir une grande résistance<br />

d’entrée. Pour réduire le bruit, on utilise deux<br />

transistors en parallèle avec un rapport W/L<br />

important. Ceci permet d’obtenir un gain élevé ainsi<br />

qu’une fréquence de coupure de l’ordre de 500kHz.<br />

Avec cet étage d’entrée, le gain obtenu en<br />

simulation est de 48dB avec un courant<br />

d’alimentation ne dépassant pas 40µA. La fréquence<br />

de coupure est proche de 500 kHz avec des temps<br />

de montée et de descente de l’ordre de la µseconde.<br />

Le second étage constitué d’une simple source<br />

commune (M11) a un gain de 23dB pour une<br />

consommation de 31 µA. L’excursion en sortie est<br />

limitée d’une part au niveau bas par le V ds du<br />

Q2 (N)<br />

R2<br />

R1<br />

Q1 (1)<br />

Vbe1<br />

C1<br />

Vbe2<br />

Q5<br />

R3<br />

R4<br />

Figure 5. Référence Brokaw<br />

Vout=Vbg<br />

Le principe de fonctionnement de cette référence de<br />

tension est le suivant :<br />

Supposons que la tension sur la base de Q1<br />

diminue. Dans ces conditions, la différence des<br />

courants dans la paire (Q1, Q2) est ajoutée au<br />

courant de base de Q5 par l'intermédiaire du miroir<br />

(Q3, Q4). Il en résulte une augmentation du courant<br />

de collecteur du transistor Q5 et par conséquent de


SETIT2005<br />

la différence de potentiel aux bornes de la résistance<br />

R4. La tension sur la base de Q1 est ainsi ramenée à<br />

sa valeur initiale. Par conséquent, le circuit<br />

constitue une boucle de rétroaction. La capacité C 1<br />

est ajoutée de façon à stabiliser le système en lui<br />

assurant une marge de phase suffisante.<br />

En négligeant les courants de base, l’équation à<br />

l'équilibre ( I = I I ) s'écrit :<br />

C1 C2<br />

=<br />

D VBE = VBE1<br />

- VBE2<br />

= R2<br />

I<br />

I est le courant de polarisation du miroir (Q3, Q4)<br />

donné par (2), soit :<br />

R .I = U .ln(N)<br />

L'expression de Vout fait intervenir<br />

s’écrit<br />

V<br />

2<br />

t<br />

V<br />

BE<br />

et U<br />

t<br />

et<br />

R1<br />

= Vbe<br />

+ 2 R1<br />

I = Vbe<br />

2 Ut<br />

ln(N) (3)<br />

R<br />

out<br />

+<br />

2<br />

Q8<br />

Vdd<br />

R5 R6<br />

R7<br />

R<br />

Q3<br />

Q4<br />

Q9<br />

Q5<br />

I I C1<br />

2 1<br />

Q1 Q9<br />

Q7 Q2(N)<br />

R3<br />

Vout=Vbg<br />

R4<br />

R1 R2<br />

R8 R10<br />

R9 R11<br />

Figure 6. Schéma complet du bandgap amélioré<br />

En se référant à (Gray & al, 1982) pour le<br />

développement de (3), nous déduisons que la<br />

valeur optimale de V out pour une température T 0<br />

fixée s’écrit :<br />

V V = E + a.<br />

U<br />

out bg = T0<br />

= T0<br />

= (4)<br />

( T ) g0<br />

T ( T )<br />

5 Résultats et commentaires<br />

Le régulateur a été réalisé en technologie AMS<br />

BiCMOS 0,8µm. Cet ASIC représenté sur la figure 7<br />

occupe une surface de Si ne dépassant pas 2mm 2 .<br />

E g0 est la tension de la bande interdite du silicium et<br />

α un paramètre technologique (α ≈ 2,2).<br />

De cette façon, on peut minimiser les variations de<br />

la tension Vout sur une plage de température en<br />

cherchant à placer l'optimum au milieu de cette<br />

gamme. Dans notre cas, la température normale du<br />

corps étant de 37°C, on obtient 1,12V pour Vout.<br />

Dans la version améliorée de la figure 6, un second<br />

circuit de démarrage est prévu.<br />

Dès que la tension aux bornes de R1 est suffisante,<br />

Q7 se bloque et isole R et Q8 du reste du circuit. Par<br />

ailleurs, des résistances d'émetteur sont prévues<br />

pour Q3 et Q4 afin de minimiser l'effet des<br />

dispersions des transistors PNP. Un miroir de<br />

courant à transistors PNP Wilson accompagné d'un<br />

circuit permettant la compensation de la différence<br />

entre les courants I 1 et I 2 ont été ajoutés dans le but<br />

d'améliorer la précision.<br />

Figure 7. Micrographie du régulateur low dropout<br />

La consommation totale du circuit est de 216 µA. La<br />

simulation du bandgap de la figure 6 a permis de<br />

prévoir une tension de référence de 1.19V à 37°C avec<br />

une dérive de 5.6 ppm/°C sur la gamme de<br />

température [25°C- 45°C].<br />

Par ailleurs, la variation de cette tension en fonction<br />

de la variation de la tension d'alimentation V dd est<br />

de 340 ppm/V sur la plage de variation de<br />

l'alimentation à induction.<br />

Les caractéristiques simulées du régulateur<br />

complet sont données au tableau 1 :


SETIT2005<br />

V out<br />

4V<br />

Régulation en ligne 49.10 -3<br />

Régulation en charge 22mV @ Io = 7mA<br />

?V out / ?T 90ppm/°C<br />

V in – V out @ I load = 5mA<br />

245mV<br />

I polarisation 240µA<br />

PSRR<br />

56dB<br />

?V out @ ? I load = 12mA 140mV<br />

Tableau 1 : Caractéristiques du régulateur<br />

La figure 8 représente la chute de tension simulée<br />

en fonction du courant de charge délivré au circuit<br />

secondaire. Comme nous pouvons le constater sur<br />

cette figure, cette chute ne dépasse pas 245mV pour<br />

un courant de 5mA.<br />

Par ailleurs, le système de modulation produit une<br />

surconsommation de courant de 12mA à chaque<br />

émission de données. Nous avons donc simulé la<br />

chute de tension que provoque une impulsion de<br />

courant d’amplitude 12mA et de durée 15 µS en<br />

sortie du régulateur : Cette chute ne dépasse pas<br />

140mV.<br />

(Gray & al, 1982) P.R. Gray, R.G. Meyer, “MOS operational<br />

amplifier design – a tutorial overview”, IEEE Journal of<br />

Solid-State Circuits, Vol. SC 17, No. 6, pp. 969-982,<br />

December 1982.<br />

(Grebene, 1987) A.B.Grebene, "Bipolar and MOS analog<br />

integrated circuit design", John Wiley & Sons, NewYork,<br />

pp.551-591, 1987.<br />

(Rincon-Mora, 1998) G.A. Rincon-Mora, "A low-voltage,<br />

low quiescent current, low drop-out regulator", IEEE J.<br />

Solid-State Circuits, vol. 33, N°. 1, pp. 36-43, January<br />

1998.<br />

(Simpson, 1996) C. Simpson, "LDO regulators require proper<br />

compensation", Electronic design, pp. 99-104, November<br />

4, 1996.<br />

250 Drop-out (mV)<br />

225<br />

200<br />

175<br />

150<br />

125<br />

100<br />

75<br />

50<br />

25<br />

Is (mA)<br />

0<br />

0 1 2 3 4 5<br />

Figure 8. Chute de tension en fonction du courant de charge<br />

Conclusion<br />

Ce travail a montré la possibilité de réaliser un<br />

régulateur linéaire à faible chute de tension au<br />

moyen d’un ballast NMOSFET associé à un<br />

doubleur de tension. Cette topologie présente en<br />

outre une bonne stabilité avec une précision<br />

équivalente à la précision du bandgap qui lui est<br />

associé (340ppm/V). Bien que ce circuit soit dédié à<br />

la régulation de la tension de sortie d’une<br />

alimentation par induction magnétique, son<br />

principe peut être étendu au conditionnement<br />

d’une source de tension continue. Il suffit pour cela<br />

de remplacer le doubleur de tension par un<br />

convertisseur à découpage.<br />

Références<br />

(AMS, 1995) AMS, "0,8µM BiCMOS process parameters",<br />

Austria micro Systems international A.G., 1995

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